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Culture Historique

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Le 19 Mars, une rencontre secrète à lieu à la Nouvelle Orléans entre des fonctionnaires de l‘administration allemande sous la conduite du colonel Kuban, des membres du Ku Klux Klan et des indépendantistes québécois : il y est clairement dit que l’avance des asiatiques en terre américaine est inéluctable. Les allemands proposent aux partisans du “White Power“ de créer un rempart face à cette menace : pour le direct après-guerre le Reich s’engage à reformer la Confédération Sudiste qui sera libre d’action en partenariat avec l’Allemagne et de lui attribuer un protectorat sur le Golfe du Mexique pour faire barrage aux asiatiques. Le Québec deviendra indépendant et les terres Acadiennes seront rendues aux francophones. Les états Nord Américains de l’Est seront rattachés administrativement aux états anglophones canadiens sous la férule de Fritz Kuhn leader nazi américain qui rassemble 25 000 sympathisants enrôlés dans la division SS “Hindenburg“ qui depuis Pittsburg entreprend une guérilla à l’encontre des forces fédérales.

Le 24 Mars, mises au courant de cette entrevue, les autorités mexicaines entrent en pourparler avec Von Ribbentrop afin de se mettre sous la protection du Reich face à un nouveau morcèlement de leur pays et à la menace du Japon qui pèse sur le continent américain. Les mexicains ne veulent pas n’ont plus être écartés de tractations politiques pouvant les concernés et avantageant les “yankee“.

En Juillet 1944, Hitler en visite en Prusse Orientale échappe à un énième attentat perpétré par “le Cercle de Kreisau“. Le dixième depuis sa prise de pouvoir. Les auteurs de l’attentat sont arrêtés : Les Comtes Von Moltke et Stauffenberg. Ils sont exécutés avec leurs complices militaires et civils. Himmler se charge des bases œuvres. Hitler garde des séquelles de cette épreuve. Blessé dans sa chaire, il devient paranoïaque, hystérique et multiplie des colères homériques où il imagine être trahi par tous. Surtout les junkers. Les SS prennent de plus en plus de place dans les décisions opératives et administratives du Reich. En leur compagnie le Führer se sent en sécurité. Himmler Reichfürher SS exulte.

1er août-2 octobre 1944, durant la “Bataille Navale des Antilles“ le Président du Conseil Pierre Laval engage la flotte de guerre française contre des flottilles côtières alliées. Après accord du Reich a lieu un débarquement des forces du gouvernement de Vichy sous le commandement de Darnand. Ce dernier pour obtenir une reconnaissance politique et militaire qui lui faisait défaut a juré fidélité au Führer. Sturmbannführer dans la SS, il commande plusieurs bataillons de la Milice dans les Petites Antilles qui sont annexées à l’Empire Français. Il est accompagné par le colonel Von der Heyde qui supervise toute l’opération. Le 15 septembre, l’île de Saint Domingue, où stationnent quelques GIs, est attaquée par les espagnols du général Estéban-Infantes qui inclut de fait Haïti dans l’espace hispanique. Les troupes ibériques sont appuyées par les avions allemands de la Luftflotte VI Atlantik qui sécurisent le ciel caraïbe.
Le 3 septembre 1944, des forces combinées de l’Axe alliant allemands de la 15ème armée du général Zangen, italiens de la 6ème armée du général Guzzoni, et des SS européens : Belges, espagnols et des éléments français de la 8ème brigade d’assaut Frankreich conduits par le sturmbannführer Jacques Doriot, le tout sous les ordres du général Blumentrit, débarquent à Véra Cruz au Mexique depuis Cuba qui devient la plaque tournante de l’invasion des Usa. L’Europa Korps fonce alors sur Houston au Texas via Monterey au cours de “l’Opération Südwind“. L’armée mexicaine collabore d’entrée de jeu avec les allemands pour récupérer les territoires du nord mis sous protectorat Us dès le début du conflit. Sur l’île de Porto Rico, les garnisons américaines sont sans cesse bombardées par des V2. Elles finissent par se rendre aux allemands qui les harcèlent.

En Octobre 1944, a lieu l’explosion de la première bombe atomique allemande dans la périphérie du camp de Dachau : de faible puissance l’explosion tue 200 prisonniers de guerre russes servant de cobayes.

Novembre 1944, Les diplomates japonais proposent à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande de sortir de la guerre et de s’inclure dans la Sphère de Coprospérité du Pacifique Sud. Les nippons promettent leurs protection. Les britanniques entrent en pourparler avec le gouvernement de Tokyo.

17 janvier 1945, prise de Panama par l’armée colombienne avec des éléments de l’Axe : SS germaniques et des régiments espagnols. L’isthme de Panama est redonné à la Colombie. L’Isthme avait été détaché de la Colombie par les américains qui exploitaient le canal d’où un sentiment de revanche de la part des sud américains qui ne font pas de quartier aux GIs prisonniers.

Entre les 04 et 11 février 1945 a lieu une nouvelle conférence : celle de Delhi, sur le partage du monde entre allemands et japonais qui y décident du sort du Monde de l’après guerre entre “Grandes Puissances“.

Avec leurs incursions respectives en territoire américain, les nippons comme les allemands pensent déjà à définir leurs zones d’influence en Amérique. Cet état de fait n’inclut pas pour autant une quelconque coopération militaire entre les puissances fascistes. Allemands comme japonais se méfient les uns des autres et un racisme mutuel entretenu par l’idée qu’ils sont respectivement les meilleurs empêche toute action militaire concertée. Déjà l’Abwehr infiltre des agents asiatiques anti japonais au sein de l’administration de l’Empire du Soleil Levant.

En Mars 1945, a lieu la seconde explosion de la bombe atomique allemande mise au point par le docteur Kurt Diebner. L’explosion a lieu non loin de la ville de Tchernobyl en Ukraine où 800 prisonniers de guerre soviétiques servant de cobayes sont tués.
De leur côté les japonais s’essayent à la recherche atomique mais n’en sont qu’aux prémices. Les savants Sakae Shimizu et Yoshiari Uemura travaillent à Kyoto sur la séparation de l’atome. Ayant accumulés du retard par rapport aux allemands, les nippons préfèrent privilégier et orienter leurs études sur les armes bactériologiques. L’Unité Spéciale d’expérimentation Médicale 731 basée en Manchourie utilise tous les prisonniers de guerre qu’elle se fait “livrer“ pour tester ses “produits“. Le médecin-général Shiro Ishiï met au point de nouveaux Fusen Bakulen porteurs du virus de la peste alliés à une bombe anti personnelle. Durant “l’Opération PX“ 3 000 ballons s’envolent. Plusieurs d’entre eux tombent le 10 Mars 1945 sur le site d’Hanford où est produit le plutonium destiné à la bombe atomique américaine. Contaminé et en partie miné, l’endroit devient pour un temps inexploitable : le “projet Manhattan“ se trouve bloqué.

Avril 1945, “Bataille Navale de l’Atlantique Sud“ : les argentins débarquent aux îles Malouines ainsi qu’en Géorgie du Sud et s’emparent des archipels anglais qui jouxtent l’Antarctique. Ils entrent ainsi activement dans la guerre aux côtés des allemands. Plusieurs accords diplomatiques sont passés entre le Reich et d’obscures commandants militaires carriéristes des différents pays de l’Amérique du Sud. Simultanément dans tout le sous continent ont lieu des coups d’état orchestrés par l’Abwehr qui instaurent un nouvel ordre des choses : L’Argentine annexe le Paraguay, la Bolivie et l’Uruguay. Au Brésil, Beja Vargas, frère du président en place, prend le pouvoir et fait entrer son pays dans la guerre aux côtés des allemands. Le Chili cède le territoire d’Arica au nouvel état Argentin, et en contre partie annexe les terres antarctiques anglaises. La Colombie récupère officiellement le Panama et est fédérée par l’Allemagne avec le Venezuela et l’Equateur en l’état de Grande Colombie, encore autrement appelée Nouvelle Espagne. Les états d’Amérique Centrale sont regroupés en une Fédération Latine contrôlée par le Reich. Des bases navales allemandes sont ainsi ouvertes sur le Pacifique depuis le Guatemala, le Salvador et le Costa Rica. Les japonais y voient déjà une ingérence dans leur sphère d’influence. Pour les allemands il est sur que ces ports militaires, portes ouvertes sur le Pacifique, représentent des points d’appui et de pression pour le direct après-guerre.

Le 12 avril 1945, un commando SS infiltré à la Maison Blanche abat le président et plusieurs membres du gouvernement américain en pleine session lors d’une réunion de crise à Washington. Les généraux Eisenhower et De gaulle sont parmi les victimes. L’état américain laissé sans directoire sombre dans un capharnaüm indescriptible entre ceux qui veulent arrêter la guerre et ceux qui veulent continuer le combat. Le général Clark tente de rétablir une substantielle stabilité en Nouvelle Angleterre en s’appuyant sur l’armée. Les militaires sous la conduite du général Bradley organisent des nids de résistance dans les massifs rocheux des Appalaches.
Les combats se poursuivent dans les états du Sud où le général SS Steiner entame une percée vers l’Ouest et le Mississippi depuis Mobile où il a débarqué avec les divisions Frundsberg, Hohenstaufen et Reichfürher SS. Les allemands sont engagés contre les 32, 34, 38 et 43èmes divisions d’infanterie Us et la 3ème division blindée américaine.

Le 28 avril 1945, Mussolini déclare depuis Rome l’Empire Italien Universel qui inclut une grande partie de l’Afrique, une bonne partie des Balkans, dont l’Albanie et le Monténégro, la Grèce et l’autorité sur la Mer Méditerranée.

Le 30 avril 1945, Hitler : hystérique, parkinsonien, soigné à la morphine et à l’héroïne par le docteur Morell, décide d’en finir avec les Usa. La planification du “Plan Noir“ de longue date établie prend tout son essor. Le Führer compte sur son “arme miraculeuse“ pour faire plier la junte militaire américaine qui régit les Etats Unis et encourage la résistance armée des milices de citoyens.

Le 7 mai 1945, le Führer ordonne le bombardement atomique de New-York : un missile balistique de type V4 comportant une ogive atomique, le “Missile New-York“, est tiré depuis l’Archipel des Bermudes et va s’écraser au cœur de la cité faisant 2 000 morts parmi les civils. Von Ribbentrop proposent l’armistice aux américains. Ceux-ci sous la conduite du général Marshall refusent. Simultanément, Deux Horton 666 “Super-ailes-Volantes“ décollant de Cuba et 4 Fw 300 “Superforteresses“ partis d’Islande bombardent Chicago transformé en brasier durant la nuit. Le 8 mai 1945, un nouveau missile V4 tombe sur Hartford et fait 1 500 victimes. Pour leur démonstration de force les allemands ont choisit des cibles des états du Nord afin de ne pas se mettre à dos les diplomates sudistes avec qui ils entament des pourparlers à Miami. Le maréchal Rommel compte sur la collaboration de ses interlocuteurs pour favoriser son opération de débarquement sur les arrières des troupes fédérales qui bloquent l’avancée de ses divisions en Floride. Plusieurs V2 sont tirés contre Washington depuis l’Océan Atlantique à partir de conteneurs submersibles tractés par des U-boots de type XXI du programme “Prüfstand XII“. Donitz est au sommet de sa gloire.
Entre les 17 juillet et 2 août 1945, Rommel planifie les débarquements Axis de la 19ème armée du général Rasp et de la 1ère armée du général Fortsh sur Jacksonville, de la 11ème armée du général Hitzfed et la 12ème armée du général Wenck sur Savannah, et de la 14ème armée du général Blackowitz et la 7ème armée du général Felber sur Charleston. L’aviation embarquée du Reich couvre les débarquements qui ne rencontrent qu’une résistance de circonstance en terre confédérée. Durant le déroulement des opérations le maréchal Rommel est “suicidé“ par les SS. Ceux-ci ont démontré que le “Renard“ était au courant des attentats à l’encontre du Führer. D’autres opposants comme Canaris et Oster disparaissent sans laisser de traces. Rommel est remplacé le général SS Dietrich qui à la tête de son 1er corps SS entame une percée sur Richmond et la Virginie.
Entre le 20 novembre et le 1er octobre 1945, les troupes fédérales américaines défendant la côte Sud-est, prises entre deux fronts sont obligées de refluer vers les monts Appalaches. Les régiments allemands engagés dans la “Bataille des Bayous“ sortent enfin de Floride. De son côté, l’Europa Korps atteint Dallas en étrillant les régiments de Texas Rangers venus à sa rencontre. Au Canada, des vedettes rapides allemandes remontent le fleuve Saint-Laurent et coulent des navires anglais à quai dans le port de Montréal. Le port d’Halifax en Nouvelle Ecosse est enlevé lors d’un d’assaut de nuit par des commandos SS qui le livrent à la Heer. Plusieurs kampfgruppen blindés sous les ordres des généraux Busch, Schultz et Woehle conduits par le général Model prennent ainsi pieds au Canada. Les villes de Québec, Montréal et Ottawa sont conquises dans la foulée par une réédition de la Blitzkrieg avec des avions Henkel He 162 en soutien. Himmler et ses SS s’empressent alors de lever des supplétifs parmi la population francophone locale. Les Forces Canadiennes Loyalistes, elles, se regroupent à Sudbury. Rattrapées par les 2 et 3èmes corps de la 6ème armée SS du général Paul Hauser qui foncent plein Nord, elles y succombent au cours de la “Bataille des Grands Lacs“ et la bataille de la ville de Détroit. Des bases de V1, V2 et V3 sont aussitôt installées à Niagara Falls pour bombarder Buffalo et le Nord des Usa.

Le 2 Février 1946, les japonais conquièrent enfin Vancouver. La résistance canadienne se solde par la mise en ruine de la cité. La Famille Royale d’Angleterre se rend aux japonais pour éviter de tomber aux mains des allemands. L’Empereur du Japon, au-delà d’un sentiment de supériorité monarchique, prend personnellement sous sa protection les souverains anglais à qui un palais est attribué dans l’île d’Honshu.

Entre le 6 Février et le 3 Mars 1946, la “Bataille des Appalaches“ voit les dernières troupes fédérales américaines et alliées : 6ème division d’infanterie et 1ère division blindée Us, se rendre au général Sepp Dietrich. Afin de faire fléchir la population nord américaine, Himmler, âme damnée d’un führer gâteux et dépendant aux stupéfiants qui apaise ses douleurs et son esprit, décrète le bombardement systématique des villes “Yankee“. Une débauche de lancements de missiles balistiques de type V2 est alors entreprise. Ce régime de terreur acharné et sans concession conduit les militaires américains à cesser le combat. Des familles entières sont écrasées sous les bombes volantes à ogives nucléaires.

Dans les états du Sud, la population afro-américaine est prise à parti par les “troupes de tueries mobiles SS“ qui suivent l’avancée des troupes de la Wehrmacht en terre américaine. Les einsatzgruppen sous la conduite du colonel Herber liquident systématiquement tous les “villages noirs“ qui se trouvent sur leur chemin. Les allemands bénéficient de la complicité d’éléments locaux qui guident les Axis dans leur opérations de “purification ethnique“. Plus de 2 000 000 personnes disparaissent ainsi entre le Mississippi et le Missouri.
Les japonais instaurent à San Francisco une administration regroupant les états de Washington, de l’Oregon, de la Californie où sont inclues la Colombie Britannique, l’Alberta et l’Alaska. Est ainsi créer “l’Union des Etats du Pacifique“. Les états de l’Arizona, du Colorado, de l’Idaho, de l’Uta, du Montana, du Wyoming et du Nevada sont unifiés en “Etats du Centre“ avec un gouvernement américain sous protectorat nippon.

