Le 19 Mars, une rencontre secrète à lieu à la Nouvelle Orléans entre des fonctionnaires de l‘administration allemande sous la conduite du colonel Kuban, des membres du Ku Klux Klan et des indépendantistes québécois : il y est clairement dit que l’avance des asiatiques en terre américaine est inéluctable. Les allemands proposent aux partisans du “White Power“ de créer un rempart face à cette menace : pour le direct après-guerre le Reich s’engage à reformer la Confédération Sudiste qui sera libre d’action en partenariat avec l’Allemagne et de lui attribuer un protectorat sur le Golfe du Mexique pour faire barrage aux asiatiques. Le Québec deviendra indépendant et les terres Acadiennes seront rendues aux francophones. Les états Nord Américains de l’Est seront rattachés administrativement aux états anglophones canadiens sous la férule de Fritz Kuhn leader nazi américain qui rassemble 25 000 sympathisants enrôlés dans la division SS “Hindenburg“ qui depuis Pittsburg entreprend une guérilla à l’encontre des forces fédérales.
Le 24 Mars, mises au courant de cette entrevue, les autorités mexicaines entrent en pourparler avec Von Ribbentrop afin de se mettre sous la protection du Reich face à un nouveau morcèlement de leur pays et à la menace du Japon qui pèse sur le continent américain. Les mexicains ne veulent pas n’ont plus être écartés de tractations politiques pouvant les concernés et avantageant les “yankee“.
En Juillet 1944, Hitler en visite en Prusse Orientale échappe à un énième attentat perpétré par “le Cercle de Kreisau“. Le dixième depuis sa prise de pouvoir. Les auteurs de l’attentat sont arrêtés : Les Comtes Von Moltke et Stauffenberg. Ils sont exécutés avec leurs complices militaires et civils. Himmler se charge des bases œuvres. Hitler garde des séquelles de cette épreuve. Blessé dans sa chaire, il devient paranoïaque, hystérique et multiplie des colères homériques où il imagine être trahi par tous. Surtout les junkers. Les SS prennent de plus en plus de place dans les décisions opératives et administratives du Reich. En leur compagnie le Führer se sent en sécurité. Himmler Reichfürher SS exulte.
1er août-2 octobre 1944, durant la “Bataille Navale des Antilles“ le Président du Conseil Pierre Laval engage la flotte de guerre française contre des flottilles côtières alliées. Après accord du Reich a lieu un débarquement des forces du gouvernement de Vichy sous le commandement de Darnand. Ce dernier pour obtenir une reconnaissance politique et militaire qui lui faisait défaut a juré fidélité au Führer. Sturmbannführer dans la SS, il commande plusieurs bataillons de la Milice dans les Petites Antilles qui sont annexées à l’Empire Français. Il est accompagné par le colonel Von der Heyde qui supervise toute l’opération. Le 15 septembre, l’île de Saint Domingue, où stationnent quelques GIs, est attaquée par les espagnols du général Estéban-Infantes qui inclut de fait Haïti dans l’espace hispanique. Les troupes ibériques sont appuyées par les avions allemands de la Luftflotte VI Atlantik qui sécurisent le ciel caraïbe.
Le 3 septembre 1944, des forces combinées de l’Axe alliant allemands de la 15ème armée du général Zangen, italiens de la 6ème armée du général Guzzoni, et des SS européens : Belges, espagnols et des éléments français de la 8ème brigade d’assaut Frankreich conduits par le sturmbannführer Jacques Doriot, le tout sous les ordres du général Blumentrit, débarquent à Véra Cruz au Mexique depuis Cuba qui devient la plaque tournante de l’invasion des Usa. L’Europa Korps fonce alors sur Houston au Texas via Monterey au cours de “l’Opération Südwind“. L’armée mexicaine collabore d’entrée de jeu avec les allemands pour récupérer les territoires du nord mis sous protectorat Us dès le début du conflit. Sur l’île de Porto Rico, les garnisons américaines sont sans cesse bombardées par des V2. Elles finissent par se rendre aux allemands qui les harcèlent.
En Octobre 1944, a lieu l’explosion de la première bombe atomique allemande dans la périphérie du camp de Dachau : de faible puissance l’explosion tue 200 prisonniers de guerre russes servant de cobayes.
Novembre 1944, Les diplomates japonais proposent à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande de sortir de la guerre et de s’inclure dans la Sphère de Coprospérité du Pacifique Sud. Les nippons promettent leurs protection. Les britanniques entrent en pourparler avec le gouvernement de Tokyo.
17 janvier 1945, prise de Panama par l’armée colombienne avec des éléments de l’Axe : SS germaniques et des régiments espagnols. L’isthme de Panama est redonné à la Colombie. L’Isthme avait été détaché de la Colombie par les américains qui exploitaient le canal d’où un sentiment de revanche de la part des sud américains qui ne font pas de quartier aux GIs prisonniers.
Entre les 04 et 11 février 1945 a lieu une nouvelle conférence : celle de Delhi, sur le partage du monde entre allemands et japonais qui y décident du sort du Monde de l’après guerre entre “Grandes Puissances“.
Avec leurs incursions respectives en territoire américain, les nippons comme les allemands pensent déjà à définir leurs zones d’influence en Amérique. Cet état de fait n’inclut pas pour autant une quelconque coopération militaire entre les puissances fascistes. Allemands comme japonais se méfient les uns des autres et un racisme mutuel entretenu par l’idée qu’ils sont respectivement les meilleurs empêche toute action militaire concertée. Déjà l’Abwehr infiltre des agents asiatiques anti japonais au sein de l’administration de l’Empire du Soleil Levant.
