LA CONQUETE DE L’OUEST.
A la fin de la guerre de sécession, après avoir mis au pas le Sud « terrien et agricole », le Nord unioniste et industriel entreprend de s’ouvrir de nouveaux espaces au-delà de la frontière : le Mississipi. Pour se faire il va s’appuyer sur un fort taux d’immigration qui va pousser le gouvernement des États-unis à conquérir de nouvelles terres d’accueil pour les colons. Cette conquête va se faire au détriment des peuples amérindiens et mettre deux mondes face à face : l’occident en pleine expansion industrielle contre un monde tribal basé sur des rites ancestraux. Une seule fois la nation indienne va se regrouper pour faire face au colonialisme. Elle vaincra à la bataille de la LITTLE BIG HORN RIVER, mais à bout de souffle, et trop divisée, elle ne sortira pas victorieuse des « Guerres Indiennes ».
La bataille de la Little-Big-Horn représente caricaturalement le monde occidental moderne et brutal à la conquête des grands espaces et des terres vierges. Si la majorité de l’opinion a tendance à glorifier les indiens au travers de cette bataille, un homme a retenu mon attention : George Amstrong Custer. Les historiens d’aujourd’hui ne sont pas tendres à l’égard de sa personne. Il y a de quoi me direz vous. Cet homme souvent qualifié de bellâtre, ou de dangereux paranoïaque fut le responsable de sanglants affrontements, où des femmes et des enfants furent massacrés. Jugé à notre époque il apparaîtrait comme un criminel de guerre sans circonstance atténuante. Et les U-S-A ? Comme un état tortionnaire à l’égard d’une minorité ethnique. Qu’en est il vraiment? Custer était un soldat du 19° siècle. Grand, blond, les yeux bleus, d’une endurance physique exceptionnelle, Custer était aussi un homme très cultivé : amateur de lecture, admirateur de Napoléon et du général Murat, musicien et dandy. En privé il était joyeux, goguenard, railleur, blagueur, un amant de talent d’une délicatesse extrême, et entretenant avec sa femme une correspondance savante et amoureuse. On lui connaît aussi des relations amoureuses avec madame Foster avec qui il multiplie les parties de chasse. Avec la fille du colonel Dawenham il converse souvent jusqu’au petit matin. Il est aussi dit qu’àprès son attaque sur les cheyennes du chef Black kettle, sur les bords de la Washita River, Custer aurait eu des relations avec une indienne capturée lors des combats. Rien n’est certain…Il aurait eu un enfant ( ?). En service il était d’une vivacité toute autant exceptionnelle : un intuitif dans l’action. Si il négligeait sa tenue militaire (seul son chapeau était réglementaire, il préférait porter des habits civils) c’est qu’il cultivait sa différence, et une certaine indépendance vis-à-vis de sa hiérarchie.
Custer se donnait sans réserve dans toute entreprise militaire. D’un charisme sans faille, il était suivit de tous dans les combats dont il prenait toujours la tête. Les soldats sous ses ordres lui obéissaient au doigt et à l’œil. Dans le même état d’esprit ses adversaires ne devaient attendre de sa part aucune grâce, aucun geste de pitié. G A Custer était d’une froideur totale pour ses ennemis. Ses supérieurs le lui avaient appris, et en bon soldat zélé pleinement conscient de ses actes, il appliquait les ordres. Pour le décrire et le faire connaître du grand public plusieurs films ont été tournés sur lui : « la charge fantastique » qui le glorifie ou « little-big-man » qui le ridiculise. Alors où est la vérité le concernant ? Ce qui est sûr c’est que le principal reproche que lui fait l’histoire blanche protestante nord américaine est : d’avoir été vaincu par une « horde de sauvages », et que son orgueil a causé la mort de plus de 200 soldats US. Quant aux indiens, où est la vérité sur leur mode de vie, sur leur comportement, leur responsabilité et leur éternelle image de victime face à l’homme blanc ?
Pour bien comprendre cette fameuse bataille, et la conquête de l’ouest qui s’en suivit, il est nécessaire de faire un petit retour en arrière.
George Amstrong Custer est né le 5 septembre 1839 à New Rumley dans le comté d’Harrison dans l’ouest de Ohio. Son père était un fermier, veuf, qui s’était remarié. (Il n’y a pas de « s » à George). Il passa son enfance avec sa demi-sœur et son demi-frère, et fit ses études au collège de la ville de Monroe dans l’état du Michigan. Adolescent, il fut un bagarreur qui aimait faire la fête, et un adroit coureur de jupons. Grâce au père d’une jeune fille, qui désirait l’éloigner, il entra à l’académie de West-Point en 1857. Son séjour n’y fut pas brillant. Le coté intellectuel des études ne le passionnait pas. Seuls comptaient les « travaux pratiques » militaires, où il pouvait se défouler. Son coté rebelle et romanesque le poussait à contrevenir aux ordres établis de l’institution. Ainsi, il totalisa 90 réprimandes pour bagarres, sorties nocturnes (amoureuses), insultes, etc.… Lors de la remise des diplômes il était aux arrêts, et termina dernier de sa promotion, après rattrapage en juin 1861. Avec toutes ces remontrances sa carrière aurait pu finir là. Cependant, la guerre de sécession éclata et le nord unioniste eut grandement besoin d’officiers pour encadrer les troupes de volontaires. Custer fut aussitôt affecté à l’armée du Potomac. Il participa activement à la bataille de Bull-Run, qui fut gagnée par les confédérés. Cette défaite lui laissa un goût amer face à la désorganisation de son camp. Par son dynamisme il obtient dans les mois qui suivirent le grade de capitaine dans l’armée régulière.
