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Culture Historique

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descriptionCulture Historique - Page 5 EmptyHistoire

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Cochise :

Il est né en 1812. Un jour de 1826, dans le désert de Gila en Arizona, un jeune indien est mordu par un lézard tacheté. Un jeune homme de 14 ans : Whan-Khan lui sauve la vie en lui faisant un pansement composé d’herbes médicinales. Le jeune mordu s’en sort sans dommage. Son sauveur est fait homme-médecine par sa tribu.

20 ans plutard, le 19 Janvier 1848, James Marshall découvre de l’or dans la Sierra des Klamaths en Californie : c’est la ruée vers l’or. La région passe de 90 000 habitants à 300 000. Whan-Khan est devenu le chef des Apaches Chiricahuas. Il s’appelle désormais Cochise. Sans vergogne les pionniers envahissent le territoire des Indiens. Ils y cherchent de l’or. Les Chiricahuas ne sont pas décidés à se laisser spolier. Ils montent des embuscades pour tuer les blancs. Les raids des Apaches sont meurtriers en Arizona et au Nouveau-Mexique. Les indiens sont sans pitié avec les chercheurs d’or.

Pourtant Cochise finit par signer un traité de paix avec l’armée us en 1856.

En 1861, le chef indien est accusé d’avoir enlevé un enfant blanc au Ranch Ward. Cochise est arrêté. Il réussit à s’enfuir, mais est blessé de trois balles. Cochise se remet rapidement et reprend le “sentier de la guerre“. En 1863, il lutte aux côtés de Mangas Coloradas. Quand ce dernier perd la vie, Cochise reste le seul chef Apache Chiricahuas.

Un homme du nom de Tom Jeffords ose s’aventurer seul dans les Graham Mountain. Il représente la “Butterfield Overland Mail Compagny“, l’une des plus importantes compagnies de diligences. En échange de denrées alimentaires et d’argent, Jeffords propose à Cochise de laisser passer ses convois. Le chef Apache accepte et les deux hommes se lient d’amitié. Grâce à Jeffords les indiens se voient accorder une réserve : le Camp Grant. Le chef des Apaches Arivaipas : Eskimizin, s’y installe en 1871 avec son peuple.

Mais Cochise refuse d’être parqué et d’être tenu aux ordres du général américain Howard. Il part au Mexique avec sa tribu, dont 1 000 guerriers.

Le 30 Avril 1871, un homme blanc est retrouvé mort à la lisière de la réserve Grant. Les habitants de Tucson se mobilisent et envahissent le territoire Apache. Ils tuent 800 indiens sans distinction. Les autorités fédérales ferment les yeux sur ce massacre.

En Septembre 1871, Cochise revient aux USA avec ses Chiricahuas. Le général Granger lui offre la paix s’il se rend dans la réserve de San Carlos. Le chef Apache refuse et se remet à faire la guerre aux pionniers blancs.

Cochise épuisé par des années de lutte tombe malade en 1876 et meure sans crier gare. Juste avant de mourir il lègue son fusil à Tom Jeffords. Ce dernier mourra en 1914 à l’âge de 83 ans. Sans chef les Chiricahuas se rendent à l’état fédéral. Ils sont déportés dans la réserve de San Carlos.

En 1903, comme les Apaches ne représentent plus de danger pour les blancs, ils sont renvoyés sur leurs terres ancestrales. Plusieurs fermiers blancs touchés par leur misère leurs donnent des parcelles agricoles à cultiver et ceux qui ont été les pires des guerriers indiens deviennent paysans.

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Les Navajos :

Les espagnols leurs ont appris à tisser. Les Indiens Pueblos à cultiver le maïs. Mais depuis aussi loin que la mémoire humaine puisse remonter les Navajos vivaient surtout de rapine vis-à-vis des autres indiens et des Mexicains.

En 1848, leur territoire est inclus dans l’espace des USA. Dès que les cavaliers du 1° régiment des volontaires du Missouri arrivent dans ce qui sera l’Arizona et le Nouveau-Mexique ils sont harcelés par les Navajos qui jusqu’à lors n’avaient de compte à rendre à aucune autorité blanche.
Les plus jeunes guerriers indiens sont menés au combat par Manuelito. La guerre dans les canyons fait rage. Les chefs Maito et Cayatanito finissent tout de même par signer la paix avec l’état fédéral représenté par le colonel Washington. Manuelito refuse tout compromis et continue une guérilla contre les troupes us. Les Américains construisent alors Fort Défiance à l’entrée du canyon Bonito comme point d’appui pour contrôler la région et pour se protéger. Pour se nourrir les soldats défrichent plusieurs pâturages. Sans contre façon les indiens viennent y faire paitre leurs troupeaux. Les tuniques bleues en colère abattent plusieurs bêtes…. Et la guerre reprend de plus belle.

En 1860, 500 guerriers indiens attaquent Fort Défiance et s’emparent des chevaux us. Le colonel Canby est envoyé en Arizona pour y rétablir l’ordre. Sentant le vent tourner Manuelito et les chefs Barboncito, Herrero Grande, Armijo et Delgado signent un traité de paix. Une course de chevaux est organisée à l’occasion d’une grande fête de la réconciliation. Manuelito prend part à la compétition et perd la course face au lieutenant Johnson. L’indien accuse les soldats us d’avoir truqué la course en sectionnant la bride de son cheval. Est-ce vrai ? Manuelito a-t-il été tout simplement blessé dans son orgueil ? Comme les Américains ne veulent pas annuler le résultat Manuelito fait donner l’assaut de Fort défiance. La guerre reprend encore une fois.

Le général Carleton arrive sur place en 1862 et décide d’en finir une bonne fois pour toute avec les Navajos en les exterminant. Il décide de déporter les indiens qu’il capture au Nouveau-Mexique dans le désert de Bosque Redondo. Pour son projet Carleton s’appuie sur le colonel Kit Carson qui connait aussi bien le terrain où évoluent les tuniques bleues que les indiens dont il se prêtant l’ami. A partir du 20 Juillet 1863 le bétail Navajos est systématiquement confisqué et les plantations sont brûlées. Le chef indien El Sordo capitule avec sa tribu. Pour se venger Manuelito vole le cheval de Kit Carson et le 6 Janvier 1864 les Navajos attaquent un détachement de cavalerie us dans le canyon Benito.

Affamés par le système de la terre brûlée 3 000 Navajos se rendent en Mars 1864. Ils sont conduits par le chef Delgadito. Dans la réserve plusieurs indiens meurent à cause des rigueurs de l’hiver. De son côté Manuelito continue la guerre avec une poignée de guerriers. Mais le 1 Septembre 1866 il est blessé dans une embuscade tendue par les fédéraux et se rend. Manuelito passe alors deux ans en captivité dans la réserve du désert de Bosque Redondo qui ressemble plus à un camp de concentration qu’autre chose.

Un jour le général Sherman en charge des affaires indiennes en vient à visiter la réserve où croupissent les Navajos. Réputé pour sa dureté il n’en est pas moins ému par le sort réservé aux indiens. Sherman passe alors un accord avec Manuelito : contre la promesse d’un accord de paix le général autorise les Navajos à retourner en Arizona sur leurs terres.
Manuelito accepte. Sherman le nomme alors chef de la police indienne pour le territoire de l’Arizona en 1879. Poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1893.

X-PH.

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Geronimo :

En 1849, Gokhhayeh : “celui qui baille“ a 19 ans. C’est un guerrier de la tribu des Apaches Chiricahuas du chef Mangas Coloradas : Manches Rouges. Gokhlayeh prend le nom de Jérôme : Geronimo pour les Mexicains. Avec les 400 Apaches de sa tribu il part s’installé dans la vallée riante avec sa femme Alope et son fils Ka-Yes. Là, ils vivent en paix et commercent avec les Américains. La famille vend des peaux provenant de la chasse et des tissus filés par Alope. Geronimo a ensuite un autre fils : Wa-Khan et une fille : Wi-Tha.

Un jour alors que Geronimo commerce en ville, des soldats Mexicains surgissent dans la vallée riante et massacrent sa femme et ses cadets. L’acte est gratuit et sans fondement si ce n’est : tuer de l’indien pour tuer de l’indien. Découvrant la tuerie à son retour, Geronimo tombe fou de colère et prêche alors la guerre contre tous les blancs. Il s’adjoint de jeunes Apaches qui ne demandent qu’à prouver leur virilité. Il rejoint Cochise dans sa lutte contre l’état fédéral. Geronimo mène alors sa propre troupe de guerriers pour monter des embuscades contre les pionniers blancs isolés et les trappeurs. Naiche : le fils de Cochise, se joint à lui.

Le 15 Juillet 1862, le général Carleton en charge des affaires indiennes dans la région s’engage avec ses cavaliers us dans le défilé d’Apache Pass. Les Chiricahuas sous les ordres de Mangas Coloradas et de Geronimo leurs ont tendu une embuscade. Des rochers et des flèches s’abattent sur les Tuniques Bleues. Carleton avait prévu l’éventualité d’un tel piège. Le général n’est pas venu les mains vides : il fait poster des canons à l’entrée du canyon et arrose les hauteurs. Mangas Coloradas est blessé et les indiens se replient.

Comme la menace Apache devient sérieuse Américains et Mexicains unissent leurs troupes pour lutter contre les indiens. Mangas Coloradas finit par se rendre au général Carleton en 1863. La nuit même de sa reddition le chef Chiricahuas sera poignardé par ses geôliers et mourra d’une balle tirée en pleine tête alors qu’il cherchera à s’enfuir pour sauver sa vie. Geronimo prend sa place au sein de la tribu et continue la guerre.

Pourtant en 1872, Geronimo accepte de signer un traité de paix avec le général Howard. Les Apaches s’établissent alors entre les Monts Chiricahuas et Dragoons, prêt de Fort Bowie. La Paix dure 4 ans : en Mars 1876 des Apaches ivres morts attaquent un magasin tenu par la firme Rogers et Spenser. Les soulards tuent 2 blancs et 4 indiens. Suite à cet incident les autorités fédérales décident de déporter les Chiricahuas dans la réserve de San Carlos. Geronimo refuse et redevient “un indien hostile“ sans pitié pour les blancs qui sont sans parole. Avec Victorio : le chef des Apaches Mimbrenos et 40 guerriers, il reprend la lutte armée et attaque les fermes des colons, les convois et les trains.

Mais Américains et Mexicains traquent les indiens sans répit et les Apaches se retrouvent sans chevaux. Pour gagner du temps Geronimo fait mine de signer un traité de paix avec le général Crook et prend la poudre d’escampette. Finalement, Geronimo encerclé se rend au général Miles et est emprisonné à Fort Pickens en Floride. Il y purge 2 ans de travaux forcés à mettre en place des rails de chemin de fer. Sa peine finit Geronimo reste aux mains de la police Américaine. Il est déplacé de prisons en prisons. A la fin de sa vie il sera emmené à l’exposition internationale de Saint-Louis où telle une bête de foire il signera des photos à son effigie pour 25 cents. Il meure le 6 Février 1909, probablement de froid dans sa cellule à Fort Sill, dans l’Oklahoma à plus de 1 000 km de ses terres.

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Les Mormons :

En 1823, une fièvre religieuse s’empare de l’Est des Etats-Unis d’Amérique. Les sectes se multiplient et chaque gourou tente d’attirer à lui moult adeptes. Un homme : Joseph Smith, a une vision. Il prétend qu’un ancien prophète, Moroni, sous les traits d’un ange lui a révélé l’emplacement de “plaques sacrées“ écrites en 600 avant Jésus-Christ par Mormon : l’historien de la tribu disparue d’Israël qui fuyant la guerre en Judée aurait échouée sur la côte Est Américaine. Smith affirme que ces “plaques“ qu’il a en sa possession le désigne comme étant l’élu de Dieu pour rétablir l’Eglise du Christ sur terre.

En 1830, Joseph Smith, éditeur de son métier, publie le Livre de Mormon. C’est un Best Seller. Les adeptes de Smith sont de plus en plus nombreux et parmi les fidèles se distingue Brigham Young qui prêche aux côtés de son guide : c’est la naissance de l’Eglise de Jésus Christ des saints des Derniers Jours, car la fin du monde est proche et seule la foi dans le véritable évangile sauvera l’humanité. Selon Young c’est le Prophète Néphi qui conduisit le peuple d’Israël sur la côte Américaine.

La première colonie Mormone s’installe à Kirtland dans l’Ohio. Les Mormons s’imposent aux Gentils (les non-Mormons) s’en autre forme. La colère de la population va en s’amplifiant face aux Saints qui entendent tout régenter selon leurs mœurs.
En 1837, un conseil formé de 12 apôtres se réunit et décide de partir de la ville où l’hostilité des habitants est plus qu’exacerbée. Les Mormons se rendent donc à Indépendance, puis à Nauvoo dans l’Illinois. Là encore les Mormons tentent d’imposer leur mode de vie aux autres citoyens. Smith qui se destinait à la présidence américaine est tué en 1844. Son intrangisance a exaspéré les habitants de Nauvoo qui ne veulent pas de cette communauté d’illuminés polygames. La polygamie découle au début du fait qu’un homme peut épouser la sœur de sa femme ou la femme de son frère si celle-ci est veuve, afin de lui apporter protection. Cette règle est ensuite élargie à toute femme célibataire. Elle permet la multiplicité des enfants aptes à porté la parole de Dieu et de grossir la secte.

Young devient le nouveau chef des Saints. Il engage Jim Bridger, un éclaireur, pour mener ses ouailles dans l’Ouest, prêt d’un lac salé dans un désert que même les indiens ont abandonné comme territoire. C’est un endroit où personne ne vit et ne veut vivre et c’est là que les Mormons vont s’installer définitivement loin de tous. Il y a 2250 km à parcourir depuis Nauvoo et le voyage est minutieusement préparé pour l’été 1846. Une halte est prévue à Council Bluff dans Iowa. Le convoi met plus de temps que prévu à parcourir les distances et la migration se poursuit durant la mauvaise saison. La fin de l’hiver est terrible et 600 Mormons meurent durant le transit.

Le 9 Avril 1847, le voyage reprend depuis l’Iowa : la Terre Promise est semée d’obstacles et l’escalade des Monts Wasatch est une rude épreuve. Un passage y est ouvert à la dynamite. Mais rien n’arrête les Saints qui chantent en marchant à côté de leurs chariots :
- « Oh When the Saints go marching in…. ».
Le 23 Juillet 1847, les Mormons arrivent au grand Lac Salé. La communauté s’organise et l’eau est canalisée depuis les Montagnes Rocheuses en creusant des canaux d’irrigation qui inondent la terre sableuse du territoire des Saints. Chacun reçoit en part égale son lopin de terre et l’eau arrose sa parcelle agricole. Young conçoit les plans de la cité Mormone : Salt Lake City.

Durant la guerre entre les USA et le Mexique les Mormons se battent du côté de l’état fédéral pour gagner leur indépendance face à Mexico. Les Saints créent aussi des liens d’amitié avec les indiens Utes mais réfutent tout compromis avec Washington.

Avec la ruée vers l’or en Californie de nombreux colons arrivent dans l’Ouest. Young interdit la prospection dans le pays Mormon : le Déseret. Le guide des Mormons veut créer un corridor depuis Salt Lake City jusqu’à l’océan Pacifique pour désenclaver le Déseret de l’état fédéral américain dont il refuse l’autorité. Pour occuper les terres Brigham Young fait venir 3 000 Mormons depuis l’Europe. Durant leur périple 200 vont mourir de froid à South Pass durant l’hiver 1848.

Face à la montée en puissance des Mormons les autorités de Washington s’inquiètent et décident d’inclure le Déseret dans l’Union. L’armée fédérale intervient en 1857 pour imposer la loi américaine, mais rien n’y fait : Les Mormons refusent toute ingérence dans leurs affaires et le représentant de Washington est chassé avec des pierres. Le territoire Mormons devient avec le temps une étape pour tous les pionniers se rendant en Californie. Face à ce que les Saints considèrent comme une invasion de leurs terres certains d’entre eux se liguent avec les indiens Utes et massacrent un convoi de 120 pionniers. L’acte ne reste pas sans réponse de la part de Washington : l’armée us envahit le Déseret. Brigham Young doit alors négocier pour la survie de ses Adeptes. Le Déseret devient l’Utah et est inclus dans l’Union en tant qu’état en 1896, et la polygamie y est officiellement abolie. Elle restera officieusement pratiquée. Young meure le 29 Août 1877.

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Les Conquistadores :


Les noms de Cortes ou de Pizarro, évoquent dans leurs grandes lignes, sans en connaître vraiment les tenants, la conquête du continent américain par les Espagnols et plus précisément par les Estramaduriens. Les Barcelonais reniant toute implication dans le génocide des Amérindiens. Il existe cependant des conquistadors aux noms moins connus, mais dont le rôle dans l’établissement de l’empire espagnol fut immense.

Vasco Nuñez de Balboa : Celui-ci, né en 1475 à Jerez de los Caballeros, grand et bien charpenté, est un bel hidalgo. Il suit une éducation de chevalier auprès du seigneur de Moguer : Don Pedro Carrera. Balboa est un grand amateur de femmes, mariées ou non. A ce titre il se bat souvent en duel, mais cette vie facile le mine. Il ne rêve que de partir pour les Indes, où l’on trouve de l’or et l’aventure autre part que dans les guerres européennes. Ainsi, en 1500, prend-il part à l’expédition du Señor Bastidas qui veut conquérir la Tierra Firme, l’Amérique équatoriale, pour le compte du royaume d’Espagne. Balboa signe alors un engagement comme « escudo » : simple soldat. Après une traversée de l’océan atlantique assez calme, la flotte de Bastidas, guidée par le pilote Juan de la Cosa, touche terre dans la baie de Coquibacoa dans la presqu’île de Goajira au Venezuela en mai 1501. Là s’arrêtent les cartes du monde connu dessinées par Colomb. Sur terre l’expédition s’enfonce dans la jungle. Charmant pays que l’Amérique centrale : les Espagnols avides d’or, et sans complaisance pour les autochtones qu’ils trouvent sur leur chemin, sont harcelés sans répits par des Indiens cannibales qui tirent des flèches empoisonnées. Après un mois de guérilla constante et une marche épuisante, dans l’enfer de la jungle, les Européens arrivent dans une région où les Indiens se montrent moins hostiles et plus complaisant : le Darien (Isthme de Panama). De leur aventure, tout ce que récoltent les Espagnols, par le troc ou le pillage, ce sont 7 500 pesos d’or en pépites.

En novembre 1502, la flotte de Bastidas repart vers Saint-Domingue. Les navires sont rongés par les vers tropicaux et la traversée est épouvantable : la flotte essuie une terrible tempête. Tous les bateaux sont coulés et les naufragés se retrouvent échoués pour leur plus grand bonheur sur la côte sud d’Hispaniola. A Saint-Domingue, Vasco de Balboa mène une vie de dandy. Il séjourne avec un jeune hidalgo plein de fougue : Hernan Cortes. Tout n’est que fête et beuveries. En 1509, pourchassé par les créanciers, Balboa s’embarque en secret pour une nouvelle expédition vers la Tierra Firme, menée par le Capitan Hurtado. Cortes ne peut suivre son ami : il a été blessé en duel pour une histoire de femme. Fin septembre 1510, la côte est en vue pour la flotte espagnole. Dès leur débarquement les Européens sont attaqués par les Indiens Vrabas. Se frayant un passage au travers de la forêt et sous la pluie tropicale, les Espagnols découvrent les restes d’un fortin : San Sébastian. A la suite d'une marche épuisante, le 10 novembre 1510, les Espagnols attaquent le village indigène de Cemaco. Une fois conquis le site prend le nom de Santa Maria Del Antigua Del Darien. Le bourg tombé intact aux mains des occidentaux devient pour eux un havre de paix. Les Indiens ont fuit. Autour du village existe un monde hostile que les Espagnols qui tentent de survivre apprennent à connaître. En 1511, les conquistadores n'étant pas de paisibles villageois, des expéditions partent en tous sens pour trouver de l'or. Balboa devient un redoutable chef de bande. Il conduit un petit groupe de soldats armés d'épées et d'arquebuses qui sillonne la jungle torride à la recherche de l'or. Vasco Nuñez de Balboa passe des accords avec les Indiens du village de Careta. Il épouse la fille du chef Chima. Cette alliance lui est bénéfique car en faisant la guerre aux ennemis de son beau-père il pille avec sa soldatesque les villages environnants. A ce petit jeu Balboa devient vite populaire. Ses « exploits » arrivent jusqu'à la cour d'Espagne où le roi Ferdinand d'Aragon le fait gouverneur du Darien. Cela vexe les autres chefs de bandes, dont le Capitan Hurtado qui se fait « voler » les retombées de ses investissements, ainsi que Don Perez, un autre hidalgo. C'est dans ce climat de tension, de complots et de petites guerres larvées entre Européens que Balboa apprend l'existence d'une autre mer de l'autre côté de la jungle. Dans le même temps Hurtado s'est ligué avec les Indiens pour le tuer. Pour déjouer la fronde Balboa fait arrêter les coupables en les prenant par surprise : les Espagnols sont emprisonnés, et les Indiens, dont Chima, sont pendus. Pour ramener le calme sur ses nouvelles terres le roi d'Espagne, tenu aux courants par des légats, nomme un nouveau gouverneur : Don Pedro Arias d'Avila, surnommé « la fureur de dieu ». Il débarque le 30 juin en Darien et fonde la ville de Panama. Il reprend à son compte la conquête de la forêt équatoriale pour y trouver de l'or. D'Avila entreprend de massacrer systématiquement les Indiens. Le 1° septembre 1513, Balboa part avec 66 soldats depuis l'embouchure du Rio Atrado à la recherche de la mystérieuse mer du sud. Le parcours est ponctué par de nombreux combats contre les Indiens Torecha. Enfin, après avoir traversé des terres humides et des marécages, le 27 septembre 1513, après moult combats et pillages, à 10 heures du matin, Balboa et sa troupe découvrent une étendue infinie : La Mer du Sud. Le tout est consigné par Andres de Valdaraband. A son retour à Santa Maria Don Pedro Arias d'Avila le nomme gouverneur des « Mers du Sud » et le marie à sa fille. Exit l'indienne du chef Chima. Cependant dans la colonie la famine s'installe, la peste sévit et l'or ne rentre pas. Pour sauver sa tête d'Avila, au cours d'un procès truqué, avec la complicité des autres hidalgos, accuse son gendre de détourner les prises d'or, et de tous les maux du Darien. Huttado et Perez se posent en témoins de l'accusation. Balboa est arrêté en janvier 1519 par le jeune Francisco Pizarro, qui était à ses côtés en 1513. Tous l'ont abandonné pour sauver leurs têtes. Balboa est condamné à mort et exécuté sur la place d'Acla. Ainsi périt l'homme qui a découvert l'océan pacifique, sans le savoir. Le 12 mars 1519, Hernan Cortes avec 508 soldats débarque sur les plages de Tabasco pour conquérir le Mexique, mais ceci est une autre histoire.
Trois années plus tard le cheval de Balboa, qui s'était échappé lors de l'arrestation de son maître, surgit d'on ne sait d'où et traversa la place d'Acla pour arracher un décret affiché par d'Avila.
La légende s'empare de l'histoire.

Hernando De Soto : Il est né à Barcarrota en Estrémadure. En baroudeur et meneur d'hommes, il a participé à la campagne du Chili aux côtés de Francisco Pizarro dont il est revenu de l'or plein les malles. De retour en Espagne en 1537, il vit à Valladolid. On le dit plus riche que le roi. Mais une seule idée le hante : avoir toujours plus d'or. Il n'a plus qu'une obsession : partir à la recherche de Cibola, l'Eldorado, la Cité d'Or dont des Indiens lui ont révélé l'existence. De Soto obtient de Charles Quint l'autorisation d'entreprendre la conquête des terres de Floride : « une fleur qui attend qu'on la cueille », et à coût sûr la région où se trouve Cibola. Le 6 avril 1538, neuf navires quittent le port de San Lucar de Barameda à l'embouchure du Guadalquivir. Une escale a lieu à Cuba où les Espagnols embarquent des renforts : mercenaires et hommes d'armes. Pour seconder De Soto sont à ses côtés les capitaines Oviedo, Fernandes, et le scribe Rodrigo. Le 30 mai 1539, les nefs mouillent dans les eaux de la baie de Tampa. Les Espagnols, au nombre de 575, débarquent, et une fois à terre s'enfoncent dans la forêt humide et détrempée par les pluies. Au milieu de nulle part, ils rencontrent un ermite : Ortiz. Il vit nu, comme une bête et est le dernier survivant d'une expédition antérieure du Señor Panfilo de Navaez, qui en 1529 n'avait pas abouti. Ortiz dit que Navaez voulait trouver Cibola et les sept Cités d'Or, et que toute l'expédition avait péri attaquée par les indiens et rongée par les fièvres. De Soto et ses hommes reprennent leur marche traversant des marécages et des « océans d'herbes hautes ». Ils sont sans cesse harcelés par les Indiens Séminoles qui les attaquent sans répit. L'expédition ne mène nulle part. Aucune piste n'aboutit. Alors pendant un an les conquistadores sécurisent leur port d'attache autour de la baie de Tampa. Un périmètre de sécurité est ainsi créé, et plusieurs villages Indiens font les frais : ils sont attaqués et brûlés. En mars 1540, De Soto à la tête d'une colonne de soldats quitte Tampa pour le nord-ouest. Les Espagnols arrivent dans le pays des Indiens Coosa qui se montrent amicaux. Pourtant Actahchi, le Cacique (grand chef) de la tribu ded Tuscaloosa est pris en otage, et sous la contrainte il doit conduire les conquistadores jusqu'au village de Mauvila (Alabama) qui selon lui est une des sept Cité d'Or. En fait ce n'est qu'un gros bourg d'Indiens ennemis des Tuscaloosa. Ceux-ci refusent l'entrée de leur village de huttes aux Européens, qui donnent l'assaut. Après neuf heures de combat le village est pris et les indigènes massacrés. Pour tout trésor les Espagnols trouvent des plaques d'argent et de cuivre. Éprouvés et déçus, les conquistadores séjournent quelques temps dans les ruines de Mauvila. Il y a plusieurs malades : la dysenterie sévit. De Soto décide de relancer l'expédition et de partir sous le soleil d'été. La chaleur est atroce. Les Indiens Choctaws, qui ne veulent pas de blancs sur leur territoire, défient les Espagnols constamment. L'hiver venant, les Européens établissent leurs quartiers près de l'actuel Tupelo (Mississippi).
Un fortin est construit qui abritera la troupe pendant toute la mauvaise saison. Les hommes sont à bout de force. Au printemps, le fort est attaqué par les Indiens : les Choctaws tirent des flèches enflammées qui s'abattent sur les bâtiments. Dans un brasier épouvantable les combats durent plus de vingt-quatre heures. Les Espagnols perdent 50 hommes, et ne peuvent rester sur place. Ils reprennent leur marche et livrent plusieurs batailles à découvert. Suivant la trace de leurs agresseurs ils pillent leurs villages et les ravagent : des morts et des morts jonchent le chemin des cités d'or. En, mai 1541, l'expédition atteint les rives d'un fleuve immense que les indigènes appellent : Mis-Sipi. Pour De Soto c'est le fleuve de la victoire, car au-delà s'étend l'Eldorado : le Pays de l'Or. Pendant trente jours les conquistadores construisent quatre radeaux géants pour traverser l'étendue d'eau. Une fois sur les terres de l'actuel Arkansas, l'expédition continue de plus belle sur des terres ingrates. Il n'y a qu'un leitmotiv : marcher et se battre contre les Indiens, se battre contre les Indiens et marcher. De nouveaux villages sont mis à sac, mais les Cités d'Or semblent plus lointaines que jamais. De Soto tombe malade. lLa troupe repart alors vers le grand fleuve, plein sud, et y construit un fortin pour y passer l'hiver. Ortiz, à bout de force, meure. La troupe est décimée par les fièvres tropicales. Les moustiques et les serpents sont le lot quotidien des Espagnols. En mars 1542, les Espagnols reprennent leur marche et font une nouvelle halte : un nouveau fortin est dressé au bord de la rivière Ouachita. Depuis le départ de la baie de Tampa, en mars 1540, 250 soldats sont morts. Le 21 mai 1542, Hernando De Soto meure atteint par les fièvres. Son cercueil est immergé dans le fleuve Mississippi. Les 320 Espagnols encore en vie se remettent en marche et finalement atteignent l'embouchure du fleuve, et le golfe du Mexique. Ils vont errer sur les eaux pendant des semaines en longeant les côtes du Texas et essuyer moult intempéries avant d’atteindre la première ville espagnole située au Mexique. Fin de l'aventure pour eux qui retournent à la baie de Tampa, mais début de la conquête du sud de l'Amérique du Nord. Quand à l'Eldorado d'autres Espagnols vont se mettre à sa recherche comme Gonzalo Pizarro, le frère de Francisco, et le capitan Orellana, aidés dans leur quête par Don Aguirre : « la colère de dieu ». Partis du Pérou et des Andes ils descendront le fleuve Amazone à la recherche de Cibola.



La Californie Espagnole :

Après la conquête du Mexique par Cortes, les conquistadores portèrent leur regard vers des terres encore vierges. Ainsi en 1602, le comte de Monterrey charge t-il le capitaine Don Sébastian Vizcaino d'explorer le nord du Mexique et ses rivages du Pacifique. La troupe entame son périple en partant d'Acapulco. A bord de navires les Espagnols remontent les terres le long des côtes. Des moines, dont le frère Antonymie De La Ascension, recueillent avec exactitude le détail des côtes jusqu'au Cap de Mondocino où l'expédition prit fin, l'équipage étant atteinte du scorbut.
En 1615, une nouvelle expédition sous les ordres de Don Thomas De Cordonna reprend la conquête là où celle de Vizcaino s'était arrêtée. Depuis la côte les Espagnols s'engagent dans les terres afin de revenir à Mejico (Mexico). Ils ouvrent de nouvelles routes mais en moins d'un an toute la troupe est décimée par les attaques des Indiens qui harcellent les Européens lors de la traversée des déserts.

En 1697, dans la baie de Mondocino, un petit groupe de jésuites fonde la Mission de Notre Dame De Loreto. Parmi eux se trouvent les pères Salvatierra, Ugarte et Eusebio Kino. Ce dernier démontrera que la Californie n'est pas une île. A partir de ce lieu la vraie colonisation va commencer. Le capitaine des Dragons Don Gaspar De Portola est investi de tous les pouvoirs pour conquérir les terres jusqu'au ° 47 de latitude, afin de contrecarrer les aspirations des autres puissances européennes sur la région. Une avant-garde sous les ordres du capitaine Moncada quitte Notre Dame De Loreto, transformée en fort, le 24 mars 1729. Elle est suivit par l'armée, 219 hommes et 127 chevaux, de Portola le 14 mai. Des moines suivent les soldats pour évangéliser ces contrées païennes, sous la conduite du frère Junipero Serra. Ce même jour, la troupe du capitaine Ribera arrive dans une baie de la côte pacifique qui est nommée : San Diego. L'expédition avait été pénible et sur 70 hommes Ribera n'en conserva que 31. Les autres étant morts du scorbut.

Le 29 juin 1769, la troupe commandée par Portola arrive à son tour à San Diego. Pour continuer l'expédition des renforts, 46 hommes, sous les ordres du capitaine Vila, arrivent de la ville de Vélicata avec des provisions. Le 14 juillet 1769, les Espagnols repartent en direction du nord, vers l'inconnu. Très rapidement le voyage se révèle pénible : la chaleur, les moustiques, le scorbut et les Indiens hostiles déciment les soldats. Épuisés les Espagnols prennent la direction de la mer : ils furent les premiers blancs à contempler les anses de Monterrey et de San Francisco. Là où seraient des ports et des villes ils laissent des croix relatant leur périple, puis repartent pour la baie de San Diego. Pendant ce temps à San Diego de nouveaux renforts sont arrivés. Un fort est aménagé pour faire face aux incessantes attaques des Indiens. Les batailles sont quotidiennes. Quand Portola arrive à San Diego avec ses hommes le fort est dans un état de ruines : seuls 6 hommes sur les 100 qu'il comptait tiennent encore la place. Les Espagnols se retranchent alors pour faire face aux nouveaux assauts des indigènes.
Tout espoir semble perdu pour eux jusqu'à l'arrivée d'un bateau apportant des vivres, des munitions et des soldats. La région est officiellement nommée “Mary Tierra“ le 3 juin 1770, lors d'une messe que clôture un Te Deum.

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Brésil et Amazonie.

Le 20 Janvier 1500 la flotte de l’Espagnol Vicente Yanez Pinzon arrive en vue des côtes du Pays des Indiens Tupi Garanis, dans les “Terres Australes“ découvertes récemment. Pinzon prend possession de cette Terre au nom de la Castille et de l’Aragon, et la nomme « Cap Sainte-Marie de la Consolation », à l’emplacement du futur Port de Saint-Agostino. Pendant plusieurs mois la flotte Estramadurienne longe les rivages inconnus de ce que Pinzon croit être les Indes, car le but des Espagnols, depuis Colomb, est toujours de trouver à l’Ouest une route maritime vers le Sous-continent. Les Caravelles finissent par remonter un bras de mer aux eaux douces. Pour Pinzon c’est le Gange. L’amiral pense trouver sur ses rivages moult villes et ports de commerce. Il n’en est rien : de la forêt, toujours et encore, court le long des berges de la Jungle luxuriante. Lassés les Espagnols font demi-tour et retournent en Europe. Ils ne se doutent pas qu’ils ont été les premiers Européens à fouler les Terres du Brésil.Le 23 Avril 1500, à leur tour, les Portugais menés par Pedro Alvares Cabral atteignent les côtes du Pays des Indiens Tupis Guaranis. Cabral nomme cette Terre : Île de la Vraie Croix, car il pense avoir à faire à une île vaste, aussi longue que large. Sa flotte mouille à Porto Seguro, actuellement Bahia Cabralia. A force d’exploration Cabral finit par se rendre compte que cette “nouvelle“ Terre n’est pas les Indes, mais une « longue escale » vers l’Ouest où abondent des multitudes de fruits. Leur contact avec les indigènes est pacifique, bien qu’ils se rendent compte que leurs hôtes mangent leurs ennemis : ce sont des cannibales. Ne trouvant aucun passage vers les Indes les Portugais, Le 2 Mai 1500, repartent vers l’Est et le “Cap de Bonne Espérance“. Cabral laisse deux forçats, embarqués volontaires avec lui pour racheter leurs crimes, auprès des “Indiens“ pour marquer la présence des Portugais sur cette Terre.

