Et donc nous jouerons fin Juillet-début Août un nouveau scénario :
Le linge sur la Ligne Siegfried, et nos vacances à Saigon.
- En Mars 1935, avec le rétablissement du Service Militaire obligatoire, Hitler qui continue à proclamer sa volonté de paix et le départ de l’Allemagne de la SDN en octobre 1933, les autorités Françaises commencent à douter de sa bonne foi.
- La dénonciation en Mars 1936 du pacte de Locarno ne fait que confirmer les soupçons de sa duperie : en Novembre 1936 le pacte anti-Kominterm entre l’Allemagne, le Japon, l’Italie et l’Espagne, ainsi que la mise en place d’un axe Rome-Berlin pousse la France à renforcer ses défenses : Extension de la Ligne Maginot et accord politique avec l’Urss. La France envoie des Troupes en Espagne pour soutenir les Républicains.
- L’annexion de l’Autriche par le Reich en Mars 1938 et les revendications Allemandes sur la Tchécoslovaquie amène à la conférence de Munich le 29/09/38 : les politiques Français et Britanniques refusent de céder le territoire des Sudètes à Hitler. Celui enrage et ordonne à la Wehrmacht de se préparer en vue du Plan Vert.
- Le 21/10/38, Hitler donne l’ordre de liquider la Tchéquie. La guerre est déclarée et les Troupes Allemandes foncent en direction de Prague depuis l’Allemagne et l’Autriche. Le 26/10/38, la mobilisation générale a été décrétée dans l’Hexagone, et les Armées Françaises attaquent en Sarre dès le 30/10/38 avec ses régiments d’engagés.
- Le 29/10/38, le Drapeau Tricolore flotte sur Kaiserslautern, Mayence et Coblence suite aux percées du Colonel De Gaulle avec ses chars soutenus par l’aviation. La flotte Anglaise sort de Scapa Flow et bloque les ports Allemands. Après un an de guerre et la prise de Francfort par les Troupes Coloniales Françaises du général Juin, l’Allemagne signe l’armistice suite à la mort d’Hitler survenue dans un attentat perpétré par l’opposition militaire allemande du colonel Oster qui prend en main les rennes du Reich.
- 1939, l’Autriche reste unie au Reich, et la guerre d’Espagne prend fin avec la victoire du Front Républicain sous tenu par les alliés contre les fascistes laissés sans appui.
- En Asie, depuis 1925, le Japon lorgne sur le Pacifique. Sa déconvenue en 1939 contre l'Urss, fait que les Nippons orientent maintenant leurs vues économiques sur le Sud-est asiatique : Indochine française et Indonésie hollandaise. Il n'est pas question pour les militaires japonais de se frotter aux américains. L'amiral Yamamoto connait trop bien les Etats-Unis et leur formidable puissance économique qui déboucherait en cas de conflit sur la mise en branle évidente de leur armée. Les japonais décident donc de s'emparer des ressources et matières premières européennes à leur portée sans froisser le "Géant Endormi" : Pétrole indonésien et caoutchoux vietnamien entre autre. Face au blocus de Washington, avant de se mesurer aux britanniques et détendre son influence dans l'Océan Indien, Tokyo entend tester sa force armée contre la France qu'elle juge moins opérationnelle outre-mer. La répétition d'un "Tsushima" contre La Royale serait un symbole.
- Ainsi, le 07 décembre 1941 les troupes nipponnes de l'Armée Guandong déferlent-elles sur le Tonkin depuis la Chine occupée, et débarquent à Batavia. L'élan japonais est irresistible : le Nord du Vietnam, Hanoï, et l' Annam sont conquis, mais les troupes françaises : 3 500 hommes restant après les combats frontaliers, résistent et se retranchent en Cochinchine, et dans le Laos montagneux. A Paris, le gouvernement décide d'envoyer la Flotte secourir son territoire asiatique.
- Les japonais encouragent les thais à attaquer le Cambodge pour "récupérer" des terres perdues, et prendre les français en tenailles. Au matin du 17 janvier 1942, le "Groupe Occasionnel" : une flotte de circonstance française formée du croiseur La Motte-Picquet, des avisos coloniaux Dumont d'Urville, Amiral Charner et des avisos Marne et Tahure, placé sous le commandement du capitaine de vaisseau Régis Bérenger, commandant le croiseur La Motte-Picquet, attaque les navires thaïlandais à Koh Chang et repousse la marine adverse. C'est un revers pour l'Empire qui est mis au pied du mur.
- Le 27 février 1942, la Flotte française est au large de Sumatra. Face à elle, la Kidô Butai lui barre le passage. Aux francais se sont joints les néerlandais afin de défendre leurs intérêts. Les anglais, dont les colonnies n'ont pas subi de préjudices, observent la tournure des évènements, et se placent en arbitres toujours prêts à se battre jusqu'à leur dernier allié. Les Usa tenus par leur résolution isolationniste restent hors jeu et jetent un protectorat de fait sur le continent américain.
Français :
- Flotte de Haute-Mer :
- Amiral Jean Laborde.
- Strasbourg
- Dunkerque
- Dupleix
- Algérie
- Colbert
- Destroyers et Contre-torpilleurs : Volta, Hardi, Indomptable, Guépart, Tartu, Palme, Siroco, Trombe, Adroit, Foudroyant.
- Porte-hydravions :Commandant Teste.
- Sous-marin : Surcouf.
- Flotte Force de Raid :
- Amiral André Marquis.
- Porte-avions Béarn.
- Bretagne
- Provence
- La Marseillaise
- Destroyers et Contre-torpilleurs : Lynx, Mogador, Tigre, Vauquelin, Aigle, Vauban et Kersaint
Flotte Hollandaise :
- Amiral : Kerel doorman.
- Kortenaer
- De Ruyter
- Witte de With
- Perth
- Java
Japonais :
Flotte Japonaise, Kidô Butai :
- Amiral Nagumo.
- Porte-avions : Akagi, Kaga, Hiryu, Soryu, Zhuikaku, Shôkaku, Ryujo.
- Hiei
- Kirishima
- Tone
- Chikuma
- Abukuma
- Tanikaze, Urakaze, Isokaze, Hamakaze, Kasumi, Kagero, Shiranui, Akigumo
- Sous-marins : I-19, I-21 et I-23