A la fin de la guerre de sécession, après avoir mis au pas le Sud « terrien et agricole », le Nord unioniste et industriel entreprend de s’ouvrir de nouveaux espaces au-delà de la frontière : le Mississipi. Pour se faire il va s’appuyer sur un fort taux d’immigration qui va pousser le gouvernement des États-unis à conquérir de nouvelles terres d’accueil pour les colons. Cette conquête va se faire au détriment des peuples amérindiens et mettre deux mondes face à face : l’occident en pleine expansion industrielle contre un monde tribal basé sur des rites ancestraux. Une seule fois la nation indienne va se regrouper pour faire face au colonialisme. Elle vaincra à la bataille de la LITTLE BIG HORN RIVER, mais à bout de souffle, et trop divisée, elle ne sortira pas victorieuse des « Guerres Indiennes ».
La bataille de la Little-Big-Horn représente caricaturalement le monde occidental moderne et brutal à la conquête des grands espaces et des terres vierges. Si la majorité de l’opinion a tendance à glorifier les indiens au travers de cette bataille, un homme a retenu mon attention : George Amstrong Custer. Les historiens d’aujourd’hui ne sont pas tendres à l’égard de sa personne. Il y a de quoi me direz vous. Cet homme souvent qualifié de bellâtre, ou de dangereux paranoïaque fut le responsable de sanglants affrontements, où des femmes et des enfants furent massacrés. Jugé à notre époque il apparaîtrait comme un criminel de guerre sans circonstance atténuante. Et les U-S-A ? Comme un état tortionnaire à l’égard d’une minorité ethnique. Qu’en est il vraiment? Custer était un soldat du 19° siècle. Grand, blond, les yeux bleus, d’une endurance physique exceptionnelle, Custer était aussi un homme très cultivé : amateur de lecture, admirateur de Napoléon et du général Murat, musicien et dandy. En privé il était joyeux, goguenard, railleur, blagueur, un amant de talent d’une délicatesse extrême, et entretenant avec sa femme une correspondance savante et amoureuse. On lui connaît aussi des relations amoureuses avec madame Foster avec qui il multiplie les parties de chasse. Avec la fille du colonel Dawenham il converse souvent jusqu’au petit matin. Il est aussi dit qu’àprès son attaque sur les cheyennes du chef Black kettle, sur les bords de la Washita River, Custer aurait eu des relations avec une indienne capturée lors des combats. Rien n’est certain…Il aurait eu un enfant ( ?). En service il était d’une vivacité toute autant exceptionnelle : un intuitif dans l’action. Si il négligeait sa tenue militaire (seul son chapeau était réglementaire, il préférait porter des habits civils) c’est qu’il cultivait sa différence, et une certaine indépendance vis-à-vis de sa hiérarchie.
Custer se donnait sans réserve dans toute entreprise militaire. D’un charisme sans faille, il était suivit de tous dans les combats dont il prenait toujours la tête. Les soldats sous ses ordres lui obéissaient au doigt et à l’œil. Dans le même état d’esprit ses adversaires ne devaient attendre de sa part aucune grâce, aucun geste de pitié. G A Custer était d’une froideur totale pour ses ennemis. Ses supérieurs le lui avaient appris, et en bon soldat zélé pleinement conscient de ses actes, il appliquait les ordres. Pour le décrire et le faire connaître du grand public plusieurs films ont été tournés sur lui : « la charge fantastique » qui le glorifie ou « little-big-man » qui le ridiculise. Alors où est la vérité le concernant ? Ce qui est sûr c’est que le principal reproche que lui fait l’histoire blanche protestante nord américaine est : d’avoir été vaincu par une « horde de sauvages », et que son orgueil a causé la mort de plus de 200 soldats US. Quant aux indiens, où est la vérité sur leur mode de vie, sur leur comportement, leur responsabilité et leur éternelle image de victime face à l’homme blanc ?
Pour bien comprendre cette fameuse bataille, et la conquête de l’ouest qui s’en suivit, il est nécessaire de faire un petit retour en arrière.
George Amstrong Custer est né le 5 septembre 1839 à New Rumley dans le comté d’Harrison dans l’ouest de Ohio. Son père était un fermier, veuf, qui s’était remarié. (Il n’y a pas de « s » à George). Il passa son enfance avec sa demi-sœur et son demi-frère, et fit ses études au collège de la ville de Monroe dans l’état du Michigan. Adolescent, il fut un bagarreur qui aimait faire la fête, et un adroit coureur de jupons. Grâce au père d’une jeune fille, qui désirait l’éloigner, il entra à l’académie de West-Point en 1857. Son séjour n’y fut pas brillant. Le coté intellectuel des études ne le passionnait pas. Seuls comptaient les « travaux pratiques » militaires, où il pouvait se défouler. Son coté rebelle et romanesque le poussait à contrevenir aux ordres établis de l’institution. Ainsi, il totalisa 90 réprimandes pour bagarres, sorties nocturnes (amoureuses), insultes, etc.… Lors de la remise des diplômes il était aux arrêts, et termina dernier de sa promotion, après rattrapage en juin 1861. Avec toutes ces remontrances sa carrière aurait pu finir là. Cependant, la guerre de sécession éclata et le nord unioniste eut grandement besoin d’officiers pour encadrer les troupes de volontaires. Custer fut aussitôt affecté à l’armée du Potomac. Il participa activement à la bataille de Bull-Run, qui fut gagnée par les confédérés. Cette défaite lui laissa un goût amer face à la désorganisation de son camp. Par son dynamisme il obtient dans les mois qui suivirent le grade de capitaine dans l’armée régulière.