En Mars 1945, a lieu la seconde explosion de la bombe atomique allemande mise au point par le docteur Kurt Diebner. L’explosion a lieu non loin de la ville de Tchernobyl en Ukraine où 800 prisonniers de guerre soviétiques servant de cobayes sont tués.
De leur côté les japonais s’essayent à la recherche atomique mais n’en sont qu’aux prémices. Les savants Sakae Shimizu et Yoshiari Uemura travaillent à Kyoto sur la séparation de l’atome. Ayant accumulés du retard par rapport aux allemands, les nippons préfèrent privilégier et orienter leurs études sur les armes bactériologiques. L’Unité Spéciale d’expérimentation Médicale 731 basée en Manchourie utilise tous les prisonniers de guerre qu’elle se fait “livrer“ pour tester ses “produits“. Le médecin-général Shiro Ishiï met au point de nouveaux Fusen Bakulen porteurs du virus de la peste alliés à une bombe anti personnelle. Durant “l’Opération PX“ 3 000 ballons s’envolent. Plusieurs d’entre eux tombent le 10 Mars 1945 sur le site d’Hanford où est produit le plutonium destiné à la bombe atomique américaine. Contaminé et en partie miné, l’endroit devient pour un temps inexploitable : le “projet Manhattan“ se trouve bloqué.
Avril 1945, “Bataille Navale de l’Atlantique Sud“ : les argentins débarquent aux îles Malouines ainsi qu’en Géorgie du Sud et s’emparent des archipels anglais qui jouxtent l’Antarctique. Ils entrent ainsi activement dans la guerre aux côtés des allemands. Plusieurs accords diplomatiques sont passés entre le Reich et d’obscures commandants militaires carriéristes des différents pays de l’Amérique du Sud. Simultanément dans tout le sous continent ont lieu des coups d’état orchestrés par l’Abwehr qui instaurent un nouvel ordre des choses : L’Argentine annexe le Paraguay, la Bolivie et l’Uruguay. Au Brésil, Beja Vargas, frère du président en place, prend le pouvoir et fait entrer son pays dans la guerre aux côtés des allemands. Le Chili cède le territoire d’Arica au nouvel état Argentin, et en contre partie annexe les terres antarctiques anglaises. La Colombie récupère officiellement le Panama et est fédérée par l’Allemagne avec le Venezuela et l’Equateur en l’état de Grande Colombie, encore autrement appelée Nouvelle Espagne. Les états d’Amérique Centrale sont regroupés en une Fédération Latine contrôlée par le Reich. Des bases navales allemandes sont ainsi ouvertes sur le Pacifique depuis le Guatemala, le Salvador et le Costa Rica. Les japonais y voient déjà une ingérence dans leur sphère d’influence. Pour les allemands il est sur que ces ports militaires, portes ouvertes sur le Pacifique, représentent des points d’appui et de pression pour le direct après-guerre.
Le 12 avril 1945, un commando SS infiltré à la Maison Blanche abat le président et plusieurs membres du gouvernement américain en pleine session lors d’une réunion de crise à Washington. Les généraux Eisenhower et De gaulle sont parmi les victimes. L’état américain laissé sans directoire sombre dans un capharnaüm indescriptible entre ceux qui veulent arrêter la guerre et ceux qui veulent continuer le combat. Le général Clark tente de rétablir une substantielle stabilité en Nouvelle Angleterre en s’appuyant sur l’armée. Les militaires sous la conduite du général Bradley organisent des nids de résistance dans les massifs rocheux des Appalaches.
Les combats se poursuivent dans les états du Sud où le général SS Steiner entame une percée vers l’Ouest et le Mississippi depuis Mobile où il a débarqué avec les divisions Frundsberg, Hohenstaufen et Reichfürher SS. Les allemands sont engagés contre les 32, 34, 38 et 43èmes divisions d’infanterie Us et la 3ème division blindée américaine.
Le 28 avril 1945, Mussolini déclare depuis Rome l’Empire Italien Universel qui inclut une grande partie de l’Afrique, une bonne partie des Balkans, dont l’Albanie et le Monténégro, la Grèce et l’autorité sur la Mer Méditerranée.
Le 30 avril 1945, Hitler : hystérique, parkinsonien, soigné à la morphine et à l’héroïne par le docteur Morell, décide d’en finir avec les Usa. La planification du “Plan Noir“ de longue date établie prend tout son essor. Le Führer compte sur son “arme miraculeuse“ pour faire plier la junte militaire américaine qui régit les Etats Unis et encourage la résistance armée des milices de citoyens.
Le 7 mai 1945, le Führer ordonne le bombardement atomique de New-York : un missile balistique de type V4 comportant une ogive atomique, le “Missile New-York“, est tiré depuis l’Archipel des Bermudes et va s’écraser au cœur de la cité faisant 2 000 morts parmi les civils. Von Ribbentrop proposent l’armistice aux américains. Ceux-ci sous la conduite du général Marshall refusent. Simultanément, Deux Horton 666 “Super-ailes-Volantes“ décollant de Cuba et 4 Fw 300 “Superforteresses“ partis d’Islande bombardent Chicago transformé en brasier durant la nuit. Le 8 mai 1945, un nouveau missile V4 tombe sur Hartford et fait 1 500 victimes. Pour leur démonstration de force les allemands ont choisit des cibles des états du Nord afin de ne pas se mettre à dos les diplomates sudistes avec qui ils entament des pourparlers à Miami. Le maréchal Rommel compte sur la collaboration de ses interlocuteurs pour favoriser son opération de débarquement sur les arrières des troupes fédérales qui bloquent l’avancée de ses divisions en Floride. Plusieurs V2 sont tirés contre Washington depuis l’Océan Atlantique à partir de conteneurs submersibles tractés par des U-boots de type XXI du programme “Prüfstand XII“. Donitz est au sommet de sa gloire.