La flotte espagnole de Pinzon est finalement de retour en Europe après un éprouvant voyage vers les Indes, à l’automne 1500. Le Banquier et Armateur Italien Americo Vespucci accueille les caravelles au Port de Séville. Associé aux Médicis de Florence il s’est implanté dans la ville, et finance les Capitaines qui partent vers les Indes. Il pose moult questions aussi bien aux officiers qu’aux marins afin de savoir si l’argent qu’il investit dans les expéditions est rentable. Afin de s’en rendre compte par lui-même Vespucci s’embarque dans la flotte de l’Amiral Gonzalo Coelho, qui en mai 1501 à pour mission de reconnaitre et de dresser des cartes des terres découvertes par Pinzon et Cabral. Ainsi Vespucci fait plusieurs voyages (deux sont certifiés) vers ces “Terres Inconnues“ avec plusieurs explorateurs. Au cours de ses voyages il acquière la certitude qui ne s’agit pas des Indes mais d’une Nouvelle Terre encore inexplorée : une terre peuplée de cannibales à la dense forêt hostile. Vespucci expose ses convictions aux différents géographes de l’Europe. Pour ceux-ci cela ne fait aucun doute : Vespucci a mis en évidence l’existence d’un nouveau continent : une Terre stérile, barrière qui sépare l’Europe des Indes et des Îles aux Epices.
En son honneur ce nouveau continent portera son nom : América, Amérique en Français, à la grande tristesse de Colomb qui, à cette époque, a finit par perdre tout crédit. Les Portugais et les Français vont alors entrer en concurrence pour la possession des Terres Antarctiques de l’Amérique. Ils y construisent des fortins et des fermes pour y exploiter le Bois Brésil, un bois rouge qui sert à teinter les étoffes, et qui finalement donne son nom au Pays. Les Européens se font la guerre et les différentes tribus Amérindiennes, ennemis entre elles, se rangent dans l’un ou l’autre des camps : Les Tupinikins combattent aux côtés des Portugais, et les Tupinambas avec les Français. En 1555, l’explorateur Français Protestant Villegagnon fait construire un fort dans la baie de Gunabara, futur Rio De Janeiro. De là partent d’importantes cargaisons de bois vers le Royaume Fleure de Lysé. Mais les guerres de religion faisant, le comptoir Protestant est abandonné à son propre sort, et le Brésil devient définitivement Portugais en 1567. Les Espagnols ne restent pas inactifs. Ils s’emparent du Sud et de l’Ouest de l’Amérique du Nord, de l’Amérique Centrale et de la Côte Ouest de l’Amérique du Sud. En 1532, Pizarro se rend maître du Pérou. Son frère Gonzalo monte une nouvelle expédition en août 1541. Son but est de trouver le “Pays de la Cannelle“ dans la Province de Summac, au-delà des Andes. Mais le vrai moteur de cette nouvelle conquête est de trouver la mythique ville de Manoa. Elle est la “Cité d’Or“, là où vit El Dorado, le roi de cet endroit où tout n’est qu’Or : des bijoux aux toits des maisons. Pour cette expédition Pizarro est secondé par le Capitaine Francisco de Orellana. Les Estramaduriens s’engagent alors dans la traversée des Andes depuis Quito. Durant leur ascension ils subissent plusieurs épreuves : attaques des Indiens insoumis, un tremblement de terre, le froid et la neige, ainsi que les vivres qui viennent rapidement à manquer. Il y a des centaines de morts parmi les porteurs Indiens, mais la Soif de l’Or est plus forte que tout. Les Conquistadors atteignent bientôt le Rio Coca ; au pied du versant Est des Andes. Ils construisent un radeau immense et décident de descendre la rivière. Après plusieurs semaines de navigation sous une pluie constante il n’y a plus de vivre, la faim et la dysenterie leurs rongent le ventre. Ils arrivent enfin à un village. Les Indiens leurs disent qu’à 11 jours de là ce trouve Manoa. Pizarro est septique, cependant Orellana décide avec 57 hommes et quelques porteurs d’aller “prendre“ la Cité d’Or. Ainsi, le 26 Décembre 1541, entassé sur un Brigantin les Conquistadors reprennent leur expédition, toujours plus à l’Est, dans le cœur de la Jungle. Après des jours de descente de la rivière, une nouvelle fois, les vivres sont épuisées. Les hommes en sont réduits à manger les semelles de leurs brodequins. Le Rio Coca se jette dans le Rio Napo. C’est à cet endroit qu’Orellana se délie de Pizarro, mais reste fidèle au Roi au nom duquel il décide de prendre le gouvernement de la région. Le chevalier Sanchez de Varga crie à la trahison : il est débarqué sur le rivage. Il finira par rejoindre Pizarro après des semaines à errer dans la Jungle. Le 2 Janvier 1542, la troupe d’Orellana atteint un village Indien : l’accueil est amical et le Cacique des Indiens Aparias leurs offre du Maïs et du poisson.
C’est là que pour la première fois les Conquistadors entendent parler des Femmes guerrières : les Coniupuyaras, les “Grandes Dames“. Dans l’imaginaire collectif des Européens il ne peut s’agir que des « Amazones ». Les Amazones dont chaque Héro Grec a rencontré la reine, l’a aimé, l’a combattu et l’a tué. Des femmes superbes : grandes et blondes, qui pour des hommes méditerranéens représentent l’exotisme des peuples hyperboréens. Les plus célèbres des Reines Amazones sont Penthésilée et Hippolyte ou Hippolyta. Selon le mythe, les Amazones, femmes guerrières, vivaient en Cappadoce et dominaient les hommes qui les servaient. Est-ce un phantasme des écrivains d’alors ? Dans la logique Grecque, Latine ou Sémite les Amazones ont disparu, vaincues par les hommes. Il va s’en dire que la réalité sur les Amazones, suivant des recherches récentes, est bien toute autre : Ces Femmes sont sensées avoir appartenu à des tribus Proto-Germaines vivant entre 1000 et 200 ans avant J-C, où hommes et femmes montaient à cheval et avaient des droits semblables. Ces Peuples nomades combattaient à cheval munis de lances et protégés par de petits boucliers ronds ou ovales. Le fait que ces femmes furent l’égales des males de leurs tribus était une chose inconcevable pour des hommes de l’antiquité qui maintenaient leurs propres épouses dans des gynécées. Comme chez les Celtes, les femmes germaines avaient accès à des postes à responsabilités et pouvaient devenir chef de clan. Orellana et sa troupe reste trois mois chez les Aparias et tente d’en apprendre le plus possible sur ces femmes censées garder Manoa. Le Capitaine pense aux dires des récits que les dernières Amazones ont trouvé refuge sur ces “Terres Lointaines“ après avoir été vaincues par les troupes d’Alexandre le Grand. Quittant la Turquie d’alors elles auraient traversées l’Océan pour s’échouer ici. Le 24 Avril 1542, les Espagnols repartent en direction d’El Dorado. La pluie continuelle, l’air étouffant, le ciel chargé de nuages, la forêt et ses bruits, les insectes, les serpents, les vers, la dysenterie et la moiteur toujours présente sont le lot quotidien des Conquistadors. Les Indiens aussi : ceux-ci harcellent les Européens. Ils les attaquent à la sarbacane dont les dards empoisonnés ne pardonnent aucune égratignure. Tombant sur un village des Indiens Machiparo les Espagnols donnent l’assaut pour s’emparer des réserves de nourritures. Les Indiens qui ne veulent rien céder contre-attaque : la bataille dure trois jours. Le village tombe enfin et les Estramaduriens pillent le manioc. Le voyage reprend et le Rio Napo est rejoint par le Rio Curaray. Il finit par se jeter dans un fleuve immense : le Marañón, et comme celui-ci marque le début du Pays des Coniupuyaras, les Espagnols le nomme : Amazonie. Les villages se succèdent sur ses rivages, et les combats entre Européens et indigènes aussi : la poudre des arquebuses étant mouillée seules les épées et les arbalètes répondent aux lances et aux dards. Dans les villages des Indiens Omaguci que les Conquistadors attaquent ils découvrent des poteries et des idoles en Or. Orellana lance plusieurs mission dans la Jungle pour trouver la route de la “Cité d’Or“. Les Indiens leurs tendent embuscades sur embuscades. Après dix jours de navigation sur le Marañón les Espagnols arrivent en Mai sur le territoire des Indiens Paguanas.
C’est là que les eaux noires du Rio Negro se jettent dans les eaux limoneuses de l’Amazonie. Le moine Carjaval qui accompagne les soldats note tous les détails du parcours.
Le Brigantin fait plusieurs haltes sur les bords du Grand Fleuve et de nombreuses expéditions sont menées à l’intérieur des terres par Don Aguirre : la Colère de Dieu, qui conduit les Espagnols à trouver de nouvelles idoles en Or et à entrer en contact avec des tribus Indiennes. Celles-ci versent tribut aux Amazones, en l’occurrence : des plûmes de Perroquets. La descente du Fleuve, qui s’élargit de plus en plus, se poursuit rythmée par la violence des combats, des pillages de vivres et d’Or. Alors que les Conquistadors attaquent un village des Indiens de la tribu de Quenyuc, le 24 Juin 1542, le combat s’engage entre les Espagnols et…. des hommes menés à la guerre par des Femmes, grandes et au teint clair : les Amazones. Elles existent les guerriers et les poussent à l’attaque, piquant les plus couards avec des lances. Leur territoire est compris entre le Rio Curua et le Rio Xingu. A la différence des autres Indiens les guerriers qui se battent pour les Amazones combattent avec des lances et des arcs. Au cours des combats un guerrier est fait prisonnier. Interrogé ses propos sont traduits par un interprète et révèle que :
- il y a plus de 70 villages d’Amazones,
- elles ne se marient pas,
- plusieurs tribus d’hommes leurs versent une rente,
- quand elles veulent avoir un enfant elles rassemblent les guerriers qui servent dans leur armée et sélectionnent les plus vigoureux,
- les métaux précieux abondent dans leur Capitale où les temples, appelés Caranain, sont dédiés au Soleil,
- les Amazones possèdent deux lacs d’où est extrait du sel que les tribus vassales achètent, et pour entrer dans leurs cités aux maisons des pierres il faut payer un droit,
- la Reine des Amazones se nomme Conori,
D’où viennent les Amazones ? Quelle est leur histoire ? Comment ce fait il qu’elles aient la peau blanche ? Tant de questions qui restent sans réponses. Orellana décide de poursuivre la descente du Marañón et de ne pas s’engager dans une lutte ouverte avec les Guerrières. Les Espagnols entrent alors sur le territoire d’Indiens à la peau peinte en noir. Ils tirent à l’arc et leurs flèches sont empoisonnées. Mais rien n’arrête les Conquistadors qui pillent les villages côtiers pour s’emparer des vivres : Maïs, coquillages, crabes rouges, alcool de maïs ou Chicha, lézards, serpents. Le 8 août 1542, le fleuve devient tellement large que les soldats montent une voile et se mettent à naviguer dans un labyrinthe d’îles recouvertes de Jungle. Ils y rencontrent des indigènes pacifiques qui les nourrissent. Les Indiens leurs apprennent qu’il y a des chrétiens à l’embouchure du Fleuve. 18 jours plus tard le brigantin vogue sur la mer : l’Océan atlantique. Le 11 septembre 1542, la Troupe d’Orellana entre dans la baie de Nueva Cadiz, port de l’île de Cubagua. Les Espagnols ont traversé le Brésil du Pacifique à l’Atlantiques et parcouru plus de 1500 lieues. Ils n’ont pas trouvé la Cité d’Or. D’autres, tel De Soto, se chargeront de trouver “Cibola“, ailleurs….
De retour en Espagne Orellana est fait gouverneur de la “Nouvelle-Andalousie“ (Embouchure de l’Amazonie) par Charles Quint. Le Fleuve Marañón prend le nom de Fleuve d’Orellana.

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LA CONQUETE DE L’OUEST. A la fin de la guerre de sécession, après avoir mis au pas le Sud terrien et agricole, le Nord unioniste et industriel entreprend de s’ouvrir de nouveaux espaces au-delà de la frontière : le Mississipi. Pour se faire il va s’appuyer sur un fort taux d’immigration qui va pousser le gouvernement des Etats-Unis à conquérir de nouvelles terres d’accueil pour les colons. Cette conquête va se faire au détriment des peuples amérindiens et mettre deux mondes face à face : l’occident en pleine expansion industrielle contre un monde tribal basé sur des rites ancestraux. Une seule fois la nation indienne va se regrouper pour faire face au colonialisme. Elle vaincra à la bataille de la “LITTLE BIG HORN RIVER“, mais à bout de souffle, et trop divisée, elle ne sortira pas victorieuse des “Guerres Indiennes“. La bataille de la Little-Big-Horn représente caricaturalement le monde occidental moderne et brutal à la conquête des grands espaces et des terres vierges. Si la majorité de l’opinion a tendance à glorifier les indiens au travers de cette bataille, un homme a retenu mon attention : George Armstrong Custer. Les historiens d’aujourd’hui ne sont pas tendres à l’égard de sa personne. Il y a de quoi me direz vous. Cet homme souvent qualifié de bellâtre, ou de dangereux paranoïaque fut le responsable de sanglants affrontements, où des femmes et des enfants furent massacrés. Jugé à notre époque il apparaîtrait comme un criminel de guerre sans circonstance atténuante. Et les USA ? Comme un état tortionnaire à l’égard d’une minorité ethnique. Qu’en est-il vraiment ?
Custer était un soldat du 19° siècle. Grand, blond, les yeux bleus, d’une endurance physique exceptionnelle, Custer était aussi un homme très cultivé : amateur de lecture, admirateur de Napoléon et du général Murat, musicien et dandy. En privé il était joyeux, goguenard, railleur, blagueur, un amant de talent d’une délicatesse extrême, et entretenant avec sa femme Libby une correspondance savante et amoureuse. On lui connaît aussi des relations amoureuses : avec madame Foster avec qui il multiplie les parties de chasse. Avec la fille du colonel Dawenham il converse souvent jusqu’au petit matin. Il est aussi dit qu’après son attaque sur les cheyennes du chef Black kettle, sur les bords de la Washita River, Custer aurait eu des relations avec une indienne capturée lors des combats. Rien n’est certain…Il aurait eu un enfant (?).
En service George Custer était d’une vivacité toute autant exceptionnelle : un intuitif dans l’action. Si il négligeait sa tenue militaire (seul son chapeau était réglementaire, il préférait porter des habits civils) c’est qu’il cultivait sa différence, et une certaine indépendance vis-à-vis de sa hiérarchie. Custer se donnait sans réserve dans toute entreprise militaire. D’un charisme sans faille, il était suivit de tous dans les combats dont il prenait toujours la tête. Les soldats sous ses ordres lui obéissaient au doigt et à l’œil. Dans le même état d’esprit ses adversaires ne devaient attendre de sa part aucune grâce, aucun geste de pitié. George A Custer était d’une froideur totale pour ses ennemis. Ses supérieurs le lui avaient appris, et en bon soldat zélé pleinement conscient de ses actes, il appliquait les ordres.
Pour le décrire et le faire connaître du grand public plusieurs films ont été tournés sur lui : la “charge fantastique“ qui le glorifie, ou “Little-Big-man“ qui le ridiculise. Alors où est la vérité le concernant ? Ce qui est sûr c’est que le principal reproche que lui fait l’histoire blanche protestante nord américaine c’est : d’avoir été vaincu par une “horde de sauvages“, et que son orgueil a causé la mort de plus de 200 soldats US. Quant aux indiens, où est la vérité sur leur mode de vie, sur leur comportement, leur responsabilité et leur éternelle image de victime face à l’homme blanc ? Pour bien comprendre cette fameuse bataille, et la conquête de l’Ouest qui s’en suivit, il est nécessaire de faire un petit retour en arrière.
George Armstrong Custer est né le 5 septembre 1839 à New Rumley dans le comté d’Harrison dans l’Ouest de l’Ohio. Son père était un fermier, veuf, qui s’était remarié. George passa son enfance avec sa demi-sœur et son demi-frère Thomas, et fit ses études au collège de la ville de Monroe dans l’état du Michigan. Adolescent, il fut un bagarreur qui aimait faire la fête, et un adroit coureur de jupons. Grâce au père d’une jeune fille : le Juge Becon qui désirait l’éloigner, il entra à l’académie de West-Point en 1857. Son séjour n’y fut pas brillant. Le coté intellectuel des études ne le passionnait pas. Seuls comptaient les “travaux pratiques“ militaires, où il pouvait se défouler et donner libre cours à son esprit d’initiative. Son coté rebelle et romanesque le poussait à contrevenir aux ordres établis de l’institution. Ainsi, il totalisa 90 réprimandes pour bagarres, sorties nocturnes (amoureuses), insultes, etc.… Lors de la remise des diplômes il était aux arrêts. Il termina dernier de sa promotion, après rattrapage en juin 1861. Avec toutes ces remontrances sa carrière aurait pu finir là. Cependant, la guerre de sécession éclata et le nord unioniste eut grandement besoin d’officiers pour encadrer les troupes de volontaires. Custer fut aussitôt affecté à l’armée du Potomac. Il participa activement à la bataille de Bull-Run, qui fut gagnée par les confédérés. Cette défaite lui laissa un goût amer face à la désorganisation de son camp. Par son dynamisme il obtient dans les mois qui suivirent le grade de capitaine dans l’armée régulière. Transféré dans la division du général Judson Kilpatrick, Custer fut nommé “brigadier-général“ des volontaires de l’union“. Il reçut le commandement d’une brigade de cavalerie le 29 juin 1863. Avec elle, il fut engagé dans la bataille de Gettysburg où il prit part à des actions secondaires pour repousser les attaques sudistes. Unioniste convaincu, George A Custer fut de tous les combats de l’armée du Potomac : Toujours aux avant-postes et suivit par ses “wolverines“ : ses compagnons d’arme. Sa monture préférée s’appelait May. Elle fut tuée à la bataille de Culpeper. Lors d’une permission, en février 1864, il épousa Elisabeth Becon, son amie d’enfance, dont le père était le juge du comté qui l’avait fait entrer à West-Point. Avec elle il projetait de visiter la France après la guerre de sécession. Elisabeth est morte en 1891. Durant toutes ses années de deuil elle s’évertua à glorifier la mémoire de son mari.
De retour sur le front, George A Custer passa du grade de capitaine à celui de lieutenant-colonel de l’armée régulière. Après la bataille de Yellow-Tavern, et fut breveté “major-général“. Avec sa brigade il harcela les troupes du général Lee qui évacuaient la capitale confédérée : Richmond. Sous les ordres du général Sheridan (un ami de la famille de sa femme) il finit la guerre dans la vallée de la Shenandoah. L’armée du Potomac était commandée par Ulysse Grant, le vainqueur de la campagne du Mississippi.
Custer n’hésitait pas à critiquer ouvertement son supérieur qui buvait jusqu’à l’ivrognerie, et qui sacrifiait sans vergogne ses troupes. Dans l’esprit de George les choses étaient claires : la rigolade d’accord, mais pas dans la guerre. La seule tactique que connaissait Grant était la submersion par le nombre jusqu’à ce que les lignes de défenses ennemies craquent. Les états nordistes, plus peuplés que ceux du sud, permettaient aux généraux unionistes d’employer à outrance cette façon déplorable de faire la guerre. Les pertes humaines étaient terribles. Les confédérés aussi utilisaient la tactique dite de submersion, mais à chaque bataille les facteurs d’attrition étaient tels pour les deux camps que les sudistes ne purent tenir la distance. Ils avaient moins d’hommes donc de soldats que leurs adversaires. C’est l’une des raisons qui fit que le Sud perdit la guerre.

La guerre finie, les divisions de volontaires unionistes furent dissoutes et nombre de militaires furent mis d’office en retraite. Custer par ses relations fut maintenu dans l’armée mais redevint simple capitaine au 5° régiment régulier de cavalerie. Dans ce régiment de garnison il s’ennuyait fermement, et rongeait son frein. Sa femme Elisabeth, au fait du tempérament de son époux, intervient auprès du général Sheridan, son parrain, afin que son mari intègre à nouveau un régiment d’active.

Le 28 juillet 1866, Custer fut re-promu lieutenant-colonel, et il devient le commandant du 7° régiment de cavalerie stationné au Kansas. Au 7° George retrouva des compagnons d’arme, et des hommes de troupe admiratifs et dévoués qui continuèrent à l’appeler “général“, comme durant la guerre civile. Custer fit venir dans ce qu’il considère déjà comme son régiment plusieurs de ses amis, et des membres de sa famille pour l’entourer, dont : Boston Custer, son plus jeune frère ; son autre frère le capitaine Thomas W Custer ; Armstrong Autie Reed : son neveu ; et James Calhoun, le mari de sa sœur. Le 7° de cavalerie devient en quelque sorte un “régiment familial“ façonné par la patte de son commandant. En 1867, le 7° de cavalerie participe à l’expédition du général Hancock contre des tribus Sioux et Cheyennes (les êtres humains, en indien), qui refusaient d’intégrer des réserves. Après avoir cerné les indiens, en effectuant un vaste mouvement tournant, la campagne trouva son aboutissement quant à l’hiver 1868, Custer attaqua un village “peau-rouge“, près de la rivière Washita. Les guerriers étaient partis à la chasse, et les officiers du 7° décidèrent d’en profiter pour massacrer les femmes et les enfants. Plusieurs squaws et papows trouvèrent la mort en tentant de traverser la rivière gelée afin d’échapper au massacre : la glace céda sous leurs pas. Le 4° peloton du régiment fit tout de même 46 prisonniers. Lors de cette expédition Custer avait associé des civils à ses hommes. Ces mêmes civils étaient venus le trouver pour s’emparer de la terre des “sauvages“.
Si aujourd’hui le massacre de la Washita River est honni, à l’époque l’acte rendit Custer très populaire auprès des fermiers de l’Ouest car : il éloignait la menace du peau-rouge, et repoussait la frontière. Cela joua en sa faveur lors de son passage en cour martiale pour cette tuerie entreprise à titre personnel : il fut acquitté, mais reçut un blâme du président Grant. Dans le même temps l’Ouest livré au chaos fut envahi par les trafiquants d’armes et les chasseurs de scalps. Une chevelure indienne se monnayait jusqu’à 100 dollars dans les salons mondains de l’Est, et un sein de squaw pouvait se vendre comme trophée entre 3 et 5 dollars.

De 1869 à 1873, fort de son “prestige“, le 7° de cavalerie fut chargé de faire régner l’ordre dans les états du sud, et d’empêcher les destructions et les persécutions causées par le Ku-Klux-Klan à l’encontre des noirs. Le 7° écuma donc les anciens états esclavagistes, à la recherche des adeptes de Nathan Bedford Forest. Cette mission de renseignement ne plaisait pas à Custer, elle manquait de panache. Ainsi, en 1873 le 7° régiment de cavalerie repartit dans l’Ouest Sauvage, et participa à l’expédition d’exploration et de topographie de Stanley. En 1874, de son propre chef, Custer mena dans les monts Black-Hill sa propre mission d’exploration. Des colons avaient découvert de l’or dans cette région qui appartenait aux indiens par le traité de Fort Laramie de 1868. La nouvelle amena dans les collines de nombreux prospecteurs attirés par la soif du métal jaune. Les sioux voulurent préserver leurs terres, et les incidents se multiplièrent : meurtres d’indiens isolés, colons attaqués. La pression populaire prenant le pas, la guerre devint inévitable vu que les indiens refusèrent de laisser leurs terres, et de rejoindre les réserves nouvellement créées pour eux.

Custer en charge de l’ordre dans la région en profita pour mener lui-même sa petite conquête d’espace vierge. Toutes les terres que le 7° plaçait sous sa protection, Custer les donnait aux prospecteurs d’or. Cela lui conforta sa très forte popularité auprès des colons. Par la suite la presse des grandes cités de l’Est s’en mêla. Custer, usant de tout son charisme, gagna le cœur de tous “les bons citoyens américains“, qui voyaient en lui le “conquérant de l’ouest sauvage“. Sa popularité devint telle qu’il fut contacté par des politiciens. Ils voulaient faire de lui leur leader pour les prochaines élections présidentielles, face au président Grant, le “saoulard de la maison blanche“. Poussé par les mêmes politiciens qui voulaient l’évincer, et poussé par l’opinion public de plus en plus hostile aux indiens, Grant n’eut d’autre choix que de déclarer ouvertement la guerre aux “indiens hostiles“. Le président Grant, qui n’était pas complètement idiot, nomma pour commander cette campagne le général George Crook. Grant coupa ainsi l’herbe sous le pied à ses adversaires politiques qui auraient, en nommant l’un de leurs généraux sympathisants, recueilli tous les lauriers d’une victoire pensée certaine contre les indiens, en vue des prochaines élections. Crook n’était pas un néophyte en matière de guerre contre les indiens. Depuis 1866 il faisait la guerre aux apaches de Geronimo.
Avec les 2° et 3° régiments de cavalerie, Crook se mit en route depuis le sud pour investir en profondeur le territoire des Cheyennes et des Sioux et les vastes étendues sauvages du continent nord américain :
Le territoire sacré des Sioux comprend à l’époque le massif des Black-Hill et celui de la Big-Horn-Mountain, à la frontière du Wyoming et du Dakota. Le gouvernement américain l’a cédé aux indiens, par le traité de fort Laramie en 1868, suite aux incidents survenus deux ans plutôt avec la construction d’une voie ferrée passant en territoire Sioux.

A l’époque les ordres de Washington étaient simples : tuer tout indien de plus de 12 ans, et envahir le plus de terres possible. C’était le général Conner qui fut chargé de l’expédition. Face à lui se dressait Red-Cloud, chef des Sioux Oglalas. Il avait sous ses ordres un jeune guerrier rusé du nom de Crasy-Horse. Celui-ci avec de hardis guerriers harcelait sans cesse le fort Kearny : bastion fédéral américain en territoire ennemi. Le 6 décembre 1866, il tendit une embuscade à un détachement de tuniques bleues où le lieutenant Bringham et le sergent Bowers furent tués.

En décembre 1866, les Cheyennes, les Sioux et les Arapahos, sous la conduite du chef des Sioux Hunkpapas, Sitting-Bull, fraternisent. Sitting-Bull est un “homme-médecine“. Il est le plus puissant des shamans de l’Amérique du nord. Il parvient à fédérer par ses paroles, et ses prières, la nation indienne sous l’autorité de Red-Cloud. Celui-ci décide d’en finir rapidement avec les blancs. Le 21 décembre 1866, Crasy-Horse attire dans un piège le détachement du capitaine Fetterman qui se laisse encercler par 2000 indiens dans la vallée de Peno Creek. Réfugiés sur une hauteur les tuniques bleues luttent jusqu’à la fin, et sont massacrés…Il n’y a pas de survivants. Cet affrontement est connu sous le nom de “massacre Fetterman“ pour l’us army et de la “bataille des cents morts“ pour les indiens. Suite à deux années de lutte encore féroces, les U-S-A finissent par négocier le 6 novembre 1868 par la personne du général Sherman : Les collines Black-Hill sont cédées aux indiens. Six mois plus tard, le 10 mai 1869, à “Promontory Point“, les voies ferrées de l’Union-Pacific et de la Central-Pacific opèrent leur jonction : la route de l’Ouest est ouverte.

Entre 1870 et 1874, les colons envahissent les nouvelles terres américaines, et organisent la plus grande chasse aux bisons de l’histoire afin, de nourrir les ouvriers du chemin de fer et officieusement d’affamer les indiens : 10 millions de bêtes sont tuées. Une peau de bison se vend 3 dollars dans les tanneries de l’est. William Cody dit “Buffalo-Bill“ se fait un nom. Bientôt, voilà que des chercheurs d’or découvrent du métal jaune dans les monts Black-Hill, qui sont par traité officiel interdit à l’homme blanc. Sous la pression des colons le 7° régiment de cavalerie intervient pour protéger les prospecteurs. Ainsi, peu préoccupés par le droit des indiens des centaines de citadins se ruent vers ce nouvel Eldorado.
Le journaliste Kellogg, du New-York-Herald, relate l’affaire et fait de Custer un héro. A Washington, le président Grant décide de racheter les collines aux indiens qui devront quitter les montagnes.
Les chefs amérindiens refusent. L’opinion publique américaine est de plus en plus montée contre les sioux et crie au scandale : Les indiens barrent le chemin de la prospérité. La guerre devint inévitable.

L’armée américaine entra en campagne le 10 mars 1875.
Commença alors une guerre d’embuscades. L’expédition américaine du général Crook dans la Dakota s’éternisa, et ne donna pas les résultats espérés. Elle fut stoppée. A Washington, Grant mis politiquement en danger fit alors appel au général Terry. Il fallait cette fois monter une opération d’envergure contre les indiens hostiles. Une seconde campagne fut élaborée. Elle devait régler le problème indien pour l’été 1876.

Le général Alfred Howe Terry était un homme d’état-major, il n’avait jamais combattu les indiens. Pour mener à bien son expédition il s’entoura d’hommes d’expérience : le général Crook avec sous ses ordres les 2° et 3° régiments de cavalerie, et les 4° et 5° régiments d’infanterie (en tout plus de 1200 hommes) ; le colonel Gibbon, secondé par le major Brisben, avec le 7° régiment d’infanterie, deux mitrailleuses catling, un canon de 12 livres, plus des éclaireurs indiens Crows et Arikaras, et des chariots de ravitaillement (600 hommes) ; le lieutenant-colonel Custer avec le 7° de cavalerie (550 hommes). Le général Terry, ayant le grade de brigadier-général, prit lui-même le commandement des 6°, 17° et 20° régiments d’infanterie, plus d’un groupement d’éclaireurs indiens Crows et Arikaras ennemis des sioux Hunkpapas, des éclaireurs ou trappeurs américains dont Calamity Jane, et d’environ 200 civils venus pour tuer du “peau-rouge“. Le ravitaillement et la logistique seraient assurés par voie fluviale par les vapeurs « Far-West et Morning Star ». Le général Terry planifia sa campagne à Chicago. Son armée forte de trois colonnes devait se regrouper dans un coude de la rivière Tongue, dans le Wyoming, pour ensuite fondre sur les indiens. Juste avant l’expédition, Custer, tout lieutenant-colonel qu’il était, était aux arrêts pour insubordination et désertion : il était allé retrouver sa femme pour s’assurer de sa santé ; la région dans laquelle celle-ci se trouvait était alors en proie à une grave épidémie de malaria. Echappant à la vigilance militaire il se rendit à Chicago auprès de Terry. Custer plaida sa cause, et le général le réintégra dans le service actif. Cela s’explique par le fait que pour sa manœuvre militaire le général avait besoin d’hommes de terrain en qui il puisse avoir confiance. George A Custer retrouva donc le 7° de cavalerie où le colonel Strugis avait pris sa place alors qu’il était aux arrêts. Durant son absence le régiment avait été restructuré : 52% de l’effectif était maintenant composé de jeunes recrues, tout comme 13 des officiers du régiment qui n’avaient jamais connu le feu. Pour Custer cela n’avait pas de réelle importance : l’allant de la jeunesse, encadrée par de vieux briscards, ferait la différence face aux indiens. Les deux principaux officiers du régiment étaient le major Marcus Reno et le capitaine Frederick Benteen.
Les deux hommes avaient eu les faveurs du colonel Sturgis, et ils détestaient Custer qu’ils jugeaient hautain. Celui-ci, qui les jugeait comme de piètres soldats, le leurs rendait bien. Custer notait dans ses rapports que ses seconds étaient de très mauvais tacticiens.

Début juin 1876, le 7° régiment de cavalerie quitte fort Lincoln dans le Dakota pour rejoindre le général Terry. Pour cette campagne Custer a ordonné à ses hommes de laisser leurs sabres. C’est pour lui une arme démodée dans une guerre moderne, comme celle qui va avoir lieu. Sur son sabre Custer a fait graver : « ne me tire jamais du fourreau sans une bonne cause, ne m’y replace jamais sans avoir vaincu ». Son sabre est depuis accroché au mur de son bureau. Dans la matinée avant le départ le capitaine Keogh a surveillé la toilette des chevaux. Son propre cheval du nom de Comanche est un pur sang arabe. L’animal distingue parfaitement les différents appels de trompette. Il sert fidèlement son maître depuis 1866 et l’a, par sa foulée exceptionnelle, plus d’une fois sorti d’un mauvais pas face aux poneys indiens.
Les cavaliers sont armés du fusil Springfield qui ne tire qu’un coup. Si sa portée est redoutable, son principal défaut est de tirer des cartouches de métal mou qui se grippent à la culasse lors d’un tir prolongé. Quant les cavaliers quittèrent le fort Lincoln la musique régimentaire joua « Garry Owen », l’air mascotte du régiment, et « The Girl I Left Behind Me » en l’honneur des femmes restant au camp. Pour la circonstance Custer s’était fait couper les cheveux. Le peloton des éclaireurs (scouts) sous les ordres du sous-lieutenant Varnum ouvrait la marche dans la prairie du territoire hostile. Parmi eux se trouvaient : Bloody kniffe : un Sioux Crow, Boltailed Bul et Stab des Sioux, Mitch Bouyer : un métis moitié Français, moitié Sioux, ainsi qu’un vingtaine d’indiens Crows et Arikaras ennemis des sioux Hunkpapas.

Le 21 juin 1876, le 7° de cavalerie fait sa jonction avec la colonne du général Terry partie depuis Chicago. Au confluant de la Yellowstone River, et de la Rosebud River, le brigadier-général retrouva ensuite la colonne du colonel Gibbon partie de fort Ellis au début de juin. Un camp de base fut monté où Terry mit au point les derniers détails de son plan de campagne.

Le plan du général Terry était basé sur l’encerclement des indiens. La troisième colonne commandée par le général Crook (lui aussi brigadier-général) avait quittée fort Fetterman au début du mois de mai 1876. Partie du sud la troupe ne rencontra aucune opposition jusqu’au 17 juin 1876. Le long de la Rosebud River elle fut attaquée de front par 1000 guerriers amérindiens commandés par Crasy-Horse. Les indiens sont venus par surprise à la rencontre des tuniques bleues afin d’empêcher la jonction de Crook avec le gros de l’armée de Terry, aussi appelée « Colonne Montana ». Une bataille confuse s’en suivit, où aucun des deux camps ne chercha le contact. Les pertes furent insignifiantes. A la fin de la journée les indiens se retirèrent, laissant Crook maître du terrain.
Le général décida néanmoins de se replier vers son fort d’attache car ses hommes n’avaient plus de réserve.
Les hommes de Crook avaient utilisés la totalité de leurs munitions, et de nombreux blessés réclamaient des soins. Le résultat de cette bataille fut de priver le général Terry de sa plus forte colonne pour mener à bien son action. Seule la cavalerie de Custer restait à sa disposition pour des missions de reconnaissance. Pour le 7° régiment de cavalerie les ordres du général Terry étaient les suivants : le régiment du lieutenant-colonel Custer devra descendre plein sud, remonter la Rosebud River sur sa rive gauche jusqu’au Wyoming où ses troupes se joindront à celles du général Crook.
Crook ayant été accroché par les indiens le plan du brigadier-général Terry est déjà obsolète, mais ça il ne le sait pas vu que toutes les troupes américaines sont en territoire ennemi, et que les communications entre elles sont inexistantes. Par contre, Les indiens sont au fait de tous les déplacements des troupes américaines, vu qu’elles se déplacent aux sons des fanfares régimentaires, et qu’elles soulèvent d’énormes nuages de poussière lors de leur avance. Pour sa part Terry, selon son plan, accompagné de la colonne Gibbon, remontera la Rosebud River en amont par le nord, pour encercler les indiens une fois qu’ils auront été localisés. La jonction entre Terry-Crook-Custer devra avoir lieu au confluant de la Little-Big-Horn-River et de la Big-Horn-River les 27 ou 28 juin 1876. Toutes les unités devront s’épauler les unes les autres. A cela Custer réplique : « mon général, nous allons nous déplacer en terrain difficile, les liaisons seront dangereuses à maintenir. Ce plan ne laisse pas assez de liberté de manœuvre individuelle. ». Le capitaine Clark, officier sous les ordres de Terry, acquiesce à la remarque. Terry répond : « j’ai trop confiance en votre zèle, votre énergie, votre capacité, pour vous imposer des ordres précis qui risqueraient de tempérer votre action au contact de l’ennemi. Je n’ai encore jamais eu l’occasion de combattre les indiens. Vous êtes un vétéran. Je vous laisse donc agir selon votre bon sens, tout en suivant mes ordres stricts quant à la route à suivre». On voit ici tout le manque de poigne, de charisme et d’autorité militaire du général Terry face à un homme comme Custer. Terry précise tout de même à Custer que si l’une des colonnes devait affronter seule les indiens le pire pourrait arriver… Les ordres écrits de Terry sont remis à Custer par le major Brisbin.
Le 22 juin 1876, le 7° régiment de cavalerie défile seul, avec élégance, devant le général Terry. Custer n’a pas voulu incorporer à sa troupe les détachements d’infanterie que Terry lui proposait, argumentant qu’ils le retarderaient dans sa poursuite des peaux-rouges. Après leur passage en revue les cavaliers prennent le chemin de la prairie, et se lancent à la poursuite des indiens. Déjà dans l’esprit de Custer les choses sont claires : la gloire ne se partage pas. Cette victoire qu’il entrevoit certaine, comme à son habitude, sera celle de son régiment. La sienne. Après cette Bataille la route de la présidentielle lui sera ouverte et qui sait ce qu’à 36 ans un homme ambitieux peux faire ou réaliser fort d’une victoire sur les indiens.

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LES INDIENS DE LA PRAIRIE. « PAHA-SAPA EST MON PAYS ET JE L’AIME. QUICONQUE Y TOUCHERA ENTENDRA LE BRUIT DE MON FUSIL ». Chant Sioux.

Les indiens se sont toujours fait la guerre. Bien avant l’arrivée de l’homme blanc, sans chevaux, ils avaient adopté des formations tactiques très efficaces en demi-lune. L’organisation des batailles pouvait être comparée à celle de la chasse aux bisons. Plusieurs tribus savaient se fortifier en retranchant leurs camps ou villages derrière des palissades. L’arrivée des colons européens signifia l’introduction dans les conflits des armes à feu, et des chevaux. Cela eu pour conséquence de donner aux conflits, qui jusqu’à lors étaient localisés, la possibilité de s’étendre sur plusieurs centaines de kms. Ainsi, vers 1700, les Cris (Crees) s’opposèrent aux Sioux Lakotas, dans les mêmes conditions les Assiniboines attaquèrent les Mandans, les Fox combattirent les Illinois, les Comanches furent en conflit avec les Apaches Penxaye, les Navajos firent la guerre aux Utes. Bientôt les puissances européennes voulurent coloniser durablement l’Amérique du Nord. Colons et amérindiens recherchèrent alors des alliances pour combattre leurs adversaires réciproques, comme cela se faisait déjà en Afrique ou en Inde. Ainsi, prolongeant leurs conflits sur le sol américain les Français firent la guerre aux Miamis, aux Fox, aux Chickasaws, aux Natchez, aux Mohawks, Mohicans et autres Iroquois. Les Russes envahirent les îles Aléoutiennes et l’Alaska où ils bataillèrent contre les Tlingits. Les Espagnols s’attaquèrent aux Pueblos, Pimas, Yumas, Apaches, Séminoles, Comanches et Utes. Les Anglais firent la guerre aux Hurons, Cherokees, Appalaches, Abénakis, Creeks, Potomacs, Shawnees, Choctaws, Ottawas, Delawares, Mississinewas, Potawatomes, Kickapoos, et aux Winnebagos. Après la guerre d’indépendance américaine les Anglais tentèrent de rallier à leur cause toutes les tribus indigènes pour combattre les jeunes Etats-Unis d’Amérique. De 1781 à 1812 colons américains et indiens se livrèrent une guerre larvée. Celle-ci prit toute son ampleur lors de la seconde guerre d’indépendance américaine de 1812 à 1814. Le chef des Shawnees, Tecumseh, tenta de fédérer les peuples amérindiens pour créer un état libre autour des grands lacs. Il fonda à cet effet la ville de Tippecanoë. Tecumseh s’allia avec les Britanniques, remporta quelques victoires et trouva la mort à la bataille de Chatham en 1813. Avec lui disparut à jamais le rêve d’un état indépendant amérindien. La fin de la guerre entre les Anglais et les Américains (un statut quo) ouvrit à ces derniers la possibilité d’étendre leur conquête de terres vers l’Ouest : «Go West ». Avec la conquête de l’Ouest l’avance de l’homme blanc mit à mal l’écosystème qui permettait aux indiens de survivre. Washington promit aux indiens de subvenir à leurs besoins contre l’échange de leurs terres. Dès 1815 le gouvernement us entra en relation diplomatique avec les Sioux. Plusieurs traités furent établis où les promesses de subventions financières et d’aides à l’agriculture devaient compenser la perte des terres pour les indigènes. Les indiens pleins de bonne volonté et attirés par une vie facile appliquèrent les traités.
Ainsi, de traités en traités, Washington repoussa les indiens au-delà du Mississippi. Les tuniques bleues progressèrent alors rapidement vers les grandes plaines attaquant tour à tour les tribus Senégas, Onidas, Onondagas, Wyandottes, Kickapoos, Osages, Kansas, Pawnees, Omahas, Sacs, Menominees, Chippewas, Sioux, Cheyennes, Arikaras, Iowas, et Shawshawnes. Plusieurs tribus s’allièrent avec les Américains pour comme toujours combattre leurs adversaires : les Pawnees, les Crows et les Arikaras se soumirent au gouvernement de La Maison Blanche et aidèrent les colons à faire la guerre aux autres tribus. Ce n’était pas un conflit ouvert, mais plus une guerre larvée d’attrition. En paix avec les Anglais sur leur frontière Nord, les Américains firent ensuite la guerre aux Espagnols et Mexicains pour étendre leur territoire vers le sud (1835-1848). Ils s’imposèrent ensuite un régime fédéral (1861-1865), et décidèrent de finir la conquête des terres dites “sauvages“ en reliant la côte est à celle de l’ouest. Le sursaut d’une conscience commune amérindienne arriva bien trop tard pour les indiens des plaines. Ils se savaient déjà condamner, mais voulurent croire que sous la conduite d’un chef charismatique ils pourraient retourner une situation désespérée à leur avantage pour négocier un nouveau traité, ou du moins pensaient ils livrer une dernière bataille avant de fuir, de partir…. Mais où ?