Dans le même temps l’Australie et la Nouvelle-Zélande livrées à elles-mêmes signent la paix avec le Japon. Elles acceptent de faire partie de la “Sphère de Coprospérité du Pacifique Sud“ dont font déjà partie le Pérou et la Polynésie. L’Australie devient le refuge des anglais et autres britanniques qui fuient de par le monde la terreur imposée par les nazis aux “gauchistes“, juifs et intellectuels. Les autorités nippones encouragent cet exode en promettant la sureté aux exilés. Les japonais récupèrent ainsi intelligemment un grand nombre de savants et d’ingénieurs industriels et militaires qu’ils invitent à travailler pour eux, et bien sur contre le Reich.

Au Nord, la Sibérie Orientale joue le même rôle de terre d’accueil pour tous ceux qui fuient les tueries et les exactions des SS, et de la Wehrmacht. Récupérés dans les camps communistes sibériens où Staline les avait fait déportés les savants Glouchko et korolev se mettent ainsi au service des japonais : ils ont dans leurs projets la mise au point d’une fusée stratosphérique capable d’emporter une charge explosive de grande importance.

Si les camps de concentration et d’extermination font en Europe de l’Est plus de 12 millions de victimes à raison de 24 000 personnes par jour, les einsatzgruppen de la Heer tuent à elles seules 6 millions de personnes en les fusillant sur place entre 1941 et 1946 : résistants, libéraux, populations slaves, intellectuels, handicapés, juifs, officiers ennemis, professeurs des écoles, membres de l’administration soviétique meurent sous les balles allemandes. Tous finissent par être tués, dénoncés par les supplétifs locaux de la SS. Les rares groupes de personnes qui ont réussi à s’échapper devant l’avance des forces du Reich s’installent en Sibérie Orientale et finalement à Vladivostok. Cette ville connait un essor démographique et économique sans précédant.

De leur Côté les allemands commencent à transformer les îles de Madagascar et de Sainte Hélène en de gigantesques camps de concentration où sont déportés les juifs du Maghreb et du Moyen-Orient, et toutes les personnes jugées indésirables ainsi que les repris de justice du Reich et de ses pays satellites. Ainsi, peu à peu, les camps de concentration européens sont-ils démembrés et disparaissent effaçant les preuves de l’abominable tuerie orchestrée par les allemands et leurs complices.

Juin 1946, lors de la “Conférence d’Atlanta“, les allemands mettent en place une administration redécoupant le visage de l’Amérique : Est ainsi créée “l’Union des Etats Fédéraux“ regroupant les Etats Nord américains et canadiens anglophones, en s’appuyant sur une forte population d’origine germanique concentrée autour de Saint-Louis. “La Confédération des Etats du Sud“ est reformée. Aux treize états originaux s’ajoutent le Missouri, l’Oklahoma et l’archipel des Bahamas. Le Québec devient indépendant et l’Acadie redevient francophone. Les espagnols annexent l’île de Saint-Domingue et la Jamaïque. Les Petites Antilles dans leur ensemble sont annexées à l’Empire Français auquel s’ajoutent le Suriname et le Guyana sur le continent américain. Les Bermudes et Porto Rico deviennent des bases aéronavales allemandes. Cuba recouvre sont entière indépendance.

Dans le même temps les japonais redessinent l’Asie : Le Viêt-Nam, le Laos, le Cambodge et la Malaisie sont rattachés au Royaume du Siam. L’Indonésie, l’île de Bornéo et l’Archipel des îles Philippines deviennent indépendantes, mais leurs gouvernements d’opérette sont à la solde des japonais. Leurs dirigeants acceptent de faire partie de la “Sphère de Coprospérité du Pacifique Centre“. L’île de la Nouvelle-Guinée-Papouasie est donnée en gestion administrative à l’Australie. Ce geste pouvant semblé incongru n’en est pas moins diplomatique et sa portée politique dépasse de loin une quelconque clémence. Les nippons s’assurent ainsi de l’alliance militaire et économique des australiens, des néo-zélandais et autres britanniques en leurs laissant les mains libres dans l’autogestion de leur espace vital au sein de la Sphère de Coprospérité où est incluse la Nouvelle Calédonie, le Pérou et la Polynésie.
Port Moresby connait à son tour un essor économique en devenant la plaque tournante du commerce pour le Pacifique Sud. Le reste des archipels de l’Océan Pacifique est incorporé à l’Empire Du Soleil Levant où fleurissent des bases aéronavales éparses qui assurent l’emprise nippone sur le Monde Asiatique. Les français de Polynésie qui refusent de collaborer avec les nippons sont spoliés de leurs biens et s’expatrient en Argentine. Les comptoirs européens d’Inde et de Chine sont restitués à leurs pays d’origine.

L’île de Ceylan devient indépendante et les japonais, en réponse à l’implantation de bases occidentales sur la côte Est-africaine, y implantent une énorme base aéronavale couvrant tout l’Océan Indien d’où partent sous-marins qui maraudent jusqu’à la périphérie de l’Antarctique où les nippons établissent des bases.

Une chasse aux partisans pro-japonais a lieu dans les états de l’Est américain où certains “intellectuels rebelles“, des écrivains et autres penseurs mettent en valeur les préceptes du Ying et du Yang qui, selon eux, s’accordent pour faire tourner le Monde. L’Abwehr nettoie ces nids de dissidence.
Fin 1946 : Allemands et japonais imposent au Monde leur autorité politique, raciste et répressive. S’instaure alors une “Guerre Froide“ entre le Reich et l’Empire qui se concrétise par le fait que l’Abwehr finance plusieurs révoltes asiatiques en Chine et en Indochine où les populations locales aptes à la guérilla se retranchent dans des foyers de résistance inexpugnables dans la jungle ou les massifs montagneux. En réponses, les japonais orchestrent en Amérique Centrale : Costa Rica, Nicaragua, Honduras et Salvador, de sanglantes guerres civiles. Ces conflits localisés donnent aux deux Grandes Puissances l’occasion de tester leurs nouvelles armes et de garder en alerte leurs armées. Ainsi, les allemands n’hésitent pas à organiser des opérations de chasse aux “maraudeurs“ en Sibérie où ce qu’il reste des populations slaves et “Ouralo-mongoliennes“ sont prises à partie au cours de manœuvres militaires à balles réelles qui tendent à endurcir les troupes et à maintenir actives les réserves de vétérans de la Heer.

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L’Après-guerre :

Selon la volonté d’un Führer halluciné et névrosé les monarchies doivent disparaitre : “Les monarques ne sont que des profiteurs qui par leur faiblesse empêchent le développement intellectuel et personnel de l’individu“. Hitler a toujours en tête la défaite de 1918 qui selon lui est due à l’incompétence du Kaiser et des Junkers. Ainsi donc, en s’appuyant sur les SS, Himmler fait tomber l’une après l’autre les têtes couronnées d’Europe. La création de la République Sociale de Bulgarie est la première de ses réalisations. En Roumanie est créé la République Sociale Roumaine où la Garde d’Airain liée à la SS prend le pouvoir. Création de la République Sociale de Hongrie par les Croix Fléchées liées à l’Ordre Noir. Les autorités Allemandes organisent l’exploitation des ressources des Pays du “Grand Est“ : une voie de chemin de fer relie Berlin à Moscou, via Kiev, et les terres arables sont distribuées aux vétérans de la Wehrmacht qui y prennent leur retraite, bien qu’étant toujours en état d’alerte. Ils doivent mettre en valeur les plaines russes avec une main d’œuvre locale réduite en servage. L’Etat Ukrainien est crée en ce sens. La Flandre Belge obtient son indépendance en faisant valoir sa différence “Germanique“ avec la Wallonie méridionale. Un gouvernement flamand lié à l’Ordre Noir y est établi. Tous les états périphériques du Reich sont régis par l’Ordre Noir. L’Afrique du Sud par sa vassalisation au Reich annexe avec l’accord de Berlin les Rhodésies pour les sécuriser, et de part ses racines hollandaises fait valoir sa “germanité“ à l’égale des flamands et autres populations nordiques. Une base navale de sous-marins allemands est installée au Cap. Ceux-ci rayonnent dans l’Atlantique Sud et l’Océan Indien pour en sécuriser les eaux. Avec l’éclatement de la Belgique, Léon Degrelle, “le fils chéri du Führer“ obtient d’un Hitler atteint par la maladie de parkinson à son stade le plus avancé et devenant de plus en plus paranoïaque envers son entourage proche, qu’une union douanière soit mise en place entre la Wallonie et la France.
Degrelle entend jouer un rôle important dans l’Europe Nouvelle et vise une place de choix dans la future entité francophone qui va se mettre en place. Il obtient finalement l’union de la Wallonie à la France et entre dans le gouvernement français comme secrétaire d’état délégué à la francophonie. Bien que ravis par le retour de “terres françaises“ au sein l’état, les collaborationnistes voient d’un mauvais œil la venue de Léon Degrelle parmi leur groupe où les tensions et les luttes d’influence sont déjà nombreuses. D’ailleurs le regroupement national des peuples aboutit à ce que la Suisse, pays bancaire devenu inutile, soit partagée entre le Reich, l’Italie et la France en fonction des langues qui y sont parlées. L’Italie annexe aussi la Principauté de Monaco. Andorre reste partagée administrativement entre la France et l’Espagne. Si les départements du Nord de la France sont restitués au gouvernement français qui est autorisé à rejoindre Paris. L’Alsace et la Moselle sont annexées par le Reich. La “Zone Réservée“ reste administrativement gérée par les SS. Ils voient en cette région “Bourguignonne“ une terre de mystères où perdurent des secrets qui s’ils sont découverts donneront à l’Ordre Noir des perspectives de puissances occultes encore inégalées. La magie régit le monde halluciné des SS.

En France, la Mort du Maréchal Pétain donne lieu à une cérémonie grandiose où sont exaltées les vertus moralistes et la gloire du passé. Face au déchirement des leaders des partis collaborationnistes, les allemands mettent en place un gouvernement de circonstance sous la présidence de Pierre Laval avec l’aide conjointe des SS René Bousquet qui devient président du conseil, et Maurice Papon ministre de l’intérieur. Marcel Déat du RNP, Albert Beugras et Simon Sabiani du PPF trop conspirateurs sont exclus de toutes les affaires liées à la politique. Ils disparaissent dans un accident d’avion orchestré par l’Abwehr alors qu’ils étaient conviés au château de Sigmaringen en Allemagne pour un hypothétique concile avec les autorités du Reich. On leur y promettait moult honneur. Leur leader Jacques Doriot est mort en Amérique pendant la “Bataille des Appalaches“ mitraillé par un avion Tomahawk. Joseph Darnand, SS lui aussi, devient ministre de la guerre. L’amiral Darlan devient ministre de la marine. Léon Degrelle, en tant qu’Oberführer SS, devient ministre des affaires étrangères et le grand ordonnateur de la SS pour les pays de langue française. Sous son secrétariat, la “Zone Réservée“ est finalement rendue à la France, ceci afin d’assoir son charisme sur le gouvernement français en étant celui qui réunit les terres franques à l’Hexagone. Seule la Franche Comté, ou Comté Franc de Bourgogne, reste encore une terre militairement et administrativement régit par l’Ordre Noir. Elle est le siège d’où partent toutes ses ramifications latines de la SS pour la France, la Belgique, la Suisse, l’Espagne et l’Italie. La “Bourgogne“, terre mystique selon Himmler, doit devenir un sanctuaire SS au même titre que le territoire de Marienburg en Prusse, ou que le château de Wewelsburg près de la forêt de Paderborn qui est le site du “Soleil Noir“. On dit y pratiquer d’abominable expériences sous le couvert de la magie noire.
Le Traité de San Francisco a lieu entre le Japon et les pays asiatiques, ainsi que les états des Sphères de Coprospérité bordant l’Océan Pacifique dans la sphère de Coprospérité Japonaise : traité d’union militaire et économique en vu d’un conflit ouvert avec le Reich. Les japonais exploitent l’Asie et l’Océanie à grande échelle : Pêche, pétrole, minerais et matières premières pour favoriser une production industrielle intensive et développer un armement de plus en plus performant pour sécuriser leur partie du monde. Les nippons financent aussi des guérillas sur toute la planète telle que la révolte des Mau Mau au Kenya contre les italiens. L’aviation royale italienne réagit prestement et gaze entièrement leur territoire, et décime 90% des insurgés. Les japonais réagissent aussi face à l’extermination des populations par les allemands : Les déplacements des populations juives d’Afrique du Nord, d’Egypte, d’Amérique et du Moyen-Orient vers l’île de Madagascar sont de mises sous couvert de la mise en œuvre de l’exploitation de l’île. 9 millions de personnes décèdent dans des camps de concentration où sévissent le typhus, la malaria et le choléra. Tous les indésirables y sont envoyés. Une filière de résistance japonaise se met alors en place pour évacuer de l’île les déportés qui trouvent pour la plupart refuge en Australie. Là, un tri est fait entre ceux qui peuvent servir les intérêts de l’Empire et ceux qui laissés pour compte iront peupler les îlots désertiques du Pacifique pour juste y tenir une présence nippone de circonstance toujours plus enviable qu’une mort certaine aux mains du Reich.

La mort d’Adolf Hitler. Devenu épileptique et atteint de la maladie d’alzheimer, le Führer ne sortait plus de sa demeure bavaroise. Sa disparition donne lieu à des scènes d’hystérie collective. Comme selon sa volonté, c’est l’Amiral Karl Donitz qui succède au “Guide de la Révolution Sociale et Nationale Allemande“. Donitz s’empresse de rétablir le pouvoir des Junkers, des industriels et de la grande bourgeoisie sur l’ensemble du Reich. L’Amiral, avec le général Keitel, était le seul à avoir la confiance absolu d’Hitler. L’appareil du parti parasité par une cour de profiteurs et la mystique fantaisiste des SS n’a amusé et servi les desseins du Führer que dans la mesure où il s’est servi d’eux pour éliminer ses opposants en les impliquant dans la plus abominable tuerie de l’humanité. L’Amiral a lui toujours gardé la tête sur les épaules en montrant à Hitler qu’il en avait percé la pensée. De plus ses U-boots se sont suivant ses plans toujours acquittés des missions les plus périlleuses. Donitz s’entoure alors de généraux de la Wehrmacht qui forment son gouvernement et crée une junte militaire d’où sont exclus les SS. Sans la protection de son maître, Himmler et ses subordonnés n’ont d’autre choix que d’abandonner leurs oripeaux et de rentrer dans le rang, ou de rejoindre l’Islande qui devient leur bastion. Ils ne gardent que le château de Wewelsburg sur le continent. Restant néanmoins toujours liés au Reich, les SS mettent en place de nombreuses bases dans l’Arctique, au Kazakhstan, en Amérique Centrale et du Sud, et en Antarctique.
Obnubilés par la mystique, ils recherchent la “Cité de l’Or“ et des traces d’êtres supérieurs dans les Andes. Finalement, Himmler est retrouvé pendu dans une caserne “Bourguignonne“. Ce suicide laisse tout le monde indifférent. On parlera du fait que le Reichfürher n’aura pas supporté la mort de son mentor. En fait, Donitz aura ordonné à l’Abwehr de l’éliminer froidement et de débarrasser ainsi le monde d’un infect et prétentieux personnage. S’en est définitivement fini de l’influence SS dans les affaires du Reich, et tout le monde applaudit sa mort.