Entre les 17 juillet et 2 août 1945, Rommel planifie les débarquements Axis de la 19ème armée du général Rasp et de la 1ère armée du général Fortsh sur Jacksonville, de la 11ème armée du général Hitzfed et la 12ème armée du général Wenck sur Savannah, et de la 14ème armée du général Blackowitz et la 7ème armée du général Felber sur Charleston. L’aviation embarquée du Reich couvre les débarquements qui ne rencontrent qu’une résistance de circonstance en terre confédérée. Durant le déroulement des opérations le maréchal Rommel est “suicidé“ par les SS. Ceux-ci ont démontré que le “Renard“ était au courant des attentats à l’encontre du Führer. D’autres opposants comme Canaris et Oster disparaissent sans laisser de traces. Rommel est remplacé le général SS Dietrich qui à la tête de son 1er corps SS entame une percée sur Richmond et la Virginie.
Entre le 20 novembre et le 1er octobre 1945, les troupes fédérales américaines défendant la côte Sud-est, prises entre deux fronts sont obligées de refluer vers les monts Appalaches. Les régiments allemands engagés dans la “Bataille des Bayous“ sortent enfin de Floride. De son côté, l’Europa Korps atteint Dallas en étrillant les régiments de Texas Rangers venus à sa rencontre. Au Canada, des vedettes rapides allemandes remontent le fleuve Saint-Laurent et coulent des navires anglais à quai dans le port de Montréal. Le port d’Halifax en Nouvelle Ecosse est enlevé lors d’un d’assaut de nuit par des commandos SS qui le livrent à la Heer. Plusieurs kampfgruppen blindés sous les ordres des généraux Busch, Schultz et Woehle conduits par le général Model prennent ainsi pieds au Canada. Les villes de Québec, Montréal et Ottawa sont conquises dans la foulée par une réédition de la Blitzkrieg avec des avions Henkel He 162 en soutien. Himmler et ses SS s’empressent alors de lever des supplétifs parmi la population francophone locale. Les Forces Canadiennes Loyalistes, elles, se regroupent à Sudbury. Rattrapées par les 2 et 3èmes corps de la 6ème armée SS du général Paul Hauser qui foncent plein Nord, elles y succombent au cours de la “Bataille des Grands Lacs“ et la bataille de la ville de Détroit. Des bases de V1, V2 et V3 sont aussitôt installées à Niagara Falls pour bombarder Buffalo et le Nord des Usa.
Le 2 Février 1946, les japonais conquièrent enfin Vancouver. La résistance canadienne se solde par la mise en ruine de la cité. La Famille Royale d’Angleterre se rend aux japonais pour éviter de tomber aux mains des allemands. L’Empereur du Japon, au-delà d’un sentiment de supériorité monarchique, prend personnellement sous sa protection les souverains anglais à qui un palais est attribué dans l’île d’Honshu.
Entre le 6 Février et le 3 Mars 1946, la “Bataille des Appalaches“ voit les dernières troupes fédérales américaines et alliées : 6ème division d’infanterie et 1ère division blindée Us, se rendre au général Sepp Dietrich. Afin de faire fléchir la population nord américaine, Himmler, âme damnée d’un führer gâteux et dépendant aux stupéfiants qui apaise ses douleurs et son esprit, décrète le bombardement systématique des villes “Yankee“. Une débauche de lancements de missiles balistiques de type V2 est alors entreprise. Ce régime de terreur acharné et sans concession conduit les militaires américains à cesser le combat. Des familles entières sont écrasées sous les bombes volantes à ogives nucléaires.
Dans les états du Sud, la population afro-américaine est prise à parti par les “troupes de tueries mobiles SS“ qui suivent l’avancée des troupes de la Wehrmacht en terre américaine. Les einsatzgruppen sous la conduite du colonel Herber liquident systématiquement tous les “villages noirs“ qui se trouvent sur leur chemin. Les allemands bénéficient de la complicité d’éléments locaux qui guident les Axis dans leur opérations de “purification ethnique“. Plus de 2 000 000 personnes disparaissent ainsi entre le Mississippi et le Missouri.
Les japonais instaurent à San Francisco une administration regroupant les états de Washington, de l’Oregon, de la Californie où sont inclues la Colombie Britannique, l’Alberta et l’Alaska. Est ainsi créer “l’Union des Etats du Pacifique“. Les états de l’Arizona, du Colorado, de l’Idaho, de l’Uta, du Montana, du Wyoming et du Nevada sont unifiés en “Etats du Centre“ avec un gouvernement américain sous protectorat nippon.
Dans le même temps l’Australie et la Nouvelle-Zélande livrées à elles-mêmes signent la paix avec le Japon. Elles acceptent de faire partie de la “Sphère de Coprospérité du Pacifique Sud“ dont font déjà partie le Pérou et la Polynésie. L’Australie devient le refuge des anglais et autres britanniques qui fuient de par le monde la terreur imposée par les nazis aux “gauchistes“, juifs et intellectuels. Les autorités nippones encouragent cet exode en promettant la sureté aux exilés. Les japonais récupèrent ainsi intelligemment un grand nombre de savants et d’ingénieurs industriels et militaires qu’ils invitent à travailler pour eux, et bien sur contre le Reich.