Les Cheyennes :

La plupart des peuples, dans le long chemin de l’évolution, sont passés du stade de “chasseurs- cueilleurs“, à celui d’agriculteurs. Tel ne fut pas le cas des indiens des plaines : de cultivateurs ils redevinrent des chasseurs. Le cas des Cheyennes en est exemplaire : les êtres-humains (le nom des Cheyennes en indien) vivaient dans les grandes plaines du Nord, et cultivaient le maïs. A force de se faire la guerre entre eux, et contre les Kiowas, les Crows, les Pawnees, les Comanches et tous les Sioux, les Cheyennes furent rejetés de partout.
Vers 1820, ils devinrent des nomades chassant les bisons pour survivre. En 1834, une terrible épidémie de variole (contractée auprès de ces colons blancs) décima les Cheyennes qui se séparèrent pour survire en deux grandes tribus : les Cheyennes du Nord, et ceux du Sud (1837).
En 1849, au contact de colons blancs malades, les Cheyennes du Nord subirent une nouvelle épidémie : le choléra. A partir de 1856, pour subsister, ils se mirent à attaquer les colons blancs en pillant leurs fermes. En 1864, le colonel Chivington, et un détachement de volontaires, alla massacrer un campement de Cheyennes du Sud et d’Arapahos pacifistes près de Sand-Creek : il y eut 500 tués. Les colons blancs s’approprièrent ainsi les très bonnes terres que les indiens avaient négocié pour y vivre lors d’un traité. A cette époque là le général Sheridan avait remplacé le général Sherman pour toutes les affaires concernant les indiens, et pour lui : un bon indien de plus de douze ans était un indien mort. Il tenait cette formule d’un général russe pour qui vers 1800 : un bon Tchétchène était un Tchétchène mort.
Les Cheyennes du Sud signèrent un nouveau traité de paix à fort Reno. Mais en dépit de tout ils furent de nouveau attaqués, par les tuniques bleues du colonel Custer en 1868, sur les bords de la Washita-River. Il y eut 104 indiens sans défense tués, dont le vieux chef Black-Kettle. A nouveau les colons blancs prirent les bonnes terres des Cheyennes, et se mirent à les cultiver.

Les Sioux :

Crasy-Horse est né vers 1841 à Rapid-Creek, dans la tribu des Sioux Oglalas. Très jeune il se fait un nom en combattant les Cheyennes et continuellement les tuniques bleues. En août 1866 il harcela le fort Kearny tenu par l’officier Carrington, et le 6 décembre 1866 il tendit un piège au lieutenant Brimgham.
Sous les ordres de Red-Cloud, avec 2000 guerriers Sioux, Cheyennes du Nord et Arapahos, le 21 décembre 1866 il participa au massacre des 100 hommes du capitaine Fetterman.
Le 17 mars 1876, après l’attaque du général Crook sur la Little-Powder-River, il mena une guerre d’embuscade jusqu’au 17 juin 1876, où avec 1000 guerriers il attaqua, suivant les ordres de Sitting-Bull, la colonne de Crook faisant partie du dispositif d’action du général Terry contre les Sioux.
Sitting-Bull naît vers 1831 à Grand-River, dans la tribu des Sioux Hunkpapas. Parmi tous les chefs indiens il est l’homme que tous les amérindiens respectent ou craignent. Il est shaman, sorcier, homme-médecine. Il parle au grand-esprit : Waka-Tanka. Et ses “visions“ sont légendaires de véracité. Au contraire des chefs Spotted-Tal ou Red-Cloud, il ne traite pas avec le gouvernement américain en qui il n’a pas confiance. Plusieurs fois Sitting-Bull a réussit à fédérer une partie de la nation indienne refusant la domination américaine. Il n’a jamais voulu signer un traité avec les autorités fédérales. Il pensait que les réserves rendraient son peuple paresseux et préférait battre les plaines sans rien demander à personne.
Lorsque la campagne contre les indiens hostiles commença le 10 mars 1875, le général Crook attaqua un campement Cheyenne établit non loin de la Little-Powder River. Lors de l’affrontement les indiens tinrent les cavaliers us en respect et un soldat américain fut tué. Profitant du désordre dû à la bataille les Cheyennes en profitèrent pour prendre la fuite. Sitting-Bull au fait de la détresse de ses adversaires d’autrefois tendit alors la main aux Cheyennes et à leurs alliés Arapahos les accueillant sur ses terres. Les deux peuplades se fédèrent et les rangs des guerriers des steppes s’en grossirent d’autant.
Début juin 1876 Sitting-Bull organisa l’annuelle “Dance du Soleil“ sur les bords de la Rosebud River. Il se fit arracher 50 morceaux de chair, et dans le délire fiévreux de sa mutilation il reçut une vision de soldats us tombant du ciel sans oreilles. Le sorcier comprit qu’il allait y avoir une grande bataille face aux blancs, dont les indiens sortiraient vainqueurs.
Partout à travers les plaines des émissaires répandirent la nouvelle de la vision du shaman. Les tribus indiennes furent en émoi : leurs chefs décidèrent qu’il était temps de faire valoir leurs droits en reprenant les armes, et en quittant les sordides réserves, où le gouvernement de Washington les maintenait, pour enfin revivre libres. Face à l’afflux de tous ses frères galvanisés par sa prémonition, Sitting-Bull décida de remonter vers le nord pour s’établir dans les méandres de la Little-Big-Horn-River. Le site lui sembla idéal pour cacher aux yeux des autorités américaines cette formidable concentration de femmes, d’enfants et de guerriers. C’est lors de cette migration que les Hunkpapas du sorcier furent rejoints par les Oglalas et les (peut-être) 4000 guerriers des chefs Gall, Rain-In-The-Face, Two-Moon, Little-Wolf, Dull-Kniffe, et Driving-Rain, pour que ceux-ci livrent bataille face aux tuniques bleues du général Terry.
C’est aussi pendant cette remontée dans le Wyoming que la colonne du général Crook fut mise en déroute lors de la deuxième campagne contre les indiens hostiles. Si le grand-chef Red-Cloud avait en son temps trouvé son compte dans le traité de Fort Laramie : il lui accordait des armes pour combattre les indiens Crows, s’en était fini. Les indiens qui vivaient dans la misère près des forts américains de la frontière se regroupèrent eux aussi avec les Sioux. Ce fut bientôt 15 000 amérindiens des plaines qui montèrent l’immense campement : 5 Kms carrés, sur les bords de la rivière. Une seule fois la nation indienne fut unie, et ce fut cette fois ci.

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LA BATAILLE DE LA LITTLE-BIG-HORN-RIVER.

Le 25 juin au matin, à 8 heures, après deux jours de marche forcée, les éclaireurs du 7° régiment de cavalerie, conduit par le scout Sioux Bloody-Kniffe, repèrent un campement indien “important“ à l’entrée de la vallée de la Little-Big-Horn-River à 25 Kms plus au Nord. Depuis le « nid du corbeau », un promontoire, Custer observe la vallée noyée dans la brume. Pour Mitch Bouyer et Bloody-Kniffe les traces des indiens laissent à penser que se sont des milliers de sioux qui se sont rassemblés le long de la rivière, et qu’il faudra plusieurs jours pour pouvoir tous les tuer. Custer lui pense que les indiens sont en train de fuir pour atteindre les monts Big-Horn où il sera impossible de les débusquer, et toute cette campagne aura été inutile.
Le lieutenant-colonel estime à 1000, voir 1500 le nombre de guerriers indiens. Il y en a autour de 4000 : Arapaho, Hunkpapas, Oglalas, Santee, Brûlés, Mineconjous, Cheyennes, Black-Foots, Sans-Arc. Jamais une telle concentration indienne n’a eu lieu, et ça nul militaire américain ne peut sans douter.
A 12 heures, Custer demande à l’adjudant Cooke (au grade de lieutenant de cavalerie) de faire sonner le rassemblement. Cooke est l’aide de camp de Custer. Durant la guerre civile il commandait le détachement des tireurs d’élite du lieutenant-colonel. Il annonce à ses officiers que le régiment va livrer bataille. Le major Reno lui fait remarquer que le général Terry n’a donné au régiment qu’une mission de reconnaissance, et que le reste de l’armée n’est pas encore en position pour effectuer l’encerclement des peaux-rouges. Custer lui répond qu’il ne veut pas perdre l’initiative, ni l’occasion d’en finir rapidement. Surtout après 110 Kms d’une traque éprouvante.
Ce qui fait aussi prendre à Custer la décision d’engager la bataille c’est l’incident du chariot de ravitaillement de la compagnie C. Celui-ci s’était égaré durant le long trajet. Repéré et attaqué par les Sioux il ne dut son salut qu’à l’arrivée de cavaliers US. Des coups de feu furent échangés. Custer appréhende de s’être fait repéré, il ne veut plus perdre de temps. Pour Custer le rassemblement d’indiens qui se trouve face à lui ne représente que 4000 individus, dont 1500 guerriers. Les indiens ont l’habitude de privilégier le combat individuel, et la liberté d’action. Ils ne comprennent rien à l’utilité du leadership à l’échelle de la stratégie. L’efficacité des 1500 guerriers sera diminuée par le sentiment de préservation qui habite chaque indien et qui empêche les chefs d’organiser des attaques violentes. Custer, qui a l’expérience du combat contre les “hostiles“, pense tout à ça,… et pour une fois il se trompe.
En début d’après-midi les tuniques bleues s’engagent dans la vallée en suivant le cours d’un ruisseau : le Sundance-Creek. Le régiment avance depuis un moment quand les éclaireurs découvrent un tepee abandonné qui abrite le corps d’un guerrier sioux. Les Crows et les Arikaras y mettent le feu. Pour Custer c’est la preuve que les indiens fuient, et effectivement Bouyer aperçoit des indiens qui détalent dans le lointain : ce sont en fait des guetteurs Sioux qui suivent pas à pas l’avance des tuniques bleues.
Les traces des indiens, qui deviennent de plus en plus fraîches, rendent les scouts nerveux. Custer divise alors son régiment en trois colonnes : le capitaine Benteen, avec les compagnies H, D, K (120 hommes) et les chariots de munitions sous la responsabilité du capitaine McDougall (136 hommes), avancera le long des contreforts de la vallée, et tout ce qu’il rencontrera devra être éliminé.
La route du Capitaine Benteen sera parallèle à celle du major Reno. Ainsi, toute prise de flanc par l’ennemi sera évitée. Il marchera ensuite au “son du canon“ pour soutenir les pelotons du régiment en difficulté.

Le major Reno prend le commandement des compagnies A, G, M (175 hommes) et doit franchir la rivière, située au centre de la vallée, poursuivre sa progression, charger les indiens qui s’enfuient, et attaquer le camp par le Sud. L’interprète Reynolds l’accompagne. L’attaque du major sera masquée par des boqueteaux d’arbres aperçus de l’autre coté de la rivière. Reno devra attirer à lui le maximum de guerriers indiens.

Pendant ce temps, Custer, avec le restant de sa troupe : 221 hommes (selon certaines sources 212) des compagnies E, I, B, F et C, traversera la Little-Big-Horn river plus en amont, dans la direction de collines repérées au loin. Il prendra les indiens à revers et attaquera alors les non-combattants (femmes et enfants) forçant les guerriers à se rendre pour que cesse le massacre.

A 15 heures la colonne du major Reno franchit la rivière et pénètre dans une plaine large de plusieurs Kms.
Un officier galopant en tête annonce : « trente jours de permission à celui qui ramène le premier scalp ». Au loin un énorme nuage de poussière se soulève de terre.
En avançant au trot soutenu les soldats se rendent compte que les indiens ne fuient pas, mais qu’ils viennent vers eux : ils attaquent. C’est un tremblement de terre que provoquent les poneys. Reno hésite à continuer avec ses 175 hommes. Il fait stopper, et décide de combattre pieds à terre sous le couvert d’un petit bois. Les hommes du major se mettent en ligne et tirent sur le champ.
Très vite les cavaliers sont débordés de partout. Ils se forment en hérisson. Les compagnies A, G, et M sont bientôt encerclées par 1000 indiens hurlants, coiffés de plumes et les visages peints, qui tirent de partout et attaquent sans relâche. La position devient intenable : Un piège sans issu où les troupes US sont tirées comme des lapins. Sans demander leur reste les éclaireurs indiens remontent à cheval et fuient vers la rivière. Le major Reno hésite, tergiverse, et alors qu’il va prendre une décision (laquelle ?) Bloody-Kniffe, qui combat à ses cotés, reçoit une balle en pleine tête. Sa cervelle explosée éclabousse l’uniforme et le visage de l’officier. Le major complètement surpris perd alors tous ses moyens : son regard devient vide. Reno, sonné, semble totalement ailleurs.
Il reste ainsi pendant quelques minutes, sans ressource, sans donner le moindre ordre pendant que ses hommes se font tuer dans les sous-bois. Et puis, d’un coup, il retrouve le sens des réalités. Sortant de sa torpeur, il décide d’évacuer le bois et de regagner la rive opposée. Reynolds est contre cet ordre, il pense qu’il faut résister : Custer va arriver pour prendre les indiens à revers. Sans attendre, les soldats qui ont entendu l’ordre remontent à cheval et foncent vers la rivière.
Avec la fusillade certains cavaliers n’ont pas entendu les ordres du major : la plus grande confusion règne alors sous les frondaisons où les balles fusent de toutes parts.
La plupart des tuniques bleues réussissent à atteindre un gué pour repasser le cours d’eau, mais les cavaliers us sont harcelées par les indiens. Sous un feu meurtrier le major et le lieutenant Payne rassemblent leurs hommes, et les mettent en position derrière le talus opposé de la rivière pour s’abriter. Avec la moitié de ses hommes tués Reno subit un vrai massacre.
Sans discontinuer les Sioux les assaillent… Mais les cavaliers américains tiennent bon. Ils n’ont pas le choix. Pour les soldats US restés en arrière l’enfer commence : les indiens ne font pas de prisonniers. Ils scalpent vifs les cavaliers et les mutilent avant de les mettre à mort.

Benteen et sa colonne ne sont pas allés bien loin après leur séparation de la troupe principale. A peine arrivé en vue de son objectif le capitaine fut attaqué par les guerriers des chefs Gall et Red-Cloud. Avec ses chariots, sans chercher à combattre, il fit demi-tour et se retrouva poursuivit par une poignée d’indiens. Il finit par intercepter l’estafette Kanipe, puis le clairon Martini venus chercher des renforts pour la colonne Custer. Ne se sentant pas assez fort pour aller aider son chef, et toujours poursuivit par les Sioux, Benteen battit en retraite quant il aperçut les hommes de Reno repassant la rivière, eux aussi pourchassés par les indiens. Epaulant les hommes du major, les compagnies H, D, et K repoussèrent les Sioux qui les attaquaient.

Le major Reno et le capitaine Benteen profitèrent de leur regroupement pour trouver une meilleure position afin de se protéger : une colline douce et boisée située sur les contreforts, non loin de l’entrée de la vallée. Ont-ils un seul instant songé à aller rejoindre Custer pour l’aider ? Toujours est-il qu’entendant une lointaine et sourde fusillade, et se jugeant suffisamment éprouvés par les évènements les deux officiers, toujours maintenus en respect sous le feu d’un groupe de Sioux, préférèrent tenir leur position et attendre l’armée du général Terry. Le lieutenant Wallace avait averti le major que les munitions commençaient à manquer. Peut-on penser que cette information peut être prise au sérieux vu que les chariots de Benteen transportaient 24 000 cartouches.
Néanmoins, le major autorisa le capitaine Weir, sur sa demande, avec la compagnie D à aller rejoindre Custer qui devait se battre dans la vallée. Une demi-heure plus tard Weir fut de retour : il n’a pas pu franchir une crête se trouvant à 2 Kms de là.
Les soldats ont été de suite pris à parti par un nombre d’indiens impressionnant. Ils ont juste entendu dans le lointain une fusillade infernale. Cette situation conforte Reno dans sa façon de voir les choses : il décide de fortifier sa position et d’attendre des renforts. Une bonne partie des indiens harcelant la colonne Reno quitte alors les lieux : Les guerriers Sioux ont un autre rendez-vous, et celui là ils ne veulent pas le manquer… Cette victoire sur le major Reno est à mettre à l’actif du guerrier One Bull et du chef Gall. Gall est le frère adoptif de Sitting Bull. Crasy-Horse, en visite de tribus amies avec Sitting-Bull à l’autre bout du camp, arriva trop tard pour contre-attaquer Reno, quant tout fut presque terminé, et il du repartir aussitôt pour aller combattre Custer.

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LA BATAILLE DE CUSTER :

Custer a suivit Reno jusqu’à son passage à gué de la rivière. Puis il a obliqué vers le nord en direction d’une colline où il peut voir le major attirer à lui ce qu’il pense être la totalité des guerriers indiens. Il envoie l’estafette Daniel Kanipe avertir Benteen qu’il a trouvé par où attaquer le village : un guet. Custer traverse la “Médecine Tail“, un ru, et aperçoit les premières tentes.
A cet instant il doit penser pouvoir prendre les indiens à revers. C’est pourtant un immense campement de tepees qui se dresse face aux tuniques bleues. Custer ordonne alors au trompette John (Giovanni) Martini, un émigré italien ancien soldat des troupes de Garibaldi, et au scout Half-Yellow-Face de partir à la recherche de Benteen pour que ses compagnies viennent le rejoindre afin de renforcer son attaque.
Custer qui ne veut pas perdre de temps donne l’ordre à Cooke de lancer immédiatement l’attaque. Tout en progressant vers le nord, la colonne oblique à gauche pour passer la rivière à gué, et attaquer le village : Custer veut s’attaquer aux non-combattants pour casser le moral des guerriers et obliger ceux-ci à se rendre. Arrivé sur les berges les soldats voient des centaines d’indiens sortirent du camp, et venir à leur rencontre. La retraite de Reno permet aux indiens de réunir toutes leurs forces contre le lieutenant-colonel. Face à toute cette horde il est impossible aux tuniques bleues de passer le cours d’eau. Custer décide alors de contourner les indiens par la droite. Mais déjà d’autres indiens surgissent et repoussent les cavaliers sur les hauteurs de la vallée. Le chef Gall est à leur tête. Il est suivit par Crasy-Horse, qui avec un groupe de Cheyennes et de Sioux prend Custer à revers.

Reno n’a pas réussi à amener à lui la totalité des guerriers indiens et ceux-ci exaltés par l’ardeur de Crasy-Horse s’abattent sur les tuniques bleues comme une nuée de guêpes. Les chefs indiens ont déjoués le plan du lieutenant-colonel et ne sont pas tombés dans son traquenard. Ce sont eux qui vont le piéger…Sans réel plan d’action d’ailleurs. Les compagnies us perméables aux attaques ennemis se retrouvent bientôt totalement dissociées les unes des autres. Custer qui est à la tête des ses hommes, comme toujours, décide de trouver refuge sur une colline toute proche... Il reçoit alors une balle en pleine tête, et une autre sous le cœur. Le lieutenant Cooke et Mitch Bouyer prennent conscience de la situation. Ils ne se battent plus pour la victoire mais pour survivre. Serrés de près par les amérindiens les cavaliers us tombent les uns après les autres. Bientôt les compagnies d’arrière-garde I du capitaine Keogh et E du lieutenant Smith sont encerclées. Elles combattent seules près de la rivière.

Les indiens à cheval établissent une ligne de feu qui touche tous les soldats us. Crasy-Horse contourne les hommes du capitaine Keogh et les massacre. Pendant ce temps les guerriers des chefs Gall, Two Moon, Hump, Spotted Eagle et Low Dog écrasent les hommes de la compagnie L du lieutenant Calhoun (le beau frère de Custer), et finissent par remonter sur la compagnie F du capitaine Yates. Les Sioux descendent alors de cheval et se ruent sur les Hommes du 7° de cavalerie.

Prenant position sur le flanc de la colline, Cooke et le capitaine Thomas W Custer font mettre pieds à terre aux cavaliers de la compagnie C pour former un cercle à couvert derrière les chevaux. Certains soldats se sentant perdus préfèrent se suicider que de tomber vivants aux mains des Sioux. Pendant vingt minutes Cooke arrive à maintenir sa position, puis le 7° de cavalerie est submergé… Les 221 hommes (selon certaines sources 225 ou 212) de la colonne Custer meurent en soldats, à leur seule gloire. Leurs corps jonchent la plaine : de la rivière jusqu’aux hauteurs de la vallée.

Le combat ne dura pas 45 minutes, et à 16 heures tout fut terminé. Après la mort des hommes de Custer, les indiens vont pendant toute la nuit du 25 au 26 juin 1876 harceler les compagnies de Reno et de Benteen. Ils couvrent ainsi le départ des femmes et des enfants qui lèvent le camp. Au matin, les sioux mettent le feu à la prairie pour masquer leur retraite et abandonnent le champ de bataille. Les indiens se retirent après plus de 24 heures de combats. Se rendant auprès de Sitting-Bull, Crasy-Horse montrant “la colline Custer“ ne dira que ces mots :
- « là-bas, ils sont tous morts ».
Le sorcier pensait qu’il était bon qu’il y ait des survivants américains à la bataille. Ainsi, ils pourraient raconter ce qu’ils avaient vu, et que cela marquerait les esprits. Reno doit peut-être son salut à Sitting-Bull ? Le matin du 27 juin, le lieutenant Bradley arrive dans la vallée à la tête des éclaireurs indiens Crows et us (dont Calamity Jane) du général Terry. Le scout Yellow-Baer guide le général jusqu’au corps de Custer. Celui-ci, mis à nu, a été mutilé par les femmes indiennes. Les corps sans vie de ses proches l’entourent. Ils sont sûrement restés prêt lui après sa mort. Le cadavre du sergent Robert Hugh tient encore entre ses mains le fanion personnel du lieutenant-colonel. Tous les crânes des tuniques bleues ont été scalpés, sauf ceux de Custer (que les indiens appelaient Pahuska : cheveux-longs), du journaliste Noah Kellog (dans de nombreux articles de presse il avait pris la défense de la cause indienne), et de Keogh qui portait un scapulaire autour du cou.
Les corps de Thomas W Custer et de Cooke sont parmi ceux sur lesquels les indiens se sont le plus acharnés : ils sont si mutilés que l’on a du mal à les reconnaître. A la vue du champ de bataille il s’avère que les compagnies de Custer ont combattu par petits paquets, toutes dispersées sur la colline. Le seul survivant du “massacre Custer“ se nomme Comanche : c’est le cheval du capitaine Keogh. Il broute tranquillement au milieu des cadavres. Bradley retrouve ensuite les hommes du major Reno : ils sont à bout de nerf et morts de soif. Toutes leurs réserves sont épuisées. Durant la nuit Reno avait tenté de faire établir une corvée d’eau. Mais, en moyenne, pour cinq bidons rapportés de la rivière un porteur mourrait. Les indiens ne leurs laissèrent aucun répit et l’opération fut stoppée.

Le véritable vainqueur de la bataille entre les indiens et les soldats du 7° régiment de cavalerie fut le chef Gall. D’une ardeur spectaculaire il se battit sur tous les fronts et participa à tous les combats en véritable meneur d’hommes. Il demeure le grand oublié de l’histoire. Crasy-Horse lui n’arriva à chaque fois alors que les combats étaient déjà commencés. Même si sa présence par son charisme transcenda les guerriers indiens il ne fut pas le facteur déterminant de cette victoire pour la nation amérindienne. A vouloir être partout, on n’est vraiment présent nulle part. Sur la “Custer Hill“, Là où le commandant du 7° régiment de cavalerie est tombé une pierre tombale noire en indique l’endroit. Elle est entourée par d’autres tombes, plus ordinaires, de ceux qui sont tombés à ses cotés.




En conclusion de la bataille de la Little-Big-Horn : Les causes de la défaite américaine sont nombreuses, et bien sur ne peuvent êtes toutes imputées à Custer. Je pense cependant que Plusieurs choses lui incombent : Custer a sous-estimé la force et la détermination des indiens supérieurement armés face à lui. Il n’a pas pris le soin de dissimuler son avance à son adversaire. Les deux bases de la victoire ont été oubliées par un homme, peut-être trop sur de lui, qui s’est laissé prendre et tourné la tête par ses propres illusions. Son impétuosité a fait le reste. Cela n’enlève rien à son courage, mais ainsi placé à la tête d’un régiment, et ayant la responsabilité de la vie de centaines d’hommes, ce sont des fautes qui ne pardonnent pas.
Le fait que Custer est divisé ses forces a aussi contribué à précipiter sa fin. La division de ses compagnies en petits groupes ne pouvant pas se supporter mutuellement, vu les distances qui les séparaient, a fait que ceux-ci ont tous été littéralement encerclés, absorbés, digérés et éradiqués par un adversaire en surnombre. Si il s’est révélé exact que les commandants en second ont été incapables de soutenir Custer au moment le plus fatidique, le fait que des soldats se soient suicidés, pour ne pas être capturés et torturés atrocement par les indiens, n’a rien arrangé à l’affaire.
Avec cela, aucune position défensive tenable, ayant la possibilité d’être fortifiée, n’était envisageable. Pourquoi les renforts de Terry ne sont arrivés que deux jours après la bataille, alors que les éclaireurs indiens qui avaient pris la fuite avaient rapportés les faits aux officiers de la “Colonne Montana“ ? Que dire : La mauvaise coordination des mouvements, les trop grandes distances entre chaque corps… Un commandant en chef : Terry, sans l’expérience du terrain.
Pour l’état-major américain : Custer a succombé sous le nombre. Le général Sherman n’hésite pas à dire que ce sont les éclaireurs qui depuis des mois ont incorrectement fait leur travail de renseignement et que ce sont eux les responsables de la défaite. La malheureuse campagne de Terry a été fondée sur de fausses données, et une mauvaise information sur l’ennemi. Qui à Washington aurait pu prévoir un tel rassemblement d’amérindiens ?...Personne.
La combinaison de tous ces facteurs entraîna la mort de “l’intrépide Custer“. Celui qui à la fin de la guerre civile, à 25 ans, fut le plus jeune officier supérieur de l’armée fédérale. Un contraste saisissant par rapport à ses années d’école. Mais cette défaite fit plus pour sa renommé que toutes ses victoires : elle le fit enter dans la légende. Une légende qui veut qu’il soit mort entouré de tous ses hommes. Une légende…

A l’été 1983, un touriste qui visitait le champ de bataille jeta sa cigarette mal éteinte sur le sol. Il mit le feu à 4 000 hectares de buissons et fourrés. Tout brûla. Grâce à cette catastrophe le sol fut mis à nu, et une équipe d’historiens conduite par Douglas Scott passa la terre au peigne fin. Le butin fut impressionnant : des laboratoires balistiques révélèrent que les douilles retrouvées sur place provenaient de 26 types d’armes à feu différentes utilisées par les indiens, et que ceux-ci disposaient de 300 à 400 fusils à répétition Winchester-and-Henry pouvant tirer 30 cartouches à la minute, d’une portée de 150 mètres. Les fusils Springfield qui équipaient les cavaliers US ne tiraient que 15 cartouches à la minute, mais avaient une portée de 300 mètres.
Les indiens avaient achetés leur armement à des trafiquants qui pullulaient dans l’ouest américain. Durant la bataille les indiens n’ont eu que 40 morts à déplorer.

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APRES LA BATAILLE :

Au lendemain de leur victoire les amérindiens, poursuivis par l’armée du général Terry, décidèrent de remonter la rivière, puis de se séparer par tribus afin d’échapper plus facilement aux forces armées américaines. Ce fut du chacun pour soit. Les Sioux Hunkpapas guidés par Sitting-Bull prirent la direction du nord avec dans l’idée de passer la frontière canadienne pour trouver refuge dans les plaines du Nord-Ouest américain. Les Cheyennes sans but précis reprirent le chemin des Black-Hill pour s’y cacher. Qui pouvaient-ils y espérer ? Le reste des tribus indiennes chercha un refuge dans tout les massifs montagneux alentour encore libres, pour s’y fortifier dans l’attente d’un assaut de l’armée américaine.
Les chefs indiens étaient ils réellement conscients de la situation ? Que pouvaient-ils vraiment espérer ? Disposaient-ils de toutes les données de cette époque de grands changements ? Je ne crois pas. En tout cas leur manque de lucidité allait rapidement les ramener à la féroce réalité des choses. Suite à la défaite le général Sherman remplaça le général Sheridan à la tête des troupes US au-delà du Mississippi. Il réaffecta le colonel Samuel Sturgis dans le service actif. Celui-ci traqua alors les Nez-Percés, des indiens qui refusaient de faire leur soumission au gouvernement américain.

Le colonel Gibbon traqua lui aussi les Nez-Percés. Dans la vallée de Big-Hole il attaqua leur camp avec 197 cavaliers US. L’effet de surprise passé les indiens se ressaisirent et se lancèrent dans la bataille. Ils infligèrent à Gibbon une terrible défaite. Par la suite les Nez-Percés, assaillis de toutes parts et sans ressource, durent intégrer une réserve dans l’Idaho.

Le général Terry fut confirmé dans ses fonctions afin d’en finir avec Sitting-Bull, bien que le doute plana sur ses capacités à mener à bien une si haute tache. Car après tout, le chef de la campagne contre les indiens du Dakota, et le responsable de la défaite devant le gouvernement c’était lui.

Le major Reno et le capitaine Benteen, suite aux plaintes de plusieurs officiers du 7° régiment de cavalerie, furent traduits en cour martiale pour manquement à la mise en œuvre des ordres reçus. Les différents officiers les mettant en cause, dont le lieutenant De Rudio, leurs reprochèrent leur manque de sang-froid, de lucidité, de réalisme, et de mordant face à l’ennemi. Le fait que Reno ait perdu ses esprits durant la bataille joua contre lui. Reno et Benteen étaient ils à blâmer quant on connaît les tenants et les aboutissements de la bataille ? Toujours est-il que Custer, dans ses rapports les concernant, avait déjà signalé que les deux hommes étaient de piètres officiers dont la valeur militaire devait être mise en doute. Custer était-il sincère dans ses rapports ? Il y avait un certain antagonisme entre eux. Le major Reno avait quant même été cité trois fois à l’ordre de l’armée durant la guerre civile. Il n’avait peut-être pas le sens tactique de son supérieur mais ce n’est pas un lâche. Reno, lui, a toujours voulu suivre les ordres de Terry, et bien qu’obéissant aux ordres de Custer il a quant même réussit à sauver la vie de beaucoup de ses hommes. Aurait il fallut qu’il se sacrifie pour que son supérieur puisse réaliser son plan ?
Les rapports entre Benteen et Custer, depuis la bataille de la Washita River, étaient plus que tendus : Benteen, dans des articles de presse, avait décrit l’attaque comme étant un “massacre inqualifiable“. Cela avait vexé Custer qui le fit muter. Il revint au 7° de cavalerie sous Sturgis. Les rapports de Custer, plus les témoignages, incitèrent les juges à penser que Reno et Benteen, qui n’aimaient pas Custer, ne l’aidèrent pas aux moments fatidiques de la bataille. Mais en ont-ils eu les moyens matériels ou seulement les capacités humaines ?
Les deux officiers passèrent en cour martiale, et furent acquittés.

Le général Crook, juste après la défaite de Terry, se remis en campagne et attaqua un campement Oglalas isolé. Il poursuivit ensuite de son coté les Hunkpapas de Sitting-Bull qu’il décima sans pitié. Le chef indien dû se résoudre à passer au Canada pour sauver sa tribu.

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LA FIN DES INDIENS DES PLAINES.

Les Sioux Oglalas, poursuivis par l’armée du général Miles, se réfugièrent dans les Wolf-Mountain. Sans vivre et avec les enfants mourant de faim, la tribu de Crasy-Horse finit par se rendre le 6 mai 1877. 1 500 guerriers, avec femmes et enfants furent internés à Fort Robinson. Pris de remords Crasy-Horse s’enfuit pour rejoindre le chef Spotted-Tail qui continuait de résister dans le nord des Black-Hill. Il fut rattrapé trois mois plus tard, et reconduit à Fort Robinson. Là, des soldats voulurent le mettre en prison dès son arrivée. Fou de colère Crasy-Horse tenta de se dégager. Un des soldats lui donna un violent coup de baïonnette dans le ventre. Jeté dans sa cellule tel quel, le grand guerrier des plaines mourut d’une hémorragie, quelques heures plus tard… sans soins.

Les Cheyennes du Nord quittèrent les Sioux, et se réfugièrent dans les Black-Hill. Ils furent pourchassés par l’armée du général Merritt. Les tuniques bleues étaient guidées par Buffalo-bill. Les soldats rattrapèrent les indiens à Bonnet-Creek. Là, William Cody se mesura seul à seul avec le chef Yellow-Hand. Il le tua d’un coup de fusil et le scalpa. Le reste de la tribu prit la fuite, mais fut rattrapée en novembre 1876 par le général Sherman qui détruisit le village du chef Dull-Kniffe. Lassés de fuir les Cheyennes se rendirent début juillet 1877. Seuls les chefs Driving-Rain et Dull-Kniffe, et une quinzaine de guerriers dont Little-Wolf, continuèrent la guerre en lançant des raids sur le Kansas. Driving-Rain fut fait prisonnier en septembre 1878. Dull-Kniffe fut tué en 1879, et Little-Wolf finit par se rendre au lieutenant Clark.

Depuis juillet 1874, suivant un décret d’Ottawa, les Sioux du Saskatchewan et de la province du Manitoba sont des sujets britanniques, ainsi que les indiens Crees (cris) et les indiens Assiniboines. A partir d’octobre 1874 se sont les indiens Black-Foots qui demandent à devenir sujets de la reine Victoria. Les Black-Foot bien que vivant en grande partie aux Etats-Unis passent la frontière et s’établissent au Canada. En juin 1876, quelques uns répondront à l’appel de Sitting-Bull et participeront au combat contre Custer et son régiment, mais une fois la bataille finit ils retourneront vite se mettre sous la protection de la Gendarmerie-Royale-Canadienne (La Police Montée). Ils ne seront pas inquiétés par les autorités anglaises qui les protégeront contre toutes représailles émanant des américains. Il y a toujours eu un petit différent entre Canadiens (anglais loyalistes) et Américains (rebelles).
A partir de 1875, tous les indiens britanniques bénéficient des soins et de la protection de la Police-Montée. Ils aident les tuniques-rouges dans la lutte contre les trafiquants d’armes et de whisky. Ils restent libres d’aller et venir dans les immenses territoires du Nord-Ouest canadien, pour peu qu’ils respectent les lois anglaises et sécurisent les frontières. Plein de bon sens et de réalisme les indiens acceptent, d’autant plus que les Anglais ont toujours respectés les traités de paix et soutenu les indiens contre les Américains. Surtout pendant la guerre de 1812-1814. De plus l’Angleterre n’a jamais cherché à assimiler, et digérer, les différentes communautés de ses dominions (au contraire de la république française), mais à les laisser libres de conserver leurs us et coutumes si elles servaient l’empire.