S’ouvre alors une période d’apaisement diplomatique et politique. Les relations entre le Japon et l’Allemagne sont normalisées. L’administration de l’Alsace et de la Moselle, et de la Franche-Comté est rendue à la France : le gouvernement allemand comprend que pour normaliser ses relations avec une France devenue agricole à 70% seule compte pour elle le symbolisme de ses frontières : la paix en Europe est à ce prix, ce que n’avaient ni compris Bismarck ou Hitler. Tous les vieux collaborationnistes sont évincés du gouvernement et Maurice Papon, “l’Homme des Allemands“, est élu Secrétaire Général de la 4ème République Française. En France aussi on en finit avec les jeux de pouvoir : L’amiral Darlan est tué par un activiste royaliste au cours d’un meeting politique. Le “Marin“ trop vieille France et ne travaillant que pour lui-même est en fait éliminé au profit d’une jeune nouvelle élite politique. La France qui se réforme accorde alors l’autonomie interne à la Tunisie et au Maroc qui deviennent indépendants au sein d’une “Union Française“ de circonstance.
Au sein de l’Allemagne, la Bohême-Moravie et la Pologne du Gouvernement Général deviennent des länder à part entière au sein du Reich. La famille Royale de Suède est confortée dans ses fonctions, et au royaume sont annexées la Norvège et la Finlande pour former une Scandinavie unie. Les allemands évacuent les Etats-Fédéraux d’Amérique mais y gardent des bases navales pour sécuriser l’Atlantique. Joseph Kennedy est élu Président des Etats Fédéraux. En tant qu’ambassadeur américain en Angleterre pendant la guerre, il avait encouragé les Usa à collaborer avec l’Allemagne. Charles Lindbergh devient son ministre des affaires étrangères. La Confédération Sudiste se donne le Grand Cyclope Stevenson du Klan comme président. Fritz Kuhn devient son ministre de l’intérieur. Les Etats Américains du Pacifique deviennent le premier pôle industriel et scientifique du monde et font de l’Empire Japonais, dont ils sont dans la Sphère de Coprospérité, le cœur du développement informatique. En Espagne, Juan-Carlos monte sur le trône, selon la volonté de Munoz Grandes. Sous son règne l’Espagne devient une terre de liberté où convergent tous les libertaires qui se mettent sous la protection de la royauté restaurée. La Famille Royale Anglaise est autorisée à revenir à Londres mais sans pouvoir, et Lord Mosley et son fils régentent l’Angleterre dans une parfaite continuité. Les Italiens chassent la population turque de l’île de Chypre et réclament le retour de l’ensemble de la côte Ouest de la Turquie au sein de l’Empire Transalpin.
Déjà les armées du Duce sont prêtes à fondre sur Ankara. De leur côté les tyroliens du Sud demandent leur rattachement au Reich. Pour dénouer cette situation de crise l’Amiral Donitz convoque les parties prenantes : Les territoires de Smyrne et de Bodrum déjà occupés par des bases italiennes sont cédés à l’Italie contre le vaste et désertique état du Kurdistan qui intègre la Turquie. Celle-ci contrainte et forcée ne peut s’opposée au traité mais exige que ses ressortissants ne soient pas chassés de chez eux. Les villages tyroliens de langue germaniques sont inclus dans le Reich contre le payement de 2 millions de Reichsmarks Or par le gouvernement allemand pour compensation. Le général Pinochet soutenu par le Reich prend le pouvoir au Chili et instaure un gouvernement pro-allemand dans la continuité des gouvernements précédents. L’Argentine des Généraux reste fidèle à l’Allemagne. L’Australie et la Nouvelle-Zélande sont plus que jamais des terres de refuge pour tous les libertaires de la “Zone Asie“.

descriptionCulture Historique - Page 6 EmptyRe: Culture Historique

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Et si les Allemands et les Japonais avaient décidé d’en finir les uns avec les autres pour la Domination du Monde ?

Dès la fin de la guerre contre les Alliés, allemands comme japonais mettent la main sur les savants des pays vaincus. Ainsi de nombreux ingénieurs russes passés en Sibérie Orientale aident-ils les nippons à mettre au point des chars plus performants que les tankettes et les chars moyens habituellement utilisées par les asiatiques. Des avions à réaction de type Kikka et Oka sont mis en chantier. Les nazis passent des accords avec les ingénieurs américains travaillant sur le “projet Manhattan“ afin de rendre plus performante leur bombe à “désagrégation“. Ils travaillent pour leur part sur un bombardier transocéanique à long rayon d’action pouvant atteindre l’Asie depuis l’Amérique, la Moscovie ou l’Afrique de l’Est.

La Wehrmacht refonde et réorganise ses unités et ses armées qu’elle implante de part le monde en comptant sur du matériel moderne. Une division d’infanterie allemande est composée de 24 000 hommes et une division blindée de 21 000 :

- Le fantassin est casqué du Stahlhem 45, et il est armé de fusils d’assaut de type Sturmgewehr 44 et 45, soutenu dans sa progression par des mitrailleuses lourdes de type MG 45.
- Le Landser peut combattre les blindés avec des Panzerfaust 150M ou 250M, avec le missile Ruhrstahl X7 “Roträppchen“ ou encore avec le canon antichar Panzer-Wurfkanone PWK-8H-63 de calibre 81.
- Contre l’aviation le Landser dispose du Luftfaust.

La Panzerwaffe remplace peu à peu ses matériels par des modèles plus modernes :

- Le Panzer V Panther est remplacé par le Pz E-50 dit Panther II, qui devient le char de combat de référence ou “Standardpanzer“ de toutes les divisions de la Heer avec son canon de 88.
- Le Panther II est un char d’accompagnement pour le Panzer VIII “Maus“ dit char d’assaut qui doit tout emporter sur son passage avec son calibre de 150.
- Le Panzer VI Tiger II est remplacé par le modèle E-75 dit Tiger III et son canon de 105. Le Tiger III est principalement employé dans les divisions de Panzer SS.
- Le Tigre III accompagne le Pz E-100 dit “Tiger-Maus“ qui dispose d’un calibre de 128 et équipe les bataillons lourds de la Waffen-SS.
- Les bataillons de Panzerjäger de la Heer sont renforcés par le E-25 “Jaguar“ et son 75, le Pz E-100 dit “Krokodil“ et son canon de 170, le Jagdpanther II et son 128.
- La Flak dispose des Klakpanzer IV “Kubelblitz“ et Panzer 341 dit “Klakpanther Coelian“ et “Super Coelian“. Les Wind Kanone et Himmelfeger Kanone, canons à air pulsé, sont aussi mis en œuvre autour des villes. Leurs résultats restent aléatoires.
- L’artillerie automotrice est améliorée grâce au Geschûtzwagen VI “Grille 17“.
- Le Sturmtiger ou Sturmmöser dit le “Destructeur“ est dédié au combat urbain avec son mortier de 380.
- Le Wirbelring Kanone ou Vortex Kanone, canon annulaire à tourbillons tirant des boules de feu, est pensé pour éliminer des objectifs terrestres spécifiques comme des nids de mitrailleuses, des bunkers, des troupes isolées ou des pelotons de chars en mouvements lents.
- Les Grenadiers disposent pour leurs déplacements des Schützenpanzerwagen “Katzchen“ et des différents modèles des Schwere Wehrmacht Schlepper.
- Pour accompagner au plus près les bataillons de chars est développé le SdKfz 234/2 “Puma“ qui protège les Panzer de l’infanterie adverse.

La Luftwaffe est elle aussi repensée :

- La Chasse est équipée de Messerschmitt Bf 109 K-6, de Fw Ta 152 C-1/ R11, De Blohm und Voss Bv 155C, du Me 262 HG III, du Me P. 1101 V1, Me P.1112 S-1 “Shlageter“, du Folke-Wulf Ta 183 A-1 “Huckebein“, le Gotha Ho 229 V2, le He 161 et de Ju 237. La plupart des appareils “Turbo-jets“ sont équipés du missile air-air “Ruhrstahl“ X-4.
- La Chasse de Nuit est repensée avec les Arado Ar 234 P5, le Gotha P. 60 B ; le Gotha Ho 229 B “Nachtjäger“, le Me 262 B-2a et le Dornier Do P. 256/1.
- Les Bombardiers en piqué : Henschel Hs 132, Bv 237 A-1, Bv P. 194.01-02, Bv P. 194.01-01, Fw 190 F-8 et le Hs 129 B-3 renforcent l’attaque au sol et le soutien aux Landser et Panzer.
- Les Bombardiers Arado Ar 234 B-2, Junker Ju EF 132, Horten Ho XVIII B, Mistel 5 et les bombes volantes Blohm und Voss “Hagelkom“, Fw 300 A “Stratoforteresse“ et Hanschel He 293 A participent à la terreur sur les champs de bataille, et dans le ciel des villes.
- La reconnaissance est assurée par les appareils DFS 228 et Bv 238.
- La Flak Sol-Air est assurée par les missiles Henschel Hs 117 et Rheintochter R3 contre les chasseurs ennemis, et Wasserfall et F55 “Feverlilie“ contre les bombardiers.



La Heer s’articule avec des troupes d’infanterie ou blindées ayant déjà l’habitude de combattre ensembles. Elle compte :

- 260 divisions d’infanterie portée. Elles se déplacent en camions.
- 6 divisions d’infanterie motorisées. Elles se déplacent en Zdkfz 250 /251.
- 13 divisions de réserves, directement sous les ordres de l’OKH.
- 16 divisions d’instruction, dont les divisions “Kurland“ et “Nord“.
- 7 divisions statiques de forteresses.
- 1 division anti-partisan.
- 9 divisions de montagne, dont les divisions “Steiermark“ et la “Ost“.
- 30 divisions de Grenadiers.
- 12 divisions de Panzergrenadier. Elles se déplacent en Zdkfz 250 / 251.
- 12 divisions de Chasseurs/Jäger, dont 1 division de Chasseurs des Alpes.
- 1 division de Chasseur à Ski.
- 4 divisions de Cavalerie, dont 2 de Cosaques.
- 5 divisions d’Artillerie, dont une automotrice.
- 99 divisions de Remplacement.
- 16 divisions de Sécurité, et la “Brigade Jesser“, stationnées en Allemagne.
- 59 divisions de Déploiement Spécial, stationnées dans le Grand Reich.
- 13 divisions de Parachutistes.
- 1 division d’Instruction et de Réserve Parachutiste.
- 31 divisions de Flak.
- 2 divisions de Projecteurs Anti-aériennes ou Flakschewefer.
- 1 division d’assaut, 78ème Sturm division. Casernée en Prusse Orientale.
- 1 division d’assaut basée à Rhodes ou Sturm-division-Rhodos.
- Le Corps d’Armée Goering : Division Hermann Göring, La Panzer division Hermann Göring, la 1 Fallchirm division Hermann Göring, la 2 Fallchirm division Hermann Göring.
- 20 Luftwaffe Feld divisions. Troupes de sécurité des aérodromes.
- Les 19 et 20 LuftSturm divisions et la division “Meindl“. Division d’assaut de la Luftwaffe.
- 55 divisions blindées composées de Panzers.










Les divisions de la Heer qui composent les armées du Reich sont réparties dans les armées suivantes :

- Armée A : 1ère armée de Panzer, 17ème armée. Basée dans les états fédéraux d’Amérique du Nord.
- Armée B : 2ème armée, 2ème armée hongroise, 8ème armée italienne. Basée en Ukraine Orientale.
- Armée C : 5ème, 7ème, 10ème, 11ème, 12ème, 14ème armées. Basée en Europe.
- Armée D : 15ème et 19ème armées. Basée en Amérique Latine.
- Armée E : 1ere et 2ème armées SS et 6ème armée de Panzer SS. Basée dans les états fédéraux d’Amérique du Nord.
- Armée F : 2ème armée de Panzer, Corps de réserve de la Heer. Basée dans les états fédéraux d’Amérique du Nord.
- Armée G : 1ère armée, 1ère armée SS. Basée en Sibérie Occidentale.
- Armée H : 1ère armée de Fallchirm et 25ème armées. Basée dans les états de la Confédération d’Amérique.
- Armée Nord : 16ème et 18ème armées, 1ère armée de Montagne. Basée en Arctique Scandinaves et Carélie.
- Armée Don : 6ème armée SS, 4ème armée de Panzer, 3ème et 4ème armées roumaines. Basée en Crimée.
- Armée Centre : 4ème et 9ème armées, 2ème armée SS. Basée en Russie Centrale.
- Armée d’Afrique : 1ère armée italienne, 5ème armée de Panzer et les 1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 8ème, 28ème, 90ème, 97ème, 99ème, 100ème, 101ème, 164ème et 999ème divisions légères. Le tout forme l’Armee Africa. En Afrique.
- Armée Sud : 8ème armée, 2ème armée de Montagne, 1ère armée de Cavalerie. Basée dans le Caucase.
- Armée Ostmark : 1ère Feldhernhalle Panzer division, 2ème Feldhernhalle Panzer division, Grossdeutschland Panzer division. Basée en Biélorussie.
- Armée Galicie : 1ère armée de Panzer Hongroise, Brandenburg Panzerdivision. Basée en Pologne Sud.
- Armée Vistule : 9ème armée et 3ème armée de Panzer. Basée en Poméranie.
- Armée Berlin : Führer Panzergrenadier division, Führer Begleit Infanterie division, Kurmark Infanterie division. Basée à Berlin.


Les pilotes de chasse des différents pays alliés à l’Axe sont invités à servir dans la Luftwaffe, et les ingénieurs européens en aéronautique dans la NSKK Motorgruppe Luftwaffe. Les marins eux peuvent, s’ils le désirent, s’engager dans la Kriegsmarinewerftpolizei et la Kriegsmarine. Les industriels de la construction automobile et de l’armement (Ford, Renault, GM, etc.…) des pays satellites collaborent avec ceux du Reich (Opel, Porche, etc.…) pour sortir des chaines de production des engins modernes et anticiper l’avenir.
A cela s’ajoute des unités nationales attachées à la Heer que l’état major de la Wehrmacht tient à conserver indépendantes par rapport à la SS pour des raisons politiques et d’influence interne au sein du Reich :

- La Légion des Volontaires Français (LVF) ou régiment n° 638 de la Heer.
- Des soldats français servent aussi dans la 21ème Panzer Division de la Heer armés avec du matériel provenant de l’Hexagone. Cette division prend le nom de Deutsche-franzosische division où servent officiers allemands et soldats français.
- la Phalange Africaine Française, ou Freiwilligen Franzosische Africa Régiment de la Heer. Cette unité allemande est composée de ressortissants d’origine française ou arabe nés en Afrique du Nord voulant servir le Reich en Afrique. Un régiment d’assaut.
- Il en va de même pour les anglais et autres britanniques qui servent dans la 90ème Division Légère de la Heer qui opère en Afrique.
- La Légion Indienne ou 950e régiment de la Heer. Un régiment d’assaut.
- La Division Azul ou Division Bleue composée d’espagnols, 262e, 263e, 269e et 250e divisions d’infanterie de la Heer.
- Le 369ème régiment Croate de la Heer.
- La Légion Verte des Volontaires Portugais. Un régiment d’assaut.
- La Brigade Nord Africaine de la Heer composée de maghrébins d’Algérie servant sous le casque allemand.
- L’Armée Russe, Russkaïa Osvoboditelnaia Armiia Vlasov ou Armée Vlassov, KNOR, est composée par la 599ème brigade, les 600, 650 et 700èmes divisions de la Heer. Les russes de l’Armée Vlassov sécurisent la Sibérie et l’Oural, et la marine russe conserve 30 navires en tous genres, dont 9 sous-marins et 4 croiseurs légers opèrent en Atlantique Nord.
- La Légion Américaine composée de Nord Américains issus des états fédéraux. 6 divisions d’infanterie motorisée, 1 division de cavalerie.
- L’Armée du Brésil. 1 division blindée, 4 divisions d’infanterie.
- L’Armée Grande Colombie. 1 division blindée, 2 divisions d’infanterie.
- L’Armée Chilienne sécurise la Côte Ouest Américaine avec 1 division blindée, 4 divisions d’infanterie, et 1 division d’infanterie de Montagne.
- L’Armée Mexicaine. 1 division blindée, 4 divisions d’infanterie et de 2 divisions d’infanterie mécanisée. 2 croiseurs forment sa marine.
- L’Armée de la Confédération Américaine. 2 divisions blindées, 1division de cavalerie et 10 divisions d’Infanterie portée. 1 porte-avions : le Robert E Lee, 2 cuirassés, 4 croiseurs, 20 destroyers, et 10 sous-marins forment la marine sudiste qui croise en Atlantique Sud.
- L’Armée Argentine dispose de 2 divisions blindées, de 1 division de cavalerie, de 2 divisions d’infanterie mécanisée, 1 division d’infanterie de Montagne, et de 4 divisions d’infanterie portée. 2 cuirassés forment l’ossature de la marine qui opère en Atlantique Sud.
Les armées alliées de l’Allemagne sécurisent l’Espace du Grand Reich et ses frontières :