Au Nord, la Sibérie Orientale joue le même rôle de terre d’accueil pour tous ceux qui fuient les tueries et les exactions des SS, et de la Wehrmacht. Récupérés dans les camps communistes sibériens où Staline les avait fait déportés les savants Glouchko et korolev se mettent ainsi au service des japonais : ils ont dans leurs projets la mise au point d’une fusée stratosphérique capable d’emporter une charge explosive de grande importance.
Si les camps de concentration et d’extermination font en Europe de l’Est plus de 12 millions de victimes à raison de 24 000 personnes par jour, les einsatzgruppen de la Heer tuent à elles seules 6 millions de personnes en les fusillant sur place entre 1941 et 1946 : résistants, libéraux, populations slaves, intellectuels, handicapés, juifs, officiers ennemis, professeurs des écoles, membres de l’administration soviétique meurent sous les balles allemandes. Tous finissent par être tués, dénoncés par les supplétifs locaux de la SS. Les rares groupes de personnes qui ont réussi à s’échapper devant l’avance des forces du Reich s’installent en Sibérie Orientale et finalement à Vladivostok. Cette ville connait un essor démographique et économique sans précédant.
De leur Côté les allemands commencent à transformer les îles de Madagascar et de Sainte Hélène en de gigantesques camps de concentration où sont déportés les juifs du Maghreb et du Moyen-Orient, et toutes les personnes jugées indésirables ainsi que les repris de justice du Reich et de ses pays satellites. Ainsi, peu à peu, les camps de concentration européens sont-ils démembrés et disparaissent effaçant les preuves de l’abominable tuerie orchestrée par les allemands et leurs complices.
Juin 1946, lors de la “Conférence d’Atlanta“, les allemands mettent en place une administration redécoupant le visage de l’Amérique : Est ainsi créée “l’Union des Etats Fédéraux“ regroupant les Etats Nord américains et canadiens anglophones, en s’appuyant sur une forte population d’origine germanique concentrée autour de Saint-Louis. “La Confédération des Etats du Sud“ est reformée. Aux treize états originaux s’ajoutent le Missouri, l’Oklahoma et l’archipel des Bahamas. Le Québec devient indépendant et l’Acadie redevient francophone. Les espagnols annexent l’île de Saint-Domingue et la Jamaïque. Les Petites Antilles dans leur ensemble sont annexées à l’Empire Français auquel s’ajoutent le Suriname et le Guyana sur le continent américain. Les Bermudes et Porto Rico deviennent des bases aéronavales allemandes. Cuba recouvre sont entière indépendance.
Dans le même temps les japonais redessinent l’Asie : Le Viêt-Nam, le Laos, le Cambodge et la Malaisie sont rattachés au Royaume du Siam. L’Indonésie, l’île de Bornéo et l’Archipel des îles Philippines deviennent indépendantes, mais leurs gouvernements d’opérette sont à la solde des japonais. Leurs dirigeants acceptent de faire partie de la “Sphère de Coprospérité du Pacifique Centre“. L’île de la Nouvelle-Guinée-Papouasie est donnée en gestion administrative à l’Australie. Ce geste pouvant semblé incongru n’en est pas moins diplomatique et sa portée politique dépasse de loin une quelconque clémence. Les nippons s’assurent ainsi de l’alliance militaire et économique des australiens, des néo-zélandais et autres britanniques en leurs laissant les mains libres dans l’autogestion de leur espace vital au sein de la Sphère de Coprospérité où est incluse la Nouvelle Calédonie, le Pérou et la Polynésie.
Port Moresby connait à son tour un essor économique en devenant la plaque tournante du commerce pour le Pacifique Sud. Le reste des archipels de l’Océan Pacifique est incorporé à l’Empire Du Soleil Levant où fleurissent des bases aéronavales éparses qui assurent l’emprise nippone sur le Monde Asiatique. Les français de Polynésie qui refusent de collaborer avec les nippons sont spoliés de leurs biens et s’expatrient en Argentine. Les comptoirs européens d’Inde et de Chine sont restitués à leurs pays d’origine.
L’île de Ceylan devient indépendante et les japonais, en réponse à l’implantation de bases occidentales sur la côte Est-africaine, y implantent une énorme base aéronavale couvrant tout l’Océan Indien d’où partent sous-marins qui maraudent jusqu’à la périphérie de l’Antarctique où les nippons établissent des bases.
Une chasse aux partisans pro-japonais a lieu dans les états de l’Est américain où certains “intellectuels rebelles“, des écrivains et autres penseurs mettent en valeur les préceptes du Ying et du Yang qui, selon eux, s’accordent pour faire tourner le Monde. L’Abwehr nettoie ces nids de dissidence.
Fin 1946 : Allemands et japonais imposent au Monde leur autorité politique, raciste et répressive. S’instaure alors une “Guerre Froide“ entre le Reich et l’Empire qui se concrétise par le fait que l’Abwehr finance plusieurs révoltes asiatiques en Chine et en Indochine où les populations locales aptes à la guérilla se retranchent dans des foyers de résistance inexpugnables dans la jungle ou les massifs montagneux. En réponses, les japonais orchestrent en Amérique Centrale : Costa Rica, Nicaragua, Honduras et Salvador, de sanglantes guerres civiles. Ces conflits localisés donnent aux deux Grandes Puissances l’occasion de tester leurs nouvelles armes et de garder en alerte leurs armées. Ainsi, les allemands n’hésitent pas à organiser des opérations de chasse aux “maraudeurs“ en Sibérie où ce qu’il reste des populations slaves et “Ouralo-mongoliennes“ sont prises à partie au cours de manœuvres militaires à balles réelles qui tendent à endurcir les troupes et à maintenir actives les réserves de vétérans de la Heer.
