Ce n'est pas une question de tenir compte de l'emplacement d'un dé
Le visuel (parce que non, on ne peut décemment pas parler de logo avec ce qu'on a là) a été voté sans qu'un cahier des charges ne soit défini
J'ai déjà fais la remarque à l'époque ... Toute personne ayant des compétences en communication vous rira au nez si vous prétendez que c'est un logo car il est
MAL pensé !!!
Alors ok, c'est les entrelacs de lettres qui représentent notre club. Ok, sur le bouclier, en couleur et en grand,sur un t-shirt, une affiche, voire en bannière pour les figurines, ça rend très bien, mais en monochrome ou silhouette, ça ne passe pas du tout !
C'est pour ça qu'il y avait eu une discussion à une époque pour proposer un nouveau logo/mascotte
- pourquoi une mascotte ? Cela nous permet d'avoir un élément graphique aisément identifiable, déclinable à l'envie, qui fonctionne en silhouette (s'il est réfléchi pour !) tout en gardant le visuel des lettres entrelacées. Les 2 peuvent parfaitement cohabiter
- le logo : créer un élément graphique fonctionnant en monochrome et en silhouette, formes simples et aisément identifiable. La création d'un nouveau design impacterait ce qu'on a déjà en tant que matériel visuel (c'est principalement pour cette raison que je proposais alors une mascotte plutôt qu'un nouveau logo)
On avait même fait des recherches pour ancrer le potentiel nouveau logo dans l'histoire du lieu. Par exemple, le blason d'Angoulême est une tour couronnée d'une étoile sur fond azur.
Définition du logo et de processus de création :
La création d'un logotype peut être considérée comme une création de graphisme. De nombreux éléments sont à prendre en compte afin de transmettre le message souhaité, tant au niveau des formes que des couleurs.
Ainsi, un logotype structuré sur une forme ronde, par sa référence à la Terre, à la nature en général véhicule une image de sécurité, de bien-être et d'apaisement. À l'inverse, le choix de formes triangulaires assure l'idée d'innovation, de progression et de techniques de pointes. Les formes carrées quant à elles font référence à la stabilité et la robustesse. Ces quelques formes de base se retrouvent dans de nombreux logos, et véhiculent ainsi des notions qu'un simple nom ne pourrait parfois suffire à transmettre.
La croix rouge (croissant rouge dans les pays musulmans) est un exemple d'un emblème si connu, qui n'a pas besoin d'être accompagné d'un texte pour être compris. Il protège le personnel médical en temps de guerre ainsi que les victimes des conflits armés et ceux qui tentent de les aider. Les sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et leur Fédération, ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge incluent ces symboles dans leurs logos.
Dans cette optique le logo se conforme aux codes admis dans un champ d'activité donné afin d'être immédiatement reconnu comme se situant dans ce champ d'activité. Mais dans ce champ, le logo doit aussi se distinguer le plus possible afin d'être identifié parmi ses pairs. Un travers commun est de se conformer aux modèles préexistants au point de diluer le message et l'identité de l'objet dans un environnement diffus. Les collectivités territoriales ont par exemple multiplié les poncifs dans les années 1970 et 1980 en basant leur logo sur : leur initiale / un code couleur associant le bleu (pour l'eau, mer ou rivière) et le vert (pour la campagne) / des hachures façon Renault « pour faire moderne ».
Le choix du recours au logo par rapport à d'autres modes d'identification est aussi à mettre en balance, notamment pour une collectivité territoriale qui dispose d'autres signes.
Quelques éléments qui peuvent faire un bon logo :
Être unique, et non sujet à confusion avec d'autres logos
Être fonctionnel et pouvoir être utilisé dans différents contextes tout en conservant son intégrité
Rester efficace reproduit en grand ou en petit
Fonctionner en couleurs, mais aussi en une seule couleur (noir sur blanc), ton direct, ou en trames de demi-teintes
Être capable de maintenir son intégrité quand il est imprimé sur divers matériaux et objets (la forme du produit peut déformer le logo)
Utiliser les principes de base du graphisme (espace, couleur, forme, consistance, et clarté)
Représenter la marque ou l'entreprise de manière appropriée.
Sans oublier de débusquer les artefacts possibles (le logo retourné dit le contraire de l'intention initiale).
Les règles essentielles énoncées ci-avant sont reprises de l'art plus ancien de l'héraldique (le blason pouvant être considéré comme l'ancêtre du logo), à savoir :
Un code couleur simplifié à l’extrême (6 couleurs de base) en suivant une règle de bon sens qui est de combiner couleurs claires et couleurs foncées
Une construction à base de combinaisons de formes géométriques
Une grande stylisation des éléments graphiques.
Anecdote marrante : j'ai testé le logo (en noir et blanc et en petit) auprès de mes collègues (qui ne connaissent pas notre asso du coup) et quelques un y ont vu une tête de loup (le fait qu'ils me connaissent les a sûrement influencé vu que je dessine des loups partout), les autres n'ont juste pas compris ce que c'était
Le logo du club existe depuis plus de 10 ans
Mais c'est pas du tout un argument ça !
Faut savoir se renouveler avec le temps ! 10ans ! C'est peut justement le moment de changer !!
Tiens, une petite histoire en image de l'évolution des logo dans les marques
Imaginons que ces marques se soient dit "Non ! On ne change pas notre logo ! ça fait déjà un demi siècle qu'on l'a !!"
mais si vous voulez une banane ou une poire ou tout bazarder et mettre autre chose allez y !
Je propose une poire à lavement !