- L’Armée Nationale Française est composée de 4 divisions blindées et 6 divisions d’infanterie portée, de 30 régiments “Sénégalais“ qui montent la garde dans les colonies africaines et en Syrie. 20 régiments de “Tabors“ : Tirailleurs Algériens et Tunisiens sont prêts à être déployés pour des opérations extérieures. La Flotte Française et ses 5 cuirassiers, 15 croiseurs, 70 sous-marins, 3 porte-avions : Béarn, Foch et Saint Cyr, le porte-hydravions Commandant Teste et 80 avisos et navires de logistique mouille dans la Mer Caraïbe. 1 Corps aérien sécurise l’hexagone.
- Les Anglais conservent 4 divisions d’infanterie portée et 1 division blindée de la Garde, ainsi qu’une centaine de navires légers dont 4 croiseurs, 10 destroyers, des vedettes rapides et quelques 10 sous marins.
- Les Espagnols : l’Armée Nationale est déployée au Maroc et dans les colonies caraïbes. Elle caserne aussi sur le continent Sud-Américain : En Grande Caraïbe ainsi qu’en Amérique Centrale où elle sert à maintenir l’ordre. La Marine Espagnole avec ses 4 croiseurs et 10 destroyers est stationnée aux Canaries et surveille l’Atlantique Centre.
- L’Armée Italienne sert en Afrique et au Moyen-Orient, et sa Marine s’engage dans l’Océan Indien avec ses 7 cuirassiers, 36 croiseurs, 59 destroyers, 166 sous-marins et ses 5 porte-avions : Il Duce, Oriani, Falco, Folgore, Aquila équipés de Junker Ju 87B. 1 Armée aérienne.
- Les armées d’Europe Centrale : 10 divisions d’infanterie roumaines, 6 hongroises, 4 slovaques, 3 croates, 2 slovènes et 6 bulgares sont engagées en Asie Mineure et Sibérie. 2 divisions blindées roumaines, 4 blindées hongroises renforcent leurs homologues d’infanterie. Des destroyers roumains patrouillent en Mer Noire. Les Corps nationaux aériens roumaines, bulgares et hongroises volent dans le ciel sud européen.
- L’Armée Portugaise et sa Marine à 10 destroyers sécurisent les colonies africaines ainsi que les côtes Angolaises et celles du Mozambique pour parer à tout soulèvement ou débarquement sur la côte Est Africaine.
- Au Nord du continent américain, 5 divisions d’infanterie portée Canadiennes Québécoises surveillent la frontière de la Baie d’Hudson aux Grands Lacs. La Marine Québécoise, et ses navires de guerre : 2 croiseurs, 20 Destroyers et autres vedettes rapides, sécurise les passages de l’Atlantique Nord et l’Atlantique Nord.
- Les Sud Africains sécurisent l’Afrique Méridionale avec 1 division blindée et 4 divisions d’infanterie mécanisée, ainsi que 2 divisions d’infanterie Rhodésiennes fédérées. 1 croiseur et 6 destroyers forment sa marine. L’Armée aérienne patrouille en Atlantique Sud.
- L’Armée Finlandaise dispose de 6 divisions d’infanterie ainsi que de sa division blindée. 2 croiseurs croisent en Baltique.
Les SS, force armée politique du régime nazi, recrutent à tour de bras des volontaires pour gonfler leurs rangs en vue du conflit qui se dessine. Ainsi sont mise sur pieds des formations composées des mêmes effectifs que celles de la Heer :

- la Liebstandarte Adolf Hitler SS Panzer-division, composée de l’élite de la SS. Division de prestige, de parade et d’assaut.
- la Das Reich SS Panzer-division, composée d’allemands. Division d’assaut.
- la Totenkoff SS Panzer-division, composée de gardiens de camps de concentrations désireux de participés aux combats. Division d’assaut.
- la Polizei SS Panzergrenadier-division, composée de policiers de réserve allemands voulant être engagés sur le Front.
- la Wiking SS Panzer-division, composée de ressortissants des Pays Baltes et de Finlandais. Division d’assaut.
- la Nord SS Gebirgs-division, composée de norvégiens. Division de Montagne.
- La Prinz Eugen SS Gebirgs-division, composée de volontaires yougoslaves d’origine allemande et de russes blancs. Division de troupes de Montagne.
- La Florian Geyer SS Kavallerie-division, composée d’allemands. Division de maintien de l’ordre.
- La Hohenstaufen SS Panzer-division, composée d’allemands. Division d’assaut.
- La Frundsberg SS Panzer-division, composée d’allemands. Division d’assaut.
- La Nordland SS Panzergrenadier-division, composée de gardiens de camps de concentration allemands désireux de participer aux combats.
- La Hitlerjugen SS Panzer-division, composée de jeunes allemands de 14 à 21 ans désireux de combattre pour le Reich avant d’être incorporés dans la prestigieuse division de prestige Liebstandarte. Division d’assaut.
- La Handchar Gebirgs-brigade der SS, composée de bosniaques. Brigade de lutte anti-partisans et de maintien de l’ordre.
- La Galizien Grenadier-division der SS, composée d’ukrainiens de Galicie. Division de maintien de l’ordre.
- La Lettische Grenadier-division der SS, composée de lettons. Division d’assaut. Lettonische N°1.
- La Reichfürher SS Panzer-division composée de volksdeutchen de Roumanie. Division d’assaut.
- La Götz Von Berlichingen SS Panzergrenadier-division, composée d’allemands. Division d’Assaut.
- La Hortz Wessel SS Panzergrenadier-brigade, composée de volontaires hongrois d’origine allemande, volksdeutchen. Brigade d’assaut.
- La Lativa Grenadier-division der SS, composée de lettons. Division d’assaut. Lettonische N°2.
- La Estland Grenadier-division der SS, composée d’estoniens. Division d’assaut.
- La Skanderbeg Gebirgs-brigade der SS, composée d’albanais et de kosovars. Brigade de troupes de Montagne.
- La Maria-Theresa SS Kavallerie-brigade, composée de volontaires hongrois d’origine allemande. Brigade de Cavalerie.
- La Nederland SS Panzergrenadier-division, composée de hollandais. Division d’Assaut. N°1.
- La Karstjäger Gebirgs-division der SS, composée de slovènes. Division de Montagne.
- La Hunyadi Grenadier-division der SS, composée d’hongrois. Division d’assaut. Hungarische N°1.
- La Gombös Grenadier-brigade der SS, composée d’hongrois et de roumains de Transylvanie. Brigade d’assaut.
- La Langemark SS Grenadier-brigade, composée de flamands. Brigade d’assaut.
- La Wallonien SS Grenadier-brigade, composée de wallons : Germains de langue française, ainsi que de français du Nord de l’hexagone. Brigade d’assaut.
- La Italische / Barbarossa Grenadier-brigade der SS, composée d’italiens. Brigade d’assaut.
- La Russische Grenadier-division der SS, composée de Russes. Division d’assaut.
- La Kama Grenadier-division der SS, composée de croates. Division de maintien de l’ordre.
- La 30 Januar SS Grenadier-division, composée d’élèves officiers européens des centres d’instruction de la Waffen SS qui souhaitent acquérir l’expérience du feu avant d’être versés dans l’unité de leur choix.
- La Charlemagne Grenadier-brigade der SS, composé de français. Brigade d’assaut.
- La Landstorm Nederland SS Grenadier-division, composée de hollandais. Division de maintien de l’ordre. N°2.
- La Polizei II SS Grenadier-division, composée d’allemands. Division de maintien de l’ordre.
- La Dirlewanger Grenadier-brigade der SS, composée de repris de justice. Brigade de lutte anti-partisans.
- La Lützow SS Kavallerie-division, composée d’officiers allemands et de volontaires hongrois d’origine allemande. Division de Cavalerie. Hungarische N°2.
- La Nibelungen SS Grenadier-division : composée d’allemands. Division de maintien de l’ordre.
- La Englische / Lionheart Panzer brigade der SS : composée d’anglais. Brigade d’assaut.
La Cambrian Grenadier-brigade der SS, composée de gallois. Brigade d’assaut.
- La Scotland Panzergrenadier-division der SS : composée d’écossais. Division d’assaut.
- La Britanien Panzergrenadier-division der SS : composée de britanniques et de canadiens Anglophones. Division d’assaut.
- L’Azad Hind Gebirgs-division der SS : composée de pakistanais et d’afghans. Division de montagne.
- La Canadien Panzergrenadier-division der SS : composée de canadiens francophones. Division d’assaut.
- L’Amérika Panzergrenadier-division der SS : composée d’américains anglo-saxons. Division d’assaut. Amérika N°1.
- L’Hindenburg SS Panzergrenadier-division : composée d’américains d’origine allemande. Division d’assaut. Amérika N°2.
- La Sud Afrikaner SS Panzergrenadier-division : composée de sud africains. Division d’assaut.
- La Weissruthenische Grenadier-division, composée de Ruthènes. Division de maintien de l’ordre.
- La Hellevetika SS Gebirgs-division : composée de suisses germaniques. Division de montagne d’assaut.
- La Wotan SS Gebirgs-division : composée de suédois. Division de montagne.
- La Héraclès SS Gebirgs-brigade composée de grecs. Brigade de Montagne.
- La Latina Grenadier-division der SS, composée d’argentins, d’uruguayens, de paraguayens. Division d’assaut.
- La Latina Gebirgs-division der SS, composée de boliviens. Division de Montagne.
- La Bolivar Grenadier-division der SS, composée de colombiers. Division d’assaut.
- La Dorian Grenadier-division der SS. Composée de soldats ressortissants de l’Amérique Centrale. Division d’assaut.
- La Anda Gebirgs-division der SS. Composée de chiliens. Division de Montagne.
- La Caraïbien Grenadier-division der SS. Composée de vénézuéliens et de caraïbes. Division d’assaut.







A cela s’ajoute des unités nationales attachées à la Waffen-SS, composées d’effectifs aux nombres variables, de 20 à 40 000 hommes par Légion :

- La Légion Armenische. Arméniens. Division de montagne.
- La Légion Georgische. Géorgiens. Division de montagne.
- La Légion Arménienne. Arméniens. Division de Montagne.
- La Légion Aserbaidjan Aserbeidschanische. Azéris. Division de Montagne.
- La Légion Kaukasisch Mohammedische, musulmans du Caucase. Division de Montagne.
- La Légion 1 Turkestan Turkestanische. Ouzbecks, Kazakhs, Turkmènes. Division de montagne.
- La Légion 2 Turkestan Turkestanische. Daghestanis et Tchétchènes. Division de Montagne.
- La Légion des Volontaires Tartars ou Wolga-Tartarische Division. Tatars. Division de Cavalerie.
- La Légion des Volontaires Cosaques ou Kosaken-Kavallerie-Division. Cosaques. Division de cavalerie.
- La Légion des Volontaires Arabes ou Deutsche Arabisches Division. Arabes du Moyen Orient. Division d’infanterie.
- La Légion Norkaucasische. Nord caucasiens. Division de Montagne.
- La Légion des Volontaire de la Crimée. Composée de Turcs de Crimée. Division d’infanterie.
- La Légion des Volontaires de l’Oural. Turkmènes. Division d’infanterie.
- La Légion des Volontaires Kalmouks. Division de Montagne.
- Le Freiwilligen Polizei-Régiment Kroatien de composé de Croates.
- La Légion Ku Klux Klan, aussi appelé “Night Rider“ Cavalery Légion, composée d’américains des états du Sud. Panzergrenadier division de maintien de l’ordre.
- Les Bagadou Stourm et le Bezen Perrot composant l’Armée Bretonne : Lu Brezton. Grenadier-régiments.
- La X Mas Franco-italienne, brigade composée de français d’origine italienne et désirant combattre pour l’Italie via les autorités allemandes stationnées en France dans le cadre d’une coopération de l’Axe.
- La Légion Tsing Tao composée de chinois et d’asiatiques, et autres sibériens qui veulent combattre les nippons dans les forces du Reich. Asien Grenadier-division der SS.
- La Légion Pacific formée par des vietnamiens et des polynésiens. Pacific Grenadier-division der SS.




La V-Waffe est dirigée par le SS brigadeführer Hans Krammer. Administrateur et organisateur hors paire : il a supervisé la construction de plusieurs camps de concentration. Ses réalisations lui ouvrent les portes des directions des “Programmes V“, de la production des avions à réaction et de la recherche nucléaire. L’emploi des V1 et V2 est redéfini : Ces Bombes Volantes en explosant dispersent des matériaux radioactifs sur l’objectif visé et contaminent les êtres vivants par radiation directe. On les appelle alors Uraniumbomben ou Bombes Radiologiques. Le Canon V3 devant tirer une ogive nucléaire est stationné en Amérique du Nord. Les Fusées Stratosphériques V4 porteuses de charges nucléaires sont mises en œuvre dans toute la sphère du Reich.
Dans le même temps est mis au point le Bombardier Orbital “Silbervogel“ Raketenbomber par le scientifique Eugen Sänger. Cet avion vole à 21 880 Km/h et lâche sa “Bombe Sismique“ à 124 Km d’altitude dans un rayon de 640 Km depuis sa cible. Celle-ci tombe à 22 400 Km/h. Elle s’enfonce dans le sol de 110 mètres ou de 10 Mètres dans le béton et son impact doublé d’un cratère produit une onde de choc dévastant toute construction dans un rayon de plusieurs Km. Krammer fait mettre au point la Fusée Intercontinentale“ A9/A10 qui suivant une orbite spatiale emporte une charge nucléaire pouvant raser une ville entière de 200 mille habitants.

Pour leur aviation à réaction, la LuftSturm, les SS misent sur des appareils comme le Messerschmitt P 1101 (Chasseur), le Me P1108 (Bombardier), le Me 262 1a “Schwalbe“ (Chasseur), le Me 262 A-2 “Sturmvogel“ (Chasseur-bombardier) qui peut emporter une bombentorpedo 1400, Le Me 262 B-1a 5 Chasseur de nuit), le Henkel “Salamander“, le Bachem 349 B1 “Natter“ : avion fusée tirant 24 roquettes “Föhn“ depuis son nez, l’Arado 234 “Blitz“ ( Bombardier), le Me 263 “Komet“, Le Me 328 pouvant décoller depuis des sous-marins, le Henschel 132 (Bombardier en piqué munis d’une charge de 500 Kg), l’aile volante Horten Gotha 229 (Chasseur), l’aile volante Horten XVIII ( bombardier emportant une charge atomique) aussi appelé Amérikabomber, puis Asiabomber.

Plusieurs expériences sur des soucoupes volantes voient le jour pour mettre au point des appareils de type Haunebü capables de décollages horizontaux.
A cela la Luftwaffe ajoute le Bombardier quadrimoteur Me 264 B pouvant effectuer des attaques nocturnes pour éviter la chasse adverse, et l’hydravion Blohm et Voss 222 “Wiking“ pouvant être ravitaillé en mer pour effectuer des missions d’incursion en territoire ennemi à longues distances. De leur côté les Italiens perfectionne le bombardier Piaggio P-23 R qui peut effectuer depuis l’Afrique de l’Est un vol aller jusqu’à Tokyo.



L’Armée de l’Air Allemande forte de 27 compagnies de Chasse et de 2 compagnies de Chasse de Nuit se décompose en Luftfottes :

- Luftflotte 1 : Luftflotte Kommando Nordost, Sibérie du Nord et Russie.
- Luftflotte 2 : Luftflotte Kommando Afrique.
- Luftflotte 3 : Luftflotte Kommando West. Amérique du Nord.
- Luftflotte 4 : Luftflotte Kommando Südost. Moyen-Orient et Arabie.
- Luftflotte 5 : Luftflotte Kommando Arctique. Scandinavie et Arctique.
- Luftflotte 6 : Luftflotte Kommando Ost. Sibérie Centrale.
- Luftflotte 7 : Luftflotte Kommando Berlin. Allemagne.
- Luftflotte Reich : Luftflotte Kommando Vienne. Europe.
- Luftflotte 9 : Luftflotte Kommando Süd West. Amérique Latine.
- Luftflotte 10 : Luftflotte Kommando instruction. Allemagne.