Le 24 Mars, mises au courant de cette entrevue, les autorités mexicaines entrent en pourparler avec Von Ribbentrop afin de se mettre sous la protection du Reich face à un nouveau morcèlement de leur pays et à la menace du Japon qui pèse sur le continent américain. Les mexicains ne veulent pas n’ont plus être écartés de tractations politiques pouvant les concernés et avantageant les “yankee“.
En Juillet 1944, Hitler en visite en Prusse Orientale échappe à un énième attentat perpétré par “le Cercle de Kreisau“. Le dixième depuis sa prise de pouvoir. Les auteurs de l’attentat sont arrêtés : Les Comtes Von Moltke et Stauffenberg. Ils sont exécutés avec leurs complices militaires et civils. Himmler se charge des bases œuvres. Hitler garde des séquelles de cette épreuve. Blessé dans sa chaire, il devient paranoïaque, hystérique et multiplie des colères homériques où il imagine être trahi par tous. Surtout les junkers. Les SS prennent de plus en plus de place dans les décisions opératives et administratives du Reich. En leur compagnie le Führer se sent en sécurité. Himmler Reichfürher SS exulte.
1er août-2 octobre 1944, durant la “Bataille Navale des Antilles“ le Président du Conseil Pierre Laval engage la flotte de guerre française contre des flottilles côtières alliées. Après accord du Reich a lieu un débarquement des forces du gouvernement de Vichy sous le commandement de Darnand. Ce dernier pour obtenir une reconnaissance politique et militaire qui lui faisait défaut a juré fidélité au Führer. Sturmbannführer dans la SS, il commande plusieurs bataillons de la Milice dans les Petites Antilles qui sont annexées à l’Empire Français. Il est accompagné par le colonel Von der Heyde qui supervise toute l’opération. Le 15 septembre, l’île de Saint Domingue, où stationnent quelques GIs, est attaquée par les espagnols du général Estéban-Infantes qui inclut de fait Haïti dans l’espace hispanique. Les troupes ibériques sont appuyées par les avions allemands de la Luftflotte VI Atlantik qui sécurisent le ciel caraïbe.
Le 3 septembre 1944, des forces combinées de l’Axe alliant allemands de la 15ème armée du général Zangen, italiens de la 6ème armée du général Guzzoni, et des SS européens : Belges, espagnols et des éléments français de la 8ème brigade d’assaut Frankreich conduits par le sturmbannführer Jacques Doriot, le tout sous les ordres du général Blumentrit, débarquent à Véra Cruz au Mexique depuis Cuba qui devient la plaque tournante de l’invasion des Usa. L’Europa Korps fonce alors sur Houston au Texas via Monterey au cours de “l’Opération Südwind“. L’armée mexicaine collabore d’entrée de jeu avec les allemands pour récupérer les territoires du nord mis sous protectorat Us dès le début du conflit. Sur l’île de Porto Rico, les garnisons américaines sont sans cesse bombardées par des V2. Elles finissent par se rendre aux allemands qui les harcèlent.
En Octobre 1944, a lieu l’explosion de la première bombe atomique allemande dans la périphérie du camp de Dachau : de faible puissance l’explosion tue 200 prisonniers de guerre russes servant de cobayes.
Novembre 1944, Les diplomates japonais proposent à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande de sortir de la guerre et de s’inclure dans la Sphère de Coprospérité du Pacifique Sud. Les nippons promettent leurs protection. Les britanniques entrent en pourparler avec le gouvernement de Tokyo.
17 janvier 1945, prise de Panama par l’armée colombienne avec des éléments de l’Axe : SS germaniques et des régiments espagnols. L’isthme de Panama est redonné à la Colombie. L’Isthme avait été détaché de la Colombie par les américains qui exploitaient le canal d’où un sentiment de revanche de la part des sud américains qui ne font pas de quartier aux GIs prisonniers.
Entre les 04 et 11 février 1945 a lieu une nouvelle conférence : celle de Delhi, sur le partage du monde entre allemands et japonais qui y décident du sort du Monde de l’après guerre entre “Grandes Puissances“.
Avec leurs incursions respectives en territoire américain, les nippons comme les allemands pensent déjà à définir leurs zones d’influence en Amérique. Cet état de fait n’inclut pas pour autant une quelconque coopération militaire entre les puissances fascistes. Allemands comme japonais se méfient les uns des autres et un racisme mutuel entretenu par l’idée qu’ils sont respectivement les meilleurs empêche toute action militaire concertée. Déjà l’Abwehr infiltre des agents asiatiques anti japonais au sein de l’administration de l’Empire du Soleil Levant.
En Mars 1945, a lieu la seconde explosion de la bombe atomique allemande mise au point par le docteur Kurt Diebner. L’explosion a lieu non loin de la ville de Tchernobyl en Ukraine où 800 prisonniers de guerre soviétiques servant de cobayes sont tués.