Fin 1876, un messager arrive à fort Mac-Leod au Canada. Les Sioux de Sitting-Bull, traqués dans le Wyoming par l’armée américaine, se sont réfugiés au Canada où ils ne peuvent être poursuivis par les troupes américaines. Ottawa risque l’incident diplomatique avec Washington. De plus, toutes les tribus indiennes britanniques ne voient pas d’un bon œil l’arrivée des Hunkpapas qui risquent de semer le désordre. Les sioux se sont établis dans la Wood-Mountain et à Cypess-Hill, non loin de fort Walsh. Ils espèrent comme les Black-foots bénéficier de la protection de la Police-Montée.
Mais dans l’adversité, c’est chacun pour soit. Ottawa ne se résout pas à chasser les Hunkpapas et préfère trouver une solution négociée. En octobre 1877 le général Terry rencontre Sitting-Bull pour le convaincre de gagner la réserve de Standing-Rock. Le chef indien, se sentant en sécurité au Canada, refuse. Ottawa, qui n’a pas apprécié l’attitude intransigeante de Sitting-Bull durant les négociations, fait tout pour décourager les sioux de rester au Canada. Si les tribus indiennes britanniques font du commerce et cultivent la terre, les Hunkpapas eux vivent comme des mendiants aux crochets de tous. Ils volent même les autres indiens. Les Cris (Crees) du chef Piavot en ont plus qu’assez. Finissant par s’être mis les tribus indiennes à dos et en but aux autorités canadiennes qui refusent de les assister, découragé et brisé après la mort de Crasy-Horse, Sitting-Bull se rend avec sa tribu le 20 juillet 1881 à fort Bufford. Les Sioux prennent le chemin de la réserve de Standing-Rock. Le général Terry a rempli sa mission… Pour procurer de l’argent aux siens le vieux chef accepte de faire parti du spectacle de Buffalo-Bill : « le Wild West Show ». La première représentation a lieu le 13 mai 1883 à la foire d’Omaha. Cela dure un temps. Il y a trop de différents entre les indiens et les “acteurs“ blancs, dont Calamity-Jane. De nombreuses bagarres ont lieu, et les indiens finissent par quitter le spectacle et retournent dans les villages qui leurs ont été attribués.

Le 09 octobre 1890, les guerriers Kicking-Baer et Short-Bull viennent voir Sitting-Bull et lui apprennent qu’un shaman du nom de Wovoka se dit “messie“. Il détiendrait le secret des dieux : une incantation divine qui par une vague de terre ensevelira tous les colons blancs et épargnera les indiens.
C’est : « la Dance-Des-Esprits ». Wovoka officie au lac Pyramid dans le Nevada, depuis 1888. Allant de lac en lac, Wovoka prêche la “révolte pacifique“ et apprend sa danse à tous ceux qui croient en lui. On le retrouve ainsi au lac Walker où à force d’artifices il convint de nombreux d’indiens de devenir à leur tour des prêcheurs, et d’apprendre à d’autres sa danse.

Sitting-Bull est loin d’être convaincu par ce messie qu’il connaît bien et qui prend ses guerriers pour des gogos. Le pacifisme n’a jamais été le fort du vieux chef, alors danser pour chasser les blancs le laisse songeur et renforce son désespoir. Pourtant à Washington les autorités sont persuadées que c’est Sitting-Bull qui est à l’origine de cette lutte pacifiste. A la fin de 1890, toutes les réserves indiennes ont leurs danseurs. Les colons blancs prennent peur : va-t-il y avoir une nouvelle guerre ? De Chicago à New-York la presse se déchaîne contre les indiens. Le bureau des affaires indiennes est en alerte, et le 12 décembre 1890 le colonel Drum reçoit l’ordre d’aller arrêter Sitting-Bull.

Le 14 décembre 1890, avec un détachement de la police indienne composée de 40 indiens Crows, Drum entre à Standing-Rock et encercle la maison du chef Hunkpapas. C’est lieutenant Crow Bull-Head accompagné du sergent Red-Tomahawk qui fait sortir sans complaisance le vieux shaman de chez lui. Pendant ce temps, alertés, tous les indiens de la réserve se sont approchés de la maison et font face aux policiers. Crows et Hunkpapas ont toujours été ennemis, et les premiers, alliés des américains, jubilent à l’idée d’humilier ainsi leurs adversaires. Sitting-Bull sort de sa maison, poussé par le fusil du lieutenant. Des protestations fusent de toutes parts. Bull-Head demande d’une voix forte à Sitting-Bull de monter à cheval. Le chef indien se sent insulté, et se sachant regarder par l’ensemble de sa tribu, ne bouge pas et toise d’un regard sombre le policier. Alors, le lieutenant Crow pousse violement Sitting-Bull en avant. On ne touche pas impunément un homme aussi important que cela. La tension monte, et en un clin d’œil c’est l’engrenage : le guerrier Catch-The-Baer sort sa carabine de dessous son manteau et tire sur le lieutenant de la police indienne. Celui-ci mortellement blessé s’écroule et tire sans viser dans le dos de Sitting-Bull. Le chef indien est touché, il titube. Red-Tomahawk, juste derrière lui, lui tire à bout portant une balle en pleine tête qui lui emporte la moitié du crâne.

Entendant des coups de feu, le colonel Drum charge dans le rassemblement et tire dans le tas, pour sauver ses hommes. Les Sioux se dispersent, et bien que la colère soit là ils n’osent se révolter connaissant leur faiblesse. Par la suite, on demandera aux Sioux de prendre des patronymes afin d’être recensés. Comme il était hors de question pour eux de porter un nom à consonance anglaise, ils prirent des noms français, prétextant avoir tous eu un grand-père trappeur ayant épousé une indienne. Il y a donc ainsi des indiens s’appelant “Dupont“.

Le 17 décembre1890 apprenant la mort de Sitting-Bull, Big-Foot le dernier grand chef Sioux, se sentant menacé, décide de quitter sa réserve et de rejoindre la tribu de Red-Cloud pour grossir les rangs de ses guerriers, et pourquoi ne pas reprendre la lutte. Le bureau des affaires indiennes est mis en alerte et envoie de partout des ordres pour que les peaux-rouges soient rattrapés.

Le 28 décembre 1890, la tribu : 120 hommes et 230 femmes et enfants, est repérée et encerclée par un détachement du 7° régiment de cavalerie commandé par le major Witside. Les Sioux campent au gué de la rivière Porcine. Big-foot est mis en demeure de rejoindre la réserve de Wounded-Knee. Certaines tuniques bleues, héritiers de l’ancien 7° de cavalerie, ont un énorme ressentiment vis-à-vis des Sioux. Pourtant, apprenant que le chef indien souffre d’une pneumonie Witside lui fait porter un poêle, et le fait soigner par un docteur. Les indiens de retour à la réserve sont forts mécontents. Le camp est en ébullition. On ne les a pas laissé aller où ils voulaient. Dans la nuit le reste du régiment américain sous les ordres du colonel James W Forsyth arrive à la réserve. Des canons hotchkiss sont mis en batterie au cas où les indiens tenteraient une sortie.

Le matin du 29 décembre 1890, le colonel réclame toutes les armes dont disposent les indiens, afin de sécuriser le camp. Les maisons sont perquisitionnées, et les guerriers fouillés. Les Sioux remettent leurs fusils, mais la tension est palpable. Pour en rajouter plus que nécessaire, l’homme-médecine Yellow-Bird commence à danser la “Danse-Des-Esprits“. Personne ne le suit, mais l’atmosphère devient très pesante entre les Sioux et les cavaliers us. Tous les indiens déposent leurs armes, tous…sauf Black-Coyote, un jeune guerrier qui au cours de la fouille refuse de donner son fusil. Il tire sur le tunique bleue qui tente de le désarmer. Ce coup de feu donne le signal d’un des plus effroyable massacre de l’histoire de l’humanité. Il n’en faut pas plus aux soldats US sous tension pour ouvrir le feu. En quelques minutes, d’une fusillade sans discontinuité, ils abattent 153 amérindiens. Ils vengent leurs frères d’arme tombés 14 ans plutôt. Dans l’indescriptible cohue de la sauvage tuerie 25 tuniques bleues ont été abattues par leurs camarades, dont l’officier Wallace qui était aux cotés de Reno à Little-Big-Horn. Cernés de toutes parts les sioux ont été fauchés à bout portant. 150 indiens blessés réussissent à s’enfuir, mais presque tous mourront de froid au cours des heures glaciales qui suivent. Les survivants du massacre encore aux mains des américains sont emmenés à Standing-Rock. Plus tard un poète américain pacifiste écriera : « Enterre mon cœur à Wounded-Knee ».

1891 marque la fin des “guerres indiennes“. Tous les amérindiens ont fait leur soumission. Parquée dans des réserves, en concordance avec les traités signés, la nation indienne va bientôt sombrée dans la déchéance et la misère.
Pratiquement aucun des accords passés avec le gouvernement américain ne sera respecté. Comme pour bien marquer la fin de la vie nomade des amérindiens 75 millions de bisons seront abattus jusqu’au début du 20° siècle : cela eut pour conséquence d’ouvrit de nouvelles terres cultivables pour les colons et de priver de ressources tout soulèvement “d’hostiles“. Les territoires du nord et de l’ouest font dorénavant partis des Etats-Unis D’Amérique.
Les monts Black-Hill sont devenus propriété du gouvernement américain le 27 juin 1877.

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LES INDIENS DES PLAINES DE NOS JOURS.

Que reste t-il de la culture des amérindiens ?
Presque toutes les petites tribus de la côte Est américaine ont disparu lors des guerres entre européens, et la formation des États-Unis d’Amérique. Soit elles ont été décimées, soit les individus les composant se sont fondus dans la masse par mariage avec des blancs (pratiquement exclusivement de la part des femmes).
Les plus grosses tribus (Algonquins, Hurons ou Iroquois) malgré toutes les épreuves subies : privations, assimilations forcées, ont survécu. Au Canada, les descendants de ces fiers guerriers coureurs des bois vivent dans des réserves urbaines. Elles n’ont rien à envier à nos villes nouvelles. En plus des lois fédérales ils ont les leurs propres, et le tout est régit par un conseil de tribu disposant de sa propre police. Actuellement, pour être ou devenir indien au Canada, il n’y a rien de plus simple : faire valoir qu’un de vos aïeux proches est ou était indien, et vous obtenez la citoyenneté amérindienne. Vous payerez vos impôts à la tribu, votre résidence principale sera domiciliée dans la “réserve“ et le tour sera joué. Il en va à peu près de même pour les tribus péri urbaines qui elles disposent de vastes territoires boisés.
Pour ce qui est des grandes tribus indiennes américaines, qui n’ont pas voulu être assimilées et garder leur mode de vie traditionnelle, il en va un peu autrement. Elles ont toutes intégrées les réserves que leurs a donné l’état fédéral. Si elles sont propriétaires de leurs terres en surface, le sous-sol lui appartient à l’état. Elles sont donc, après compensation, relogeables autre part. Ceci a été décrété après que des indiens a qui on avait donné des terres désolées aient fait fortune dans le pétrole. (Oklahoma). La constitution américaine reconnait les réserves indiennes comme des “nations autonomes“ soumises à la législation fédérale au même titre que les 50 états de l’Union. Depuis 1934 avec l’Indian Reorganisation Act plus de 300 tribus sont dotées d’une constitution propre et d’un gouvernement tribal. Les réserves bénéficient de subventions de la part de l’état. 200 tribus sont en attente de reconnaissance par le bureau des affaires indiennes.
Une tribu comme les Navajos a, elle, retrouvé ses terres ancestrales après avoir tout simplement juré fidélité aux lois fédérales auprès de l’impitoyable général Sherman.
Mais que d’épreuves endurées… privations, famines, maladies. Les tribus indiennes voulant restées “libres“ vivent donc pour la plupart sur des terres plus ou moins fertiles où elles monnayent leur culture ethnique auprès des cars de touristes venant les visiter. Le taux de suicide des jeunes amérindiens mâles est le plus haut du continent (1 adolescent sur 6) Il faut dire que la plupart sont désœuvrés et se saoulent énormément pour tuer l’ennui. Mais ces jeunes cherchent-ils vraiment à travailler ? 90% des indiens des réserves sont au chômage. L’Absentéisme des enfants à l’école est très élevé. Seuls 10% des indiens vont jusqu’au lycée et 2% vont à l’université. Vivre dans le passé à ressasser la gloire perdue a-t-il un sens ? Une expression courante est de dire que l’on reconnaît de loin que l’on arrive près d’une réserve à cause de l’odeur. Il est vrai que la majorité de ces sites ressemblent à des décharges. Faute à qui ? Aux hommes qui ne font rien ? Dans le passé les femmes travaillaient la terre, et les hommes faisaient la guerre et allaient à la chasse. De nos jours les hommes ne font plus la guerre et ne vont plus à la chasse…. Mais la faute n'incombe telle pas aux blancs ? Car à bien y réfléchir ce sont eux qui ont désœuvrés les guerriers. Les femmes, elles, subviennent toujours aux besoins des familles, et pour celles qui ont de la chance d’échapper à la domination masculine elles quittent les réserves et vont se construire une vie meilleure ailleurs. 1 femme sur 6 est violée dans les réserves. Sur celles qui sont violées 1 sur 3 l’est par son père ou ses frères. (Comme quoi c’est, dans toutes les civilisations, pareil). Celles qui quittent les réserves se marient alors avec des blancs, et bon nombre d’américains peuvent alors se targuer d’avoir une grand-mère indienne.
Le fait que les femmes quittent les tribus à une forte répercussion sur la démographie de la population. Bien que celle-ci augmente depuis 1780, donc bien avant les guerres indiennes, cette augmentation n’est pas aussi évidente que cela, surtout auprès des tribus qui ont toujours été alliées aux blancs et se sont donc fondues dans la masse, se sont assimilées et dont les personnes sont devenues des citoyens américains à part entière. Très peu des personnes composant ces tribus se réclament aujourd’hui d’une appartenance amérindienne. Il est vrai aussi que le nombre des personnes composant les différentes tribus pourrait être supérieur si les massacres n'avaient pas eu lieu. Voici un aperçu des populations des indiens des plaines selon des recensements effectués en 1780 et en 1980. Le nom de la tribu indienne sera suivit de son total d’individus avant les guerres indiennes, et viendra ensuite le nombre de personnes se réclamant être “indien“ à la fin du 20° siècle.
Au début, ainsi qu’au milieu du 20° siècle de nombreux indiens, sans vraiment renier leurs origines, préféraient se dire américains qu'amérindiens et faisaient tout pour que l’on oublie qu’ils sortaient des réserves. Il est vrai que dans les westerns les peaux rouges n’avaient pas le beau rôle. Fin du 20° siècle, avec toute une (petite) remise en question de la colonisation du Far-West par l’homme blanc, la vérité sur les massacres et une prise de conscience humaniste sur les conditions d’existences des tribus dans les réserves, une partie de l’opinion public américaine a évolué dans son approche de considérer les indiens.
Certains indiens, pure souche, ont donc fait le choix d’être à nouveau aux yeux de l’état civil perçus comme des amérindiens, et des blancs ayant eu une ancêtre indien en ont fait de même. Enfin, tout cela reste quant même à une échelle assez réduite car beaucoup d’indiens ont fait depuis longtemps le choix d’être des américains à part entière sans autre considération que de se rappeler d’où ils viennent par des fêtes de familles, ou des démonstrations de groupes folkloriques comme chez nous les bretons, les portugais, les provençaux ou les thiois.

Ainsi :

Les SHOSHONES : 1 500 - 10 000.
Les PAWNEES : 10 000 – 2 500.
Les COMANCHES : 4 000 – 9 000.
Les CROWS : 4 000 – 7 000.
Les ARAPAHOS : 3 000- 3 500.
Les PIEDS NOIRS : 15 000- 22 000.
Les SIOUX : 25 000- 150 000.
Les CHEYENNES : 3 500- 10 000.
Les ARIKARAS : 3 800- 1 500.
Les OSAGES : 6 200- 7 000.
Les Cherokees : ?– 370 000.
Les Navaros : ? – 300 000.
Les Chippewas : ? – 175 000.
Les Choctaws : ? – 160 000.
Les Iroquois : ? 125 000, dont 45 000 au Canada.

Il y a 2,5 millions d’indiens en Amérique du Nord, ce qui représente 1% de la population globale. Sur ce 1%, 80% des indiens désignés comme tel sont des sangs mêlés.

Les populations indiennes sont réparties comme telles :

- Alaska : 16%
- Nouveau Mexique : 9%
- Oklahoma : 8%
- Montana : 6,5%
- Arizona : 5%
- Californie : 1,2%

En Californie 414 000 personnes sont “indien“ ou se réclament indien par l’ascendance d’un parent.





X-PH.

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L’Ouest Américain :

L’Ouest des Etats-Unis a toujours été pour moi un rêve de gosse. Les westerns, les cowboys et les indiens, les tuniques bleues, les sudistes et les nordistes, Alexis Mac Coy, Lucky Luke, les plaines, Clint Estwood, Charles Bronson, les Sept Mercenaires, Robert Conrad et John Wayne, Lee Van Cliff. Les cactus et les canyons. Un rêve de gosse.

Los Angeles : C’est la grande ville par excellence. On trouve ici une forte communauté hispanique. Les gens parlent espagnol entre eux et en anglais avec les blancs et les touristes. On parle ici de communautés : les blancs, les hispaniques, les indiens, les noirs, les homosexuels : pédés, gouines et sadomasos confondus. Les hispaniques se divisent en deux groupes : au Nord, les Bleus. Au Sud, les Rouges. Ces mêmes groupes se subdivisent en gangs qui s’entretuent les uns les autres pour une notion de territoire et de trafic en tous genres. Si t’es dans la ligne de feu ? T’es mort.

A l’arrivée à l’aéroport on ne vous laisse pas trainer dans les couloirs. Vous êtes directement dirigés vers les guichets où l’on contrôle votre identité avec prises d’empreintes, photos de la trombine et le petit chien au bandana qui vient renifler à savoir si vous transportez de la nourriture illicite dans vos sacs à dos et bagages à main. Sacré Bobby.
Contrôle suivant au deuxième guichet où après avoir récupéré vos valises les flics contrôlent votre admission sur le sol américain. Les flics ? Sympas. Ils font leur boulot de flics. L’aéroport me fait penser à ce vieux jojo. Savez-vous pourquoi on nous l’a montré affalé dans son fauteuil à roulettes ? Les suites de son opération ? Non. Déchiré qu’il était le chanteur. Il s’était murgé durant le vol. Raide. Tellement qu’il ne tenait plus debout. Tu sais qu’ils doivent bien la graisser Laëtitia. Ca fait déjà deux fois qu’elle a voulu se barrer. Enfin, passons.

Bon Los Angeles : Son centre des affaires immense (La défense en plus grand), sa mairie gigantesque et les studios de cinéma. Beverly Hill : les maisons de stars et son commissariat (Le flic de….) très propre. Hollywood avec le lettrage sur la colline. Grosse émotion. A voir : la dernière maison de Maryline Monroe. Sunset Boulevard : les étoiles de stars partout, partout, partout. Chacun y retrouve son idole, acteur ou actrice préféré. Le centre historique de la ville : Très hispanique et typique. Il est où Don Diego ? La première mission et les bornes Espagnoles.

En direction du Bagdad café la route est droite à perte de vue. Au bout de la route se trouve une colline. Il faut 2 heures pour y arriver. De l’autre côté de la colline : la route est droite à perte de vue. Au bout de la route se trouve une colline. Il faut 2 heures pour y arriver. De l’autre côté de la colline : la route est droite à perte de vue…. De part et d’autre de la route : le désert. Le désert infini et immense. Superbe. Magnifique. Un désert de collines douces couvertes de broussailles où vivent des chevaux sauvages. A qui sont-ils ? A personne. Ca coûte cher de s’en occuper. Il faut les nourrir et les soigner. On croise ainsi de nombreux chevaux morts sur les bas côtés. Corbeaux et coyotes s’en régalent. On voit aussi des villages à la croisée des chemins : des mobiles homes, des caravanes et des carcasses de voitures. Un jardin : une décharge. Ils ne jettent rien. C’est sale. C’est pauvre. C’est la misère ? Pas forcement. C’est comme ça. Ils vivent comme ça. Ici ne vivent que des blancs. Ne cherchez pas une autre ethnie. La musique c’est la country. Vous êtes au Far-West. Les gens sont comme partout : Y’a des grands, des petits, des maigres, des beaux, des moches. Des gros ? Pas plus qu’ailleurs. Pour ma part je n’en ai pas vu. Par contre j’ai vu des Désert Mule Deer et des Roadrunner. Où est Wild Coyote ?
Dans le désert à part picoler y’a rien à faire. Tu m’étonnes que des gamines aillent tenter leur chance dans les grandes villes, parce que dans leur trous à part épouser un gars du coin et lui faire des mômes….

Le Bagdad Café : Une ruine. Andréa est la propriétaire. Après elle le site fermera. En fait c’est le “rade“ du coin où les 3 ou 4 ivrognes des alentours viennent se finir. Le motel ? Il s’écroule. La caravane de Jack Palance ? Vide et les pneus sont crevés. Le ballon d’eau ? Tombé au sol. Le Film ? A part en France et un peu en Allemagne, personne ne le connait. En plus une histoire d’une noire et d’une allemande…. Tout le monde s’en fout ici. Andrea a touché 15 dollars par jour de tournage de cette bande d’illuminés. Une somme dans le coin. Bon à part ça le Bagdad Café se trouve sur la mythique route 66. Une route droite à perte de vue. Au bout de la route se trouve une colline. Il faut 2 heures pour y arriver. De l’autre côté de la colline : la route est droite à perte de vue. Au bout de la route se trouve une colline. Il faut 2 heures pour y arriver. De l’autre côté de la colline : la route est droite à perte de vue…. De part et d’autre de la route : le désert. Le désert infini et immense. Superbe. Magnifique. Tu en prends plein les yeux. Ca n’en finit pas. On voit aussi des villages à la croisée des chemins et des routes : des mobiles homes, des caravanes et des carcasses de voitures. Un jardin : une décharge. Ils ne jettent rien.

Laughlin : Une ville de casinos en plein désert. Un petit Las Vegas le long du Colorado. La moyenne d’âge des joueurs : 60 ans. La moyenne d’âge des serviteurs, croupiers, serveuses, etc…. 60 ans. La misère au pays du Jeu. Les gens ? Des blancs ? Hey, on est au Far-West. Ici, y’a que des blancs. La nourriture ? Correcte.

Le Grand Canyon : Hooohaaaa. Alors si tu as des choses à voir dans ta vie : ça en fait parti. Immense, grandiose, impressionnant. L’enchantement au milieu de nulle part. La nature sauvage. 3 heures de balade sur les bords du Canyon. Il avait neigé. C’est beau. Le survol en hélicoptère ? Ma portière ne fermait pas. Qu’à cela ne tienne, au dessus du vide à 2 km de hauteur du fond du canyon j’avais les cheveux dans le vent. Hein ? Oui, je déconne. Sur le visage. Le site vu du ciel ? (J’en reste un long moment sans écrire) …. Tellement d’images plein la tête.

Monument Valley : nous voici au pays des indiens Navajos. Les indiens Navajos. Les espagnols leurs ont appris à tisser. Les Indiens Pueblos à cultiver le maïs. Mais depuis aussi loin que la mémoire humaine puisse remonter les Navajos vivaient surtout de rapine vis-à-vis des autres indiens et des Mexicains. En 1848, leur territoire est inclus dans l’espace des USA. Dès que les cavaliers du 1° régiment des volontaires du Missouri arrivent dans ce qui sera l’Arizona et le Nouveau-Mexique ils sont harcelés par les Navajos qui jusqu’à lors n’avaient de compte à rendre à aucune autorité blanche. Les plus jeunes guerriers indiens sont menés au combat par Manuelito. La guerre dans les canyons fait rage. Les chefs Maito et Cayatanito finissent tout de même par signer la paix avec l’état fédéral représenté par le colonel Washington. Manuelito refuse tout compromis et continue une guérilla contre les troupes us. Les Américains construisent alors Fort Défiance à l’entrée du canyon Bonito comme point d’appui pour contrôler la région et pour se protéger. Pour se nourrir les soldats défrichent plusieurs pâturages. Sans contre façon les indiens viennent y faire paitre leurs troupeaux. Les tuniques bleues en colère abattent plusieurs bêtes…. Et la guerre reprend de plus belle. En 1860, 500 guerriers indiens attaquent Fort Défiance et s’emparent des chevaux us. Le colonel Canby est envoyé en Arizona pour y rétablir l’ordre. Sentant le vent tourner Manuelito et les chefs Barboncito, Herrero Grande, Armijo et Delgado signent un traité de paix. Une course de chevaux est organisée à l’occasion d’une grande fête de la réconciliation. Manuelito prend part à la compétition et perd la course face au lieutenant Johnson. L’indien accuse les soldats us d’avoir truqué la course en sectionnant la bride de son cheval. Est-ce vrai ? Manuelito a-t-il été tout simplement blessé dans son orgueil ? Comme les Américains ne veulent pas annuler le résultat Manuelito fait donner l’assaut de Fort défiance. La guerre reprend encore une fois.
Le général Carleton arrive sur place en 1862 et décide d’en finir une bonne fois pour toute avec les Navajos en les exterminant. Il décide de déporter les indiens qu’il capture au Nouveau-Mexique dans le désert de Bosque Redondo. Pour son projet Carleton s’appuie sur le colonel Kit Carson qui connait aussi bien le terrain où évoluent les tuniques bleues que les indiens dont il se prêtant l’ami. A partir du 20 Juillet 1863 le bétail Navajos est systématiquement confisqué et les plantations sont brûlées. Le chef indien El Sordo capitule avec sa tribu. Pour se venger Manuelito vole le cheval de Kit Carson et le 6 Janvier 1864 les Navajos attaquent un détachement de cavalerie us dans le canyon Benito. Affamés par le système de la terre brûlée 3 000 Navajos se rendent en Mars 1864. Ils sont conduits par le chef Delgadito. Dans la réserve plusieurs indiens meurent à cause des rigueurs de l’hiver. De son côté Manuelito continue la guerre avec une poignée de guerriers. Mais le 1 Septembre 1866 il est blessé dans une embuscade tendue par les fédéraux et se rend. Manuelito passe alors deux ans en captivité dans la réserve du désert de Bosque Redondo qui ressemble plus à un camp de concentration qu’autre chose. Un jour le général Sherman en charge des affaires indiennes en vient à visiter la réserve où croupissent les Navajos. Réputé pour sa dureté il n’en est pas moins ému par le sort réservé aux indiens. Sherman passe alors un accord avec Manuelito : contre la promesse d’un accord de paix le général autorise les Navajos à retourner en Arizona sur leurs terres. Manuelito accepte. Sherman le nomme alors chef de la police indienne pour le territoire de l’Arizona en 1879. Poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1893. Les Navajos sont grands et bien nourris. Aujourd’hui ils exploitent la manne touristique que leur apportent les sites exceptionnels qui sont dans leur réserve.

Notre guide c’est Roger. “Rodgers“ ? Non. Roger (Rogé). A prononcé à la française. A bon. Pourquoi ? « Pour enmerder les américains ». La réserve ? Grande comme 4 départements français. Et les rochers ? Hooohaaaa. Les 2 Mains, le Rhinocéros, le Totem et les Danseurs. Sur des pistes improbables nous découvrons “John Ford Point“, “la Fenêtre du Nord“ et tant d’autres vues merveilleuses. Pour un peu on entendrait la diligence passée et l’attaque des indiens. On partirait à la recherche de la “Prisonnière du Désert“.
Quel décor naturel et grandiose où habitent les Navajos. Les femmes indiennes sont plutôt jolies. « Elles sont d’une blancheur vos dent ». « Elles sont fausses ». « Oh, je…. ». « C’est mon ex-mari : un soir de beuverie, il m’a défoncé le crâne sur le sol ». L’alcool est interdit dans la réserve. Enfin, officiellement. (Pour rappel : 1 femme sur 5 est violée chez les indiens. Sur les femmes violées 1 sur 3 l’est par son père ou ses frères. Ou par tous).

Page : Une ville de 8 000 habitants. 60 églises aux cultes différents : “les Enfants de Jésus“, “les Baptistes“, “les Anabaptistes“, “les Catholiques“, “les Orthodoxes“, “Les Croyants de Joseph“, “Les Mormons“ etc…. A y voir ? Le barrage de Glen Canyon et le Lac Powell. Le survol en avion ? Wahoo, accroche-toi mon gars…. T’as les bonbons qui remontent, s’ils ne sont déjà pas collés au papier. Et toi jeune fille ? Accroche-toi à ton sac et fais gaffe aux remontées de lait. Bon, tu survoles le Lac et le Canyon : Géant, grandiose. Les couleurs de bleus et de verts qui dessinent les abords des rivages. A couper le souffle. Et d’un coup…. Le pilote fait décrocher l’avion à 180°pour faire un piqué. Une descente dans le canyon. Hein ? Moi j’étais devant, à côté du pilote. Pourquoi ? Les gros devant pour équilibrer l’appareil. L’avion ? Un petit zinc où l’on tient à six. Quand on a décroché ? J’ai fermé les yeux et je me suis dit que ça allait bien finir cette putain de chute libre. Elle m’a paru longue, mais longue. Les autres passagers ? Prostrés dans un profond recueillement. Et tous blancs. C’est normal : Y‘a que des blancs dans l’Ouest. Et tellement d’églises à Page. Quelle expérience. Inoubliable. Au dessus d’un site majestueux et artificiel.
Le pilote ? Sympa. Souriant et heureux de lui. Sale petit con, ahahah. Quel survol. Le barrage ? Ouais, c’est le lac qui est à voir. De haut. C’est là qu’a été tourné “la Planète des Singes“.

Brice Canyon : Sous la neige par 4°c. Géant, Grandiose, immense. 1,20 m de neige. Partout. Rien ne m’arrête. Je n’ai pas fait 11 heures d’avion pour stopper maintenant. J’ai prévu mes chaussures de marche. Je suis allé jusqu’au bout du bout…. Pour voir. Voir Brice Canyon sous la neige. Inoubliable. Ces pics et les pitons aux couleurs orange, plus ce blanc de l’hiver. La brume, les éclaircies, le soleil sur la neige. Grandiose (encore une fois), gigantesque.

Nous voici au pays des Mormons. Tout est propre ici. On distingue sans problème leurs temples et les gens de leur communauté.
En 1823, une fièvre religieuse s’empare de l’Est des Etats-Unis d’Amérique. Les sectes se multiplient et chaque gourou tente d’attirer à lui moult adeptes. Un homme : Joseph Smith, a une vision. Il prétend qu’un ancien prophète, Moroni, sous les traits d’un ange lui a révélé l’emplacement de “plaques sacrées“ écrites en 600 avant Jésus-Christ par Mormon : l’historien de la tribu disparue d’Israël qui fuyant la guerre en Judée aurait échouée sur la côte Est Américaine. Smith affirme que ces “plaques“ qu’il a en sa possession le désigne comme étant l’élu de Dieu pour rétablir l’Eglise du Christ sur terre.
En 1830, Joseph Smith, éditeur de son métier, publie le Livre de Mormon. C’est un Best Seller. Les adeptes de Smith sont de plus en plus nombreux et parmi les fidèles se distingue Brigham Young qui prêche aux côtés de son guide : c’est la naissance de l’Eglise de Jésus Christ des saints des Derniers Jours, car la fin du monde est proche et seule la foi dans le véritable évangile sauvera l’humanité. Selon Young c’est le Prophète Néphi qui conduisit le peuple d’Israël sur la côte Américaine.
La première colonie Mormone s’installe à Kirtland dans l’Ohio. Les Mormons s’imposent aux Gentils (les non-Mormons) s’en autre forme. La colère de la population va en s’amplifiant face aux Saints qui entendent tout régenter selon leurs mœurs.
En 1837, un conseil formé de 12 apôtres se réunit et décide de partir de la ville où l’hostilité des habitants est plus qu’exacerbée. Les Mormons se rendent donc à Indépendance, puis à Nauvoo dans l’Illinois. Là encore les Mormons tentent d’imposer leur mode de vie aux autres citoyens. Smith qui se destinait à la présidence américaine est tué en 1844. Son intrangisance a exaspéré les habitants de Nauvoo qui ne veulent pas de cette communauté d’illuminés polygames. La polygamie découle au début du fait qu’un homme peut épouser la sœur de sa femme ou la femme de son frère si celle-ci est veuve, afin de lui apporter protection. Cette règle est ensuite élargie à toute femme célibataire. Elle permet la multiplicité des enfants aptes à porté la parole de Dieu et de grossir la secte.
Young devient le nouveau chef des Saints. Il engage Jim Bridger, un éclaireur, pour mener ses ouailles dans l’Ouest, prêt d’un lac salé dans un désert que même les indiens ont abandonné comme territoire. C’est un endroit où personne ne vit et ne veut vivre et c’est là que les Mormons vont s’installer définitivement loin de tous. Il y a 2250 km à parcourir depuis Nauvoo et le voyage est minutieusement préparé pour l’été 1846. Une halte est prévue à Council Bluff dans Iowa. Le convoi met plus de temps que prévu à parcourir les distances et la migration se poursuit durant la mauvaise saison. La fin de l’hiver est terrible et 600 Mormons meurent durant le transit.
Le 9 Avril 1847, le voyage reprend depuis l’Iowa : la Terre Promise est semée d’obstacles et l’escalade des Monts Wasatch est une rude épreuve. Un passage y est ouvert à la dynamite. Mais rien n’arrête les Saints qui chantent en marchant à côté de leurs chariots :
- « Oh When the Saints go marching in…. ».
Le 23 Juillet 1847, les Mormons arrivent au grand Lac Salé. La communauté s’organise et l’eau est canalisée depuis les Montagnes Rocheuses en creusant des canaux d’irrigation qui inondent la terre sableuse du territoire des Saints. Chacun reçoit en part égale son lopin de terre et l’eau arrose sa parcelle agricole. Young conçoit les plans de la cité Mormone : Salt Lake City.
Durant la guerre entre les USA et le Mexique les Mormons se battent du côté de l’état fédéral pour gagner leur indépendance face à Mexico. Les Saints créent aussi des liens d’amitié avec les indiens Utes mais réfutent tout compromis avec Washington.
Avec la ruée vers l’or en Californie de nombreux colons arrivent dans l’Ouest. Young interdit la prospection dans le pays Mormon : le Déseret. Le guide des Mormons veut créer un corridor depuis Salt Lake City jusqu’à l’océan Pacifique pour désenclaver le Déseret de l’état fédéral américain dont il refuse l’autorité. Pour occuper les terres Brigham Young fait venir 3 000 Mormons depuis l’Europe. Durant leur périple 200 vont mourir de froid à South Pass durant l’hiver 1848.
Face à la montée en puissance des Mormons les autorités de Washington s’inquiètent et décident d’inclure le Déseret dans l’Union. L’armée fédérale intervient en 1857 pour imposer la loi américaine, mais rien n’y fait : Les Mormons refusent toute ingérence dans leurs affaires et le représentant de Washington est chassé avec des pierres. Le territoire Mormons devient avec le temps une étape pour tous les pionniers se rendant en Californie. Face à ce que les Saints considèrent comme une invasion de leurs terres certains d’entre eux se liguent avec les indiens Utes et massacrent un convoi de 120 pionniers. L’acte ne reste pas sans réponse de la part de Washington : l’armée us envahit le Déseret. Brigham Young doit alors négocier pour la survie de ses Adeptes. Le Déseret devient l’Utah et est inclus dans l’Union en tant qu’état en 1896, et la polygamie y est officiellement abolie. Elle restera officieusement pratiquée. Young meure le 29 Août 1877. Aujourd’hui les Mormons ont toujours une influence prépondérante en Utah. Et pour retrouver vos ancêtres ils sont champions. Nous sommes tous : morts ou vivants dans leurs tablettes. Nous irons tous au Paradis.

Las Vegas : La ville de lumière. Des casinos partout. Au Vénitian : vous êtes à Venise. La place Saint-Marco, les canaux et les gondoles. Le ciel peint qui bouge tout seul. Le Bellagio, l’Excalibur, le Louxor pyramidal, le Circus Circus, le Paris comme si vous y étiez : superbe. Que du carton pate. Des limousines, des bagnoles de luxe, des machines à sous, des gars pleins aux as et des putes superbes. Des gogos danseuses qui vous accrochent le regard : des gamines à poil, et déjà refaites de partout. Que du plastique. Oh, seigneur : elle est là. Une croupière. Au détour de plusieurs tables de jeux. Elle est habillée en chemisier et tailleur noir. Une blonde sculpturale. 45 ans. Les cheveux coupés en carré mi-long. Une pin-up tout droit sortie de Play-boy. Une femme.
Bon dehors : Des jets d’eau, un volcan en éruption et nous voici parti pour le vieux Las Vegas. Le Golden Nuggets et la plus grosse pépite du monde. Sa piscine au toboggan qui descend au milieu des requins. Ici pas de toc. Tout est vrai : de l’or et du marbre. Mon pote Jérôme m’appelle. Il me conduit à un bar en plein air. Hooha. La serveuse est en string avec juste un petit, tout petit soutien-gorge. Une brune. Oh, les brunes. Une femme. Ce que j’aime être un homme. Le vieux Las Vegas et sa rue couverte, ses flics en faction, les interpellations, et d’un coup…. Un éclair qui déchire la voute de la rue couverte. C’est le point de départ d’un concert de “Kiss“ qui va durer 30 minutes. Inoubliable.

La Vallée de la Mort : 30°c au mois de Mars, 60°c au mois d’Août. Un désert de sable et des roches. Des dunes à perte de vue. C’est lunaire. On est ailleurs. Les arbres de Joshua nous entourent de partout.

La sierra Nevada : Une vallée de sable et de terre desséchée par le soleil. Craquelée. D’un coup…. Un bruit de tonnerre déchire le ciel. Deux F-16 se livrent à un duel virtuel. C’est Top-Gun. Nous sommes près de la “Base 51“ où les américains ont testé les soucoupes volantes allemandes “Haunebu“.
Simples prototypes dont les essais donnèrent à penser à la fin des années 40’ que des extraterrestres avaient atterris sur terre. Et pourquoi pas des Martiens ? Toujours est-il qu’ils s’en donnent à cœur joie les deux pilotes. On en prend plein les yeux.