La Kriegsmarine qui sillonne l’Atlantique est composée de :

- 10 cuirassés.
- 8 croiseurs.
- 22 destroyers.
- 1154 sous marins, dispatchés dans 31 flottilles.
- 10 corsaires.
- 142 navires de soutien, logistique et transport, et vedettes rapides.
- 6 Porte-avions : Le Clausewitz, l’Arche Royal, Seydlitz, le Peter Strasser, l’Adler, le Graf Von Behren, le Kleist, le Barbarossa, le Graf Zeppelin embarquant des Fieseler Fi 167, des Junkers Ju 87B et des Messerschmitt Bf 109E-3, et des Me 262 A-3 ainsi que des Me 263 A, et des Hs 132-A.

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Les Japonais ont à leur disposition 121 divisions d’infanterie, de 4 divisions blindées et de brigades autonomes. Elles sont réparties comme suit dans les armées suivantes:

- 28 sont réparties en Chine au sein des 1ère, 2ème, 10ème, 11ème, 21ème, 22ème et 23ème Armées Impériales et font partie de l’Armée dite “Moyenne“ ou “Armée Expéditionnaire de Chine“.
- 18 sont stationnées en Sibérie Orientale et forment les 3ème, 4ème, 5ème, 30ème et 44ème Armées Impériales au sein de l’Armée dite “Nordique“.
- 4 sont en garnison au Japon et forme “l’Armée du Guangdong“ avec la 12ème armée stationnée à Tokyo et la 13ème armée à Osaka.
- 2 forment la 6ème et la 20ème armée qui sont respectivement en casernées sur Honshu et Hokkaido. Ces armée forment l’Armée dite “Orientale“.
- 22 sont réparties en périphérie du Japon au sein des armées suivantes : La 25ème en Malaisie, la 15ème et la 27ème en Birmanie, la 14ème à Hawaï, la 35ème aux Philippines, la 16ème à Bornéo, la 18ème en Nouvelle Guinée, la 32ème à Okinawa (Armée dite Occidentale), la 10ème à Formose (Armée dite Formosane), la 25ème à Sumatra, la 8ème à Rabaul et la 17ème aux Iles Salomon et forment toutes “l’Armée Pacifique“.
- 2 divisions forment la 28ème armée qui sécurise l’Indochine, dite “Armée Sud Asie de l’Est“.
- 10 brigades autonomes à 4 régiments chacune sont stationnées sur la Côte Ouest des Etats du Pacifique. Elles forment “l’Armée des Rocheuses“. 2 sont dans l’état de Washington, 2 sont en garnison dans l’Oregon et 6 sont en Californie.
- 10 brigades autonomes à 4 régiments chacune sont casernées en Chine Septentrionale à la frontière de la Mongolie, elles forment “l’Armée Nord Asie de l’Ouest“.
- Les 28ème, 32ème et 33ème armées sont en garnisons respectivement en Inde, à la frontière Afghane pour les deux premières et pour la troisième sur l’île de Ceylan, aux Maldives et Laquedives et forment toutes ensembles “l’Armée Sud Asie de l’Ouest“. 6 divisions.
- La 34ème armée est en Corée et est l’Armée dite “Choisie“. 2 divisions.
- 2 armées blindées, la 1ère et la 2ème Sensha Shidan sont stationnées en Californie à San Francisco et Los Angeles.,
- 2 armées blindées, les 3 et 4èmes Sensha Shidan sont stationnées en Chine Méridionale à Kumming.
- 3 divisions de la Garde, 2 divisions de Parachutistes et 5 divisions d’Infanterie Amphibie aptes au débarquement et casernées au Japon sont prêtes à être employées sur tous les théâtres de guerre.
- 9 divisions font parties du Corps de Réserve. 6 sont basées en Indonésie et 3 en Thaïlande.
- 10 divisions sont stationnées en Alaska et forment “l’Armée Arctique“.
- 8 divisions d’infanterie forment l’Armée du “Nord-West Canadien“.

Une division standard japonaise : Hohei Shidan, dispose de 20 000 hommes, 48 pièces d’artillerie légères, de 36 mortiers, de 24 pièces antichars et de 80 mitrailleuses lourdes.

A cela s’ajoute des divisions spécialisées :

- 1 division de Cavalerie (Kihei Rentai) en Mongolie.
- 2 divisions de Transport (Sosaku Rentai) en Chine.
- 1 division de Génie de Combat (Ko) en Californie.
- 1 division de Génie de Franchissement (Bo) en Chine.
- 1 division de Génie Construction de Ponts (Hei) en Californie.
- 1 division de Génie de Destruction (Ki) en Chine.
- 1 division de Génie (Kohei Rentai) en Alberta.
- 10 divisions de Guerre de Position (Otsu) réparties dans l’ensemble des îles du Pacifique.
- 1 division de Police (Kempeitai) au Japon.

Les officiers de l’Empire du Soleil Levant organisent les armées de leurs alliés :

- Les australiens et les néo-zélandais sont regroupés au sein de l’Anzac : un corps d’armée propre aux britanniques du Pacifique désireux de combattre les allemands et leurs alliés. Les australiens disposent d’une division blindée et de 6 divisions d’infanterie motorisées. Les néo-zélandais sont regroupés en 4 divisions d’infanterie portée et d’une division d’Infanterie Amphibie. 2 Croiseurs, 10 destroyers composent la Marine Australienne. 2 destroyers néo-zélandais croisent dans les eaux du Pacifique Sud.
- L’Armée Péruvienne : Les péruviens sont enrégimentés en “Troupes Andines“ de Montagne. Ils sont rejoints par tous les Latinos luttant contre le fascisme pour former 4 divisions d’Infanterie de Montagne, 5 divisions d’Infanterie de Lutte en Jungle et 1 division blindée.
- L’Armée Nationale Indienne : Les indiens se servant du matériel britannique et disposent d’une division blindée, de 6 divisions d’Infanterie Portée et de 2 divisions d’Infanterie de Montagne. 10 destroyers indiens sécurisent le Golfe de Birmanie
- L’Armée Nationale Birmane : Les birmans se servant du matériel britannique et disposent de 2 divisions d’Infanterie de Lutte en Jungle.
- L’Armée Nationale de Mengjiang : Les mongols enrégimentés dans des unités de cavalerie sont regroupés en 4 brigades autonomes.
- L’Armée Impériale du Mandchoukouo : Les manchous armés avec du matériel japonais et russe de récupération disposent de 6 divisions de Guerre de Position et de 2 divisions de Cavalerie.
- L’Armée Royale Thaïlandaise : Les thaïs sont armés de matériel nippon et de récupération américaine qui composent 6 divisions d’Infanterie et d’une division blindée. La marine Thaï dispose de 4 destroyers.
- Les philippins (2 divisions), les malaisiens (2 divisions), les indonésiens (4 divisions) sont armés avec du matériel de récupération américain et britannique, et enrégimentés au sein de brigades autonomes pour le maintien de l’ordre en Asie et dans leurs pays respectifs.
- Polynésiens et micronésiens sont enrégimentés en brigades autonomes.
- Des “africains renégats“ regroupés en 1 division et prompte à débarquée en Afrique pour “libérer“ leurs frères et leur terre sont endivisionnés et répartis dans différentes armées impériales.
- Les américains des Etats de l’Ouest forment “l’Armée des Etats du Pacifique“, avec 2 divisions Blindées, 4 divisions d’Infanterie Portée, 2 divisions de Montagne : 1 canadienne et 1 américaine, 1 division de Génie d’Assaut britannique, 1 division légère à skis canadienne et 2 divisions de Cavalerie américaines. 4 cuirassés, 20 destroyers, 1 porte-avions : le JC Fremont, et 10 sous-marins forment la marine américaine du Pacifique. 1 Corps aérien sécurise le ciel de la Californie à l’Alaska.
- Les amérindiens voulant combattre les “Blancs“ sont endivisionnés par peuple au sein de “la Nation Indienne“ et servent comme éléments de cavalerie sur les arrières ennemis. 2 divisions de maintien de l’ordre.
- L’Armée Nationale Chinoise est équipée de matériel de récupération américain et britannique, et de matériel japonais. 10 divisions d’infanterie, 2 divisions de Montagne.
- Les restes de l’Armée Rouge Soviétique réfugiée en Sibérie Orientale forment l’Armée de Libération Russe. 20 divisions dont 4 blindées.
- Tous les ressortissants des autres nations meurtries par les allemands sont enrégimentés dans des brigades d’assaut blindées. 30 en tout. Les chars de combat sont de facture Us ou Russe : Sherman ou T-34. Ils leurs sont associés des Katiouchas “lance-roquettes“ montées sur camions. Français, anglais, belges et israélites se retrouvent ici.

Le Japon s’appuie sur des équipements nouveaux pour équiper ses armées :

- Les Chars Lourds de Type 100 Oi armés de canons de calibres 100 et 47.
- Les Chars Lourds de type 95 avec des tubes de 70 et 37.
- Les Chars lourds de type 4 Chi-To avec leurs canons de 75.
- Les Chars Lourds de Type 5 Chi-Ri et ses canons de 75 et 37.
- Les Chars Lourds sont accompagnés de Chars Moyens de type 3 Chi-Nu avec leurs canons de 75.
- Les Chasseurs de Chars de type 1 Ho-Ni I et de type 3 Ho-Ni III assurent la protection des blindés contre leurs homologues avec leurs canons de 75.
- Les Automitrailleuses de Type 92 “Sumida“ et 93 “Osaka“ sont là pour réduire l’infanterie ennemie.
- L’Artillerie Automotrice avec les Ho-Ni II et leurs 105, les Na-To avec leurs 75, les Ho-Ro et leurs tubes de 150, et les Ha-To armés de tubes de 300 mn assurent aux nippons une certaine sécurité d’accompagnement.
- Les Chars Amphibie To-Ku, Ka-Tsu et Ho-Ha permettent aux japonais des opérations de débarquement très poussées sur les arrières ennemis.
- Les fantassins peuvent compter sur les véhicules de type 1 Ho-Ki et de type 98 So-Da pour se faire transporter jusqu’à leurs objectifs.

Les concepteurs russes des T-28, T-35, T-34, KVs et autres projets comme les canons automoteurs Su, collaborent à la fabrication des blindés nippons.

L’armée de l’Air, ou Service Aérien attaché à l’Armée de Terre se renforce. Les 36 compagnies de Chasseurs à 64 appareils, les 28 compagnies de Bombardiers Lourds à 36 appareils et les 22 compagnies de Bombardiers Légers à 36 avions sont réparties dans les armées suivantes :

- L’Armée de l’Air de La Manchourie. Harbin.
- L’Armée de l’Air du Sud. Singapour.
- L’Armée de l’Air de Nouvelle Guinée. Rabaul.
- L’Armée de l’Air de Californie. San Francisco.
- L’Armée de l’Air de l’Inde. Dehli.
- L’Armée de l’Air des Andes. Lima au Pérou.
- L’Armée de l’Air de Chine. Nankin.
- L’Armée de l’Air du Japon. Tokyo.

L’état-major nippon envisage de longues missions aériennes débouchant sur des bombardements atomiques au cœur du Reich : c’est le “Plan Z“. Les industriels japonais mettent au point des bombardiers quadrimoteurs supers-lourds à long rayon d’action G8N1 Renzan Nakajima, et Mitsubishi associe la firme Boeing à la fabrication d’un bombardier “Super-Stratoforteresse“ M-B-36, à 6 turboréacteurs pouvant faire aisément le tour de la terre.
Des Bombardiers tactiques sont mis au point pour appuyer les divisions blindées : Ki-74-II Tachikawa, le Fugaku G10N1 Nakajima armé de 400 mitrailleuses placées sous le fuselage et tirant 6 400 coups/seconde, le Nakajima HA-54, le Nakajima H-505, et le Nakajima NK 11A. Le Nakajima “Kikka“, la copie du Me 262 allemand, étant un bombardier à réaction emportant une bombe de 800 Kg et l’avion fusée Yokosuka MXY-7 Ohka “Baka“ pouvant effectuer une attaque suicide en étant largué depuis le bombardier-porteur G4M “Betty“ ou catapulté depuis un site aménagé. Le M-B-47 “Stratojet“, bombardier sortit des usines nippones est le produit de la collaboration américaine et japonaise. Les Tupolev Tu-14 et Iliouchine Il-28 sont produits par la firme Nakajima.
La Chasse Impériale se renforce avec le Mitsubishi J8M1 Shusui (Chasseur), copie du Me 163 Komet allemand, à 2 canons de 20 mn, et le Kyushu J7W1 “Shiden“. Des chasseurs à réaction, copies des projets russes : Yakovlev ou Mikoyan-Gourévitch (Yak 15, 17, 23 et 30, et Mig 9, 15 et 19), ainsi que le Lavochkine La-15 sont mis en production.

Le professeur Yoshio Nishina a réussi à mettre au point une bombe atomique japonaise. De faible puissance, elle n’en reste pas moins préoccupante pour les allemands. Les savants russes Glouchko et Korolev, au service des japonais, ont mis au point une fusée stratosphérique capable d’emporter une charge explosive de grande importance : Berlin est à portée de tir de la bombe atomique japonaise.

Les scientifiques de l’Unité 731 préconisent “l’Opération Cerisier Fleurissant La Nuit“ où des pilotes Kamikazes transportant des virus de la peste iraient s’écraser en territoire allemand. D’autres savants nippons mettent au point le “Rayon de la Mort“ : Un canon produisant des ultrasons aptes à neutraliser les troupes d’infanterie adverses en faisant exploser leurs cerveaux.

La Marine Impériale s’appuie sur :

- 10 cuirassiers.
- 38 croiseurs.
- 125 destroyers.
- 241 sous-marins.
- 11 Porte-avions lourds, dont les Hiryu, Soryu, Akagi, Taiho, Karyu, Zuikaku, Ryujo, Shinano, Unryu, Katsuragi, Shokaku et 20 autres bâtiments légers d’escorte composent la force de projection nippone.
- L’aviation embarquée ou Service Aérien de la Marine est assuré par 343 Kokutaï regroupant 64 appareils chacun. Les Kokutaï sont divisés en Buntaï de 12 avions, divisés en Shotaï de 3 appareils. 2 Shotaï forment un Daïai plus à même de remplir certaines missions de chasse ou de surveillance.
- A cela s’ajoute 200 divers navires de soutien : Transports et pétroliers, et porte-hydravions.







Qui ouvrent les hostilités ? Difficile à dire avec deux régimes martiaux aussi imbus que fanatiques. Toujours est-il que le monde s’embrase et menace de sombrer dans un “Hiver Nucléaire“ planétaire où l’Humanité peut régresser jusqu’à avoir un niveau de développement égal à celui du 17ème siècle.

Les japonais engagent 3 opérations terrestres simultanées :

- “Tigres d’Ethiopie“ : Opération contre les Italiens en Afrique de l’Est. Le but final étant la prise du Canal de Suez.

- “Or Noir“ : Opération complémentaire de la “Tigres d’Ethiopie“, contre les puits de pétrole du Golf Persique et une remontée sur le Turquie.

- “Mississippi Banzaï“ Opération contre l’Amérique de l’Est ayant pour but la prise de New-York ou de la ville de Washington.

Et une opération navale :

- “Cap Sud : Opération contre l’Afrique du Sud pour s’ouvrir l’Océan Atlantique, et remonter sur l’Archipel des Açores.


Les allemands envisagent 2 opérations : 1 navale, et 1 terrestre.

- “Le Triomphe de la Volonté“ : Une attaque directe contre le Japon. Opération amphibie, depuis l’Amérique Centrale.

- “Sibérie“ : Opération mise en œuvre depuis la Russie ayant pour but la conquête de la Sibérie pour ensuite poursuivre sur la ville de Vladivostok, ou envahir la Chine, ou l’Inde.