De leur côté les japonais s’essayent à la recherche atomique mais n’en sont qu’aux prémices. Les savants Sakae Shimizu et Yoshiari Uemura travaillent à Kyoto sur la séparation de l’atome. Ayant accumulés du retard par rapport aux allemands, les nippons préfèrent privilégier et orienter leurs études sur les armes bactériologiques. L’Unité Spéciale d’expérimentation Médicale 731 basée en Manchourie utilise tous les prisonniers de guerre qu’elle se fait “livrer“ pour tester ses “produits“. Le médecin-général Shiro Ishiï met au point de nouveaux Fusen Bakulen porteurs du virus de la peste alliés à une bombe anti personnelle. Durant “l’Opération PX“ 3 000 ballons s’envolent. Plusieurs d’entre eux tombent le 10 Mars 1945 sur le site d’Hanford où est produit le plutonium destiné à la bombe atomique américaine. Contaminé et en partie miné, l’endroit devient pour un temps inexploitable : le “projet Manhattan“ se trouve bloqué.
Avril 1945, “Bataille Navale de l’Atlantique Sud“ : les argentins débarquent aux îles Malouines ainsi qu’en Géorgie du Sud et s’emparent des archipels anglais qui jouxtent l’Antarctique. Ils entrent ainsi activement dans la guerre aux côtés des allemands. Plusieurs accords diplomatiques sont passés entre le Reich et d’obscures commandants militaires carriéristes des différents pays de l’Amérique du Sud. Simultanément dans tout le sous continent ont lieu des coups d’état orchestrés par l’Abwehr qui instaurent un nouvel ordre des choses : L’Argentine annexe le Paraguay, la Bolivie et l’Uruguay. Au Brésil, Beja Vargas, frère du président en place, prend le pouvoir et fait entrer son pays dans la guerre aux côtés des allemands. Le Chili cède le territoire d’Arica au nouvel état Argentin, et en contre partie annexe les terres antarctiques anglaises. La Colombie récupère officiellement le Panama et est fédérée par l’Allemagne avec le Venezuela et l’Equateur en l’état de Grande Colombie, encore autrement appelée Nouvelle Espagne. Les états d’Amérique Centrale sont regroupés en une Fédération Latine contrôlée par le Reich. Des bases navales allemandes sont ainsi ouvertes sur le Pacifique depuis le Guatemala, le Salvador et le Costa Rica. Les japonais y voient déjà une ingérence dans leur sphère d’influence. Pour les allemands il est sur que ces ports militaires, portes ouvertes sur le Pacifique, représentent des points d’appui et de pression pour le direct après-guerre.
Le 12 avril 1945, un commando SS infiltré à la Maison Blanche abat le président et plusieurs membres du gouvernement américain en pleine session lors d’une réunion de crise à Washington. Les généraux Eisenhower et De gaulle sont parmi les victimes. L’état américain laissé sans directoire sombre dans un capharnaüm indescriptible entre ceux qui veulent arrêter la guerre et ceux qui veulent continuer le combat. Le général Clark tente de rétablir une substantielle stabilité en Nouvelle Angleterre en s’appuyant sur l’armée. Les militaires sous la conduite du général Bradley organisent des nids de résistance dans les massifs rocheux des Appalaches.
Les combats se poursuivent dans les états du Sud où le général SS Steiner entame une percée vers l’Ouest et le Mississippi depuis Mobile où il a débarqué avec les divisions Frundsberg, Hohenstaufen et Reichfürher SS. Les allemands sont engagés contre les 32, 34, 38 et 43èmes divisions d’infanterie Us et la 3ème division blindée américaine.
Le 28 avril 1945, Mussolini déclare depuis Rome l’Empire Italien Universel qui inclut une grande partie de l’Afrique, une bonne partie des Balkans, dont l’Albanie et le Monténégro, la Grèce et l’autorité sur la Mer Méditerranée.
Le 30 avril 1945, Hitler : hystérique, parkinsonien, soigné à la morphine et à l’héroïne par le docteur Morell, décide d’en finir avec les Usa. La planification du “Plan Noir“ de longue date établie prend tout son essor. Le Führer compte sur son “arme miraculeuse“ pour faire plier la junte militaire américaine qui régit les Etats Unis et encourage la résistance armée des milices de citoyens.
Le 7 mai 1945, le Führer ordonne le bombardement atomique de New-York : un missile balistique de type V4 comportant une ogive atomique, le “Missile New-York“, est tiré depuis l’Archipel des Bermudes et va s’écraser au cœur de la cité faisant 2 000 morts parmi les civils. Von Ribbentrop proposent l’armistice aux américains. Ceux-ci sous la conduite du général Marshall refusent. Simultanément, Deux Horton 666 “Super-ailes-Volantes“ décollant de Cuba et 4 Fw 300 “Superforteresses“ partis d’Islande bombardent Chicago transformé en brasier durant la nuit. Le 8 mai 1945, un nouveau missile V4 tombe sur Hartford et fait 1 500 victimes. Pour leur démonstration de force les allemands ont choisit des cibles des états du Nord afin de ne pas se mettre à dos les diplomates sudistes avec qui ils entament des pourparlers à Miami. Le maréchal Rommel compte sur la collaboration de ses interlocuteurs pour favoriser son opération de débarquement sur les arrières des troupes fédérales qui bloquent l’avancée de ses divisions en Floride. Plusieurs V2 sont tirés contre Washington depuis l’Océan Atlantique à partir de conteneurs submersibles tractés par des U-boots de type XXI du programme “Prüfstand XII“. Donitz est au sommet de sa gloire.