Le Parc des Séquoias : 2 m de neige. Obligé de mettre les chaines pour rouler. Les Rangers sont intraitables. Les arbres ? Ils sont immenses. Géants. Encore un truc incroyable dans ce pays. La nature sauvage est superbe. Une des choses que j’ai aimé à voir.

La Vallée de la Californie (Go back to the Valley…. Sacré Body) : Des vignes, des amandiers, des orangers et des citronniers. C’est vert. Très vert. Les vins ? Y’a du bon et du franchement mauvais. On voit aussi plein d’élevages de bœufs. Pas très réjouissant.
Bon, on s’arrête dans un village minier de montagne. Un vrai village de Western : Son saloon, sa banque, son barbier, etc…. Plus qu’un village, c’est une décharge. Ils ne jettent rien. 80 habitants. 80% de consanguinité. Quand un couple divorce l’homme et la femme ont droit de rester frère et sœur ? Hein ? Ca à bougé dans le coin. J’ai peur. Ah. C’est un chat. Bon, on part. J’entends déjà un ait de banjo….

San Francisco : Le Bay Bridge. Twin Peaks. Le Golden Gate, grosse émotion. Le Présidio. Les maisons Victoriennes. Les Cables Cars. Les Parcs. L’inspecteur Harris, les Rues de…. La mairie, comme les Invalides. Little Italia et ses candélabres peints aux couleurs italiennes. Chinatown. Tout est magnifique. Le quartier des Homos. Interdit aux touristes. Les voyeurs s’y font violés à ce qu’on dit. Fantasme de vicieux ? Les files de noirs devant les bureaux d’aide sociale. Des putes crades aux coins des rues. Des clodos qui poussent des chariots en plastique de superettes. Tout est pas aussi magnifique que ça. Ici chaque communauté vit pour elle-même. La misère est partout. Tout marche au pourboire. Hein ? Le centre des affaires : très propre. Comme le magasin Ferrari. Un magasin de Comics. Yahoo. Mais : Y’a que des neuneus là dedans. M’ouais. Déception. Quoi Iron Man ? C’est à cause de lui que Steve Roger est mort. Captain América. Oui, d’accord, c’est Sharon Carter qui Hypnotisé par le Dr Faustus lui a tiré dessus. Mais c’est quand même suite à la “loi de recensement des héros“ dû à Stark que tout c’est enclenché. Hein ? Ah oui. J’y peux rien j’ai été élevé avec Peter Parker. Parker : le nom le plus usuel aux USA. Une librairie près d’Union Square : le paradis des lecteurs. Union Square : Une place. “Hitler Obama“. Drôle de manifestation anti Obama. La place est peine de monde. Une jeune femme hurlant dans un mégaphone des propos anti guerre. Obama avait promis de faire revenir les Gis d’Irak. Dont acte. Il en a envoyé le double en Afghanistan. S’il existe le ruban rouge, il existe le ruban jaune signifiant que son porteur est contre la guerre et pour le retour des soldats. On voit ainsi le ruban jaune sur des personnes, des voitures et des maisons. Obnubilés par le terrorisme les autorités américaines veulent instaurer un service militaire pour tous les jeunes de 18 à 25 ans. Le service dans la Garde Nationale serait de 3 mois tous les ans. 15 camps de rétention doivent s’ouvrir aux USA pour recevoir tous les criminels arrêtés par le “Patriotic Act“. Obama de gauche ? Il y avait 9 candidats à la magistrature suprême aux dernières élections. Des candidats allant des centristes, écologistes, nationalistes blancs, ultra libéraux, aux conservateurs. Républicains et démocrates sont des conservateurs. Bush ou Obama : même combat. C’est juste leurs partenaires qui changent. Bush faire du social ? Il allait réformer…. On ne nous dit pas tout. Et c’est un peu voulu….
Je suis à mon balcon : Un cri de femme dans la nuit à gauche. Des gus qui courent dans l’ombre à l’autre bout d’une rue. Des sirènes de police à droite. ‘Fait pas bon trainer la nuit. C’est l’Amérique.
Les rues aux chaussées presque à angles droits : Un effet d’optique. La baie la nuit : Grandiose. Toutes ces lumières. En limousine de 12 avec machine à sous, 14 et 16 places. La classe. Les restos, tavernes et autres bars : sympas. Suffit juste de trouver le bon quartier.
La Baie de San Francisco et Alcatraz. Vache de prison. Frank Morris et les frères Anglin ont vraiment eu du pot de s’en tirer. “L’Evadé d’Alcatraz“. Ouais, fallait oser. Les indiens ont un temps repris le contrôle de l’île : une terre sacrée. Comme ils s’y enmerdaient, il y a rien à faire, ils l’ont quitté après avoir tout salopé. Enfin, ça reste quand même un sacré truc à voir. Comme le quai 39 et sa communauté de phoques. Mais non…. Je parle ici d’animaux qui sont une véritable attraction de la riviera. J’aime cet endroit très, très touristique.
L’aéroport de San Francisco. Et bien ici pas de contrôle. Juste à respecter les 23 kg de bagages en soute.
Maintenant ? Je regarde différemment les films américains.

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Les Piliers de La Terre :

Adapté du roman du même nom, on se retrouve au début de la série lors du naufrage de "la Blanche-Nef" : Bâteau du prince d'Angleterre Guillaume-Atheling. Ce bon Guillaume, fils d'Henri I Beauclerc avait décidé de faire la fête en Normandie. Sa nef à bon port fut transformée en lieu de débauche où 300 convives ivres-morts décidèrent de regagner l'Angleterre. En pleine mer, pilote aussi soûl que les autres ne put éviter le premier rocher venu. Le bâteau coula. Il n'y eu qu'un seul Survivant : Berold, boucher de son état à Rouen.
La disparition de Guillaume-Atheling ouvrit alors une crise politique entre Maude (Mathilde) fille d'Henri et Stephen (Etienne de Blois) son neveu. C'est finalement Henri II Plantagenet, fils de Mathilde, qui montera sur le trône et épousera Aliénor d'Aquitaine.

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Merci pour ces moments d'histoire.
En tous cas, la série de dimanche soir sur la 3 était bien faite, enfin ce n'était pas une production française, ceci explique cela.


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Histoire alternative. La Révolution Bolchevique Européenne.
 
 
Novembre 1918,  Suite à la défaite des Puissances Centrales, la Pologne se reforme. Les alliés fixent la frontière orientale de celle-ci par la “Ligne Curzon“. Mais le général Pilsudski veut profiter du chaos de la guerre civile Russe pour former une grande fédération Lithuanienne, Ruthène et Ukrainienne sous la férule des Polonais en recréant l’ancien état Slave du 15ème siècle.
 
En avril 1919, l’Armée Polonaise, avec le matériel récupéré sur la Reichswehr, envahit la Russie Blanche (Belarus) et balaie les maigres forces Bolcheviques qui gardent la frontière. La ville de Minsk tombe rapidement. Dans le même lapse de temps le gros des forces Polonaises précédé par des régiments de cavalerie fonce à travers les plaines d’Ukraine. Le Pays est en proie au plus sombre des chaos : Les hommes de l’anarchiste Makhno y sévissent et font régner la “Terreur Noire“ sur l’ensemble de la région. Profitant des batailles qui opposent les révolutionnaires à l’Armée Blanche du général Wrangel, les Polonais conquièrent la ville de Kiev.
 
En 1920, les Russes Blancs sans coordination perdent pieds dans un conflit où seules les propres ambitions de leurs généraux les supportent. Dès Janvier 1920, les Armées Bolcheviques contre-attaquent sur tous les fronts : Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, organise entre Février et Mars l’Armée Rouge et reconquière le Golfe de Carélie, tenu jusque là par un corps expéditionnaire contre-révolutionnaire Anglo-américain. Le général Bolchevique Ordjozenike s’empare du Caucase en proie à des revendications nationalistes en Avril. Le Commissaire Politique Staline et le général Boudiény s’assurent de l’Oural et de la Sibérie où les Japonais ont fait des incursions en Mai. Pendant ce temps, depuis Smolensk, le général Kirov rassemble des volontaires regroupés en 20 divisions d’infanterie, 7 divisions de cavalerie et 1 division d’artillerie. A Kharkov, de son côté, le général Vorochilov met sur pieds 8 divisions d’infanterie et 3 de cavalerie. Lénine ordonne alors la reconquête des territoires de l’Ouest et de passer par les armes tous les opposants au régime.
 
En Juin 1920, Kirov lance son attaque avec la Première Armée Rouge : passant par la ville de Vilna ses troupes bousculent toutes les divisions Polonaises qui se débandent vers Varsovie. Les Russes débordent alors leurs adversaires et les annihilent dans de vastes mouvements tournant. Répondant à la panique qui s’empare du Maréchal-Président Polonais Pilsudski, les Alliés, sous la conduite du Maréchal Foch, dépêchent sur place 3 régiments Français d’infanterie, 1 cirque d’aviateurs Américains, 2 régiments d’infanterie Britannique et 1 brigade d’artillerie Anglaise. Le Corps Expéditionnaire prend position le long du fleuve Vistule, et réceptionne les restes de l’armée Polonaise en complète déconfiture. Vorochilov et la Deuxième Armée Rouge accrochent les troupes Polonaises qui approchent du Fleuve Dniepr. Le général Russe poursuit ses ennemis qui retraitent dans les plaines Ukrainiennes : Kiev est libérée. Les Bolcheviques remontent alors plein Nord sur Varsovie. Les Polonais harcelés tombent d’embuscades en guet-à-pans.
 
Le 16 Août 1920, l’armée de Kirov arrive dans les faubourgs de la capitale Polonaise. La population civile en proie à la panique quitte la ville. Foch concentre les forces alliées sur les pourtours de Varsovie pour éviter un débordement de l’agglomération. L’artillerie Anglaise pilonne les lignes Bolcheviques qui stationnent le long de la Vistule.
 
18 Août 1920, un impétueux raid de cavalerie cosaque perse le front au Nord de la ville de Modlin. Kirov y fait s’engouffrer toutes ses divisions en ne laissant face aux Polonais et Alliés qu’une maigre ligne de fantassins qui dissimule sa tactique. La supercherie fonctionne à plein. Vorochilov s’empare de la ville de Lvov et poursuit son avance sur  la cité de Radom.
 
Le 19 Août 1920, la Première Armée Rouge encercle Varsovie. La ville est prise d’assaut, pillée et incendiée. Les alliés déconfis l’évacuent et se replient sur la cité de Plock.
A Plock, Foch espère rétablir un front continu des forces Alliées, mais le général Kirov ne reste pas l’arme aux pieds : ses divisions poursuivent sans relâche les fuyards. Ceux-ci retraitent sur Dantzig dans un foutoir absolu où trois croiseurs Anglais couvrent l’embarquement des troupes Occidentales pour Copenhague qui sert de base arrière.
 
Fin Août 1920, Trotski envahit les Pays Baltes et les soumet à la volonté des Soviets. Dans l’Est du Reich des Conseils d’ouvriers et d’anciens soldats révolutionnaires, portés par l’avance des Bolcheviques, enflamment les grandes villes : à Königsberg, Posen, Globau, Breslau, Hambourg, Liegnitz et Görlitz flotte le drapeau rouge. Les émeutes tournent au massacre des nantis et des bourgeois, parmi lesquels les Von Braun.
 
Le 1er Septembre 1920, le général Kirov entre dans la cité de Kustin et campe sur les rives de l’Oder. Vorochilov lance de grandes incursions en Galice et s’empare de Cracovie. Les Corps Francs nationalistes Allemands et la Landwehr combattent les Communistes Allemands à Stettin, Breslau et en Haute-Silésie : les combats de rues sont quotidiens. Seul le défaut de la logistique Russe empêche Kirov de poursuivre son avance. Mais cela n’empêche pas les Commissaires Politiques Bolcheviques de rentrer en contact avec les agitateurs Communistes Allemands. Partout dans l’Europe de l’Est se soulèvent des Forces Révolutionnaires : à Vienne, Budapest, Agram, Munich et surtout Berlin.
 
Fin 1920, Les affrontements entre Conservateurs et Communistes dégénèrent en guerre civile dans tout le Reich. Le chef de la Reichswehr, Von Seeckt, opère un regroupement de ses régiments à Hambourg pour la région Nord, et à Nuremberg pour le Sud. Plusieurs attaques ont lieu sur Lubeck et Parchim pour dégager les environs de Rostock tenue par les forces armées d’un puissant Conseil d’ouvriers. Dans les Pays Baltes et la Pologne la répression des Soviets est terrible : 30 000 personnes sont fusillées, dont des intellectuels et des politiques, et 60 000 personnes sont déportés en camps de concentration. 30% des femmes Baltes et Polonaises sont violées par les troupes Bolcheviques qui progressent vers l’Ouest. Les Russes forment plusieurs régiments de volontaires Allemands et Polonais enclins aux idées Progressistes : ils leurs fournissent armes et munitions, seuls les uniformes viennent à manquer mais rien d’entame la détermination des prolétaires. Le général conservateur Kapp tient Berlin avec ses troupes Nationalistes et fait un coup d’état. Face à cela les Communistes redoublent dans leurs actes de violence. Les exécutions sommaires se multiplient.
 
Janvier 1921, un corps d’armée anglais débarque à Wilhelmshaven. Il est composé de 3 brigades d’infanterie, de 2 brigades d’infanterie de marine, de 1 bataillon de chars, de 1 régiment d’artillerie lourde et de 2 régiments de génie. Les Anglais s’emparent du Holstein et du Slevig pour sécuriser les ports du Nord, et contrer les Communistes qui auraient des visées sur le Danemark. De leur côté les Français déploient 5 régiments coloniaux, 1 régiment d’artillerie lourde et 1 régiment d’artillerie de montagne dans le Wurtemberg. Les Belges sécurisent la Ruhr et se livrent à une sanglante répression policière contre les révolutionnaires.
 
Avril 1921, à l’annonce du putsch du général Kapp les Conseils d’ouvriers Communistes prennent le contrôle des principales grandes villes du Reich. Kapp et la Landwehr tentent à plusieurs reprises de dégager la ville de Dresde en proie à la folie insurrectionnelle. Les “assassinats“ de capitalistes se comptent par centaines. Après le meurtre de Haase, dirigeant du SPD parti socialiste allemand par des Nationalistes, les militants Socialistes qui craignent pour leur action politique et rejoignent les Communistes de Hoelz.
 
Le parti des Junkers et les milieux capitalistes se mettent à la disposition de l’ultra conservateur Comte Westrap, qui engage avec plusieurs corps francs des actions militaires contre les Communistes. Nobles et bourgeois lui fournissent l’argent nécessaire à l’achat d’armes afin de sécuriser les villes de Brême et de Hanovre où les Nationalistes sont rejoints par des éléments Britanniques. A Berlin, les Spartakistes ravagent la Capitale en de violents combats de rue meurtriers : ils proclament la République Démocratique Allemande, RDA ou DDR.
 
Mai 1921, Les généraux Lüttwitz et Ludendorff avec 6 000 hommes des corps francs du Baltikum  encerclent Berlin pour en chasser les révolutionnaires. Les Communistes se replient sur Dresde, et le général Kapp reprend le contrôle de la ville en de sanglants combats de rues.
 
Juin 1921, les Français créent une République Rhénane qui comprend le Palatinat et le Wurtemberg où se réfugient les intellectuels aisés de gauche et les politiciens Allemands de droite. La Bavière devient le bastion des Nationalistes Allemands des DNVP et du NSDAP (Parti National Socialiste Allemand) qui comptent plus de 50 000 membres. Les Sociétés secrètes et les Corps Francs des anciens combattants du gouverneur local Von Kahr restent fidèles à la dynastie des Wittelsbach. Von Kahr s’octroie le titre de Gouverneur Général de l’Etat Bavarois. Le général Von Lossow se met à son service et ils organisent ensemble une division d’infanterie de 10 000 hommes armés et équipés avec du matériel de récupération.
 
Le 8 Novembre 1921, Les militaires se cherchent des alliés. Ludendorff et Hitler, Führer du NSDAP, rassemblent une partie des troupes Nationalistes et des activistes d’extrême droite stationnés en Bavière. Ils marchent sur Dresde pour en déloger les Communistes.
 
Le 9 Novembre 1921, Ludendorff et d’Hitler sont tués lors des combats de la ville de la Halle opposant les 20 000 ouvriers en armes de Hoelz à 4 000 soldats Conservateurs. Le leader Nationaliste Ernst Röhm rassemble ce qu’il reste des troupes du NSDAP et trouve refuge en Bavière. Trotski arrive en Allemagne. Grand organisateur devant l’éternel, il rassemble une armée d’ouvriers, de prolétaires et de paysans à Arnswalde au Nord-est de Berlin. Ils viennent s’ajouter aux 21 divisions d’infanterie, 3 divisions motorisées, 4 divisions de cavalerie et 1 régiment d’aviation de l’armée de Kirov, nouvellement reformée avec des troupes Asiatiques fraiches venues de Sibérie à qui l’on a promis le pillage de l’Europe.
 
Le 18 Novembre 1921, Kirov lance son attaque sur Berlin. La ville est submergée par les forces Bolcheviques qui se répandent dans ses artères telles des vagues d’assaut sans cesse renouvelées que rien ne peut arrêter. Aucune atrocité ne sera épargnée aux habitants de la cité : assassinats, vols, viols, pendaisons, exécutions sommaires. Les leaders Communistes Allemands et dirigeants Bolcheviques Russes se réunissent à Dresde et établissent un “Programme Commun de l’International Communiste“, qui verra son aboutissement dans la “Dictature du Prolétariat“ sur l’ensemble du continent. Ils forment le “Kominterm“. En Saxe et en Thuringe sont mises en place des Républiques des Conseils. 20 000 opposants sont passés par les armes et toutes les usines sont nationalisées.
Décembre 1921, L’Armée Rouge du général Kirov occupe le Reich et le coupe en deux, de la Bavière en suivant la Weser jusqu’au Danemark. Après la bataille de Lubeck, contre les Russes et les Communistes allemands, les Anglais évacuent le Holstein mais se maintiennent au Danemark pour éviter l’invasion du Pays. Vorochilov, impatient, lance une attaque mal préparée contre la Rhénanie : les Russes sont repoussés par l’Armée Française lors des batailles de Wurtzbourg et de Gundremmigen, où les troupes coloniales Françaises sont mises à forte contribution. Ainsi, la Rhénanie-Palatinat et le Bade-Wurtemberg sont préservés des frasques Soviétiques. L’Irlande, après des années de lutte armée et de négociations, accède à l’indépendance dans son face à face avec l’Angleterre.
 
1922, Faute de moyens logistiques les Armées Rouges stoppent leurs attaques, et selon une directive de Lénine les Soviets consolident la puissance militaire et économique de l’URSS, en vue de reprendre les combats. Hoelz devient Secrétaire Général de la République des Conseils d’Allemagne.
 
Comme il faut rétablir l’ordre en RDA : 300 000 personnes sont exécutées après avoir été sommairement jugées, pour collaboration avec les Forces Capitalistes, et 100 000 autres sont déportées en camps de travail, sous des prétextes fallacieux, pour relancer l’économie de l’Allemagne Communiste. Un “Rideau de Fer“ parsemé de tranchées et de miradors tombe entre la RDA et la Rhénanie, et scinde l’Allemagne en deux.
 
Trotski continue de mener la lutte armée sur tous les fronts : la Hongrie de Bella Kun devient Communiste à son tour. Les Nobles fuient en Autriche, ou sont fusillés.
 
Juin 1922, depuis la fin de la guerre l’Italie est secouée par un élan révolutionnaire : partis de Milan et de Turin les Socialistes et les Communistes marchent sur Rome.
 
Juillet 1922, à leur tour Naples et les Pouilles s’embrasent. Les Révolutionnaires Italiens renversent la Monarchie et prennent le pouvoir. Le Roi et les Fascistes fuient en Lybie et sur l’île de Rhodes. La Marine Italienne Loyaliste mouille à Tobrouk. Par le “Traité de Rapallo“ La RDA, l’URSS et l’Italie Communiste signent plusieurs conventions d’aides économiques et militaires qui sous la formule d’un “Axe“ Nord-Est Sud-Ouest a pour but de favoriser l’expansion du Marxisme dans le Monde entier.
 
Août 1922, les Communistes Russes organisèrent une grande famine dans les régions rebelles à leurs idées de la moyenne et basse Volga, et dans une partie du Kazakhstan. 30 millions de personnes sont touchées, et 5 millions meurent de faim. Cela sans compter les pogroms contre les juifs autour de Kiev et de Tchernoziom dus aux troupes anarchistes de Makhno et des Ukrainiens de Zeleny qui sévissent encore dans la région.
 
La Tcheka compte 285 mille agents de répression et instruit 62 milles dossiers. Suivant un schéma bien précis 2 691 prêtres, 1 962 moines et 3 447 nones sont tués. La répression militaire suit son cours dans le Caucase avec 12 578 exécutions officielles et l’écrasement des Tchétchènes à l’artillerie lourde dont le nombre de victimes reste inconnu.
 
1924, assurées du soutien de la France, de laquelle elles reçoivent des armes, la Tchécoslovaquie, la Grèce, la Bulgarie, la Yougoslavie et la Roumanie repoussent des troupes Prolétariennes Communistes désorganisées et mal préparées qui cherchaient à infiltrer leurs territoires. Ces Pays Conservateurs deviennent des refuges pour des minorités ethniques menacées par les Rouges : Allemands Nationalistes, Hongrois, Russes Blancs, Baltes, etc….
Février 1924, les Pays-Bas, la Belgique et la France signent des traités d’alliances militaires pour faire barrage au “Rot Front“ Germano-Soviétique. Face à la menace extérieure qui fait rage aux frontières, les militaires de l’Hexagone ne désarment pas et perfectionnent les tactiques de combats des dernières années de la Grande Guerre : plusieurs projets “d’Avions de Chasse“, et de “Chars de Combat“ voient le jour et débouchent sur la formation de régiments d’infanterie motorisés, d’unités blindées et d’artillerie portée.
 
Mai 1924, depuis la fin de la guerre l’Angleterre est confrontée à une forte crise économique. Portés par l’élan de la “Révolution Socialiste Continentale“ les Partis de Gauche Anglais entendent par tous les moyens faire aboutir leurs revendications. La grève générale qui paralyse le pays depuis le début de l’année dégénère en émeutes de rues : Le patronat prend peur face à l’ampleur que prennent les évènements, et ne veut rien lâcher comme a pu le faire le patronat Allemand. Les évènements d’Allemagne et l’angoisse de perdre leurs privilèges incitent les nantis, qui traitent la populace avec mépris, à ne rien céder face aux émeutiers car pour eux la situation et les revendications ne feraient qu’empirer la crise. Il faut tuer l’insurrection dans l’œuf : Les soldats de sa Gracieuse Majesté tirent sur les manifestants pour dispersée les travailleurs : d’anciens soldats de la Grande Guerre, qui bloquent les usines. La Masse Populaire écrasée par les impôts et crevant de faim n’a plus rien à perdre. La Révolution éclate et le Pays s’embrase : Les ouvriers prennent les armes et la confrontation entre les Forces de l’Ordre et les Forces Travaillistes dégénère en lutte armée. La Famille Royale très Conservatrice est prise en chasse. Elle fuit en Ecosse. La Navy va mouiller à Scapa Flow pour mettre la flotte à l’abri. Les marins contestataires sont débarqués. Le Pays sombre dans la guerre civile. Les Propriétés Bourgeoises sont prises d’assaut, les magasins pillés et tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à un Dandy est abattu sur place sans somation dans les rues de Londres. Buckingham Palace est incendié. A son tour la population Ecossaise revendique des droits sociaux et autonomistes. Les Irlandais très catholiques se mobilisent et s’arment face à un éventuel débordement des Marxiste Anglais sur leur île.
La Famille Royale en fuite part pour le Canada et la flotte va mouiller aux Bahamas pour ne pas tomber aux mains des révolutionnaires. En Irlande, les Nationalistes envahissent Belfast. Les Travaillistes Anglais prennent le pouvoir au cours de la “Deuxième Révolution Parlementaire“ où la République est proclamée. La plupart des Officiers de l’Armée et les ¾ des Tommies Loyalistes s’exilent dans les colonies sûres et loyales d’outre-mer : Australie, Canada, et Nouvelle-Zélande pour y maintenir le contrôle de la Couronne. Mais déjà le Condominium Anglais part en morceaux et chaque Pays, même si il reste loyal au Roi, se proclame indépendant vis-à-vis de la Métropole Rouge. Ottawa devient la capitale de la famille royale en exil.
Les Communistes Anglais ne contrôlant pas les Territoires de l’Empire appellent tous les Peuples des colonies à évincer les Compagnies Commerciales Anglaises et à s’autogérer. En Inde, les minorités ethniques entrent en conflit les unes avec les autres : les Autorités Royalistes Britanniques submergées par les émeutes et la guérilla urbaine sont dépassées et se retranchent sur Ceylan, et à Singapour où mouille la Flotte Pacifique.
En Egypte, les Anglais perdent pieds : soulevés par des activistes Communistes, les Arabes s’en prennent aux civiles Britanniques qui sont obligés de quitter le Pays. Les autorités Royales Egyptiennes se rapprochent alors des Italiens Royalistes basés en Lybie pour maintenir l’ordre : les Notables Egyptiens craignent une insurrection civile et préfèrent coopérer avec les Occidentaux pour parer tout soulèvement révolutionnaire Islamiste. Le peu de moyens des Italiens Royalistes n’empêche pas les arabes révoltés de prendre le pouvoir. Des navires russes passant le Bosphore viennent mouiller à Alexandrie. Déjà des débordements se produisent le long de la frontière Syrienne Française.
 
L’Afrique du Sud se déclare indépendante : les Boers rejettent les Anglais et se délient de la Couronne. Les Tommies Anglais encore sur place ne peuvent s’opposer aux revendications indépendantistes de la Bourgeoisie Sud-Africaine qui cultive une haine viscérale contre les Britanniques depuis 1904. Favorisée par les USA cette séparation se conclue par de nombreux contrats économiques et militaires entre Américains et Afrikaners.  Les Australiens, ainsi que les Néo-Zélandais et les Canadiens restent les seuls Dominions fidèles au Roi en exil. Sir Oswald Moseley devient premier ministre du Gouvernement Royaliste basé dans les Bahamas à Nassau. La Royal Navy maintient son contrôle de l’Atlantique et sur les îles éparses de l’ex empire.
 
1922-1937, Lénine et Trotski prônent la “Révolution  Mondiale“ : c’est le début des Grandes Purges dans les Pays Soviétiques où Staline et les membres de “l’aile droite“ du Parti Communiste sont éliminés lors de procès arrangés. Les intellectuels et les grands noms de la science fuient la répression aux Etats-Unis. La mise aux pas des minorités ethniques par les Russes fait à nouveau 3 millions de morts en Ukraine, 50 000 victimes dans les Pays Baltes, 100 000 tués en Pologne et 60 000 en Europe Centrale. 2 millions de personnes sont déplacées depuis le Caucase jusqu’en Oural pour y travailler en camps de concentration. Entre 1930 et 1940, 4 millions de Juifs des différents Pays du “Pacte de Varsovie “sont déportés en Sibérie Orientale dans la région marécageuse de Birobidjan où la plupart meurent du typhus. Les Pays Communistes signent leurs adhérences au “Pacte de Varsovie“ : qui voit la mise en place d’une politique commune entre tous les Signataires. Trotski se réserve le droit d’intervention dans chaque “Pays Frère“ où les fondamentaux du Communisme seraient remis en cause. La Russie et l’Allemagne redéfinissent à leurs avantages les frontières Polonaises. La Galicie devient indépendante avec Cracovie comme Capitale.
 
1924, à la mort de Lénine, Trotski reste le seul maître de l’URSS. Dans l’ensemble du Monde la Stavka et les différents appareils des services secrets Soviétiques favorisent et financent les soulèvements sociaux, indépendantistes ainsi que les assassinats de personnalités bourgeoises. A partir de 1927 la Révolution Rouge se saigne elle-même avec la chasse aux Staliniens. Ceux-ci voulaient arrêter l’expansion de la Révolution Armée pour se concentrer sur le développement de la Nouvelle Russie. 30 proches du Commissaire Politique sont exécutés et 72 000 personnes fichées sont déportées en Sibérie. C’est “l’Opération Printemps“.
Les déportations d’opposants passent de 578 000 en 1926, à 709 000 en 1927, à 909 000 en 1928 et à 1 178000 en 1929. Pour peupler la région de Narym, 350 000 km² de taïga en Sibérie, Trotski approuve la dékoulakisation, ou déportation de tous les paysans aisés de Russie. Ainsi 2 000000 de personnes sont déportées. 300 000 meurent en cours de route, 30 000 trouvent la mort entre 1930 et 1931 : Morts dus à la famine et aux maladies inhérentes à la région. En 1932, les Communistes organisèrent contre les Ukrainiens une nouvelle grande famine au cours de laquelle 6 000000 de civils meurent. Des révoltes ont lieu qui sont réprimées par 25 245 exécutions. En 1933, 18 000 tsiganes sont déportés, ainsi qu’à nouveau 40 000 juifs dans la région de Birobidjan. Le but des Communistes est de créer un fictif “état national juif“ dévoué aux Soviets qui mettrait la région en valeur.  
 
1925 en  RDA, Hoelz fonde la “Loi de Programmation“. A cause de la fuite des devises vers les USA tout est à reconstruire. L’industrie, les usines et tous les moyens de production passent aux mains des Conseils. Les terres des gros propriétaires terriens sont redistribuées aux petits paysans. Ainsi, en 10 ans d’un plan économique imposé à tous et de la mise au travail du prolétariat, la RDA restaure toute son économie en s’appuyant sur ses usines de Saxe, et rationnalise l’économie Russe en lui fournissant du matériel industriel lourd et des ingénieurs.
La RDA finance en sous-main les “Révolutions Prolétariennes“ à travers le Monde, surtout en Amérique Latine, et s’offre des débouchés dans tous les Pays Communistes Européens. Pendant cette période de prospérité, 1 million de personnes contestataires sont déportées en camps de concentration où “le travail rend libre“. Conjointement avec les Russes, les Allemands restructurent leurs armées. Une tactique d’attaque fulgurante est mise au poing par les Généraux Allemands pour percer le front adverse en cas de guerre : l’infanterie, avec l’expérience des Stosstroupen, sera soutenue par l’aviation pour effectuer des “Actions Eclairs“ promptes à bousculer les centres de résistances de l’ennemi. Les blindés suivront alors l’avance des troupes pour servir d’appuis feu et consolider les acquis de terrain comme cela avait été préconisé à la fin de la Grande Guerre.
 
1929, La France devient, avec le Benelux, le seul rempart Occidental contre le Bolchevisme. Elle reçoit à cet effet des fonts privés des USA et du Gouvernement Canadien Loyaliste pour son effort de guerre qui craignent l’avancée du Communisme. Celui-ci est porté sur la production de Chars de Combats. Le Ministre Maginot fait mettre en place en Rhénanie toute une série de fortifications autour de points stratégiques comme les villes de Lörrach, Fribourg, Offenburg, Baden-Baden, Landau, Zweibrücken, Sarrelouis et Trêves. La petite Armée Allemande Rhénane est organisée en Troupes de Forteresses aptes à soutenir une attaque frontale de la part des Armées Communistes, et surtout à servir de rempart pour la France.

1930, malgré l’ampleur des fonds d’investissement la crise économique Américaine touche la France de plein fouet. Dans l’Hexagone les Communistes ne manquent pas d’appui : dans de nombreux  départements du Centre et du Sud la population se montre ouvertement pro Soviétiques. 37 départements ont une majorité électorale de Gauche. Après d’âpres négociations, seule une coalition entre Conservateurs et Socialistes, qui redoutent une prise de pouvoir de l’Extrême Gauche, maintient le pouvoir Républicain en place. L’agitation Ouvrière terrorise la Bourgeoisie qui voit déjà poindre une nouvelle Révolution du type 1789, et la Terreur de 1793 avec son cortège d’assassinats.
 
1930-1940, en Union-Soviétique n’ayant aucune confiance dans les peuples de type asiatique ou arabe, les Communistes déportent 900 000 Tchétchènes, Ingouches, Tatares, Karatchaïs, Balkars, Kalmouks, 86 000 Turcs, kurdes, Khenchines, Arméniens et Grecs de Géorgie. 80 000 juifs sont de nouveau déportés dans l’Oural pour raison ethnique. Il y a en URSS 8 700 exécutions pour crimes politique. Le taux de mortalité dans les camps de concentration soviétiques est de 18% par mois. Tous les opposants au régime sont systématiquement déportés en Sibérie.
 
La corruption qui mine l’Hexagone, les heurs et les provocations des Communistes Français attisent la peur d’une prise de pouvoir par les Rouges de Maurice Thorez. Les associations des anciens combattants marchent sur l’Assemblée Nationale afin de faire chanceler le régime parlementaire. Mais le Pouvoir Républicain tient bon : les meneurs fascisant sont interpelés et dans le même temps de nombreuses personnalités d’Extrême Gauche sont arrêtées et emprisonnées en camps d’internement dans la région de Pau. D’autres activistes de Gauche fuient en Espagne où ils rejoignent les membres du “Poum“.
 
L’Espagne devient démocratiquement Républicaine : les Socialistes et les Communistes prennent le pouvoir : les églises sont pillées et les persécutions contre les Libéraux entrainent leur exile en Amérique du Sud ou en Algérie Française. Le Général Franco est muté au Maroc. Il rassemble autour de lui une multitude de mécontents et fermante un plan de Coup d’Etat soutenu par les Anglais et les Italiens Nationalistes.
Poussée à bout et exaltée par la “Révolution Mondiale“ la Masse Ouvrière Française se soulève contre la main mise du Patronat sur la vie publique. Un ras–le–bol général entraine spontanément une série de mises en grève successives. D’importantes manifestations ouvrières ont lieu dans les grandes villes, et les manifestants les plus virulents établissent des barricades. Les activistes les plus acharnés se réclament des Communards de 1871 et lancent un programme “Fédéral“ pour une “République Socialiste“ dans l’Hexagone. Les revendications salariales et civiles des travailleurs suscitent l’étonnement, et l’incompréhension des Conservateurs. Des agents étrangers marxistes infiltrent l’hexagone pour y commettre des attentats et encadrer les émeutiers. La presse de tous bords, sauf l’Humanité, dénonce la collusion entre les Communistes Français et les Soviétiques Allemands.
 
Juin 1936, le “Front Populaire de la Défense des Libertés“ paralyse toute la France. Face au pouvoir Capitaliste la “Masse Salariale“ de toutes les institutions et de toute l’industrie est en grève. Les syndicats, pris de cours par cette formidable agitation sociale, tentent de récupérer le mouvement à leur profit. Les Communistes dressent des barricades et défient les Forces de l’Ordre en des affrontements sanglants. Léon Blum, Secrétaire Général du Parti Socialiste, passe plusieurs accords avec les financiers Français : il les rassure quand aux aboutissements des grèves. Il se dénie de toute compromission avec les Communistes pour retourner le Pays et le plonger dans la guerre civile. Le Patronat paniqué décide alors de soutenir les Socialistes et les Radicaux pour éviter des débordements extrémistes qui déstabiliseraient le Pays sans favoriser les investissements et le plongeraient dans le chaos.
 
Juillet 1936, ce qui se passe en Allemagne et en Angleterre : émeutes, meurtres, vols, viols, déportations, incite la majorité de population Française Ouvrière peut enclin à s’entretuer à négocier, au grand dam des syndicats en cheville avec les Communistes. Léon Blum devient Président du Conseil et entreprend des pourparlers avec les Syndicalistes pour sauver la République. Blum, tel un Lamartine, fait plusieurs discours où il appelle le peuple à la raison : les salariés obtiennent plusieurs avancées sociales : hausse des salaires, la semaine de 50 heures, une multitude de primes et 15 jours de congés payés. La République est sauvée. Les Communistes tentent bien de relancer la grève mais, mis à part dans les grandes villes où des sursauts insurrectionnels ont lieu, la population satisfaite et lassée par les appels à la furie révolutionnaire des Marxistes ne suit pas : la France reste très agricole et catholique, et la classe ouvrière ne pense qu’à une chose en cet été 1936 : profiter des premières vacances de son histoire qui lui sont gracieusement offertes. Les financiers rassurés restaurent l’économie, et l’armée veille aux frontières. Une insouciance bonne enfant s’instaure alors dans l’esprit des Français qui veulent oublier la crise mondiale et ses affres.
 
Août 1936, Thorez, dépité par l’échec de la Révolution manquée, est reçu à Moscou par Trotski. Plusieurs accords sont mis en place pour liquider les Bastions du Capitalisme en Europe : Belgique, Hollande, France, Rhénanie, Yougoslavie, Grèce, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, le Luxembourg et Roumanie. La Russie se chargera personnellement de la Finlande et de la Turquie.
Maurice Thorez assure Trotski de son entière collaboration en cas de guerre ouverte contre la France et l’assure que les Communistes Français collaboreront avec les “Forces de Libération Prolétariennes“ qui déferleront sur l’Occident pour écraser le Capitalisme. En province, dans le Limousin, plusieurs caches d’armes et dépôts de munitions clandestins Communistes sont installés pour répondre à l’appel de tout soulèvement.
 