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Le linge sur la Ligne Siegfried.
 
En Mars 1935, avec le rétablissement du service militaire obligatoire en Allemagne, et Hitler qui continue à proclamer sa volonté de paix bien que le départ du Reich de la SDN date d’octobre 1933, les autorités françaises commencent à douter de sa bonne foi. La dénonciation en Mars 1936 du pacte de Locarno ne fait que confirmer les soupçons de sa duperie : en Novembre 1936 le pacte anti-Kominterm entre l’Allemagne, le Japon, l’Italie et l’Espagne, ainsi que la mise en place d’un axe Rome-Berlin pousse la France à renforcer ses défenses : Accords politiques et militaires avec l’Angleterre sont de mise. Dans un même temps la France envoie des troupes à la frontière espagnole. Le gouvernement de Paris ne veut surtout pas d’un débordement du conflit ibérique sur le territoire de l’hexagone.
L’annexion de l’Autriche par le Reich en Mars 1938 et les revendications allemandes sur la Tchécoslovaquie amène à la conférence de Munich le 29 septembre 1938 : les politiques français et britanniques refusent de céder le territoire des Sudètes à Hitler. Celui enrage et ordonne à la Wehrmacht de se préparer en vue du “Plan Vert“ qui verra les divisions allemandes envahir la Bohême-Moravie. Mussolini, bien que jouant au matamore, se fait tout petit. L’italien engagé en Ethiopie sait qu’il n’aura l’aval de son annexion du sol africain que par la volonté des Alliés. Le Duce lâche donc l’allemand dégouté par ce volte-face qui plus que jamais se rapproche de l’Urss pour qu’aboutisse sa politique expansionniste. Le général Canaris de l’Abwehr, allemand mais anti nazi convaincu, avertit les gouvernements Français et Anglais des intensions bellicistes d’Hitler. Déjà en 1934 les militaires anti nazis ont-ils prévenu les Alliés des ambitions de leur Führer. Le colonel Hans Oster est à la tête de la fronde. Via divers diplomates belges et hollandais qui sont ses amis, il entretient les Anglais des projets secrets d’Hitler. Projets pris très au sérieux qui sont transmis à la France.
 
Le 21 Octobre 1938, Hitler donne l’ordre au général Von Bock de liquider la Tchéquie. La guerre est déclarée et les troupes allemandes foncent en direction de Prague depuis l’Allemagne et l’Autriche. Le 26 Octobre 1938, la mobilisation générale est décrétée dans l’Hexagone et les armées françaises attaquent en Sarre dès le 30 Octobre 1938 avec leurs régiments d’engagés. La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à L’Allemagne.

Retranchés dans le paysage découpé de la Tchéquie, les Slaves résistent à l’envahisseur jusqu’en Décembre 1938. Hitler avec l’accord d’un Staline pragmatique, car en guerre contre les Japonais en Sibérie, met un protectorat sur la Bohême-Moravie. La Slovénie devient un satellite du Reich. Les Alliés n’auront pu percer le front du Rhin vers la Ruhr et les belligérants s’installent dans une “Drôle de Guerre“ de part et d’autre du fleuve. Des combats aériens ponctuels colorent le ciel et des coups de mains se multiplient sur la ligne de front.
 
A l’Est, Hitler veut en finir avec la Pologne qui lui refuse le couloir de Danzig, et l’esprit de revanche du führer face à ceux qu’il considère avec mépris n’a plus de borne. Les Russes se tiennent prêts à envahir les territoires que leur accorde le Reich : Finlande, Pologne Orientale et Roumanie. Les Alliés ne peuvent porter secours à Varsovie par voie terrestre, mais déjà ils envisagent une intervention par mer. Plusieurs navires de transport anglais ravitaillent les Slaves par Gdynia. Mais rien n’y fait. Suite à l’écrasement rapide de l’Armée Polonaise en Septembre 1939, les forces allemandes se repositionnent et le 10 mai 1940, les forces du Reich entrent en Belgique et en Hollande. Les généraux français qui prévoient une reprise du plan Schlieffen font que la 7ème armée pousse très vite son avance jusqu’à Anvers.
 
Par la “Percée des Ardennes“ les allemands espèrent couper en deux les troupes du général Weygand et le général allemand Guderian poussent ses chars sur Dinant et Sedan le 13 mai 1940. La ville de Sedan devient le nouveau Verdun de l’Armée de la République.
Le général Corap voit arriver toutes les troupes de réserve sur ses positions défensives : Infanterie, Chars, Artillerie et Aviation convergent sur la “Forteresse des Ardennes“. D’acharnés combats se déroulent de part et d’autre de la ville le long de la Meuse que les allemands tentent de franchir.
Le 17 mai 1940, Bruxelles tombe aux mains des allemands, mais une puissante contre-offensive franco-anglaise partie de Lille repousse les envahisseurs au-delà de l’agglomération belge. Une terrible bataille aérienne oppose alors les deux parties dans le ciel du Benelux. Le 19 mai 1940, la 6ème armée française prend position sur la Meuse dans le Massif Ardennais et bloque l’avance allemande. Seule une attaque allemande conduite par le général Rommel arrive à percer en direction de Chauny, mais le Colonel De Gaulle à la tête de sa division blindée la stoppe à Montcornet. Depuis Valenciennes, en suivant la Sambre, les troupes françaises établissent une ligne de front qui va de Sedan-Dinant-Namur-Bruxelles-Anvers. Plusieurs offensives sont lancées par les anglais en direction de Lièges. La 7ème Armée avance sur Rotterdam entre les 23 et 25 mai 1940 et soutient les Hollandais dans leur lutte. Le Front Terrestre se stabilise en une multitude de tranchées. Les soldats de toutes parts sont de retour 22 ans plutôt. Le Führer l’avait prédit….
 
Les Russes au sortir de leur victoire contre Japonais en Mongolie ont envahi la Finlande au mois de Novembre 1939. Les Alliés qui ont mobilisé leurs flottes pour sécuriser les convois se rendant en Pologne décident de soutenir les Scandinaves. Par leurs navires qui sillonnent la Mer du Nord les Britanniques ont empêché le Reich d’envahir la Norvège. Seule le Danemark s’est vu mis  sous tutelle allemande.
Les Français menés par le Strasbourg, l’Algérie et le Provence, et une tripoté de destroyers, débouchent dans le Golf de Norvège pour entrer en Mer Baltique. Les Anglais les bordent et les Rodney, Nelson et autres Royal Oak et Hood fendent les flots nordiques pour s’ouvrir un passage jusqu’à Helsinki. Les Franco-anglais pensent assurer leur couverture aérienne avec les Porte-avions Ark Royal et Béarn. Mais rien n’est moins sur….
Déjà les Allemands ont-ils mobilisé leurs U-Boats et leurs Cuirassiers et Croiseurs foncent à la rencontre des Alliés.
Les Russes stationnés à Oranienburg sont dans l’expectative.
 
 
Campagne Maritime de la Mer Baltique, Décembre 1940.
 
1er décembre, la journée :
 
- La Flotte Alliées fonce en Mer du Nord pour forcer le passage des détroits Danois. La Flotte Anglaise est commandée par l’Amiral Andrew Cunningham et la Flotte Française par l’Amiral Georges d’Argenlieu.
- Les Lutflottes : 5 stationnée au Danemark, 2 en Allemagne du Nord et 1 en Pologne, font décoller leurs appareils pour surprendre les Franco-anglais.
- La flotte de guerre allemande en maraude dans la Baltique depuis la Campagne de Pologne vogue vers ses ennemis et passe entre les îles danoises. L’Amiral Erich Raeder supervise les opérations, Erich Bey commande à la mer et Eberhard Godt s’occupe des sous-marins.
- L’Ark Royal et le Béarn propulsent leurs Ms 406, Vindicator et Swordfish Mk I et II afin de couvrir leur progression.
2 décembre au matin :
 
- Un Loire-Nieuport 10 repère les navires de la Kriegmarine au large d’Arendal dans les eaux de Norvège. D’Argenlieu en fait part aux Anglais qui prennent leurs dispositions.
- La flotte alliée se met en ordre de bataille : les Anglais le long des côtes norvégiennes, les Français prennent la direction de Göteborg en Suède en pleine mer pour servir d’appât. Tel un entonnoir les navires Alliés se déploient pour recevoir les allemands.
- Les allemands n’ont toujours pas repérer la flotte Franco-anglaise. Des hydravions décollent du Danemark pour emplir cette mission. L’Amiral Raeder enrage de rester aveugle aux mouvements de ses adversaires.
- Les sous-marins allemands se projettent en avant de la flotte du Reich pour conduire des reconnaissances qui jusqu’à présent ne donnent rien, et des Schnell-Boots fendent les flots pour entraver la route des Alliés une fois ceux-ci découverts.
- Les Alliés stoppent la progression de leurs cuirassiers et croiseurs dont les tubes s’orientent vers leurs adversaires encore hors de portée, mais qui progressent au centre de leur dispositif.
- Les destroyers Alliés partent en chasse contre les sous-marins allemands qu’ils supposent en maraude.
- Les avions de la Lutflotte 5 découvrent la ligne de bataille anglaise.
- Les appareils Alliés volent vers les bateaux de guerre allemands.
 
2 décembre, milieu de journée :
 
- Les avions allemands : Ju 87 Stuka, fondent sur les destroyers Alliés avancés.
- Les avions Alliés décollés de l’Ark Royal prennent pour cibles les sous-marins du Reich.
- Un Destroyers Polonais de Classe Grom est bombardé et envoyé par le fond par une escadrille de Stukas.
- Grenadé, un sous-marin allemand de type VII B coule avec son équipage.
- Le navire auxiliaire Anglais Halcyon est torpillé par un SM et explose dans une grande gerbe de flammes. Il ne reste rien de lui.
- Deux sous-marins Polonais de Classe Orzel sont grenadés par des destroyers allemands. Ils sombrent dans les eaux froides de la Mer du Nord.
- Combats aériens entre les Chasses adverses qui tournent à l’avantage des Alliés.
- Pris à parti par deux escadrilles de Swordfish, le Köln croulant sous les bombes alliées explose et disparaît à jamais.
- Une escadrille de Stukas repère le Strasbourg et le bombarde. Le navire Français est touché. Rien de grave, mais la méfiance est de mise.
- Deux sous-marins de classe VII C sont détruits par des Destroyers Anglais de Classe Tribal.
 
 
2 décembre, après-midi :
 
- Deux escadrilles de Ju 87 aperçoivent un navire Britannique. Ordre leurs est donné de le couler. Dont acte : Elles piquent, bombardent et envoient ad patres l’Exeter.
- Les sous-marins Anglais Triton et Upholder patrouillent ensembles depuis le début de la Campagne. Ils repèrent un navire non identifié qu’ils jugent comme ennemi, le torpillent et coulent le Karlsruhe.
- La flotte Anglaise est à portée de tir des Allemands qui foncent à sa rencontre.
- Le sous-marin Français Surcouf coule à la torpille un Destroyer Allemand.
- Le Kent, Le Rodney, le Nelson et le Hood tirent et écrasent sous leurs obus le Blücher qui coule à pic.
- Le Prinz Eugen et le Scharnhorst détruisent conjointement le Destroyer Anglais Cossack de Classe Tribal.
- Quatre Destroyers Allemands de Type 1936 ont pris en chasse les sous-marins Anglais Triton et Upholder. Ces derniers sont grenadés et coulent corps et biens.
 
2 décembre, fin d’après-midi :
 
- La Flotte Française entre dans la danse : L’Algérie et le Provence aidés par le sous-marin Surcouf s’éprennent au Prinz Eugen. Ciblé par ses adversaires et bombardé par des Vindicator l’Allemand craque de partout, explose…. et s’enfonce avalé par les flots.
- Les Gneisenau, Goeben et Amiral Graf Spee coulent les Destroyers Tatar et Zulu.
- Les S-Boots lancent leurs torpilles sur le Sheffield…. Et le ratent.
- L’Amiral Scheer, l’Amiral Hipper et le Nürnberg ciblent et font tirer leurs tubes sur une flottille de destroyers Français. Résultats : 3 Destroyers de Classe Aigle et 2 Destroyers de Classe Le Fantasque sombrent dans les eaux de la Mer du Nord.
- Un Sunderland MK I en reconnaissance suit le sillage du Schleswig-Holstein. Les coordonnées du navire allemand sont transmises au Royal Oak ainsi qu’au Warspite. Les deux Battleships Britanniques font pivoter leurs canons dans la direction de l’Allemand…. Qui subit plusieurs bordées, et explose ne laissant rien de lui.
 
2 décembre, début de soirée:
 
- Deux escadrilles de Swordfishs MK II et une de MK I  détruisent les Schnell-Boots qui rôdaient entre les navires Alliés.
- Le Warspite subit les tirs des Gneisenau et Goeben. Il prend feu et rompt le combat.
- Quatre escadrilles de Bf 109 annihilent  deux formations de Vindicators.
- Le Strasbourg, l’Algérie et le Provence, épaulés par le Gloire et le Terrible s’en prennent à l’Amiral Hipper. L’allemand tente de manœuvrer. Rien n’y fait. Il prend bordée sur bordée. Sa soute à munition touchée, il explose et coule à pic.
 
2 décembre, avant minuit :
 
- Le Belfast, le Repulse, le Hood et le Sheffield, soutenus par des Destroyers coulent l’Amiral Scheer dont le pont est balayé par les obus et la coque trouée par les torpilles.
- Le Scharnhorst et le Gneisenau visent, tirent et envoient par le fond l’Ajax dont le commandant imprudent fonçait vers la flotte allemande.
- Deux escadrilles de Ms 406 détruisent trois formations de Ju 87 B.
- L’Amiral Graf Spee bombarde le Surcouf impétueusement avancé à découvert et sans couverture aérienne. Le Français en flammes sombre dans la Mer du Nord.
- Face aux pertes accumulées, énormes, Raeder décide de faire revenir sa flotte à Kiel, sous la couverture de la Lutflotte 2.
 
 
Nuit, pas de combat, les flottes manœuvrent.
 
 
3 décembre au matin :
 
- Un Latécoère 298 en vadrouille donne la position des navires Allemands qui rompent le combat. L’avion allié est abattu par une escadrille de Messerschmitt Bf  109.
- Le Scharnhorst et le Gneisenau tirent et coulent le Ducat Trouin qui crânement les poursuivait.  
- Le Goeben et l’Amiral Graf Spee coulent un Destroyer Anglais de Classe J.
- Le Königsberg et le Z2 Georg Thièle coulent un Destroyer Français de Classe Aigle.
- Trois escadrilles de Stukas bombardent et coulent un Destroyer de Classe J.
- Un sous-main de Type VII B coule un Destroyer de Type Aigle.
 
3 décembre, milieu de journée  :
 
- La Flotte Allemande fonce en direction des détroits Danois.
- D’Argenlieu ordonne à ses navires de la poursuivre.
- Encore à portée de tir, le Strasbourg, l’Algérie et le Provence arrosent  la Scharnhorst. L’allemand subit coup au but sur coup au but. En flammes, il sombre corps et biens.
- Deux escadrilles de Swordfishs s’en prennent au Gneisenau. Le combat est mortel pour les deux parties. Avions et navire finissent au fond de l’eau.
- Poursuivit par l’ensemble de la Flotte Anglaise le Goeben est “fusillé“ par ses adversaires.  Le navire amiral de Bey criblé d’obus et de torpilles plonge dans les abysses à jamais.
 
3 décembre, après-midi et début de soirée:
 
- Bombardés et mitraillés par la Chasse et les Bombardiers Anglais, l’Amiral Graf Spee et quatre destroyers allemands sont détruits dans la Passe d’Helsingborg.
- Une escadrille de Swordfishs est mise en déroute par les Me Bf 109 de la Lutflotte 5.
- Le Königsberg et le Nürnberg, à la hauteur de Malmö, coulent un destroyer J et un destroyer Aigle qui les poursuivaient.
 
Nuit, pas de combat, les flottes manœuvrent.
 