Entre les 17 juillet et 2 août 1945, Rommel planifie les débarquements Axis de la 19ème armée du général Rasp et de la 1ère armée du général Fortsh sur Jacksonville, de la 11ème armée du général Hitzfed et la 12ème armée du général Wenck sur Savannah, et de la 14ème armée du général Blackowitz et la 7ème armée du général Felber sur Charleston. L’aviation embarquée du Reich couvre les débarquements qui ne rencontrent qu’une résistance de circonstance en terre confédérée. Durant le déroulement des opérations le maréchal Rommel est “suicidé“ par les SS. Ceux-ci ont démontré que le “Renard“ était au courant des attentats à l’encontre du Führer. D’autres opposants comme Canaris et Oster disparaissent sans laisser de traces. Rommel est remplacé le général SS Dietrich qui à la tête de son 1er corps SS entame une percée sur Richmond et la Virginie.
Entre le 20 novembre et le 1er octobre 1945, les troupes fédérales américaines défendant la côte Sud-est, prises entre deux fronts sont obligées de refluer vers les monts Appalaches. Les régiments allemands engagés dans la “Bataille des Bayous“ sortent enfin de Floride. De son côté, l’Europa Korps atteint Dallas en étrillant les régiments de Texas Rangers venus à sa rencontre. Au Canada, des vedettes rapides allemandes remontent le fleuve Saint-Laurent et coulent des navires anglais à quai dans le port de Montréal. Le port d’Halifax en Nouvelle Ecosse est enlevé lors d’un d’assaut de nuit par des commandos SS qui le livrent à la Heer. Plusieurs kampfgruppen blindés sous les ordres des généraux Busch, Schultz et Woehle conduits par le général Model prennent ainsi pieds au Canada. Les villes de Québec, Montréal et Ottawa sont conquises dans la foulée par une réédition de la Blitzkrieg avec des avions Henkel He 162 en soutien. Himmler et ses SS s’empressent alors de lever des supplétifs parmi la population francophone locale. Les Forces Canadiennes Loyalistes, elles, se regroupent à Sudbury. Rattrapées par les 2 et 3èmes corps de la 6ème armée SS du général Paul Hauser qui foncent plein Nord, elles y succombent au cours de la “Bataille des Grands Lacs“ et la bataille de la ville de Détroit. Des bases de V1, V2 et V3 sont aussitôt installées à Niagara Falls pour bombarder Buffalo et le Nord des Usa.
Le 2 Février 1946, les japonais conquièrent enfin Vancouver. La résistance canadienne se solde par la mise en ruine de la cité. La Famille Royale d’Angleterre se rend aux japonais pour éviter de tomber aux mains des allemands. L’Empereur du Japon, au-delà d’un sentiment de supériorité monarchique, prend personnellement sous sa protection les souverains anglais à qui un palais est attribué dans l’île d’Honshu.
Entre le 6 Février et le 3 Mars 1946, la “Bataille des Appalaches“ voit les dernières troupes fédérales américaines et alliées : 6ème division d’infanterie et 1ère division blindée Us, se rendre au général Sepp Dietrich. Afin de faire fléchir la population nord américaine, Himmler, âme damnée d’un führer gâteux et dépendant aux stupéfiants qui apaise ses douleurs et son esprit, décrète le bombardement systématique des villes “Yankee“. Une débauche de lancements de missiles balistiques de type V2 est alors entreprise. Ce régime de terreur acharné et sans concession conduit les militaires américains à cesser le combat. Des familles entières sont écrasées sous les bombes volantes à ogives nucléaires.
Dans les états du Sud, la population afro-américaine est prise à parti par les “troupes de tueries mobiles SS“ qui suivent l’avancée des troupes de la Wehrmacht en terre américaine. Les einsatzgruppen sous la conduite du colonel Herber liquident systématiquement tous les “villages noirs“ qui se trouvent sur leur chemin. Les allemands bénéficient de la complicité d’éléments locaux qui guident les Axis dans leur opérations de “purification ethnique“. Plus de 2 000 000 personnes disparaissent ainsi entre le Mississippi et le Missouri.
Les japonais instaurent à San Francisco une administration regroupant les états de Washington, de l’Oregon, de la Californie où sont inclues la Colombie Britannique, l’Alberta et l’Alaska. Est ainsi créer “l’Union des Etats du Pacifique“. Les états de l’Arizona, du Colorado, de l’Idaho, de l’Uta, du Montana, du Wyoming et du Nevada sont unifiés en “Etats du Centre“ avec un gouvernement américain sous protectorat nippon.
Dans le même temps l’Australie et la Nouvelle-Zélande livrées à elles-mêmes signent la paix avec le Japon. Elles acceptent de faire partie de la “Sphère de Coprospérité du Pacifique Sud“ dont font déjà partie le Pérou et la Polynésie. L’Australie devient le refuge des anglais et autres britanniques qui fuient de par le monde la terreur imposée par les nazis aux “gauchistes“, juifs et intellectuels. Les autorités nippones encouragent cet exode en promettant la sureté aux exilés. Les japonais récupèrent ainsi intelligemment un grand nombre de savants et d’ingénieurs industriels et militaires qu’ils invitent à travailler pour eux, et bien sur contre le Reich.
Au Nord, la Sibérie Orientale joue le même rôle de terre d’accueil pour tous ceux qui fuient les tueries et les exactions des SS, et de la Wehrmacht. Récupérés dans les camps communistes sibériens où Staline les avait fait déportés les savants Glouchko et korolev se mettent ainsi au service des japonais : ils ont dans leurs projets la mise au point d’une fusée stratosphérique capable d’emporter une charge explosive de grande importance.