En Espagne Socialistes, Communistes et Anarchistes se déchirent quand à savoir qui doit diriger le Pays : l’Espagne sombre dans la guerre civile où chaque Parti revendique le contrôle des institutions. Le général Franco profite du chaos pour débarquer en Europe avec ses troupes coloniales et revendiquer le pouvoir. Les Russes, les Italiens et les Allemands Soviétiques avec la Légion “Nibelungen“ envoient des armes, des chars, des avions et des soldats pour aider les Communistes à venir à bout de leurs opposants.
De son côté Franco reçoit de l’aide militaire et financière des Italiens Nationalistes du Général Badoglio, des Allemands Rhénans enrégimentés dans la Légion “Condor“ et des Français de la Légion “Jeanne d’Arc“.
En Asie, les Russes prennent le Contrôle de L’Afghanistan et de la Mongolie Extérieure, et Trotski apporte son aide au mouvement révolutionnaire de Mao Tsé Toung. Plusieurs délégués des Soviets sont envoyés dans les Pays colonisés d’Afrique et d’Asie pour fomenter des révoltes et des actes terroristes.
Partout en Occident les Commissaires Politiques Soviétiques formatent les mouvements des “Jeunesses Communistes“ afin de rendre leurs jeunes adhérents prodigues de leur sang lorsque le moment sera venu. Les armées des différents Pays du Pacte de Varsovie se préparent à un conflit majeur en vue de “libérer“ les Peuples opprimés par le “Grand Capital“ de par le Monde. Les usines Allemandes, Anglaises et Russes produisent en abondance des armes individuelles, des chars, des canons, des avions pour les “Divisions du Peuple“ dont les généraux mettent sur pieds des plans d’invasion pour l’Europe. Le général Toukhatchevski réorganise l’Armée Rouge pour que joue à plein la “Blitzkrieg“ qui doit pulvériser l’adversaire dans une bataille décisive. Le général Andrei Svietchine lui prépare des plans pour s’assurer de la victoire par des différences d’attrition en faveur des Russes. Le Commissaire du Peuple Khrouchtchev établit des “listes“ de personnes à appréhender  et à liquider sur l’ensemble de l’Europe par des agents actifs et des troupes spécialisées dans “l’épuration sociale“.

10 Mai 1939, après de longues semaines de préparation la RDA et la Russie Soviétique attaquent la Bavière, la Rhénanie, l’Autriche, la Finlande et la Roumanie dans des actions fulgurantes : c’est la Blitzkrieg où l’aviation soutient l’avancée de l’infanterie légère qui fonce à travers les lignes ennemies sans prendre le temps de souffler et exploite directement le terrain. Les différentes armées des Nations attaquées sont pulvérisées par la surprise et la virulence de l’attaque des troupes Communistes. Cependant, les mouvements de mise en place des troupes Marxistes ne sont pas passées inaperçues aux yeux des services de renseignements Français. Ainsi, Les civiles sont évacués sans débâcle et les restes des Armées Allemandes Nationalistes trouvent refuge en France.
Sur mer, les U-Boats allemands sillonnent la Mer du Nord et compensent les flottes de surfaces dépassées et ancienne du Bloc de l’Est.
 
16 Juin 1939, Seule la forteresse Rhénane de Fribourg résiste à la déferlante de la Volksarmee. Les Armées Belges et Hollandaises sont rejointes par la 7ème Armée des généraux Giraud et Frère afin de protéger le Benelux d’un débordement. Le général Hollandais Winckelmann  retranche son armée dans la “Forteresse Hollande“.  

18 Juin 1939, La France se retranche à son tour derrière la “Ligne Bleue des Vosges“ et les rives du Rhin. Ces dernières ont été minées à outrance. Une contre-offensive est lancée avec la 1ère Armée du général Blanchard et la 9ème du général Corap dans la Sarre où d’âpres combats ont lieu autour de Kaiserslautern. Les réfugiés des départements du Nord affluent de toutes parts, et beaucoup trouvent refuge dans le Sud Ouest et le Bordelais où des camps de réfugiés sont préparés.
Les autorités Américaines et les Canadiennes mettent en placent un embargo maritime militaire pour rendre imperméables leurs Espaces Océaniques aux incursions des navires Marxistes. Déjà des Destroyers Communistes Anglais viennent croiser dans les Eaux Canadiennes et les incidents diplomatiques se multiplient. Les activistes communistes tentent de rallier à eux les Québécois avides d’indépendance, mais la loi “Cadenas“ mise en place par le ministre francophone Duplessis empêche tout débordement socialiste dans le territoire. Bien que restant dans une neutralité relative les USA sous la pression des industriels et de Roosevelt apportent tout leur soutien militaire et financier à la France. Les Américains s’ouvrent ainsi des marchés extérieurs qui boostent leur économie.
 
Juillet 1939, Les Japonais Impérialistes poussés par un orgueil démesuré attaquent l’URSS depuis la Mongolie pour étendre leur hégémonie sur la Sibérie et faire valoir leur statut de puissance mondiale. Les Soviétiques contre-attaquent dans la foulée avec leurs troupes Asiatiques, et le général Joukov annihile toutes les velléités Nippones dans la région en moins d’un mois. Le désarroi est total dans le camp des Nippons, et leur rêve de conquête continentale s’écroule pour se transformer en déroute.
 
Les Communistes Anglais, en concertation avec le polit-bureau de l’internationale Communiste, avec leur maigre flotte maritime s’emparent des îles Féroé, de l’Islande et de la Norvège. Depuis Narvik ils contrôlent tout l’Atlantique Nord et la Zone Arctique. Les Suédois mobilisent alors leur armée pour parer à toute invasion et en appellent à la France pour que celle-ci lui envoie des renforts en cas de conflit. Les combats entre Finnois et Russes se poursuivent dans le Golfe de Carélie où l’offensive des Soviets s’enlise. Des éléments Français soutenus par des destroyers, via le Danemark, débarquent à Helsinki pour sécuriser la Baltique. De durs combats s’en suivent autour de Vyborg.
 
Avril 1940, Grande Offensive Soviétique : les Armées Rouges Allemandes renouvellent leurs attaques et écrasent des régiments de Chasseurs Belges autour de Liège. Les armées Danoises et Hollandaises s’écroulent en 3 semaines face à la déferlante des vagues d’assauts irrésistibles de l’aviation et des chars de la Volksarmee. Les Communistes Hollandais et Belges collaborent d’entrée avec les envahisseurs et commettent plusieurs attentats qui visent les gouvernements et les Familles Royales. Maurice Thorez tente de s’emparer du pouvoir en appelant à Révolution au cours d’une manifestation armée dans les rue de Lille. Il manque de peu d’être arrêté et s’enfuit en RDA avec ses militants les plus proches. Le rocher de Gibraltar où stationnent des Tommies Royalistes est pris d’assaut par les troupes Anglaises Marxistes et les Espagnols Communistes. Ces derniers prennent possession du site et en fusillent tous les occupants qui n’ont pas pu fuir par la mer.
 
18 Juin 1940, la Guerre devient totale : Retenant les leçons des dernières années de la Grande Guerre l’Aviation Française est formée en Armée autonome. L’Armée Blindée sous la férule du Colonel De Gaulle et du Général Prételat est organisée en unités indépendantes qui soutenues par des régiments d’infanterie portée percent la ligne de front en direction de Stuttgart avec la 3ème Armée du général Besson. Les nouveaux chars lourds Renault G1 surclassent tous leurs adversaires. Plusieurs Généraux Allemands Rhénans: Von Lewinsky (Von Manstein), Guderian, Leeb, Kleist, Rommel et Steiner apportent tout leur soutien au général Georges avec leurs régiments Allemands Nationalistes équipés de matériel Américain.
De nombreux financiers et investisseurs Allemands Rhénans fuient la guerre en Afrique du Nord où les Français tentent de reformer des régiments de troupes Anglaises Royalistes sous le contrôle de l’Amiral Darlan à Mer el Kébir.
Les Russes et les Communistes Chinois, en poursuivant les troupes Japonaises en retraite, se lancent à la conquête de l’Asie. Les USA, en sous mains, financent l’Armée Nationaliste Chinoise et le Japon pour que ceux-ci poursuivent la lutte contre les Rouges. Pétrole et matières premières sont acheminées jusqu’à Tokyo via les îles Hawaïennes, Midway et Guam. La Flotte Combinée Japonaise lance plusieurs attaquent aéroportées contre Vladivostok et coule toute la marine Soviétique du Pacifique au cours de la “Bataille de Sakhaline“ où elle attaque son adversaire par surprise.
 
Juillet 1940, “la Royale“ en représailles aux attaques de commandos Communistes Italiens sur la Corse bombarde la ville de Gène et le littoral Ligurien. Sur ordre du gouvernement les troupes Alpines du général Altmayer passent le Col de Tende, longent le Pô. La 10ème Armée Française s’emparent de Turin et déboulent dans la vallée d’Aoste. Les Français sont accueillis comme des libérateurs face aux Forces Marxistes : l’Armée Italienne Communiste sous équipée ne peut s’opposer aux troupes d’élite Franco-anglaises Royalistes qui foncent sur la ville de Milan depuis Nice et Menton via San Remo. La Flotte Française, soutenue par la Royal Navy et les flottes Royale Serbes et Grecques, sillonne la Mer Méditerranée qui devient un “Lac Français“. Les Allemands Communistes passent le Col du Brenner pour porter secours à leurs Frères d’Armes Latins. Les belligérants se combattent en Toscane. Soutenus par des éléments locaux latins antimarxistes les Français retranchés tiennent bon autour de Rivoli. La Lombardie s’embrase en de furieux combats.
 
Août 1940, en Espagne les Forces du Général Franco prisent dans la tourmente de la guerre civile se regroupent à Benabarre et Pampelune. En France, les vieilles forteresses Pyrénéennes sont remises en service actif pour repousser toute tentative d’invasion méridionale Espagnole.
Le leader du Parti Ouvrier Espagnol d’Unification Marxiste : Andreu Nin, devient le dirigeant de la Républiques Socialiste Espagnole. Les autres chefs de parti ont été éliminés. Une répression sanglante à lieu contre les Basques et les Catalans qui cherchent à s’émanciper de l’unification Marxiste Ibérique : 90 000 personnes disparaissent dans les tueries.
 
Octobre 1940, les Hongrois dirigés par Ernö Gero s’emparent de la Slovaquie et de la Transylvanie. Les Polonais de Witold Pilecki se joignent aux armées Soviétiques du Commissaire Khrouchtchev qui combattent la guérilla Serbe et Croate dans les Balkans, et le long de la Côte Adriatique : 1 million de personnes sont tuées par les Marxistes.
 
Février 1941, Des  éléments Italiens Nationalistes sous la protection de la marine Française, aidés par un Corps Blindé Anglais sous les ordres du général Gort débarquent en Sicile : Plusieurs affrontements ont lieu contre les Italiens Marxistes de Sélinonte jusqu’à Palerme. Des Régiments Allemands Communistes foncent à travers la péninsule Italique pour stopper les “Fascistes“ et installent des camps fortifiés sur un axe Rome-Naples-Brindisi.
De nombreux troubles indépendantistes éclatent dans tout le Moyen-Orient et au Maghreb où les leaders Arabes aidés par des subsides Soviétiques soulèvent les “Peuples Opprimés“ contre les Occidentaux, et appellent au Djihad. Les entrepreneurs Européens sont massacrés aux cours de manifestations populaires.

Mars 1941, les Armées Russes s’emparent des Balkans : La Roumanie, la Bulgarie et la Grèce sont submergées par la puissance de l’attaque des Armées Blindées Communistes du Général Timoshenko. Les monarques de ces différents pays sont exécutés. La Yougoslavie explose en une multitude d’états revendiquant leurs autonomies : la région s’embrase dans une guerre civile aussi brutale que sanglante. Les Grecs Nationalistes se regroupent en Crête où leur ravitaillement est assuré par la marine Française.
 
Février 1942, les Armées Russes du Général Yérémenko contrôlent les côtes de la Mer Noire et occupent la Turquie Européenne, s’ouvrant ainsi les “Détroits“ et permettent à la Flotte  Rouge d’Odessa de naviguer en Méditerranée. Les troupes Soviétiques du général Yakovlev entrent en Syrie, repoussent les maigres troupes Françaises, et s’emparent du Moyen-Orient. Des Divisions Italiennes Nationalistes de “Chemises Noires“ parties de Tripoli par bateaux sous les ordres du Général Messe débarquent à Anzio et entrent dans Naples. Des Compagnies Anglaises Conservatrices transportées elles aussi par des navires français sous les ordres du général Wavell attaquent les forces Marxistes à Foggia et s’emparent des villes du Golfe de Tarente. Vorochilov, commissaire à la Défense Soviétique, ordonne un redéploiement des Forces Prolétariennes face à la résistance des peuples des Pays envahis. Partout la guérilla mène la vie dure aux occupants : Dans les Carpates, en Dalmatie, dans les Alpes Autrichiennes, dans l’ensemble de la Grèce, en Scandinavie et en Pannonie, les Forces Libres et Libérales (FLL) se battent contre les Rouges.
 
Mars-Mai 1942, les troupes de montagne de la 49ème division de la Volksarmee et de l’Armée du général Popov envahissent la Suisse pour rejoindre Turin et Milan, et couper ainsi la 10ème Armée Française de ses bases. Zurich et Berne sont pillées. L’Armée Helvète se retranche entre Genève et Lausanne. Les refuges souterrains dans lesquels se sont abriter les civiles pour échapper aux combats deviennent des tombeaux : Sans état d’âme les Soviets gazent systématiquement toutes les vallées alpines. Meurtres et viols se succèdent dans Berne en feu.
Depuis Bruxelles le général Russe Kirponos opère une violente attaque frontale comprise entre Hazebrouck et Maubeuge. Les chars Russes T-34/76 accompagnés par de l’infanterie portée font exploser le front Belgo-Français. Les Stosstroupen Communistes Allemands prolongent les combats jusqu’à Amiens, où les SA, Sturm Abteilung, d’Ernst Röhm sont casernés. Il s’en suit de durs combats de rue et sur les bords de la Somme entre Allemands Marxistes et Nationalistes. Le Colonel De Gaulle, pour contrer l’assaut Soviétique, lance une attaque de 500 chars B1 bis, Somua, R-35 et G1 bis dans les Ardennes sur les conseils du général Allemand  Von Lewinsky Von Manstein qui reprend le plan du général Joffre de 1914. Partie de Signy-L’abbaye l’offensive Française atteint Chimay, Charleroi, Mons et Tournai et prend de flanc les troupes Communistes passées en France. En une semaine De Gaulle encercle 10 divisions ennemies et fait exploser l’attaque adverse. Le Front se stabilise entre Lille et Charleville-Mézières. L’armée Française contre attaque et atteint Courtrai et Gand. De Gaulle est nommé général.

Juillet 1942, le Pakistan se déclare indépendant et rejoint le Pacte de Varsovie. Les Armées Soviétiques envahissent alors la Perse, l’Irak et l’ensemble du Moyen-Orient : les Russes contrôlent ainsi “le Marché du Pétrole Arabe“. Les Compagnies Pétrolières Américaines spoliées de leur “ bien“ en appellent au gouvernement Américain dont l’isolationnisme commence à avoir d’importantes retombées négatives sur l’économie Américaine. Mais l’opinion publique rechigne encore à une entrée en guerre et à la lutte armée. L’Inde se déclare indépendante sous l’égide de Gandhi et de Chandra Bose.

Décembre 1942,  aux Philippines a lieu une explosion dans les soutes du Cuirassé “Nevada“. Est-ce un fait de la CIA ? Un sabotage délibéré ? L’acte est imputé à des activistes Communistes. Le prétexte est tout trouvé par le Président Roosevelt pour faire entrer son pays dans la guerre par cet “acte d’infamie“. A partir de là rien ne peut plus stopper le développement de la Machine de Guerre Américaine liée aux profits de la guerre : Les porte-avions et les Task Forces Navales US sillonnent l’Atlantique et viennent à bout des maigres flottes ennemies qui croisent dans les Océans Atlantiques et Pacifiques.
1943, les Américains soutiennent financièrement et militairement la France et le Portugal, et la ligne de bataille se stabilise sur un front qui coupe en deux la Belgique et longe le Rhin. Un corps d’armée de GIs débarque à Brest et prend position dans les Ardennes face aux Russes. S’associant aux Australiens et aux Japonais, les USA mènent une Guerre “contrôlée“ en Asie, et y financent une guérilla sauvage mais encadrée au Viêt-Nam et au Laos contre les Rouges. Les USA associés aux Anglais Loyalistes, ainsi qu’aux Canadiens, contrôlent entièrement l’Océan Atlantique, et envisagent un débarquement en Terre Britannique. Le Président Roosevelt met un protectorat de fer sur l’ensemble du Continent Américain et cherche à porter la guerre au Moyen-Orient pour reprendre le contrôle du Pétrole Arabe. Le financement de groupes Islamistes terroristes antimarxistes est décrété. Après référendum, les Italiens de la Vallée d’Aoste réclament leur rattachement à la France. Celle-ci y construit toute une série de fortifications où s’implantent des troupes de Forteresse. Le long du Rhin les villes de Lörrach, Freiburg, Offenburg et Baden-Baden sont annexées à la République après référendum.
 
Les 6, 9 et 11 Août 1945, l’explosion de Trois Bombes Atomiques Américaines en Chine Communiste (Shanghai, Pékin et Nankin) stoppe l’expansion des Marxistes en Asie. Les Russes sont obligés de se retirer du littoral Chinois sous la menace de nouveaux bombardements nucléaires. En Europe, la ville emblématique du Communisme Allemand : Dresde, subi le même sort. Une bombe atomique rase les deux tiers de l’agglomération. Sans complaisance le gouvernement US décide d’en finir et de préserver la vie de ses Boys.
Sous la pression et la menace d’un bombardement sur Berlin ou Moscou, les troupes Marxistes refluent de Belgique, de Hollande, du Palatinat et du Württemberg. Elles se retranchent dans d’inexpugnables Forteresses qui jalonnent le Rideau de Fer et les kms d’un mur en béton qui isole les Pays du Pacte de Varsovie. Les états-prisons communistes sombrent alors dans l’austérité et la peur d’être envahis par les troupes capitalistes.
 
1946, En Amérique Latine, les Soviets en sous main financent des groupes d’extrêmes gauche, ce qui donne lieu à des “Chasse aux Sorcières“, des massacres et à une répression féroce de la CIA envers les activistes Communistes. L’Arabie, le Moyen-Orient et le Golfe Persique sombrent dans le chaos où s’affrontent milices islamistes, Chrétiennes, Royalistes Arabes et éléments séparatistes juifs. Les GIs y débarquent pour s’emparer des puits de pétrole Saoudiens et Koweitiens lors de l’opération “Tempête du Désert“. L’Afrique à son tour s’enflamme. Seule l’Afrique du Sud reste stable en lançant des actions armées contre ses voisins dont les différentes troupes osent des incursions sur son territoire. Le gouvernement de Pretoria annexe la Namibie, l’Angola et le Mozambique, et forme avec les Rhodésies l’Union Sud-africaine. Le tiers-monde est ravagé par de “sales guerres“ où rien n’est épargné aux civils : Exactions, meurtres, viols et exécutions sommaires.
Sous la menace d’un holocauste Atomique la guerre ouverte s’arrête. Le conflit continue néanmoins entre Communistes et Capitalistes, sous forme larvée, en Afrique et dans les Pays Arabes du Moyen-Orient. La France se maintient militairement dans ses anciennes colonies jusqu’en 1954, où sont mis en place des gouvernements d’opérette prompts à laisser la métropole exploiter leur matières premières. Toute opposition y est éliminée.
 
23 Juillet 1952, la Fédération Politique et Economique des Pays d’’Europe de l’Ouest est créée avec La France, la Belgique, les Pays-Bas, Les Pays Rhénans Allemands, Les Pays Scandinaves, la Navarre du Général Franco, le Portugal, Chypres, Malte, l’Archipel des Baléares, la République des Canaries, la République de Naples et des Deux-Siciles, l’Islande, l’état des îles Féroé, la République Grecque du Péloponnèse et la Dalmatie (Croatie et Albanie).En Chine méridionale, Chang Kaï Chek maintient un gouvernement Nationaliste à Kumming. Le Viêt-Nam devient indépendant dans le cadre de l’Union Française.
1962, L’Algérie devient un département à part en tiers de l’Union Française, et la République de Tunisie deviennent le refuge des Italiens Royalistes qui, faute de moyens, sont obligés de quitter la Lybie qui, comme l’Egypte, devient indépendante et pro Américaine. De par le monde, seul le Canada reconnait encore l’autorité de la Famille Royale Anglaise. L’Australie et la Nouvelle-Zélande se joignent aux Etats-Unis pour former de nouveaux états américains.
 
1975, La Guerre Indo-pakistanaise, qui déborde sur l’Afghanistan, se solde par un statut quo. Depuis la sortie de la guerre ouverte, les plans quinquennaux irréalistes Soviétiques enfoncent dans la misère les Pays du Pacte de Varsovie. Ceux-ci subissent moult famines.
 
1982, L’Espagne Communiste, souffrant d’un retard économique important et de disettes récurrentes ouvre des pourparlers diplomatiques avec la France et la Navarre. Des traités économiques sont conclus et l’Ibérie Marxiste pour sortir de son isolement, ne serait ce que géographique avec les autres Républiques Sœurs, devient une République Socialiste Parlementaire.
 
Jusqu’en 1992, la France devient, le sanctuaire des intellectuels Européens de tous poils et représente pour tous les peuples opprimés l’idéal de la Liberté.  A cette date, un apaisement a lieu entre les deux blocs où des relations cordiales sont établies entre l’Amérique ultra libérale de George Bush et la Russie en pleine pérestroïka de Boris Eltsine.
 
En 1995, le Pacte de Varsovie explose dans une volonté ouverte des différentes Nations Soviétiques de sortir de la Révolution Prolétarienne et de s’ouvrir à l’économie de Marché. C’est la fin du Rideau de Fer, dont la Hongrie a été le premier état à rejeter le Communisme.
 
Mort en 1979, Trotski aura porté la Révolution Prolétarienne de par le Monde pendant 100 ans. Une Révolution avortée par l’arrêt de la Guerre, car seule celle-ci portait en elle le propre moteur de fonctionnement de la Révolution Internationale.

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Et si la France était devenue Communiste en 1936 ?


Rien n’aurait pu empêcher l’Internationale Communiste de contrôler l’ensemble de l’Europe. Les USA isolationnistes à outrance, mettant un protectorat de fait sur le continent Américain, entretiendraient de part le Monde une guérilla anti Marxiste financée par la CIA. La planète divisée entre deux idéologies frontalement opposées serait à tout moment exposée à une guerre mondiale. Qui en serait sorti vainqueur….

Altération de l’Histoire alternative précédente à partir de 1936. La Révolution Bolchevique Européenne 2.

Avril 1936, poussée à bout et exaltée par la “Révolution Mondiale“ la Masse Ouvrière Française se soulève contre la main mise du Patronat sur la vie publique. Un ras–le–bol général entraine spontanément une série de mises en grève successives. D’importantes manifestations ouvrières ont lieu dans les grandes villes, et les manifestants les plus virulents établissent des barricades. Les activistes les plus acharnés se réclament des Communards un lance un programme “Fédéral“ pour une République Socialiste dans l’Hexagone. Les revendications salariales et civiles des travailleurs suscitent l’étonnement, le mépris et l’incompréhension des Conservateurs. Des agents étrangers marxistes infiltrent l’hexagone pour y commettre des attentats et encadrer les émeutiers. Les combats de rues entre Cagoulards et Communistes se multiplient.

Mai 1936, le “Front Populaire de la Défense des Libertés“ paralyse toute la France. Face au pouvoir Capitaliste la “Masse Salariale“ de toutes les institutions et de toute l’industrie est en grève. Les syndicats, pris de cours par cette formidable agitation sociale, tentent de récupérer le mouvement à leur profit. Les Communistes dressent des barricades et défient les Forces de l’Ordre en des affrontements sanglants. Léon Blum, Secrétaire Général du Parti Socialiste, passe plusieurs accords avec les financiers Français : il les rassure quand aux aboutissements des grèves. Il se dénie de toute compromission avec les Communistes pour retourner le Pays et le plonger dans la guerre civile. Le Patronat reste paniqué par les débordements des extrémistes qui déstabilisent le Pays sans favoriser les investissements et le plongent dans le chaos et le marasme.

Juin 1936, la majorité de population Française Ouvrière peut enclin à négocier après des siècles de servage, multiplie les actions de force et les manifestations. Blum fait plusieurs discours où il appelle le peuple à la raison, mais rien n’y fait.

04 Juillet 1936, Les Communistes relancent la grève. Dans les grandes villes où le climat insurrectionnel est le plus fort, la population lassée par les promesses sans suite du gouvernement donne libre cours à sa furie révolutionnaire. Les bourgeois sont pris à parti. Les financiers fuient aux frontières pour échapper aux lynchages. Beaucoup passent en Suisse. Partout dans l’Hexagone les forces de l’ordre sont dépassées par les émeutes, et beaucoup de policiers et gendarmes issus de la classe ouvrière et de la paysannerie rejoignent “les Forces Progressives“.

24 Juillet 1936, un flottement sans précédent a lieu à la tête de l’état. C’est la panique à tous les niveaux : diplomates, politiciens et fonctionnaires fuient avec femmes et enfants les grandes villes. Certains vont en Belgique, d’autres fuient en Afrique du Nord où le gouvernement s’installe à Alger.
Août 1936, Maurice Thorez, euphorique et porté par la Révolution, est reçu à Moscou par Trotski. Plusieurs accords sont mis en place pour liquider les Bastions du Capitalisme en Europe : Belgique, Hollande, Rhénanie, Yougoslavie, Grèce, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, le Luxembourg et Roumanie. La Russie se chargera personnellement de la Finlande et de la Turquie. Maurice Thorez assure Trotski de son entière collaboration en cas de guerre ouverte contre tout ennemi des Soviets, et l’assure que les Communistes Français collaboreront avec les “Forces de Libération Prolétariennes“ qui déferleront sur l’Occident pour écraser le Capitalisme. En province, et plus particulièrement dans le Limousin, où plusieurs dépôts de munitions clandestins Communistes sont installés dans la clandestinité de longue date, pour répondre à l’appel de tout soulèvement, les Communistes livrent des fusils à tous les activistes formés en “Compagnies Prolétariennes“. Ceux-ci investissent les mairies et les préfectures et commencent à fusiller les notables et tous leurs opposants.

Septembre 1936, l’insurrection armée des Communistes Français prend alors tout son essor et la France sombre dans la guerre civile. L’armée jusqu’à maintenant tenue à l’écart des affrontements est jetée dans des combats de rue sanglants par ses généraux conservateurs. Mais comme dans les Forces de l’Ordre beaucoup de militaires issus de milieu défavorisés sont touchés par les idées Progressistes. A Langres comme à Rodez de simples soldats passent par les armes leurs officiers sans autre forme de procès. La France se scinde en deux : les Conservateurs et les Marxistes. Dans l’Ouest, Bretagne et Vendée deviennent des refuges pour des centaines de réfugiés chrétiens et catholiques : les Marxistes y sont chassés comme des bêtes. La Royale quitte Toulon où un “Comité du Salut Public“ chapote la ville, et rejoint Mer el Kébir.
En Espagne Socialistes, Communistes et Anarchistes se déchirent quand à savoir qui doit diriger le Pays : l’Espagne sombre dans la guerre civile où chaque Parti revendique le contrôle des institutions. Le général Franco profite du Chaos pour débarquer en Europe avec ses troupes coloniales et revendiquer le pouvoir. Les Russes, les Italiens et les Allemands avec la Légion “Nibelungen“ envoient des armes, des chars, des avions et des soldats pour aider les Communistes à venir à bout de leurs opposants. De son côté Franco reçoit de l’aide militaire et financière des Italiens Nationalistes du Général Badoglio.

1937, face à l’imbroglio politique Français et à la guerre civile qui ravage le Pays, beaucoup d’Allemands de Rhénanie quittent le Palatinat et le Wurtemberg. Ils partent pour les USA ou l’Amérique Latine. Les Allemands Nationalistes ne se font plus d’illusions quant à leur avenir en Europe. Les Pays jusqu’à lors protégés par la France se sentant abandonnés commencent déjà à négocier leur futur statut au sein du Pacte de Varsovie. Seules la Bavière et l’Autriche restent opaques au Communisme et multiplient des annonces diplomatiques où elles invitent les Forces Nationales à radicaliser leurs actions envers les Marxistes. Des régiments de Communistes Russes et Allemands pénètrent en Rhénanie et par pelotons indépendants infiltrent l’Est de l’Hexagone pour aidés à la prise de pouvoir de leurs Frères d’Arme Français. Des combats contre l’Armée Française régulière se déroulent en Alsace et jusqu’à Chaumont. L’Armée française devant faire face à l’invasion et harcelée par des Francs-tireurs Partisans perd peu à peu pieds dans un conflit de guérilla urbaine. De nombreux militaires conservateurs passent en Afrique du Nord.

En Asie, les Russes prennent le Contrôle de L’Afghanistan et de la Mongolie Extérieure, et Trotski apporte son aide au mouvement révolutionnaire de Mao Tsé Toung.
Plusieurs délégués des Soviets sont envoyés dans les Pays colonisés d’Afrique et d’Asie pour conserver les Empires Français et Anglais dans leur ensemble et les faire tomber dans le giron Communiste.

1938, Partout en Occident les Commissaires Politiques Soviétiques formatent les mouvements des “Jeunesses Communistes“ afin de rendre leurs jeunes adhérents prodigues de leur sang lorsque le moment sera venu. Les armées des différents Pays du Pacte de Varsovie se préparent à un conflit majeur en vue de “libérer“ les Peuples opprimés par le “Grand Capital“ de par le Monde. Les usines Allemandes, Anglaises et Russes produisent en abondance des armes individuelles, des chars, des canons, des avions pour les “Divisions du Peuple“ dont les généraux mettent sur pieds des plans d’invasion pour l’Europe.

Le général Toukhatchevski réorganise l’Armée Rouge pour que joue à plein la Blitzkrieg.

En France le “Conseil du Peuple“ décide d’en finir avec “l’Ouest Capitaliste“ : au cours de ce qui devient la “Seconde guerre de Vendée“ tous les départements de Bretagne et des Pays de la Loire sont envahis, pillés et ruinés par l’Armée de la RFF, République Fédérale Française. Meurtres, excusions sommaires, vols et viols viennent à bout de toute résistance. Les églises sont incendiées et le clergé éradiqué. 2 millions de civils sont exécutés. De nombreux Français s’exilent alors depuis Nantes et Brest en Argentine, au Mexique et aux Etats-Unis. Le colonel De Gaulle forme à Boston un Comité de soutien aux exilés.

Le Commissaire du Peuple Khrouchtchev établit des “listes“ de personnes à appréhender et à liquider sur l’ensemble de l’Europe par des agents actifs et des troupes spécialisées dans “l’épuration sociale“ : 4 Millions de personnes disparaissent sans laissées de traces. Les “Accords de Munich“ ont lieu où les dirigeants Communistes planifient leurs futures actions militaires et un partage de l’Europe Prolétarienne. Les Jacobins Français se forment en “Milice“ pour traquer leurs opposants qui sont sommairement exécutés.

Mai 1939, après de longues semaines de préparation la RDA et la Russie Soviétique attaquent la Bavière, la Rhénanie, l’Autriche, la Finlande et la Roumanie dans des actions fulgurantes : c’est la Blitzkrieg où l’aviation soutient l’avancée de l’infanterie légère qui fonce à travers les lignes ennemies sans prendre le temps de souffler et exploite directement le terrain. Les différentes armées de des Nations attaquées sont pulvérisées par la surprise et la virulence de l’attaque des troupes Communistes. C’est la débâcle des civiles où d’immondes tueries ont lieu. Les restes des Armées Allemandes Nationalistes sont annihilés par la Volksarmee. Le général Hollandais Winckelmann retranche son Armée dans la “Forteresse Hollande“.

En Juin 1939, Les autorités Américaines et Canadiennes mettent en placent un embargo maritime militaire pour rendre imperméables leurs Espaces Océaniques aux incursions des navires Marxistes. Déjà des Destroyers Communistes Anglais et des Sous-marins Allemands viennent croiser dans les Eaux Canadiennes et les incidents diplomatiques se multiplient. Les activistes Communistes tentent de rallier à eux les Québécois avides d’indépendance, mais la loi “Cadenas“ mise en place par le ministre francophone Duplessis empêche tout débordement socialiste dans le territoire.

Juillet 1939, Les Japonais Impérialistes poussés par un orgueil démesuré attaquent l’URSS depuis la Mongolie pour étendre leur hégémonie sur la Sibérie et faire valoir leur statut de puissance mondiale. Les Soviétiques contre-attaquent dans la foulée avec leurs troupes asiatiques, et le général Joukov annihile toutes les velléités Nippones dans la région en moins d’un mois. Le désarroi est total dans le camp des Nippons, et leur rêve de conquête continentale s’écroule pour se transformer en déroute.
Les Communistes Anglais, en concertation avec le polit-bureau de l’internationale Communiste, avec leur maigre flotte maritime s’emparent des Îles Féroé, de l’Islande et de la Norvège, où depuis Narvik ils contrôlent tout l’Atlantique Nord pour lancer des missions commando sur le Groenland. Les Suédois mobilisent leur armée pour parer à toute invasion. Les combats entre Finnois et Russes se poursuivent dans le Golfe de Carélie et finissent par déborder sur tout la Scandinavie qui est envahie dans son ensemble. 1 million de civils sont tués dans les combats.

Avril 1940, Grande Offensive Soviétique : les Armées Rouges Allemandes écrasent les Armées Belges, Danoises, Suédoises et Hollandaises en 6 semaines dans une déferlante de vagues d’assaut irrésistibles de l’aviation et des chars. Les Communistes Belges collaborent d’entrée avec les envahisseurs et commettent plusieurs attentats qui visent le gouvernement et les membres de la Famille Royale.
Maurice Thorez s’empare définitivement du pouvoir au cours d’un discours à l’Assemblée Nationale et proclame la “Révolution Sociale“ au cours d’une manifestation armée dans les rue de Paris.

Juin 1940, Les Russes et les Communistes Chinois, en poursuivant les troupes Japonaises en retraite, se lancent à la conquête de l’Asie. Les USA, en sous mains, financent l’Armée Nationaliste Chinoise et le Japon pour que ceux-ci poursuivent la lutte contre les Rouges. Pétrole et matières premières sont acheminées jusqu’à Tokyo via les îles Hawaïennes, Midway et Guam. La Flotte Combinée Japonaise lance plusieurs attaquent aéroportées contre Vladivostok et coule toute la marine Soviétique dans le Pacifique au cours de la bataille de Sakhaline.

Juillet 1940, la Flotte Française restée fidèle à Alger soutenue par la Royal Navy et les flottes Royale Serbes et Grecques sillonne la Mer Méditerranée pour parer à toute invasion du Maghreb où les Français conservateurs se regroupent autour du Maréchal Pétain.

En Août 1940, en Espagne les Forces du Général Franco prisent dans la tourmente de la guerre civile se regroupent et rejoignent le Maroc Espagnol. Le leader du Parti Ouvrier Espagnol d’Unification Marxiste : Andreu Nin, devient le dirigeant de la Républiques Socialiste Espagnole. Les autres chefs de parti ont été éliminés et une répression sanglante à lieu contre les Basques et les Catalans qui cherchent à s’émanciper de l’unification Marxiste Ibérique.

Octobre 1940, les Hongrois dirigés par Ernö Gero et les Polonais de Witold Pilecki se joignent aux armées Soviétiques du Commissaire Khrouchtchev qui combattent la guérilla Serbe et Croate dans les Balkans et le long de la Côte Adriatique.

Février 1941, Des éléments Italiens Nationalistes sous la protection de la Royale Française, aidés par un Corps Blindé Anglais Royaliste sous les ordres du général Gort débarquent en Sicile : Plusieurs affrontements ont lieu entre les Anglais et les Italiens Marxistes jusqu’à Palerme. Des Régiments Allemands Communistes foncent depuis le Col du Brenner à travers la péninsule Italique pour stopper les “Fascistes“ qui sont obliger de rembarquer. De nombreux troubles indépendantistes éclatent dans tout le Moyen-Orient où les leaders Arabes aidés par des subsides Soviétiques soulèvent les “Peuples Opprimés“ contre les derniers Occidentaux qui tiennent les Pays et appellent au Djihad.

Mars 1941, les Armées Russes s’emparent des Balkans : La Roumanie, La Bulgarie et la Grèce sont submergées par la puissance de l’attaque des Armées Blindées Communistes du Général Timoshenko. La Yougoslavie explose en une multitude d’états revendiquant leurs autonomies, et qui sont mis sous la coupe de Moscou. Les Balkans alors s’embrasent dans une guérilla aussi brutale que sanglante. Les Grecs Nationalistes se regroupent en Crête où leur ravitaillement est assuré par la marine Française depuis Alger.