4 décembre – 1er janvier 1941 :
 
- Le Königsberg, le Z 2 Georg Thièle et le Nürnberg se mettent à l’abri dans le port de Kiel. L’imposante couverture aérienne de la Lutflotte 2 empêche toute attaque à leur encontre.
- Hitler est entré dans une colère homérique : Raeder est un âne. Ce sont tous des ânes. Il se lance alors dans l’une de ses dissertations philosophique et survoltée où il suppose que tout le monde veut le trahir, veut nuire à ses projets, est jaloux de sa réussite. Les Junkers surtout : La Noblesse Prussienne.
- Seuls 3 flottilles d’U-Boots de Godt  patrouillent encore en Mer Baltique.
- La Flotte Alliée entre en Mer Baltique.
- L’Amiral Raeder est remplacé par Donitz.
- Les gouvernements Français et Anglais décident de la suite de la Campagne.
- La France envoie ses troupes vers les Pays Baltes pour détourner des soldats russes du Front Scandinave.
- Les Russes gardent leurs navires de guerre sous la protection du port d’Oranienburg.
- Stalin esseulé se met lui aussi à “psychoter“. C’est sûr : Il n’a pas assez purgé son armée. Des traitres rôdent autour de lui.
- L’Angleterre envoie ses troupes en Finlande, directement sur Vyborg.
- Les Français débarquent à Riga. Légionnaires et Chasseurs Alpins investissent la ville qui devient avec l’aide de la population Lettone une base alliée. Elle servira de dépôt pour la Campagne de Russie.
- Les Anglais débarquent à Vyborg et entrent en contact avec les Finlandais du maréchal Mannerheim.
 
 
Campagne Terrestre, Décembre 1940, Front Occidental :
 
Le 05 décembre 1940, Hitler est furieux de l’arrêt de ses armées et vient inspecter le Front Belge. Il prend place dans un petit avion de liaison qui doit le conduire auprès de ses généraux. C’est sûr : Plusieurs de ses incompétents vont être démis de leurs fonctions.
Au-dessus de Liège a lieu l’explosion de l’avion du Führer. L’attentat est perpétré par l’opposition militaire antinazie. Une bombe a été placée sous son siège et n’a laissé aucune chance de survie au Führer dont le corps s’éparpille dans le ciel de la Belgique.
 
Une junte de militaires prend alors le contrôle de l’Allemagne. Elle est dirigée par le colonel Hans Oster, secondé par les généraux : Ludwig Beck qui devient chef des armées, Werner Von Fritsch et Erwin Witzleben sont respectivement nommés aux ministères de l’intérieur et à la justice. Wilhelm Canaris, supérieur d’Oster, reste attaché à l’Abwehr. Les cadres du régime nazi et de la ss sont arrêtés, jugés et pour la plupart condamnés pour détournement de fonds et de biens publics. Himmler est fusillé pour les meurtres des chefs de la sa, et Hess n’a plus droit d’exercer quelque pouvoir qu’il soit. Göring est assigné à résidence en Prusse-Orientale. Il sera retrouvé mort dans sa propriété après une overdose de morphine. Les autres nazis encartés sont arrêtés et démis de leurs fonctions. Jugés au cas par cas la plupart d’entre eux, arrivistes avant toute chose, rentrent rapidement dans le rang de la démocratie.
Le Front est alors figé. Bien que vigilants, les soldats restent l’arme aux pieds.
 
Le 10 février 1940, des négociations de paix sont entamées par les nouvelles autorités du Reich du colonel Oster, via  un attaché militaire allemand en Hollande : Bert Sas. Le front est stabilisé et les combats cessent définitivement. Le 22 avril, l’armistice est signé à Compiègne. Les troupes allemandes évacuent la Hollande et la Belgique. Les allemands payeront des dommages de guerre aux pays sinistrés. La Wehrmacht se retire de sa zone d’occupation polonaise, mais l’union de Dantzig et de la Haute-Silésie avec l’Allemagne est confirmée.
La Tchécoslovaquie retrouve son indépendance, mais est séparée en deux pays distincts : la Bohême-Moravie, et l’état de Slovaquie dont la nouvelle république allemande garantit la souveraineté.
 
Mai 1941, en Allemagne, l’humaniste et écrivain Dietrich Bonhoeffer devint chancelier de la et le Comte Hans-Jürgen Von Blumenthal président de la République Fédérale d’Allemagne, RFA. Le gouvernement est composé de civils, mais les junkers gardent la main mise sur l’armée et les relations extérieures avec Oster aux affaires étrangères.
 
 
 
 
 
Campagne de Russie, 1940-1941 :
 
Le 6 décembre 1940 les Pays Baltes sont sous la neige. T- 35 c°. Le général Béthouart lance ses bataillons de Chasseurs-Alpins en direction de la ville de Valmiera. Ils sont appuyés par 30 Chars légers R35 et 15 AMD Panhard. Les automitrailleuses ouvrent la route, et les quelques accrochages avec les frontiks n’arrêtent pas l’avancée des français qui entrent dans la ville lettone dès le 7 décembre. Une escadrille mixte de Ms 406 et de Potez 630 assure la couverture aérienne. Mis à part quelques Yaks qui viennent surveiller la progression des français, il n’y a pas d’engagement.
 
Du 6 au 10 décembre 1940, le Corps Expéditionnaire Anglais débarque à Helsinki. 15 000 hommes, 20 Light Tank MKIIB et 30 Vickers MKVIB serviront d’appui aux opérations britanniques. Dès le 7 décembre, les tommies prennent la route de Vyborg pour épauler les troupes finlandaises opposées aux soviets du général Gherassimov. 6 divisons finnoises sont stationnées en Carélie et 3 couvrent Vyborg.
 
Du 7 au 11 décembre, la 13ème demi-brigade de la Légion Etrangère soutenue par 20 chars H35, et la brigade polonaise qui y est attachée, sécurisent les villes de Courlande de Jūrmala, Jelgava, Saldus, Liepaja et Ventspils. Les Chasseurs-Alpins progressent au Nord jusqu’à Valka sans combattre. Les soviets ont évacué la région. D’ailleurs, les frontiks russes se sont retirés de Lettonie et se regroupent pour contre-attaquer depuis Pskov.
 
Partie depuis Marseille et Toulon durant la Campagne de la Baltique, “l’Armée des Alpes“ Française sous les ordres du général Weygand et ses 6 divisions débarque à Constanta en Roumanie le 10 décembre. Le gouvernement français assuré du soutien du Roi Michel a décidé de porter la guerre en Ukraine pour y attirer le maximum de soldats soviétiques et soulager l’action entreprise dans les Pays Baltes. Les Roumains spoliés de la Moldavie entendent reprendre les terres concédées aux Russes en 1939 et entrent en guerre contre les soviets. Les Hongrois restent neutres et préfèrent ne pas entrer dans le conflit faute de moyens logistiques.
 
Pour acheminer les brigades blindées qui doivent soutenir l’action des troupes d’infanterie, les Français demandent la permission aux Italiens d’empreinter leur réseau ferré. Ceci afin de traverser la Yougoslavie amie et de pénétrer dans une Roumanie impatiente d’en découdre avec les soviétiques. Mussolini qui cherche à briller en société rebondit sur l’occasion pour engager son armée aux côté des Alliés. Après la laborieuse Campagne d’Ethiopie, le Duce a besoin de redorer son blason terni. Mussolini voulait envahir les Balkans. Sans son allié Allemand l’Italie en manque de moyens matériels est depuis l’arme aux Pieds. Il est décidé que les Transalpins vont porter leur action en Crimée. Le général Graziani est promu chef des opérations. Il est secondé par le général Messe. Du 16 au 20 décembre de durs combats opposent le BEF à la 18ème armée du général Korolenko qui contournant le lac Ladoga tente de s’emparer de la ville de Joensuu. Les Finlandais se jettent dans la bataille. La région des lacs est propice à toutes sortes de “coups de mains“. Autour de Vyborg, les rapides BT-5 et 7, et T-34 pulvérisent les légers blindés anglais. La Flotte Britannique est amenée à appuyer de son feu les tommies pris dans la tourmente. La Flotte Russe de la Baltique de l’amiral Tributs sort de Kronstadt. 3 navires de ligne, 9 croiseurs, 50 destroyers et 30 sous-marins soviétiques sont coulés par les Anglais lors des combats. Les navires de sa “Gracieuse Majesté“ eux-mêmes subissent assez de dégâts pour se retirer du Golfe de Finlande, mais l’attaque Russe est endiguée. Les adversaires campent sur leurs positions.
Le 17 décembre 1940, les Français du général Juin associés aux Roumains du général Constantinescu attaquent la ville d’Ackermann qui est dépassée et ils foncent sur Odessa.
20 décembre 1940, la réplique Russe est sans appel : Une violente contre-attaque engage les Français dans plusieurs batailles courant sur une ligne de front de 200 Km. BT-7 et Somua S35 se livrent à de terribles duels : vitesse contre blindage.  Le 22 décembre, la 3ème armée Roumaine du général Dimitrescu s’empare de Tchernovtsy.
 
Du 19 au 30 décembre 1940, Bataille de Sébastopol. L’armée Italienne débarque en Crimée et dans un irrésistible assaut attaque la forteresse côtière. La couverture aérienne est assurée par des Dewoitine D.520 et l’aviation Française arrose de ses bombes la cité avec ses Léo 451, Bloch 210 et Farman F222. Dans le même laps de temps, la Flotte Italienne envoie par le fond celle de l’amiral Oktybrsky qui commande à la Mer Noire. Le général soviétique Kirponos lance contre-attaque sur contre-attaque contre les Bersaglieri de Graziani. Mais les Transalpins redoublent d’âpreté et enfoncent la défense des Russes. Ces derniers font intervenir des Tupolev TB-3 et SB-2 pour soulager leurs troupes au sol, mais les Reggiane Re.2000 et 2001, et les Macchi Mc.202 leurs mènent la vie dure.
 
31 décembre : Les Italiens conquièrent Sébastopol. L’élan des Transalpins est irrésistible. Le Duce est sur un nuage. Gonflé à bloc, il engage Graziani à poursuivre son action vers le Nord de la péninsule pour s’ouvrir la porte de l’Ukraine. Le général Messe et 400 cavaliers Italiens foncent à brides abattues sur la passe marécageuse. Les Italiens montés bousculent les troupes de Koniev tenues en réserve et prises au dépourvu, et prennent la route de Kiev. Mais les plaines sont vastes, et la ville Ukrainienne transformée en camp retranché est encore lointaine. L’artillerie Russes se positionne en vu de l’affrontement.
 
2 Janvier 1941, la 1ère armée Anglaise débarque à Tallinn en Estonie. Elle progresse vers Narva dont elle ne peut percer le front tenu par les Frontiks du général Vlassov.
 
2 janvier-18 janvier 1941, les Russes lancent toutes leurs forces : Frontiks, T-34, T-60 et T-70 dans une puissante contre-attaque qui converge depuis Kirovohrad vers la Moldavie et fait craquer la progression des Français qui se replient sur Iasi et Galati pour éviter un désastre. L’ombre de 1812 plane sur les champs de batailles. C’est l’affolement général dans l’état-major Français. Seule l’arrivée de la 10ème armée commandée par le général Huntziger sauve la situation et rétablit un front digne de ce nom. Les Roumains de la 4ème Armée du général Constantinescu font intervenir leurs blindés R-35 pour appuyer l’Armée d’Orient, et leur cavalerie contourne intelligemment les soviets. Dans le même laps de temps, les Polonais de la 2ème Armée lancent une furieuse attaque en direction de Tarnopol pour libérer leurs territoires de l’Est. Débordés les Russes n’ont d’autres choix que de battre en retraite car déjà les Français qui se sont ressaisis regagnent le terrain perdu.  
 
10 janvier 1941, le général Weygand qui commande les opérations fait jeter dans la bataille les troupes coloniales fraichement débarquées à Constanta : Tabors, Spahis, Zouaves, Tirailleurs et Chasseurs d’Afrique répliquent avec acharnement à la vindicte soviétique. L’armée métropolitaine ne reste pas sans réaction : La ville d’Odessa est conquise le 14 janvier 1941 par les hommes et les blindés du 3ème régiment de Hussards. Les pertes étant conséquentes, les Français arrêtent là leur avancée en terre russe.
 
2 janvier-24 février 1941, Bataille de Pologne. La 1ère Armée Polonaise attaque en direction de Minsk, puis converge au Nord sur Kaunas où elle tente de faire la jonction avec les Français venus de Riga.
La 2ème Armée Polonaise continue à progresser vers Tarnopol vers laquelle les Roumains de la 3ème Armée avancent en repoussant les Russes du général Boudiény. Les Soviets se retranchent et opposent une forte résistance à leurs adversaires. Les commissaires politiques abattent tous les officiers qui font reculer leurs troupes. Fort de la certitude que les Japonais n’attaqueront pas en Sibérie, Staline fait intervenir toutes les troupes stationnées à la frontière Mongole pour stopper les Polonais et les Roumains.
 
4 janvier-17 mars 1941, Bataille des Pays Baltes. Les troupes Légionnaires Françaises libèrent Dvinsk et les Chasseurs Alpins prennent la ville de Kaunas. Les Britanniques consolident leurs positions entre Tartou et Valga. Une brigade Belge les rejoint pour les soutenir et prend position devant Narva.
 
31 janvier-9 avril 1941, Bataille d’Ukraine. Les 1ère, 62, 63 et 64èmes divisions Italiennes écrasent les troupes de Koniev dans la plaine de Kherson pour rallier, en suivant la côte de la Mer Noire, les Français d’Odessa. Le général Yérémenko alerte Staline de la situation.
 
Mai 1941, les Alliés stoppent leurs mouvements. Les pertes se sont accumulées. Néanmoins, Français comme Anglais enrégimentent à tour de bras les populations Baltes et Slaves refusant le Régime Communisme. Ces “Levées en Masse“ viennent grossir les effectifs des Occidentaux accueillis comme des libérateurs.
 
Bien que neutre dans les faits, l’Allemagne fournit les armes qui équipent les armées Lettones, Estoniennes et Lituaniennes. Des instructeurs de la RFA épaulent les états majors Baltes dans leurs actions.
 
De par l’Europe, une Brigade de Russes Blancs est formée et expédiée sur Odessa. Elle épaule les Français durant la Bataille de Galati. A Paris, la Légion de Volontaires combattant pour la France contre le Bolchevisme (LVF) est créée sous la forme d’une association de type loi 1901 pour embrigader les étrangers prêts à  aller se battre contre les Soviets sans que pour autant leur pays soit concerné par la guerre. Espagnols, Danois, des Hongrois, Norvégiens, des Slovaques et des Suédois fournissent des soldats qui regroupés en brigades d’assaut commandées par des officiers Français, tel le lieutenant Frédéric Pompidou, appuient les Polonais dans leur reprise de Brest-Litovsk. Des Allemands, beaucoup d’anciens SS démobilisés et écartés de l’armée régulière allemande, désireux de se battre contre les Russes sont enrégimentés dans une unité spéciale : le Bataillon d’Orient aussi appelé Bataillon des Réprouvés, sous les ordres du command Lacroix et du nouvellement promu lieutenant Darnand. Ils seront engagés au cours de combats qui aboutissent à la prise de Vilnius.
 
En définitive, les objectifs Alliés sont plus qu’atteints : La Finlande n’est plus menacée. Les Pays Baltes sont libérés. La Pologne rétablie dans ses frontières. Staline veut arrêter là les frais. Il n’est pas sûr de ses généraux et les pertes soviétiques sont importantes. La poursuite du combat est pour lui une aventure improbable.
 
Juin 1941, les Alliés à bout de souffle sautent sur l’occasion pour mettre fin à leur intervention. Ils sont victorieux, de justesse, et ne veulent pas pousser plus avant leur engagement qui devient hasardeux. Les troupes Sibériennes du général Joukov, dont Staline suspicieux se méfie, et les KV-1 impressionnent les Alliés qui proposent l’armistice aux Soviétiques. Dont acte.
 