Si les camps de concentration et d’extermination font en Europe de l’Est plus de 12 millions de victimes à raison de 24 000 personnes par jour, les einsatzgruppen de la Heer tuent à elles seules 6 millions de personnes en les fusillant sur place entre 1941 et 1946 : résistants, libéraux, populations slaves, intellectuels, handicapés, juifs, officiers ennemis, professeurs des écoles, membres de l’administration soviétique meurent sous les balles allemandes. Tous finissent par être tués, dénoncés par les supplétifs locaux de la SS. Les rares groupes de personnes qui ont réussi à s’échapper devant l’avance des forces du Reich s’installent en Sibérie Orientale et finalement à Vladivostok. Cette ville connait un essor démographique et économique sans précédant.
De leur Côté les allemands commencent à transformer les îles de Madagascar et de Sainte Hélène en de gigantesques camps de concentration où sont déportés les juifs du Maghreb et du Moyen-Orient, et toutes les personnes jugées indésirables ainsi que les repris de justice du Reich et de ses pays satellites. Ainsi, peu à peu, les camps de concentration européens sont-ils démembrés et disparaissent effaçant les preuves de l’abominable tuerie orchestrée par les allemands et leurs complices.
Juin 1946, lors de la “Conférence d’Atlanta“, les allemands mettent en place une administration redécoupant le visage de l’Amérique : Est ainsi créée “l’Union des Etats Fédéraux“ regroupant les Etats Nord américains et canadiens anglophones, en s’appuyant sur une forte population d’origine germanique concentrée autour de Saint-Louis. “La Confédération des Etats du Sud“ est reformée. Aux treize états originaux s’ajoutent le Missouri, l’Oklahoma et l’archipel des Bahamas. Le Québec devient indépendant et l’Acadie redevient francophone. Les espagnols annexent l’île de Saint-Domingue et la Jamaïque. Les Petites Antilles dans leur ensemble sont annexées à l’Empire Français auquel s’ajoutent le Suriname et le Guyana sur le continent américain. Les Bermudes et Porto Rico deviennent des bases aéronavales allemandes. Cuba recouvre sont entière indépendance.
Dans le même temps les japonais redessinent l’Asie : Le Viêt-Nam, le Laos, le Cambodge et la Malaisie sont rattachés au Royaume du Siam. L’Indonésie, l’île de Bornéo et l’Archipel des îles Philippines deviennent indépendantes, mais leurs gouvernements d’opérette sont à la solde des japonais. Leurs dirigeants acceptent de faire partie de la “Sphère de Coprospérité du Pacifique Centre“. L’île de la Nouvelle-Guinée-Papouasie est donnée en gestion administrative à l’Australie. Ce geste pouvant semblé incongru n’en est pas moins diplomatique et sa portée politique dépasse de loin une quelconque clémence. Les nippons s’assurent ainsi de l’alliance militaire et économique des australiens, des néo-zélandais et autres britanniques en leurs laissant les mains libres dans l’autogestion de leur espace vital au sein de la Sphère de Coprospérité où est incluse la Nouvelle Calédonie, le Pérou et la Polynésie.
Port Moresby connait à son tour un essor économique en devenant la plaque tournante du commerce pour le Pacifique Sud. Le reste des archipels de l’Océan Pacifique est incorporé à l’Empire Du Soleil Levant où fleurissent des bases aéronavales éparses qui assurent l’emprise nippone sur le Monde Asiatique. Les français de Polynésie qui refusent de collaborer avec les nippons sont spoliés de leurs biens et s’expatrient en Argentine. Les comptoirs européens d’Inde et de Chine sont restitués à leurs pays d’origine.
L’île de Ceylan devient indépendante et les japonais, en réponse à l’implantation de bases occidentales sur la côte Est-africaine, y implantent une énorme base aéronavale couvrant tout l’Océan Indien d’où partent sous-marins qui maraudent jusqu’à la périphérie de l’Antarctique où les nippons établissent des bases.
Une chasse aux partisans pro-japonais a lieu dans les états de l’Est américain où certains “intellectuels rebelles“, des écrivains et autres penseurs mettent en valeur les préceptes du Ying et du Yang qui, selon eux, s’accordent pour faire tourner le Monde. L’Abwehr nettoie ces nids de dissidence.
Fin 1946 : Allemands et japonais imposent au Monde leur autorité politique, raciste et répressive. S’instaure alors une “Guerre Froide“ entre le Reich et l’Empire qui se concrétise par le fait que l’Abwehr finance plusieurs révoltes asiatiques en Chine et en Indochine où les populations locales aptes à la guérilla se retranchent dans des foyers de résistance inexpugnables dans la jungle ou les massifs montagneux. En réponses, les japonais orchestrent en Amérique Centrale : Costa Rica, Nicaragua, Honduras et Salvador, de sanglantes guerres civiles. Ces conflits localisés donnent aux deux Grandes Puissances l’occasion de tester leurs nouvelles armes et de garder en alerte leurs armées. Ainsi, les allemands n’hésitent pas à organiser des opérations de chasse aux “maraudeurs“ en Sibérie où ce qu’il reste des populations slaves et “Ouralo-mongoliennes“ sont prises à partie au cours de manœuvres militaires à balles réelles qui tendent à endurcir les troupes et à maintenir actives les réserves de vétérans de la Heer.