Février 1942, les Armées Russes du Général Yérémenko contrôlent les côtes de la Mer Noire et occupent la Turquie Européenne, s’ouvrant ainsi les “Détroits“ et permettent à la Flotte Rouge d’Odessa de naviguer en Méditerranée et d’attaquer les Flottes Occidentales. Plusieurs navires de toutes nationalités sont coulés au cours de sanglantes batailles navales où les porte-avions jouent un rôle essentiel dans les combats. L’île de Malte devient le pivot de tous les engagements. La Royale arrive tant bien que mal à contenir la poussée des Soviets en Méditerranée Occidentale.
Les troupes Soviétiques du général Yakovlev entrent en Syrie, repoussent les maigres troupes Françaises Conservatrices qui y séjournent, et s’emparent du Moyen-Orient. Des Divisions Italiennes Nationalistes de “Chemises Noires“ sous les ordres du Général Messe débarquent à Anzio et entrent dans Naples. Des Compagnies Anglaises Royalistes sous les ordres du général Wavell attaquent les forces Marxistes à Foggia et s’emparent des villes du Golfe de Tarente. Vorochilov, commissaire à la Défense Soviétique, ordonne un redéploiement des Forces Prolétariennes face à la résistance des peuples des Pays envahis. Les troupes Capitalistes sont alors repoussées hors d’Italie. Partout la guérilla libérale mène la vie dure aux occupants : dans les Carpates, en Dalmatie, dans les Alpes Autrichiennes, dans l’ensemble de la Grèce, en Scandinavie et en Pannonie.

Mars 1942, les troupes de montagne de la 49ème division de la Volksarmee et de l’Armée du général Popov envahissent la Suisse. Zurich et Berne sont pillées. L’Armée Helvète se retranche entre Genève et Lausanne. Les refuges souterrains dans lesquels se sont abriter les civiles pour échapper aux combats deviennent leurs tombeaux : sans état d’âme les Soviets gazent systématiquement toutes les vallées. Depuis Badajoz en Espagne le général Russe Kirponos opère une violente attaque frontale contre le Portugal. Les chars Russes T-34/76 accompagnés par de l’infanterie portée emportent la décision en 2 semaines. Lisbonne est ravagée et un grand nombre de Portugais fuient au Brésil. Mai 1942, l’Inde se déclare indépendante sous l’égide de Gandhi et de Chandra Bose et devient Marxiste. Juillet 1942, le Pakistan se déclare indépendant et rejoint le Pacte de Varsovie. Les Armées Soviétiques envahissent la Perse, l’Irak et l’ensemble du Moyen-Orient : les Russes contrôlent le Marché du Pétrole. Les Compagnies Pétrolières Américaines spoliées de leur “ bien“ en appellent au gouvernement Américain.

1942-1945, Les USA mettent tout le continent Américain sous protectorat et prennent le contrôle de tout l’océan Pacifique. Ils aident les Japonais, les Indonésiens, les Indiens, les Malaisiens, les Birmans et les Australiens dans leurs luttes contre les Communistes.

En 1949, après de durs combats entre Nationalistes et volontaires étrangers contre Communistes de tous horizons, la Chine et la Corée deviennent entièrement Communistes, comme toute l’Asie du Sud-est. La guerre s’arrête sous la menace de l’éclatement d’une guerre nucléaire, et des accords de paix seront signés où chaque belligérant camper sur ses positions : Bloc Communiste contre le “Monde Libre“.

1950-1962, l’Afrique Noire en proie à de violentes revendications sociales sombres dans des conflits larvés où Communistes Indigènes, Arabes ou Locaux, combattent les Forces Coloniales qui se maintiennent un temps avec l’aide Américaine. Le Maghreb dans son ensemble finit par rejoindre le “Pacte de Varsovie“. Les Occidentaux qui ne peuvent s’y maintenir s’exilent en Amérique du Sud. L’Amérique Centrale sera à son tour touchée par la Révolution Marxiste sous l’égide d’Eden Pastora : le Commandant Zéro. La CIA opérera de sanglantes répressions pour maintenir partout son emprise, comme à Cuba où la Révolution est étouffée dans le sang.

En France, Georges Séguy prend le pouvoir et s’oppose à la “Révolution Culturelle“ de Mai 1968. Cet élan de liberté Bourgeoise qui plonge l’Europe entière dans une violente répression Marxiste.
Il faudra attendre le 10 Mai 1981 pour que le Secrétaire Général du Parti Communiste Français : François Mitterrand, tirant intelligemment parti des leçons du passé ouvre son Pays à une forme de libéralisme, qui sera le départ à un réchauffement des relations entre l’Amérique et l’Europe. Plusieurs accords diplomatiques seront signés entre les Américains et les Sociaux-Libéraux qui déboucheront sur la fin de la Guerre Froide en 1989.


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Altération de l’Histoire Alternative précédente, Révolution Trotskiste Mondiale, Et si :

La Révolution Bolchevique Européenne 3ème final de cette Histoire Altérée :

En 1943, les Armées Communistes Françaises, Espagnoles et Italiennes débarquent au Maghreb et s’emparent d’Alger et de toute l’Afrique du Nord. Poussés à la révolte par les Activistes Marxistes les Maghrébins massacrent les Européens par centaines. Ces derniers ne trouvent leur salut que dans l’exode vers les USA et l’Amérique Latine. La Marine Française Loyaliste va mouiller à Point-à-Pitre et reste sous le contrôle du gouvernement Conservateur. La Guadeloupe et la Martinique deviennent le refuge de tous les Métropolitains qui ont liés leur sort à celui du Maréchal Pétain. En Europe, 2 millions de personnes “disparaissent“ lors de purges anti libérale. Les Russes depuis le Moyen-Orient s’emparent de l’Egypte et jettent leur dévolu sur l’Arabie. Algérie, Tunisie, Lybie et Maroc sont conquis, et l’Afrique Noire Française passe sous domination Marxiste durant l’année 1944. Les Italiens et Anglais Royalistes Conservateurs, Impérialistes et Capitalistes fuient en Amérique Latine pour les uns, en Australie pour les autres. Seule l’Afrique du Sud, les Rhodésie du Nord et du Sud, et la Namibie soutenues par les Américains résistent à l’expansion Communiste. Une base aéronavale Américaine est installée au Cap.

8 Mai 1945, Les USA mettent tout le continent Américain, ainsi que les Antilles sous protectorat, et assoient leur contrôle sur tout l’Océan Pacifique. Ils aident les Japonais, les Indonésiens, les Thaïlandais, les Indiens et les Australiens dans leurs luttes contre les Communistes. Les GIs débarquent en Islande et chassent la maigre garnison Anglaise Communiste qui s’y trouve. L’Océan Atlantique devient chasse gardée des USA. L’Amiral Darlan succède au Maréchal Pétain et instaure un régime autoritaire sur l’ensemble des Territoires contrôlés par les Nationalistes Français.

En 1945-1950, après de durs combats entre d’un côté Nationalistes et volontaires étrangers contre Communistes de tous horizons de l’autre : la Chine et la Corée deviennent entièrement Communistes. Le Viêt-Nam et toute l’Indochine sont ravagés par une guerre abominable où les USA engagés depuis 1946 contre le Viet-min maintiennent des dictatures financées par la CIA. La région est ravagée par des bombardements au napalm et des bombes bactériologiques. Taiwan devient la terre d’accueil du gouvernement Nationaliste Chinois.

1965, début de la guerre Indo-pakistanaise : l’Inde est soutenue par les USA et le Pakistan par le Pacte de Varsovie. La guerre d’une violence inouïe déborde sur l’Himalaya.
Mort de Trotski. Son inhumation donne lieu à de grandes festivités de part le Monde et à des défilés militaires sans précédent. Son successeur Nikita Kroutchev continue la guerre.

Entre 1960 et 1967, l’Amérique Centrale et Cuba seront à leur tour touchées par la Révolution Marxiste sous l’égide de Fidèle Castro, de Guevara et plus tard d’Eden Pastora : le Commandant Zéro. La CIA opérera de sanglantes répressions qui ne laisseront aucune chance aux Putschistes et instaurera des dictatures militaires dans toute la région. Plus de 2 millions de civils sont tués dans les combats. En France, Georges Séguy prendra le pouvoir et s’opposera à la Révolution Culturelle de Mai 1968 qui selon lui est dirigé par des activistes libéraux et des fils de bourgeois ordinaires. Le Printemps des Nations n’aura pas lieu, et un mouvement contraire à toute forme de protestation plongera l’Europe entière dans la répression Marxiste. La torture est toujours une chose courante dans le Monde.

1974, Georges Marchais devient le chef du gouvernement de la République Fédérale Française.

1979, les Chinois se détachent des nouveaux hiérarques Russes qu’ils jugent trop protectionnistes. Selon les dirigeants Chinois, les Asiatiques doivent être dirigés par des Asiatiques. Le Fleuve Amour devient une zone de tension entre Maoïstes et Trotskistes. Cet état des choses met fin à la guerre d’Indochine où sont implantées des bases US. Les Américains soutiennent les Chinois contre les Russes et leurs fournissent du matériel et une logistique militaire. Les USA sont trop heureux de gripper les rouages du Marxisme.

1981, accords diplomatiques entre les Chinois et les USA : Les Chinois sortent du Pacte de Varsovie et la Chine devient neutre. Plusieurs accords commerciaux sont signés avec des Pays Capitalistes. Les Américains s’engagent à développer le littoral Chinois et à y implanter des sites industriels de libre échange entre le “Monde Libre“ et l’Asie.

En 1989, la Guerre Froide s’arrête. Le modèle Chinois qui est sorti du Pacte de Varsovie ébranle les convictions les plus tenues de beaucoup de jeunes à travers le Monde Marxiste. Des accords de paix sont signés où chaque ex belligérant ouvrent des négociations de paix. C’est la fin d’hommes comme Franco, Darnand, Léon Degrelle, Quisling, Doriot, Déat, Deloncle, Mussert, ou encore Salazar qui en “Terre d’Exile“ rassemblaient autour d’eux des Activistes Fascistes qui formés en commandos se sont lancés dans des actes de terrorisme ou d’enlèvements à travers le monde pour éliminer des militants Marxistes.

1990, la population Juive d’Europe qui a pu fuir les exactions Marxistes s’est installée en Australie, en Afrique du Sud ou aux Etats-Unis. L’Afrique Noire en proie à de violentes revendications sociales, politiques et raciales interethniques sombre dans des conflits larvés où chaque clan, chaque tribu, chaque peuple veut se démarquer de son voisin. L’Afrique du Sud soutenue par les USA, après une courte guerre, s’empare de l’Angola et du Mozambique.

Le Secrétaire d’état Mitterrand avec tout l’appui financier des USA devient le nouveau représentant de“ l’Union de la France Libre“ qui englobe les Antilles, l’île de Clipperton, la Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, la Terre Adélie, la Nouvelle Calédonie, les Iles Australes et la Polynésie. Madagascar et l’Ile de la Réunion sont naturellement devenues Communistes en 1949. La Polynésie est maintenue sous le contrôle des Américains qui y ont établi des bases aéronavales.

1994. Le “Système“ rigide de la Révolution Marxiste ne s’assouplit en France qu’à partir de 1995 avec l’arrivée au pouvoir de Marie-Georges Buffet qui, avec le concours de Martine Aubry, ouvre la France à des réformes sociales et civiles auxquelles le Peuple aspire depuis des années. L’élection d’une femme à la tête du Parti Communiste Français est une forme de révolution en soit. Cela a été rendu possible avec le soutien de réformateurs et la mort des anciens apparatchiks du Parti. Soutenu par son père, le Secrétaire Général Jacques Delors, et à force d’abnégation, Martine Aubry finit par accéder à la tête de “la République Fédérale et Démocratique Française“. Elle entame alors avec son homologue Allemande Angela Merkel toute une série de sommets politiques qui aboutissent à la réforme des institutions du Marxisme-léninisme. Les deux femmes qui ont du batailler et se sont montrées obséquentes dans le milieu politique masculin se comprennent fort bien. Elles sont pour la paix avec les USA, et pensent qu’un peu de libéralisme peu relancer l’activité économique de leurs pays respectifs qui stagne depuis 1980.
Si le Communisme a fait prospérer la classe ouvrière dans le juste après-guerre, la formule de la gestion des entreprises par des “Conseils d’Ouvriers“ a fini par s’essouffler au fils des années, pour totalement s’effondrer par rapport à la montée en flèche du niveau de vie des Nations du “Monde Libre“. Le Communisme a fini par se scléroser en ayant à sa tête des hommes politiques qui, bénéficiant de tous les avantages du régime, ne voulaient surtout pas laisser leurs places à la tête du Parti. En s’appuyant sur la dictature pour que rien ne change ils ont pu conserver tous leurs acquis : vacances sur les bords de la Mer Noire, voitures de luxe, villa sur la Côte d’Azure, etc….

De 1950 à 1980, au lieu de progresser l’idée du Marxisme a périclité et la classe ouvrière, au fait des activités combinardes de ses dirigeants, s’est laissée aller, désabusée, à un fonctionnariat ronflant. La France et l’Allemagne finissent donc par créer un “Marché Commun de Libre Echange“ avec les Etats-Unis. Sautant sur l’occasion les autres pays du “Pacte de Varsovie“ emboitent le pas à leurs précurseurs. Dans toute l’Europe les peuples des différentes nations en ont assez d’un régime où l’individu ne peut mettre en avant ses capacités de travail pour lui-même. C’est le “Réveil des Peuples“ et le “Printemps des Nations“. Les Russes se rendent compte que le phénomène est irréversible et qu’une intervention militaire ne servirait à rien. Comme ils ne veulent pas être en reste les Russes sont les premiers à passer des contrats avec les Américains et les Chinois Nationalistes de Taïwan. Commence alors toute une série de sommets diplomatiques et un réchauffement politique entre l’Europe et l’Amérique.


En 2002, en Europe, les premières élections libres sont Françaises et amènent au pouvoir une coalition de Sociaux libéraux qui ouvrent le marché économique à l’importation de produits Américains. Des entreprises US s’installent dans l’Hexagone. En moins de 5 ans le pouvoir d’achat des Européens bondit de 20%, et les élections de Mai 2007 entérinent la Libéralisation de l’économie en portant à la Présidence un gouvernement “Rénovateur et Libéral“.




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Altération de l’Histoire Alternative précédente, Révolution Trotskiste Mondiale 2, Et si :

La Révolution Bolchevique Européenne 4ème final de cette Histoire Altérée :

En 1943, les Armées Communistes Françaises débarquent au Maghreb et s’emparent d’Alger et de toute l’Afrique du Nord. Poussés à la révolte par les Activistes Marxistes les Maghrébins massacrent les Européens par centaines. Ces derniers ne trouvent leur salut que dans l’exode vers les USA et l’Amérique Latine. La Marine Française Loyaliste va mouiller à Point-à-Pitre et reste sous le contrôle du gouvernement Conservateur. Le Flotte Russe de la Mer Noire prend le contrôle de toute la méditerranée. La Guadeloupe et la Martinique deviennent le refuge de tous les Métropolitains qui ont liés leur sort à celui du Maréchal Pétain. En Europe 2 millions de personnes “disparaissent“ lors de purges anti libérale. Les Russes depuis le Moyen-Orient s’emparent de l’Egypte et jettent leur dévolu sur l’Arabie. Algérie, Tunisie, Lybie et Maroc sont conquis, et l’Afrique Noire Française passe sous domination Marxiste durant l’année 1944. Les Italiens et Anglais Royalistes, Conservateurs, Impérialistes et Capitalistes fuient en Amérique Latine o en Australie. Seule l’Afrique du Sud, les Rhodésie du Nord et du Sud, et la Namibie soutenues par les Américains résistent à l’expansion Communiste. Une base aéronavale Américaine est installée au Cap.

8 Mai 1945, Les USA mettent tout le continent Américain, ainsi que les Antilles sous protectorat, et assoient leur contrôle sur tout l’Océan Pacifique. Ils aident les Japonais, les Indonésiens, les Thaïlandais, les Indiens et les Australiens dans leurs luttes contre les Communistes. Les GIs débarquent en Islande et chassent la maigre garnison Anglaise Communiste qui s’y trouve. L’Océan Atlantique devient chasse gardée des USA. L’Amiral Darlan succède au Maréchal Pétain et instaure un régime autoritaire sur l’ensemble des Territoires contrôlés par les Nationalistes Français. En Août 1945, les explosions de deux Bombes Atomiques Américaines en Chine Communiste stoppent l’expansion des Marxistes en Asie. Les Russes sont obligés de se retirer du littoral Chinois sous la menace de bombardements nucléaires.

Les Américains se refusent cependant à employer leur bombe A en Europe. Néanmoins les Soviétiques prennent peur et stoppent leurs attaques directes de par le Monde privilégiant la lutte armée de groupuscules et le terrorisme. Trotski enrage et exigent que les meilleurs ingénieurs et scientifiques Soviétiques travaillent sur une arme pouvant rivaliser avec la bombe Us. En Amérique Latine les Allemands de la Volksarmee financent-en sous main des groupes d’extrêmes gauche pour renverser les gouvernements en place. Cela qui donne lieu à des “Chasse aux Sorcières“, des massacres et à une répression féroce de la part de la CIA envers les activistes Communistes.

L’Arabie, le Moyen-Orient et le Golfe Persique sombrent à leur tour dans le chaos où s’affrontent milices islamistes, Chrétiennes, Royalistes Arabes et éléments séparatistes juifs. L’Afrique s’enflamme et seule l’Afrique du Sud reste stable grâce au soutien logistique des USA. Le tiers-monde est ravagé par de “sales guerres“ où rien n’est épargné aux civils : exactions, meurtres, viols et exécutions sommaires De durs combats ont lieu en chine Continentale entre d’un côté Nationalistes et volontaires étrangers sous les ordres du général Mac Arthur contre les Troupes Communistes de Mao Tsé-toung de l’autre : la Chine et la Corée deviennent des champs de batailles où les bombardiers Us déversent des tonnes de bombes incendiaires sur les villes et les villages rebelles ou considérés comme tel.

Le Viêt-Nam et toute l’Indochine sont ravagés par une guerre abominable où les Français Nationalistes engagés depuis 1946 contre le Viet-min maintiennent des dictatures corrompues financées par la CIA. La région est ravagée par des bombardements au napalm et des bombes bactériologiques. Taiwan devient la terre d’accueil du gouvernement Nationaliste Chinois et des opposants Asiatiques au régime Marxiste.

Le 12 Août 1953 explose la première bombe atomique Russe. Trotski exulte. Mais le moment n’est pas encore venu d’une attaque directe contre les USA.

10 mai 1955, Les ingénieur Sergueï Korolev, Valentin Glouchko et Andreï Tupolev qui travaillent sur un engin ou une arme susceptible de répondre au “projet Manhattan“ Américain avertissent le Polit Bureau qu’ils sont sur le point, dans le plus grand secret, d’aboutir à un résultat. Trotski réunit un comité restreint de travail qui met au point un plan visant à éradiquer la menace Américaine et la propagation du Marxisme sur l’ensemble de la planète. Partout en Afrique et en Asie les “sales guerres“ déciment les populations. Les Américains lâchent une nouvelle bombe A sur le sol Chinois pour stopper le ravitaillement des “Viets“ en Indochine sans pour cela éviter la prise d’Hanoï pour le Vietminh.

1956-1957, l’Afrique est à feu et à sang où chaque chef de tribu, chaque peuple, chaque dictateur local soutenu par un camp ou l’autre massacre ses opposants. L’Asie ravagée par le conflit ne compte plus un seul gouvernement légitime.

4 Octobre 1957, depuis le site de Baïkonour sont tirés des “Fusées Balistiques Stratosphériques R7“. Elles prennent la direction de New-York, Washington, Chicago, Boston et San Francisco. Les Fusées R7 sont porteuses d’Ogives Nucléaires misent au point par le scientifique Andreï Sakharov : 4 millions de personnes sont tuées dans les explosions. Totalement pris au dépourvu les Américains sombrent dans la panique mais ne restent pas sans réponses. Aucune retenue n’est plus de mise. Des bombardiers B-29 s’envolent depuis le Canada pour des missions suicides par delà l’Océan Atlantique : Londres, Paris, Madrid et Berlin disparaissent au cœur de champignons atomiques : 20 millions de personnes meurent dans les explosions ou suite à la cause. L’un des B-29 décollant depuis le Japon lâche une bombe H sur Vladivostok qui est rayée de la carte. En réponse de nouvelles R7 tombent respectivement sur Tokyo, Taiwan, Honolulu et Los Angeles faisant 2 millions de morts. Pour faire face à de nouveaux raids aériens Américains, les Russes mettent en service le MIG-15 : un super intercepteur à réaction prompt à détruire en vol les “Superforteresses“. Dans la foulée la Kriegmarine Marxiste s’assure de la maîtrise de l’Océan Atlantique tandis que la Flotte Pacifique Russe s’empare des archipels de l’Océan du même nom. Les fusillés-marins Russes débarquent en Alaska, foncent à travers le Canada et prennent la base aéronavale de Churchill. Partout dans le monde les Soviets relancent leurs offensives. Les Cubains de Fidel Castro s’emparent du pouvoir à la Havanes. Ernesto Guevara dit le “Che“ exporte la révolution en Amérique du Sud qui s’enflamme dans la guérilla.

1958-1960, la planète est ravagée par la guerre nucléaire : 3 bombes H américaines explosent à Dresde, à Bordeaux : port de guerre Communiste Français, et à Varsovie suite à des bombardements d’avions US. Les Etats-Unis repoussent plusieurs débarquements Marxistes en provenance de Cuba. L’Afrique, l’Europe et l’Asie passent entièrement sous le contrôle des Communistes : 80 millions de personnes de par le monde sont déportées en camps de concentration pour y être rééduquées : 40% y meurent de privations, de tortures ou de maladies. Du aux conséquences de la guerre, l’Afrique perd les 60% de sa population, l’Asie 45% et l’Europe 30%.

1961, Vassili Michine qui a rejoint le groupe des savants Russes de Baïkonour réalise la mise en œuvre de la “Fusée Vostok“ : une bombe balistique stratosphérique autopropulsée. La “Roquette Spatiale“ transportera la “Tsar Bomba“ une bombe thermonucléaire de 100 mégatonnes que réalise Igor Kurchatov. Deux de ces engins explosent le 31 Octobre 1961 : l’un au-dessus de Pittsburg et l’autre à la verticale de Denver à 4000 m d’altitude. Les explosions font au total 2 millions de morts. Leur rayon est de 7 Km et des retombées radioactives sont ressenties sur 180 Km autour des impacts. Durant la même période des bombardiers Tupolev 95 déversent des tapis de bombes A sur les côtes Est et Ouest des USA : Les USA et l’Amérique du Nord deviennent une terre stérile où règne “l’Hiver Nucléaire“. Seules quelques bourgades subsistent en leur centre et dans le Nord Canadien. Les Soviets et les Cubains débarquent à Miami et à La Nouvelle Orléans. Ils s’emparent de ce qu’il reste d’un état qui n’existe plus. De son côté le “Che“ fait triompher la révolution Marxiste en Amérique Latine. Les retombées radioactives sur l’ensemble de la planète feront dans les années à venir 30 millions de morts par cancer. Les animaux encore sauvages disparaissent au deux tiers. Les cultures touchées par les radiations végètent. De nombreux êtres humains deviennent stériles et des milliers d’enfants naissent mort-nés.

1962, les Soviets ont conquis le Monde et règnent sur l’ensemble des Nations. Des Commissaires Politiques régissent des Conseils d’Ouvriers qui tirent leur ligne de conduite du Polit bureau qui réfléchit aux destinées de la planète depuis Moscou.

1969, Les Soviétiques marchent sur la Lune et se lancent dans la conquête de l’Espace.


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Histoire alternative. Le Triomphe de la Volonté.

Et si Hitler avait réussi son coup d’état en 1923 en Bavière….

La prise du contrôle de la Bavière par les nationaux-socialistes ouvre à ceux-ci plusieurs opportunités politiques dans les autres Lander. Hitler organise alors la mise en place de sa politique sociale aidé en cela par son ami le diplomate Max Erwin Von Scheubner-Ritter. Par leur force de persuasion ou par la voie des urnes les nazis finissent par s’imposer dans toutes les assemblées Allemandes. Partout ils éradiquent les mouvements communistes ou extrémistes gauchisants et obtiennent le soutient des affairistes. Ernst Röhm, chef des “sections d’assaut“ du parti nazi, mène sur l’ensemble du Reich une véritable chasse aux soviets. Erich Von Ludendorff porté par les nationaux socialistes est élu président de la République aux cours d’élections anticipées qui rassurent les libéraux allemands, les capitalistes ainsi que les affairistes étrangers. L’image du général et sa stature militaire tranquillisent les classes moyennes et les bourgeois qui lui apportent tout leur soutien face aux marxistes et à l’effervescence chaotique de la rue. Au printemps 1924 Ludendorff nomme, comme convenu avec les cadres du parti nazi, Adolf Hitler Chancelier du Reich. Celui-ci intelligemment s’empresse de signer un acte secret de neutralité avec la Russie Soviétique en cas de conflit entre celle-ci et les Puissances Occidentales qui voient dans le communisme la Némésis de la société occidentale. En 1925, obséquieux, Hitler rassure les français et les anglais quant à ses intentions gouvernementales qu’il veut pacifiques : Le Chancelier s’empresse de ratifier le pacte de Locarno sans sourciller mais en lui apportant plusieurs modifications qui allège les dommages de guerre que doit rembourser l’Allemagne et d’adopte le “Plan Dawes“ contre l’hyperinflation, et fait entrer l’Allemagne dans la Société des Nations. Grace à cela la République de Weimar démontre toute l’ampleur de la vigueur économique Allemande et ses intentions de paix. La politique économique de la République Allemande se vassalise ainsi les masses salariales et rassure les investisseurs étrangers qui voient dans le nazisme un régime autoritaire certes, mais solide, et prompt à faire de l’Allemagne un barrage actif contre le communisme. Hitler justifie le non payement de l’intégralité la dette de guerre de 1914 à 1918 par le fait que l’Allemagne a besoin de son argent pour se reconstruire afin de jouer à plein son rôle d’état tampon contre le bolchevisme. Parallèlement à tout cela Hitler signe des accords secrets avec les Russes où l’armée de la Reichswehr va s’entrainer en territoire soviétique contre des denrées alimentaires et des matières premières usinées qui font défaut à la Russie des soviets. C’est en Ukraine que les allemands s’entrainent à des manœuvres de blindés où l’infanterie progresse sous la couverture des blindés. A la Heer, qui reçoit moult subsides qui lui font développer son armement et autres projets militaires, est associé la Luftwaffe renaissante. Tout cela dans le plus grand secret, et qui pourrait se douter qu’allemands et russes s’entraident ?
De 1924 à 1929 l’Allemagne connait un redressement économique fulgurant grâce aux capitaux étrangers et notamment Anglo-saxons qui investissent dans l’industrie Allemande. Hitler écrit Mein Kampf depuis la Villa du parti de Wansee. Le livre est diffusé dans tout le milieu élitiste germanique grâce à la Société de Thulé qui prône le Pangermanisme. Hitler y écrit clairement qu’il veut l’hégémonie de l’Allemagne sur l’Europe et une partie du Monde. Tout à chacun pourrait sans inquiéter, mais sa bonhommie et ses affirmations de paix devant les différents politiques occidentaux font que personne ne prête réellement attention à ses écrits jugés plus provocateurs et peut-être rassurants pour le peuple Allemand.
Ernst Röhm, qui représente l’aile gauche du parti nazi, part en Amérique Latine où s’est établie une forte colonie Allemande. Röhm qui prêche pour une révolution nationale et sociale totale fait peur aux grands bourgeois et aux libéraux. Hitler qui veut l’éloigner pour un temps lui confit alors la mission de monter dans le sous continent latin des bases de renseignement aptes à favoriser l’implantation de l’idéal fasciste. Le chef des SA s’installe donc au Paraguay où le gouvernement local du président German Busch fait un pont d’or à l’envoyé du Reich. Plusieurs contrats sont passés avec l’Allemagne : des matières premières paraguayennes sont échangées contre de l’armement et la mise en place d’une structure d’encadrement de l’armée latine par les SA. En tant qu’ancien officier d’état major de la Reichswehr et du renseignement Röhm s’acquitte sans problème de sa tache. De plus, pour le flatter sans le vexer du fait de son éloignement, Hitler lui a présenté ce travail comme d’une importance extrême pour le rayonnement du Reich social.
En 1929, du fait de la crise mondiale, l'économie allemande plonge dans la récession : baisse de la production et des prix de vente dans l'industrie et l'agriculture. L’Etat voit donc ses recettes diminuer par la baisse de l'activité économique ainsi que par celle des gains des prélèvements fiscaux. Hitler suspend donc les versements du à la dette de guerre arguant que l’Allemagne n’a plus les moyens de payer tout en maintenant le niveau de vie de ses compatriotes. Il brandit le spectre d’une nouvelle révolution communiste en Allemagne. Face à ces difficultés, le gouvernement du Reich opte pour une politique de déflation et de restauration de l'équilibre budgétaire. Le gouvernement décide également de faire cesser les importations étrangères afin de limiter l'endettement extérieur. Hitler accuse les spéculateurs juifs et étrangers de tous les maux qui s’abattent sur l’Allemagne. Il réclame le pouvoir absolu pour lui permettre de sauver la République du désastre en instaurant le plein emploi. Lors d’un discours devant le Reichstag le 30 janvier 1933, Hitler accepte le poste de Führer du Peuple Allemand à condition de procéder à un référendum où il lui serait donné les pleins pouvoirs. Mais il n’en dit pas plus, ni n’en demande plus. Patient, il attend son heure car il ne veut pas de confrontation directe avec les socialistes allemands encore politiquement influents bien que minoritaires, mais ayant des appuis financiers puissants.
Dès le 4 février 1933, certains journaux ayant encore une certaine liberté d’opposition sont interdits afin de préserver la cohésion et l’union nationale face à la crise mondiale. Pour forcer les choses et imposer sa politique répressive et totalitariste Hitler fait instaurer un climat de peur. Le 27 février 1933, le bâtiment du Reichstag est incendié par un chômeur communiste Néerlandais, manipulé par le contre-espionnage allemand. Le lendemain, un décret présidentiel, le “Reichstagsbrandverordnung“, restreint les libertés individuelles. Hitler accuse des terroristes communistes clandestins de cet incendie et les socialistes qui les soutiennent d’être des vecteurs de la délinquance ambiante.
Le 28 février 1933, le chancelier fait suspendre la liberté d’opinion ce qui permet à la police dirigée par Hermann Goering d’appréhender de nombreux antinazis de tous bords. Le SD et la Gestapo arrêtent de nombreux opposants politiques socialistes ce qui angoissent les élus centristes. Avec le climat de terreur à l’encontre des opposants au nazisme qui se met en place, le 23 mars 1933, la loi « sur la suppression de la misère du Peuple et du Reich » accorde à Hitler les pleins pouvoirs pour une durée indéterminée par 441 voix contre 92. Le 12 novembre 1933, de nouvelles “ élections “ au Reichstag sont organisées sur une liste unique ne comportant que des nazis qui sont élus avec 92 % de “ oui “. Hitler, toujours chancelier, supprime alors les Assemblées dans les Länder et dote l’Allemagne d’une administration centralisée. Conformément à sa stratégie, Hitler accède au pouvoir par la voie légale, sur un programme démagogique et populiste, avec l’aide des partis politiques de la droite et du “ Zentrum “, comme rempart contre le chaos et le communisme.

Le 15 Février 1933, Franklin Delano Roosevelt, président des Etats-Unis d’Amérique est assassiné à Miami par l’anarchiste Italien Joseph Zangara. Roosevelt succédait à Herbert Hoover qui n’avait pas su éviter la crise économique qui mine les Usa. Le Vice Président John “cactus“ Garner remplace alors Roosevelt à la tête de l’état, et met en place le système du New-Deal sans être vraiment convaincu du bienfondé du programme de son prédécesseur.

Le 14 juillet 1933, le Parti nazi devient le seul parti légal en Allemagne : son emblème et son idéologie sont présents partout. Hitler instaure une politique économique, raciale et discriminatoire portée par la certitude que le Peuple Allemand est fait pour diriger le Monde. Chaque allemand doit contribuer au développement du Reich et faire un effort de productivité qui booste le PIB.
Le président Ludendorff meurt en 1937, et les élections présidentielles sont supprimées par les nationaux socialistes. Hitler cumule alors les deux fonctions : Président de la République et Chancelier sous le nom de Reichfürher. Près de 90 % des électeurs approuvent ce bouleversement constitutionnel par référendum. Par le “Führerprinzip“, Hitler affirme n'être responsable de ses discisions devant personne. Dès lors, on parle de “Troisième Reich“, même si formellement la République de Weimar n'est pas abrogée par les nazis.
Hitler sur l’insistance de l’Amiral Donitz lance le programme du “Plan Z“ afin de renforcer la flotte de guerre Allemande. Un porte-avions ainsi que plusieurs cuirassés de poche sont mis en chantier, officiellement de renforcer la Flotte Baltique pour faire face aux Russes. Les Anglais convaincus de la bonne foi d’Hitler laisse faire bien que Wilson Churchill journaliste, ancien militaire et homme politique avisé, s’inquiète de l’essor de la marine de guerre du Reich. Des transports de troupes pour des débarquements et des navires logistiques sont mis en œuvre pour soutenir les Battleships. Le tout dans le plus grand secret.
En 1934, un coup d’état militaire fomenté en sous main par les nazis échoue en Autriche, les Italiens menacent d’intervenir pour préserver l’indépendance Autrichienne. Face à cette situation Hitler décide de s’allier le Duce : il multiplie les sommets politique avec les transalpins, leurs apporte une aide matérielle sur le plan militaire et les soutiens dans leur revendication quant à la conquête de l’Ethiopie. Les Etats-Unis pour leur part s’engagent par le vote de “l’acte de Neutralité“ à ne soutenir aucun belligérant dans un conflit venant à éclater et à ne pas fournir d’armes. Ils renforcent ainsi leur isolement tant politique que militaire qui comme le pense un grand nombre de sénateurs peut amener au redressement du pays qui ressent encore les effets de la crise mondiale. Dans le même temps Hitler signe un accord de paix avec la Pologne, acte qui rassure et enthousiasme les Franco-anglais, amuse les Russes et ouvre au Führer des perspectives diplomatiques inespérées dans ses revendications territoriales.
Le 30 Juin 1934, Hitler avec l’appui des Schutzstaffel, SS sous les ordres de Himmler, se débarrasse des dirigeants de la SA au cours de la “Nuit des longs Couteaux“. Röhm de retour en Allemagne et trop virulent avait fini par s’aliéner les militaires et la bourgeoisie. Il prônait une révolution sociale et radicale. Une ombre planait sur le parti. Röhm accusait Hitler de ne pas soutenir “les troupes armées progressives“ de son parti et de favoriser les capitalistes. Avec la mort de Röhm, Himmler prend alors un ascendant considérable dans le parti par la force armée politique qu’il dirige et qui élimine tous les opposants à son Führer. Il aime parader en faisant le paon et fait faire la coupe des uniformes de ses hommes par le couturier Hugo Boss. Le rendu est impeccable.
En 1936, Hitler réinstaure le service national et l’armée allemande réoccupe la Rhénanie sans que ni la France ni l’Angleterre ne protestent. Par son jeu de dupe politique le Führer arrive à convaincre ses partenaires étrangers qu’il est le garant de la République et de l’ordre en Allemagne en alternant tour à tour les discours virulents où il se plaint de “l’étranglement“ de l’Allemagne sur le plan mondial par les capitalistes occidentaux et juifs, et des sommets européens où tout de miel il joue la carte du rempart contre le bolchevisme. Dans le même temps Ribbentrop, le ministre des affaires étrangères du Reich, conclut secrètement des accords avec son homologue soviétique : Molotov, où l’Allemagne et l’Union Soviétique dans des spéculations fantasques se partagent l’Europe Centrale et de l’Est. Staline aveuglé exulte et un optimisme halluciné règne au Kremlin. Il est temps pour lui de procéder aux purges.

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Hitler satisfait tous ses interlocuteurs occidentaux et asiatiques. La signature du pacte anti-Kominterm avec le Japon et l’Italie vient renforcer sa position militaire. Le Japon entré dans l’ère “Showa“ adopte le concept d’Akke Ichi’u où il est défini que les nippons sont de race supérieure et doivent diriger l’Asie. L’expansionnisme japonais date de 1895, où l’Empereur fait appel à l’architecte naval Français Gautier pour construire une flotte de Guerre. Les futurs officiers sont formés en Grande Bretagne. Le Japon préfère jouer la carte de l’Angleterre face aux Usa. Les anglais pensent avoir ainsi un droit de regard sur la flotte Nippone. Cette même flotte servira à défaire les russes du Tsar, à couvrir l’invasion du continent Asiatique et à s’emparer des possessions allemandes dans le Pacifique. Choses qui déplaisent fortement aux militaires américains.

Aux Etats-Unis, le Républicain Landon est élu président face à un Garner qui n’a pas su sortir son pays de l’impasse économique. Landon ancre encore plus son pays dans l’isolationnisme. Le nombre d’adhérents au Ku Klux Klan du Grand Cyclope Stevenson monte alors à 30 000 personnes dans les états du Sud soumis à des contraintes économiques et à une récession dont personne ne voit le bout. Sauf les spéculateurs et les affairistes qui s’enrichissent.