Après rectification des frontières, les Russes dépourvus de leur allié nazi et de soutien extérieur sont obligés d’évacuer leurs dernières places fortes en Pologne sous peine d’un blocus économique et d’une action militaire conjointe des Anglais depuis la Norvège, de la France depuis la Syrie et des Italiens qui occupent la Crimée. La Turquie encore neutre pourrait céder aux Alliés un droit de passage qui la ferait basculer de fait dans le conflit. Staline ne peut alors risquer l’Urss dans un conflit dont il ne maitrise pas toutes les données. Il lui faut reprendre la main, et il tourne déjà son regard vers la Manchourie dans l’attente d’un conflit opposant le Japon aux Etats-Unis.
 
     Septembre 1941, la Paix est signée entre les états belligérants :
 
- L’Italie évacue la Crimée et le Sud de l’Ukraine. Le Duce est auréolé des Lauriers de la Victoire. Tel un matamore, il parade de Londres à Paris professant son savoir de la guerre. L’Empire Italien : Lybie et Corne Africaine, ainsi que l’île de Rhodes, s’ajoute à son panache. A Sébastopol, les Transalpins négocient la possibilité de pouvoir venir y mouiller leurs navires de pèche. Staline abonde pour peu que 30% de la pèche soit reversée à l’Union Soviétique. Une aubaine pour le régime marxiste.  
- L’Estonie est attachée à la Finlande, selon la volonté des deux pays. L’entité est protégée par l’Empire Britannique. Par cette “porte orientale“, l’Angleterre se met à commercer avec les Soviets. Staline n’en attendait pas tant. Cela a pour effet de normaliser les relations Est-Ouest. Il n’y a pas de petit profit pour l’Angleterre qui la première s’ouvre le marcher Russe et celui des Pays Scandinaves.
- La Pologne retrouve ses frontières de 1939. Elle-même, la Lettonie et la Lituanie indépendantes sont placées sous la protection de la France. Les industriels Français développent plusieurs usines dans ces pays et en profitent pour faire venir dans l’hexagone une main d’œuvre moins onéreuse et docile.
- La Moldavie est annexée à la Roumanie qui retrouve sa frontière de 1939.
- Odessa et Ackermann sont rendues à la Russie. La France y conserve néanmoins des antennes commerciales afin d’exporter des produits manufacturés en Russie. Staline y trouve son compte en taxant les importations, et la France développe ici aussi tout son potentiel industriel et artistique en y créant une école française des sciences et de l’industrie ouverte à tous.  
- Le Sud de la Moldavie, correspondant au Sud-ouest de l’Ukraine, est créé en état indépendant : Tartarie ou Ukraine Blanche, avec la ville d’Artrsyz comme capitale. Protégé par la France et l’Italie, ce pays accueille les Russes Blancs désireux de s’implanter en Orient. Pour les Soviets cet état est une verrue qui entame les relations avec l’Hexagone. L’Ukraine Blanche devient le refuge des contestataires slaves face au communisme.
 
 
Campagne du Pacifique, 1941-1943.
 
Le 7 Décembre 1941, les Japonais attaquent les Américains au large d’Hawaï. Les Nippons pensaient surprendre la flotte Us à Pearl Harbor, il n’en est rien. Effectivement, le gouvernement du président américain John Nuance Garner, dit “Cactus Jack“ du Texas, a anticipé l’infâme attaque des Asiatiques. Garner est devenu président à la suite de la défection de Roosevelt atteint d’une maladie incurable. “Cactus Jack“ ne s’en est pas laissé compter sur le soit disant isolement de son Pays. Pour lui, depuis longtemps, les Japonais sont une plaie et une entrave dans le développement de l’influence américaine dans le Pacifique. Il est temps d’en finir. Mais les Américains ne seront pas les agresseurs.
Face à l’engagement des Nippons contre les Chinois clients des Usa, le président Garner fait bloquer les importations de pétrole et de matières premières pour l’Empire du Soleil Levant. Dans une attaque fulgurante, les Asiatiques pensent surprendre les Américains, couler leur Flotte Pacifique et les amener à négocier un traité commercial à leur avantage. Mais loin de rester dans une léthargie soporifique, les services de renseignement américains espionnent les armées Japonaises et les mouvements de leurs flottes. Déjà depuis 1925, les stratèges de Washington ont-ils mis sur pieds des plans de combats contre les Nippons. Sur l’archipel d’Hawaï, toute personne ne montrant pas patte blanche est militairement expulsée et emprisonnée sur la Côte Californienne. Oahu est bouclée et le couvre feu y est instauré. Découverts, plusieurs espions Japonais sont sommairement et discrètement abattus sur place. L’amiral Yamamoto est aveugle sur les mouvements de la Flotte Pacific Us. Il n’en maintient pas moins l’attaque. Dès que la 1ère Flotte Japonaise commandée par l’amiral Nagumo prend la mer fin novembre 1941, la Flotte Pacific Us part à sa recherche au Nord de l’Archipel d’Hawaï. Elle ne comprend que des Battleships (BB). La 2ème Task Force Us comprenant l’Entreprise (CV) et le Hornet (CV) se déplace vers le Sud d’Honolulu. La 3ème Task Force Us comprenant le Saratoga (CV) se dirige plein Sud vers l’Archipel de Truck pour faire barrage à une éventuelle attaque venant de cette direction.  
 
Depuis leur Flotte d’attaque N°1 qui comprend l’ensemble des grands porte-avions Japonais, les nippons lancent 18 escadrilles de chasseurs-bombardiers sur la Task Force N°2 américaine. Les Asiatiques sur la route d’Hawaï ont repéré “une flotte ennemie“. Ils se pensent découverts et avoir face à eux la principale Flotte américaine. Ils se trompent. La 2ème flotte américaine en patrouille, faisant de larges cercles depuis le Sud de l’archipel, est remontée un peu trop au Nord. Les avions de reconnaissance de l’amiral Nagumo l’aperçoivent et en déduisent que les américains sont sortis de Pearl Harbor pour venir à leur rencontre. L’amiral Nippon lance ses buntaï sur les navires Anglo-saxons.
 
- 4 escadrilles de bombardiers japonais s’en prennent au Pensacola (CA) qui croulant sous les bombes coule corps et biens. Le destroyer Benson (DD) le suit dans la foulée.
- L’amiral Kimmel, de retour à son bureau après une partie de golf, donne l’ordre depuis Pearl Harbor de contre-attaquer. Les chasseurs de l’Entreprise décollent aussitôt se mêlent à ceux d’Oahu qui foncent en direction des bombardiers et torpilleurs adverses.
- Les aviateurs japonais découvrent l’Entreprise. Nagumo et ses officiers exultent : « C’est la Flotte Américaine ! » « Combien de Porte-avions ? » « Deux. » « Combien de BB ? » «  Heu… Deux et des destroyers. » « « Deux Battleships ? » « Oui. » « Par l’Empereur, où sont les Battleships américains ? ».
- L’Entreprise est attaqué par les bombardiers nippons. Le porte-avions américain est gravement touché, son pont est endommagé, il prend feu mais reste à flots. »
- La Task Force N°1 Us avertie de la présence des Japonais fait route plein Sud. A plein vitesse les Battleships américains foncent à la rencontre des japonais.
- Les chasseurs américains de l’Entreprise s’en prennent aux bombardiers japonais. L’équivalent de 4 escadrilles est détruit. Nagumo retient son souffle mais poursuit son attaque : il veut couler les Porte-avions ennemis.
- Les chasseurs et les bombardiers Us du Hornet gardés en réserve décollent. Ils poursuivent les avions japonais qui après leur attaque retournent sur l’Akagi, l’Hiryu, le Kaga, le Soryu, le Shokaku et le Zuikaku.
- Les aviateurs américains découvrent la 1ère Flotte nippone. Leur attaque est aussi fulgurante qu’imparable : Un Kagero (DD), le Tone (CA),  les Hiei et Kirishima (BB) sont envoyés par le fond. L’équivalent de 11 escadrilles japonaises est détruit à l’appontage et sur les bateaux.
- Les avions de reconnaissance nippons repèrent la 1ère Flotte américaine. Nagumo après un long moment de réflexion décide d’envoyer ce qui lui reste d’appareils bombardiers et torpilleurs pour couler les gros navires de guerre américains.
- A Pearl Harbor, l’amiral Kimmel ordonne de poursuivre l’attaque sur les navires de Nagumo. Les Task Force N°2 et 3 Us doivent se concentrer sur les japonais et prendre la route de leur adversaire.
- Nouvelles attaque japonaise. Cette fois sur la 1ère Flotte Pacific Us : Malgré une défense anti aérienne acharnée les Battleships Oklahoma, California et West-Virginia sans couverture aérienne sont coulés par bombes et les torpilles des avions asiatiques.
- Les bombardiers du Saratoga (CV) découvrent les Kaga, Soryu et Shokaku (CV). Pris à parti, les porte-avions japonais encaissent bombes et torpilles dans une ronde de feu frénétique. Les bateaux japonais criblés explosent en de gigantesques embrasements. Nagumo meure sur son navire-amiral. Il n’a pas eu le temps d’évacuer.
- Les avions torpilleurs japonais encore en vol coulent le Pennsylvania (BB).
- Les chasseurs américains étrillent les restes des escadrilles nippones. Il ne reste rien du Fer de Lance japonais. Les meilleurs pilotes japonais sont ad patres.
- Les bombardiers du Hornet reviennent à l’attaque. L’Akagi et l’Hiryu sont coulés. L’Ise les suit dans les profondeurs de l’océan. C’est un désastre pour l’Empire du Soleil Levant. Yamamoto fait revenir sa 3ème Flotte partie vers l’Inde où elle a coulé le Kent, l’Exeter et le Mixed pour couvrir l’Archipel-mère. La 2ème Flotte a coulé un destroyer Pauldind (DD). Elle revient aussi vers Honshu. Elle est rejointe par la 4ème flotte japonaise qui voguait vers l’Australie et qui fait demi-tour pour la renforcer. L’attaque nippone sur le Pacifique Sud est annulée. La Mer de Corail reste vide.
- Dans la poursuite de leurs adversaires les américains détruisent l’Aoba, le K-Maru, un destroyer Kagero et le Furutaka. Plus qu’un désastre, c’est une catastrophe. Seuls subsistent des Porte-avions légers, des cuirassés épars pour projeter quelques escadrilles à la rencontre des avions américains qui pulvérisent leurs adversaires.
- 8-20 décembre. Bien qu’ayant subi la perte de grands bâtiments de combats, les américains lancent plusieurs attaques sur l’archipel principal nippon. L’audacieux bombardement des avions du colonel Doolittle sur Tokyo termine de casser le moral des militaires japonais. L’Empereur doute du bien fondé de la politique expansionniste et belligérante de son gouvernement qui ruine tous les projets de développement de l’archipel. De plus en Chine aucun débouché positif ne se profile. Les fronts sont bloqués. Nationalistes et communistes se serrent les coudes contre les japonais.
 
Suite du conflit :
 
- 21décembre 1941-10 janvier 1943. Le président Garner pousse ses amiraux à “punir“ les japonais : Via les porte-avions Us, Tokyo, Osaka, Yokohama et Kyoto sont transformées en brasiers par les bombes incendiaires des appareils américains. Les 2ème et 3ème flottes japonaises et leurs maigres effectifs ne peuvent s’opposer aux trois Task Forces Us. Les avions suicides asiatiques n’entravent en rien l’élan victorieux des américains. Les pilotes américains étrillent les novices japonais. Yamamoto et le gouvernement militaires sont désavoués par l’Empereur, qui même s’il n’a qu’un pouvoir consultatif, pèse de tout son poids pour l’arrêt de la guerre. S’en est fini des ambitions nippones dans le Pacifique. En Chine, la situation militaire stagne et les troupes de Mao et de Chang Kai Chek ne lâchent pas un seul pouce de terrain. A la frontière de la Manchourie, les soviétiques sont de retour.
- Staline masse ses divisions blindées et ses troupes sibériennes prennent à déferler sur Harbin, et plein Sud sur Port Arthur. Vladivostok accueille plusieurs Tupolev Tu-2 et Yak qui ne demandent qu’à prendre l’air pour bombarder le Nord du Japon.
- Le 14 janvier 1943, le Japon renonce à la guerre. Le sol national n’a pas été envahi et la population encore soumise aux militaires n’éprouve aucun sentiment de révolte. Amiraux et généraux sauvent leurs têtes. Quelques uns, boucs émissaires de la défaite,  se suicident pour sauver l’honneur de leurs familles. Yamamoto est mort dans l’explosion de son avion de liaison pris en chasse par deux escadrilles américaines. Il est tenu pour responsable du désastre et de la belligérance de l’Empire. Sa disparition arrange tout le monde. Le va-en-guerre est mort. Un doute subsiste tout de même : Le fait que l’amiral se déplace sans escorte et que l’itinéraire de son vol n’ait pas été codé, a fait que les américains ont eu tout le loisir de l’intercepter. Etait-ce voulu ? Par l’Empereur ? Les autres militaires ? Ces derniers déchargés de toute responsabilité liée à la guerre prennent une pseudo-retraite laissant le gouvernement à une junte de notables contrainte et affable à leurs prérogatives.
- la paix est signée entre les Usa et ses alliés avec le Japon dans la Baie de Tokyo à bord du porte-avion Entreprise.
 
L’après-guerre :
 
- Les Etats-Unis renforcent leur présence aux Philippines et dans leurs îles du Pacifique.
- Les japonais n’ont ni envahi les Philippines, la Birmanie, l’Indochine, l’Indonésie, etc…. Et n’ont pas commis d’exactions envers les populations locales. Hormis sur les Chinois. Pour l’opinion internationale le Japon n’est pas un état tortionnaire, mais doit se plier aux exigences de son vainqueur. Cela rassure tous les partenaires des Etats-Unis, dont la Grande Bretagne qui garde la main mise sur l’Océan Indien.
- Les troupes nippones éprouvées sont de retour dans leur Archipel-Mère. L’Empereur nomme finalement un gouvernement pro-américain pour collaborer à une politique d’apaisement qui voit l’hégémonie des Etats-Unis sur l’ensemble du Pacifique. Les européens n’ont pas leur mot à dire devant un fait accompli.
- Le Japon est autorisé à garder une armée d’auto-défense stationnée en Corée et dans le Sud de l’île Sakhaline. Une marine nippone composée de porte-avions légers et de destroyers sillonne la Mer de Chine et sécurise l’archipel face à Vladivostok. Pour les américains le nouvel adversaire c’est la Russie. La peur du communisme renforce l’engagement Us en Asie. Des bases américaines sont implantées en Chine. La CIA déjoue dans l’archipel japonais plusieurs attentats de communistes  qui voulaient s’en prendre à l’Empereur. Celui-ci en sort renforcé dans son rôle de fédérateur.
- Pour contrer les soviétiques qui aident les communistes chinois à prendre le pouvoir en Manchourie, les américains encouragent les japonais à garder un protectorat sur la Corée qui reste dans l’Empire. Les Usa y implantent une base aéronavale tout comme une autre base américaine est installée sur l’île d’Okinawa.
- Chang Kai Chek devint le maitre d’une Chine Méridionale libérale cliente des Etats-Unis. Mao protégé par les russes crée une République Soviétique en Manchourie.
- Entre 1946 et 1954, l’Indochine s’embrase. Les vietnamiens aidés par les russes pour les communistes et les américains pour les libéraux chassent les français du Sud-est asiatique. Le Tonkin devient marxiste. La Cochinchine, le royaume d’Annam et le Cambodge deviennent des états vassaux des Etats-Unis tout comme l’Indonésie, la Thaïlande et la majeure partie des états du Pacifique. Seule la Malaisie et Singapour restent attachés à l’Angleterre.  S’en est fini du colonialisme européen en Asie.
- Les russes favorisent la révolution indienne. Le Pakistan, la Birmanie et l’Afghanistan deviennent pro soviétique. L’Inde devient cliente de l’Amérique.

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