En Italie, Mussolini qui doit beaucoup à Allemagne pour son soutien politique et militaire par des livraisons d’armes modernes dans sa conquête de l’Ethiopie devient l’allié privilégié d’Hitler, et le Duce ne s’oppose plus aux revendications Allemandes sur l’Autriche. Le Führer s’accorde même avec le premier ministre transalpin sur l’agrandissement en Europe Balkanique de “l’Empire Italien“.
Pendant la guerre du “Chaco“ de 1936 opposant la Bolivie et le Paraguay, le Reich fournit un soutien logistique conséquent au général paraguayen Rafael Franco qui repousse les Boliviens soutenus par la société Standard Oïl Américaine. L’aide militaire extérieure Allemande soutient aussi en Espagne le général nationaliste Francisco Franco y Bahamonde qui s’oppose aux marxistes. La “Légion Condor“ regroupant des régiments d’infanterie, des blindés et de l’aviation prend part aux combats aux côtés de troupes Italiennes contre les “Brigades Internationales“ et met ainsi en pratique la protoblitzkrieg qui, pour Hitler et le maréchal Keitel, doit servir de modèle d’action militaire pour les conflits à venir. De nouvelles armes sont testées durant le conflit.
En Mai 1937, commence la Guerre Sino-japonaise : prise Pékin le 7 Juillet. Les Japonais conquièrent de vastes territoires, occupent les villes et massacrent sans vergogne des milliers de Chinois.

En Angleterre, Edouard VIII abdique afin de pouvoir se marier avec une américaine divorcée. Le roi Edouard devenu duc de Windsor reste très lié au milieu des affaires et ses relations le mettent bientôt en contact avec un affairiste franco-américain : Charles Bedaux. Cet homme est lié depuis des années avec les autorités allemandes : celles du Kaiser, puis celles de “l'ordre nouveau“.
En dehors de ses affaires il fait aussi de l'espionnage pour les services du Reich. En Europe un ordre nouveau est en marche et le duc Edouard se laisse séduire par ce milieu, et toute la rancœur bouillonnante qui l'habite le fait déborder d'énergie pour retrouver sa place parmi l'élite mondiale. Lui, le dévoué, en avance moralement sur son temps va montrer à tous ces conservateurs coincés ce qu'est un homme éclairé du 20° siècle. C'est dans ce contexte que par ses relations Charles Bedaux fait rencontrer Edouard à Goering, puis à Hitler. Berchtesgaden est un lieu de villégiature et de réflexion fort appréciable et l'hôte est tout à l'écoute de son royal invité. Le duc joue dans la cour des grands pour refaire le monde et il s'y plait. Il a une place, un rang correspondant à sa stature, son ambition. Le duc embrasse sans fêlures les idées politiques du Reich. Il va devenir un ardent disciple du führer et pour sa cause un espion. Hitler ne cache rien au duc de Windsor : l'Allemagne va faire la guerre à l'Europe et infliger une défaite aux forces du Commonwealth sans pour autant humilier le royaume uni. Cela entrainera la déposition du placide roi George et la restauration d'Edouard. De son côté le duc s'engage à tout faire diplomatiquement pour qu'une fois la défaite survenue pour les alliés, l'Angleterre amorce des négociations de paix. Ce "contrat politique" est connu sous le nom de : Protocole de Windsor.
En Angleterre plusieurs contacts sont noués entre l’ambassadeur du Reich et Joseph Kennedy ambassadeur des Usa qui voit dans la réussite des dictatures européennes un model pour sortir son pays de la crise économique. A cette époque l’aviateur Charles Lindbergh est en Angleterre pour échapper à l’effervescence aux Usa qui entoure encore l’enlèvement et le meurtre de son enfant. Il noue des relations amicales avec Hermann Goring qui le décore de la médaille de l’aviation allemande et lui distille tous les bienfondés du fascisme.

Durant cette période les scientifiques allemands arrivent à “briser“ en deux un atome d’Uranium en le bombardant avec des neutrons. La conception d’une bombe atomique leurs parait envisageable. Hitler donne son accord pour le développement du “Projet Walhalla“. Les scientifiques Hahn et Heisenberg, Carl Friedrich Von Weizsäcker, Erich Bagge, Walther Gerlach, Max Von Laue ainsi que Carl Wirtz se mettent au travail pour créer une “bombe de désagrégation“ : la Bombe Atomique.

En Juin 1938 ont lieu les accords de Munich. Hitler revendique le droit pour tous les allemands à appartenir à une seule et même entité : le Reich. Déjà en février 1938, Hitler a imposé Arthur Seyss-Inquart comme ministre de l'Intérieur en Autriche. Le 11 mars, Seyss-Inquart prend la tête du gouvernement autrichien et fait immédiatement appel aux troupes allemandes pour le maintien de l’ordre. Elles entrent en Autriche le lendemain. Le 10 avril suivant un référendum ratifie l'Anschluss à une majorité de plus de 99 % des voix. L'Autriche devient alors une province du Reich Allemand. Ainsi, les accords de Munich ratifient simplement l’Anschluss de l’Autriche et l’annexion des Sudètes.
La France et L’Angleterre y voient la paix préservée en Europe. Pour le Führer c’est le début de la mise en place de ses armées afin d’en finir avec ennemis. Ainsi, début septembre 1939, les Allemands envahissent la Tchécoslovaquie et mettent en place un protectorat sur la Bohême-Moravie. L’arsenal Tchèque tombe entre les mains de la Wehrmacht. La Slovaquie devient indépendante et vassale du Reich. Hitler, ne voyant plus de limite à ses ambitions, demande alors à la Pologne de lui céder le territoire baltique qui sépare l’Allemagne de la Prusse. A Varsovie, le gouvernement polonais émet un refus catégorique. Pour le Führer c’est le prétexte pour en finir avec les slaves. L’Allemagne est militairement prête pour en découdre avec tous ses ennemis. De son côté le général Espagnol Franco en finit avec les marxistes et prend définitivement le pouvoir en Espagne. Forte de son expérience dans la guerre Ibérique, la Wehrmacht se prépare au combat.
A l’autre bout de la planète le Japon adopte la loi de mobilisation nationale pour gonfler son armée et opte pour le financement illimité de l’armement. Déjà se dessine dans le gouvernement de Fumimaro Konoe l’ambition de créer une sphère de coprospérité Asiatique dirigée par le Japon. Pour les Nippons le seul obstacle à la réussite de leur entreprise se révèle être les Usa qui depuis 1925 ne voient pas d’un bon œil l’implantation des nippons dans le Pacifique. Ainsi, l’amirauté et les généraux établissent un plan d’action en cas de conflit ouvert avec les Etats-Unis.

Le 1er septembre 1939 commence l’invasion de la Pologne par les 3, 4, 8, 9 et 14èmes armées de la Heer : c’est le Plan Blanc et la mise en œuvre de la Blitzkrieg. Les russes, selon les accords Molotov-Ribbentrop, envahissent la Pologne Orientale, la Bessarabie, les Pays Baltes et la Carélie Finlandaise. En moins d’un mois il ne reste rien des forces armées de Varsovie. Hitler entrevoit alors l’opportunité d’attaquer tout de suite les Puissances Occidentales qui lui déclarent la guerre selon les accords passés avec la Pologne, mais qui ne sont pas encore en état de mobilisation générale. Les généraux de la Wehrmacht s’affolent de cette situation. Pour eux il est trop tôt pour lancer une offensive à l’Ouest, et de plus un avion de reconnaissance allemand avec tous les plans d’invasion de la France a du se poser en Belgique. Ses occupants sont tombés entre les mains des gendarmes belges. Pour le Führer c’est une raison de plus pour ne pas perdre de temps. Les troupes de la Heer passent en moins de quinze jours de Chełm à la ligne Siegfried. Hitler veut porter la guerre en terre Française et y retrancher son armée pour attendre la contre-attaque des Alliés. Le 3 octobre 1939, Hitler ordonne l’invasion de la France et du Benelux par la Wehrmacht. Bien que le Plan d’invasion du général Von Manstein soit connu des alliés occidentaux, Hitler le maintient. Le Plan Orange porte en lui plus que les promesses escomptées : le 14 octobre lors de la bataille de Sedan les régiments de panzers percent la ligne de front et bousculent sans relâche les troupes françaises. Celles-ci se trouvent tournées par un “coup de faucille“.
La bataille de Dunkerque du 28 octobre au 4 novembre voit l’encerclement total du gros des divisions françaises et anglaises qui n’ont pu évacuer face à leur poursuite par les Panzers de Guderian : La Panzerwaffe, soutenue par l’aviation, selon le plan du général Von Manstein écrase toute résistance adverse. Hitler n’arrête pas l’offensive de la Heer dans le Pas-de-Calais pour ménager l’Angleterre : le BEF est annihilé sur les plages du Nord de la France où sont capturés les généraux Montgomery et Alexander. En moins de trois semaines le Benelux est conquis. Le 22 novembre 1939, la France vaincue signe l’armistice et le maréchal Pétain devient le chef de l’état. La France est coupée en deux, et occupée dans sa partie nord et sur son littoral atlantique. Le 29 novembre 1939 marque le début à proprement dit de la bataille aérienne d’Angleterre. La Luftwaffe concentre ses attaques sur les stations radars et les terrains d’aviation anglais. Les britanniques bombardent la Ruhr en représailles pour contrecarrer et affecter l’industrie Allemande. C’est une mauvaise tactique coûte la vie à des centaines d’aviateurs anglais qui sont confrontés à la supériorité de la Luftwaffe. Celle-ci multiplie les sorties pour éradiquer toute menace et par l’attrition en défaveur des Britanniques prend l’accensant sur la Royal Air force.
En Sibérie, les Japonais décident depuis la Manchourie d’agrandir leur sphère économique continentale et attaquent les Soviétiques pour prendre le contrôle de la Mongolie et du port militaire de Vladivostok. Les Nippons sont dès les premiers combats repoussés sans ménagement par l’armée blindée du général Joukov. L’armée d’invasion Japonaise finit par se débander. Les diplomates de l’Empereur n’ont d’autre solution que de signer la paix avec les Russes. Le Japon quitte le pacte anti-Kominterm afin d’éviter un désastre si les Soviétiques avaient la mauvaise idée de poursuivre leur contre-attaque en Chine occupée. Les militaires Japonais face à ce camouflet pensent déjà à conquérir le Pacifique afin de redorer leur blason. L’Amiral Yamamoto mobilise la Flotte Impériale.

Le 9 avril 1940, commence les invasions allemandes de la Norvège, de l’archipel du Spitsberg et du Danemark pour s’assurer des côtes atlantiques. La Bataille d’Angleterre s’intensifie. La Luftwaffe surclasse la Royale Air Force et reste la maitresse des airs. Les bombardiers allemands attaquent les ports de guerre anglais pour former un blocus économique de la Grande Bretagne. La Royale Navy prise à partie est obligée de s’éloigner de la Manche et se regroupe à Scapa Flow. De nombreux navires de guerre Britanniques sont coulés par la Luftflotte qui opère depuis Narvik. Le manque de réalisme des Anglais les amène à entreprendre des actes irraisonnés. La marine de guerre anglaise attaque la flotte française à Mer el Kébir : l’Amirauté anglaise pense que la flotte Française stationnée en Méditerranée va tombée aux mains des allemands et décide de la détruire. L’émotion dans l’hexagone est immense. L’acte est sans fondement et réveille le vieil antagonisme Franco-anglais. L’amiral Darlan invite Pétain à la collaboration avec l’Allemagne pour venger l’affront.

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Aux Etats-Unis, Wendell Willkie est élu président. Avec le soutien de Charles Lindbergh, il impose l’acte “d’América First“ et renforce celui de “Neutrality Acte“. Les frontières Us sont bouclées par l’armée et l’isolationnisme à outrance devient le let motif qui doit protéger les Etats-Unis de toute implication dans le conflit opposant le Reich aux Alliés. Les services secrets du Reich établissent néanmoins plusieurs contacts avec l’autorité mexicaine pro-allemande du général Nicolas Rodriguez C. Celui-ci a pris le pouvoir en 1938 grâce au soutien logistique de l’Abwehr et avec des fonts privés d’entrepreneurs américains qui voient dans le soutien qu’ils apportent aux régimes fascistes Sud Américains un bon moyen de faire du bisness. Le Mexique devient un partenaire privilégié du Reich. Déjà la majeure partie de l’économie du sous continent Latin est infiltré par des entreprises Allemandes. Le Mexique n’échappe pas à la règle en ce qui concerne le pétrole et son Président-Général est tout de miel avec le Reich qui paye le précieux fluide un prix d’or. Les italiens sont aussi fortement implantés au Mexique et bénéficient contre la fourniture de matériel militaire des matières premières du pays. L’Or Noir Mexicain est exporté vers l’Allemagne par cargos et comme à son habitude le Reich promet un soutien logistique et industriel à son partenaire contre son obédience. Plusieurs aérodromes secrets sont implantés dans la région de Monterey afin, le cas échéant, d’avoir un point d’appui militaire en cas de conflit ouvert avec les Usa. Repliés sur eux-mêmes, mais non naïfs, les américains avec leurs divisions d’infanterie N°36 et N°45 envahissent les provinces nord du Mexique qui sont mises sous protectorat pour sécuriser la frontière Sud. Pris au dépourvu le gouvernement mexicain ne peut que laisser faire. Dans le même temps, l’administration américaine renforcent les contrôles de personnes pour éviter les infiltrations d’espions sur leur territoire et le gouvernement fait bloquer les fonts des belligérants de l’Axe afin, selon ses dires, de les forcer à arrêter la guerre sans pour autant entrer ouvertement en conflits avec eux. Mais la vraie raison est que les capitalistes américains sont financièrement en recul sur toute la planète, supplantés par l’Axe. Ils recherchent donc par des “prétextes humanitaires“ des mesures aptes à contrarier les intérêts allemands, italiens et surtout japonais en gelant leur argent là où ils le peuvent. Pour Washington, le Japon va poursuivre son expansion en Chine au détriment des Usa. Hitler et Mussolini protestent de cet état de fait, mais rien n’y fait. Le Führer prend acte, et rumine déjà un plan pour isoler et affaiblir les Usa. Néanmoins, plusieurs industriels américains pro fascistes soutiennent les actions du régime allemand. Un type de régime économique autoritaire qu’ils voudraient voir appliquer chez eux. Une guerre d’espions se met alors en place sur l’ensemble de la planète entre les services allemands et américains pour orienter la politique des pays du tiers monde aux ressources innombrables. Les militaires japonais, eux, se préparent à reprendre de l’influence auprès de l’Empereur en proposant une action fulgurante contre les intérêts américains en Asie et à projeter l’hégémonie de l’Empire sur l’ensemble du Pacifique.
Avec l’Angleterre sans couverture aérienne et sans armée, Hitler décide de ne pas ménager les britanniques et de tenter le tout pour le tout. En Mai 1940 se déroule l’Opération “Lion de Mer“ : invasion de l’Angleterre depuis Boulogne sur Mer, avec la 16ème armée du général Busch composée de 13 divisions d’infanterie et de 2 blindées à destination de Brighton et Folkestone.
La 9ème armée du général Strauss composée de 8 divisions d’infanterie et de 2 blindées viendra en soutien depuis Fécamp et calera ses attaques sur Portsmouth et Plymouth. L’attaque amphibie et le débarquement sur les plages du Sud de l’Angleterre est soutenue par la Luftwaffe omniprésente du Maréchal Goering, et des canons longue portée qui tirent depuis la France sur les côtes Anglaises afin de maintenir au loin les actions armées britanniques. Les petits ports anglais sont pris d’assaut par la 6ème armée de réserve du général Reichenau. Incapables de soutenir les combats dans la lande les Tommies se replient sur Londres qui encerclée subit un siège abominable. Les Junkers 87 “Stuka“ mitraillent tels des oiseaux de proie les civils qui fuient les combats. L’artillerie du Reich pilonne sans cesse la capitale Anglaise. En quatre semaines Londres est en ruines et l’Angleterre à genoux. La Famille Royale et le Premier Ministre Chamberlain fuient au Canada via le port de Bristol resté ouvert. Rudolf Hess, le dauphin du Führer, installe le siège de l’administration d’occupation allemande dans le palais de Birmingham et devient Reichskommissar d’Angleterre. Churchill, redevenu premier Lord de l’Amirauté, se réfugie aux Bahamas où il rejoint le Prince Edouard qui attend secrètement son heure pour revenir prendre le pouvoir en Angleterre. La Royal Navy trouve refuge dans les ports Canadiens. Le colonel De Gaulle, refugié aux Etats-Unis, organise depuis New-York un mouvement de dissidence qui encourage les Français à entrer en résistance. Mais au-delà de l’Atlantique qui l’écoute. L’US Navy patrouille dans l’Atlantique pour interdire toute pénétration d’une flotte hostile dans les eaux américaines. L’amiral Adler engage la flotte du Reich dans un blocus de l’Atlantique Nord et de la Mer Arctique. L’amiral Donitz lance ses meutes d’U-boots contre tous les navires qui croisent dans les eaux européennes et ses sous-marins poursuivent les navires de guerre Anglais jusque dans les ports québécois. Des commandos SS soutenus par des Brandebourgeois s’emparent du gouvernement de l’Islande et prennent le contrôle de l’île où sont encore retranchés 6 000 GIs. Les italiens entrent en Egypte pour en chasser les britanniques et attaque l’Afrique Orientale Anglaise. La Finlande en guerre contre l’Urss pour le contrôle de la Carélie finit par être submergée par les soviétiques. Le maréchal Mannerheim signe la paix avec les soviets et leurs abandonne la ville de Vyborg, la Carélie et le Golf de Turku.

Au printemps 1940, les japonais envahissent le Sud-est Asiatique et prennent pieds au Viêt-Nam, au Siam ainsi qu’au Cambodge. Face à l’expansionnisme nippon, les Usa mettent en place un embargo sur les matières premières à destination du Japon et mobilisent leur flotte dans le Pacifique.
En Août 1940 a lieu la reddition officielle de l’Angleterre. Sir Oswald Mosley pronazi convaincu devient Lord-Protecteur d’Angleterre. Le général Fuller et sa milice fasciste assurent l’ordre dans l’ensemble de l’île. L’Irlande, contrainte, devient un satellite du Reich et récupère de droit la région de Belfast. Lors des opérations “Green et Kathleen“, des commandos SS s’emparent de points sensibles et sécurisent le pays celtique. L’Ecosse et le Pays de Galles sont administrativement séparées de l’Angleterre régit par le Reichskommissar d’Angleterre Rudolph Hess. Les autorités allemandes espèrent ainsi favoriser un collaborationnisme “Celte“ local.

En Septembre 1940, les opérations allemandes : “Félix“ par mer, et “Isabella“ par terre ont lieu : prise de Gibraltar par une action combinée des troupes Allemandes, de bataillons espagnols et de la Marine italienne soutenue par l’aviation française depuis le Maroc, qui agit en représailles à l’agression de Mer El Kébir. Hitler redonne ce bout de terre aux Espagnols tout en y maintenant une garnison allemande pour en faire la garde de l’accès à la Mer Méditerranée.
Le 28 Octobre 1940, l’Italie envahit la Grèce qui lui refuse la mise à disposition de ports de guerre pour attaquer les ports Egyptiens aux mains des anglais. Le prétexte est tout trouvé pour le Duce qui veut mener une guerre parallèle à l’Allemagne et agrandir son territoire au détriment d’un voisin moins puissant.
Le 2 Mars 1941, La Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie deviennent par voie diplomatique des états satellites de l’Allemagne. Un coup d’état en Bolivie porte au pouvoir une junte militaire qui, secondée par la légation allemande du docteur Ernst Wendler et le Major Elias Belmonte, apporte tout son soutien officieux au Reich comme base arrière en Amérique Latine pour faire tomber tout le continent dans le giron allemand. La Paz devient un nid d’espions allemands qui infiltrent tous les gouvernements Sud Américains ainsi que les entreprises Latines.
Le 6 Avril 1941, l’Allemagne sans déclaration de guerre envahit la Yougoslavie qui lui a interdit le libre passage de ses armées pour aller aider les italiens empêtrés dans le conflit qu’ils mènent face aux grecs. Les généraux serbes pro-Alliés ont déposés le régent : Paul, qui voulait faire allégeance au Reich. Bénéficiant de complicités au sein des populations croates, slovènes et bosniaques, les troupes allemandes en terminent avec l’armée de Belgrade en 11 jours et traversent les Balkans. Le 28 Avril 1941, prend fin à son tour la “Bataille de Grèce“ où les allemands venus en aide aux italiens, lors de “l’Opération Marita“, brisent la résistance des Hellènes soutenus par des éléments britanniques. L’état-major britanniques préfère garder ses troupes en Egypte pour faire face aux italiens qui s’enfoncent dans le désert. Les parachutistes du général Studen sautent ensuite sans problème sur Héraklion et la Canée pour prendre possession des ports de Crête qui servent d’entrée de jeu de bases à la flotte italienne et aux sous-marins allemands en opération dans la Méditerranée contre la Royale Navy de l’Amiral Somerville.
L’opération des paras étant un plein succès elle conforte Hitler dans la mise en œuvre d’opérations aéroportées. Ainsi, le 20 Mai 1941, les parachutistes allemands du général Studen réitèrent leur exploit et envahissent l’île de Chypre au cours de “l’Opération Poséidon“. Dans la foulée les premiers éléments de la 90ème division légère allemande débarquent en Syrie le 28 Mai avec l’accord du gouvernement de Vichy de Pierre Laval pour prendre à revers les divisions britanniques stationnées en Egypte. Cette opération détourne aux yeux du monde entier, par son activité, la mise en place de l’invasion de la Russie Soviétique relative au “Plan 21“. Bien qu’averti d’une attaque probable Staline refuse de croire qu’Hitler va lancer son armée contre lui. Il en est conforté dans le fait que le 4 Avril 1941, deux divisions blindées Allemandes commandées par le général Rommel débarquent à Tobrouk pour soutenir l’offensive italienne du général Graziani contre les anglais retranché en Egypte. Dans le même temps les italiens prennent pieds sur l’île de Malte au cours de “l’Opération Hercules“, selon un plan japonais étudié à Tokyo et gracieusement donné au Duce. Les paras italiens sautent sur Lavalette et s’emparent du port militaire défendu par une division indienne. Une base aérienne y est tout de suite implantée par l’Axe pour surveiller la Méditerranée.

31 Mai-16 Juin 1941, “l’Opération Barbarossa“ débute : En ayant toujours recours à la Blitzkrieg, Hitler engage sans déclaration de guerre la Wehrmacht contre l’Urss. Comme écrit dans Mein Kampf, il veut en finir avec les slaves et créer pour les allemands un “Espace Vital“ économique. Par de larges mouvements tournant la Heer encercle des armées entières de soldats soviétiques. La Panzerwaffe fonce à travers les plaines russes et balaye les divisions rouges. Les purges de l’armée en 1937 ont laissé celle-ci aux mains d’officiers inexpérimentés et les commissaires politiques sont toujours prêts à faire fusiller tout contestataire. Des contre-attaques hasardeuses sont lancées de façons décousues contre les Landser. La prise de Minsk n’est qu’une formalité. Le maréchal Timochenko rassemble 6 armées pour stopper la Wehrmacht devant Smolensk : elles sont bousculées sans ménagement par les Panzers qui foncent sur Moscou.

Le 22 Juin 1941, l’Asia Korps du général Kesselring enfin au complet : 90ème division et Paras du général Studen attaquent la Palestine où sont retranchées des divisions australiennes aux ordres du général Gort.

Le 26 juin 1941, la Finlande entre en guerre contre l’Urss aux côtés des Allemands pour reconquérir les terres perdues dans ce qu’ils appellent “la Guerre de Continuité“. Ils reprennent la ville de Vyborg, la Carélie, le Golf de Turku et campent aux bords du lac Ladoga. Un coup d’état Irakien pro-allemand fait tomber dans le giron du Reich tout le Moyen-Orient. Les allemands de l’Asia Korps foncent sur la Perse et le pétrole du Golfe.
Le 30 juillet 1941, les forces du Reich envahissent la péninsule arabique. Himmler rencontre le Grand Mufti de Jérusalem et lui assure que le Reich mettra tout en œuvre pour que les musulmans débarrassés des occidentaux soient fédérés en une entité dont il aura la souveraineté. Une “Légion Arabe“ est constituée et est engagée dans les batailles du désert contre les britanniques. Les compagnies pétrolières américaines se retrouvent spoliées de leurs “biens“ et en appelle au gouvernement de Washington. Le Président des Etats-Unis indique au Führer sa désapprobation quand à la conduite de la guerre et des répercutions économiques qu’il en coûte aux Usa. La missive reste lettre morte et le Führer demande que ses avoirs gelés sur le sol américain lui soient rendus. Hitler invite simplement l’amiral Donitz à renforcer le blocus de l’Atlantique Nord au cas où la Navy tenterait un coup de force en direction de l’Angleterre.
Juillet 1941, l’Espagne devient un satellite actif du Reich et Franco envoie la Division Bleue combattre les communistes en Russie du Nord. Entre le 4 et le 27 août 1941 ont lieu les prises de Kiev, Belgorod et de Koursk : Toute l’Ukraine dont le général Boudienny avait la responsabilité est aux mains des allemands. Ceux-ci capturent 885 chars et 3 700 canons. En Biélorussie, comme dans les Pays Baltes, les armées du Reich apparaissent comme des forces de libération. Les SS y mettent en place le dogme politique de l’épuration ethnique avec le concours de supplétifs locaux. Les soviétiques contre-attaquent depuis Rostov sous les ordres du général Yérémenko, le seul général qui est la confiance de Staline. Malheureusement pour Moscou, le général soviétique se révèle incompétent et les assauts Russes tournent au désastre. Les unités d’infanterie subissent 80% de pertes et les blindées 95%. En France, les collaborationnistes obtiennent des autorités d’occupation le droit de former la “Légion des volontaires français contre le Bolchevisme“. Cette formation militaire ira combattre le communisme en Russie aux côtés de d’autres troupes européennes de pays occupés par l’Allemagne.

Lors de l’opération “Tannebaum“ en Août 1941, la 2ème division de montagne allemande envahit la Suisse qui est incorporée au Reich. Noyauté par les SS, l’Helvétie succombe en trois jours à l’invasionn, et ses dirigeants déportés.

9-18 Septembre 1941, Opération Typhon : les généraux Guderian, Von Kleist, Hoth, Leeb, Bock, Stulpnagel et Von Rundstedt font converger leurs armées sur la capitale soviétique. Les divisions blindées du Heergruppe Mit foncent dans la plaine russe. Le général Vlassov et le 47ème corps blindé soviétique sont défaits et capturés. Depuis Toula et Kimry, Moscou est encerclée. Déjà les troupes du Reich atteignent les faubourgs de la ville et les combats de rues montent en intensité. Staline rejette sur ses généraux et agents du renseignement le désastre en cours. Plusieurs militaires de hauts rangs sont fusillés pour trahison dont Joukov. Forts de leur expérience lors du siège de Londres, les allemands annihilent consciencieusement toute résistance dans l’agglomération.
La panique est générale dans la cité russe en état de siège. Les officiers de la Stavka se rendent compte que tout est perdu : Ils éliminent Staline afin de pouvoir négocier avec les allemands. Les français de la LVF sont les premiers à atteindre la Place Rouge par - 40°. L’ombre Napoléon plane sur eux. Des attaques soviétiques pour dégager la ville se multiplient sans coordination stratégiques avec tout ce que la mobilisation parvient à rendre disponible. Elles sont vouées à l’échec. La prise de Moscou est définitive le 20 Septembre. Le général Koniev avec ses troupes sibériennes prennent position dans l’Oural en vue d’une éventuelle nouvelle contre-offensive. Mais sans l’aide Américaine du Lend-Lease l’Armée Rouge se retrouve sans munition. 300 sites industriels de production militaire sont tombés entre les mains des allemands avant d’avoir pu être délocalisées.
De son côté le général Vlassov, capturé et retourné par le Reich, appelle à la collaboration des russes nationalistes avec les allemands. Avec les revers soviétiques, les stratèges japonais établissent de nouveaux plans pour envahir et annexer la Sibérie Orientale vidée de troupes. Entre les 12 et 20 Septembre 1941, les divisions de la 11ème armée de Von Manstein prennent le contrôle de Rostov sur le Don et s’élancent vers le Caucase pour y capturer les puits de pétrole de Maïkop. Le 2 novembre l’état major du Groupe d’Armées A entre dans Stravropol, et dans le Caucase la croix gammée flotte sur l’Elbrouz. La Campagne contre les soviétiques a couté 550 000 morts aux allemands.

Entre le 23 Octobre et le 3 Novembre, l’Africa Korps du général Rommel avec la 5ème armée de Panzer perce le front Britannique en Egypte à El Alamein où le général français Leclerc est tué au milieu de ses hommes, les “Français Libres“, alors qu’il défendait la gare de chemin de fer conduisant à Alexandrie. Au Caire, la panique s’empare des autorités britanniques : l’administration évacue vers l’Inde. Les dernières forces anglaises se retranchent dans le nord du Soudan.

Le 27 octobre, deux navires de guerre américains, les destroyers Kearney et Reuben, sont délibérément torpillés par un U-boot allemand alors qu’ils croisaient dans les eaux européennes. L’amirauté Us a voulu tester le blocus allemand. L’acte reste sans suite, l’opinion américaine étant ouvertement contre l’entrée en guerre de leur pays. Néanmoins, les militaires américains envisagent un débarquement de troupes en Afrique afin d’y implanter un “Pont“ et de s’emparer des ressources en matières premières avant qu’elles ne tombent aux mains des allemands. En Afrique du Nord, l’Armee Africa roule à tombereaux ouvert depuis la Cyrénaïque vers Alexandrie et le Caire, en bousculant les restes de la 8ème armée britannique du général Wavell.
Le 6 Novembre, aux confins de la Mer Baltique, les troupes allemandes du général Hoepner entrent dans Leningrad encerclé avec l’aide des divisions finlandaises et de troupes espagnoles. Là encore, c’est avec méthode que la résistance armée adverse est neutralisée avec l’aide d’éléments locaux.

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Le 7 décembre 1941, sans déclaration de guerre préalable les japonais attaquent Pearl Harbour. Pour les militaires nippons il est temps de lancer l’avènement de la Grande Sphère de Coprospérité qui doit redorer leur blason et assurer leur emprise politique sur le gouvernement de l’Empire. La 6ème flotte du vice-amiral Mitsumi Shimizu signale les mouvements de la Pacific Flotte Us basée à Hawaï. Trois attaques successives sous la conduite de l’Amiral Nagumo détruisent le port de guerre, les réserves de pétrole, les cuirassés, les destroyers, ainsi que les porte-avions sortis en mer et repérés. Le 9 décembre 1941, le Canal de Panama est endommagé par un sous-marin de poche japonais qui explose au milieu de l’une de ses écluses, et en endommage les structures bloquant le passage des navires de guerre entre l’Est et l’Ouest. Pris de court, le gouvernement américain reste un instant sans voix et l’affolement administratif cède bientôt la place à une colère générale où tout ce qui est asiatique est pris en chasse.

Le 11 décembre, selon les accords passés avec le Japon, le Reich et l’Italie déclarent la guerre aux Usa. Sans retenue les U-boots en maraude coulent plusieurs navires américains dans le golf du Mexique. Des sous-marins japonais attaquent les ports militaires américains de la Côte Ouest et endommagent les infrastructures militaires des chantiers aéronavals. Des commandos allemands s’emparent des postes de contrôle du canal de Panama. Ces Brandebourgeois sont partis de la Colombie où le gouvernement pro-allemand leur a apporté toutes les facilités pour mener à bien leur opération. Les américains acculés sur tous les fronts mobilisent leurs troupes et envoient des régiments de Marines pour reprendre le Canal. Des combats laborieux se déroulent en jungle où les troupes américaines sont soutenues par l’US Air Force. Les soldats allemands solidement implantés, mais inférieurs en nombre, se replient en bon ordre sur Bogota. Des renforts américains de la 3ème armée du Général Patton débarquent en Colombie pour l’investir et plongent le pays dans la guerre. Les Boys se frottent à l’armée latine encadrée par des cadres de la Wehrmacht.

Entre Janvier et mai 1942, ont lieu les invasions japonaises, conduites par les généraux Homma et Terauchi, des Philippines, de la Birmanie, de la Malaisie, de l’Indonésie et de Ceylan pour la domination de l’Asie dans une Sphère Occidentale de Coprospérité. Le général Mac Arthur meure durant le siège de Corrégidor. Au mois de Mars 1942, plusieurs hydravions quadrimoteurs Kawanishi H8k1 bombardent Honolulu et Pearl Harbor afin de perturber les réparations des navires précédemment attaqués et causer de nouveaux dégâts au port militaire. Des sous-marins nippons maraudent dans les eaux américaines afin de perturber les renforts venus de la Côte Ouest.
La flotte anglaise de l’amiral Somerville passée dans l’Océan Indien, pour échapper aux avions torpilleurs italiens, est coulée lors de la “Bataille du Golf du Bengale“ par la Flotte de l’amiral Yamashita qui tout en sécurisant par la mer l’invasion de la Birmanie a repéré les britanniques au large de Ceylan.
Le 27 Mai 1942, Reinhardt Heydrich, Reichskommissar de Bohême-Moravie, est assassiné à Prague par des agents britanniques. Cet attentat donne lieu à une répression sanglante par les SS à l’encontre de toute contestation en Europe Centrale : 2 millions de personnes suspectes ou considérées comme telles sont déportées et mises à mort dans des camps de concentration pour trouble de l’ordre public. Afin de palier au manque de main-d’œuvre dans le Reich, Berlin impose le STO à l’ensemble des pays qu’elle occupe. Certains jeunes décident de prendre le maquis pour ne pas partir, mais les réseaux de résistance sans soutien logistique n’offrent qu’un pis allé illusoire à toute forme de contestation. Plusieurs réseaux de résistance sont démantelés et leurs membres, communistes, libéraux ou gaullistes, sont passés par les armes après avoir été jugés par des cours martiales fantoches.

28 Avril-11 Mai 1942 : Bataille de la Mer de Corail. Sans couverture aérienne, du au manque des porte-avions détruits précédemment, la flotte américaine du Pacifique Sud est coulée au large de l’Australie.
L’Amiral Yamamoto ne veut pas perdre de temps et souhaite porter la guerre au plus loin de l’Archipel-Mère du Soleil Levant. Il veut établir des bases de défenses sur tous les atolls existants de la Polynésie française et la Micronésie.

Du 3 au 7 juin, se déroule la bataille de Midway où les nouvelles unités navales de la flotte américaine sont envoyées par le fond : aucun des Catalina Us ne détectent la flotte japonaise qui avec ses 4 principaux porte-avions surclasse l’Us Navy. L’amiral Nimitz commandant lui-même l’escadre américaine coule avec son navire amiral. L’atoll de Midway est occupé et dans le même temps les japonais de l’amiral Kakura débarquent dans les Aléoutiennes à Attu et Kiska.

Le 7 Août 1942, les troupes de la Marine Impériale sous la conduite de l’amiral Ozawa débarquent à Guadalcanal et rendent opérationnel le terrain d’aviation de l’île afin de projeter des attaques sur l’Australie et le Pacifique Sud.

Le 24 Août, l’amiral Kondo s’empare des îles Salomon et coule la Task Force de l’amiral Fletcher qui sombre avec son navire de commandement.

Le 12 Septembre, le général japonais Hyukatake lance une attaque nocturne amphibie sur la Nouvelle Calédonie et prend possession de Nouméa. Toute une série de combats navals autour de Guadalcanal finissent d’envoyer par le fond les restes de l’US Navy, ce qui permet aux nippons de constituer une ligne de défense imperméable pour s’opposer à une quelconque attaque américaine. L’Australie jusque là épargnée subit des bombardements menés depuis l’Indonésie et la base aéronavale de Rabaul.

Les allemands du général Von Kleist et les roumains du général Constantinescu prennent Sébastopol le 3 Juillet 1942 après de terribles bombardements d’artillerie lourde. Une contre-attaque amphibie soviétique venue de Crimée est repoussée le lendemain. Le 9 Août, les champs pétrolifères de Maïkop sont atteints, et la 6ème armée allemande du général Paulus entre dans Stalingrad en ruines le 23 Août 1942. Celle-ci est rebaptisée Hitlerstadt.

Le 23 Novembre, le maréchal Von Manstein lance l’opération “Tempête D’Automne“ pour s’emparer d’Astrakhan sur la Mer Caspienne. Entre Novembre et Décembre 1942, les soviétiques du général Volkhov lancent plusieurs attaques sur le Fleuve Chir et le Don au cours de l’opération “Saturne“.

Hitler s’appuie sur ses alliés hongrois, roumains et italiens pour repousser les attaques soviétiques. Pour marquer leur contribution dans la lutte contre le bolchevisme, les italiens du général Messe, avec leurs maigres moyens, lancent une offensive en profondeur contre la ville d’Ufa : 400 cavaliers transalpins chargent les sibériens du général Timochenko retranchés dans la cité, aux pieds des monts Hercyniens. Au prix de pertes raisonnées Messe vient à bout de la résistance russe et poursuit son offensive sur la ville de Perm.

En Octobre 1942, les allemands qui ont envahi le Caucase et prennent pieds en Afghanistan où la “Sturmbrigade Wallonie“ entrent dans Kaboul. Depuis Moscou, la Luftwaffe lance plusieurs raids d’escadrilles de Junker 89 “Uralbomber“ sur les foyers de résistance russes en Sibérie. Des villages entiers disparaissent sous les bombes ou sont gazés par des obus spéciaux.

Le 7 décembre 1942, les italiens et les allemands du général Rommel entrent dans le Caire. Pour l’occasion Mussolini monté sur un cheval blanc, et convié pour la parade, célèbre la conquête de l’Egypte. Les troupes allemandes du général Von Armin et les italiens de “l’Armee Africa“ sous les ordres du général Badoglio s’engagent alors dans la conquête de l’Afrique Orientale et la libération des ex-colonies allemandes où les africains les accueillent avec joie.

En Espagne, le général Franco meure dans un accident de voiture. Un attentat imputé à un obscure terroriste républicain qui est très vite éliminé et où toute enquête fait disparaitre aussitôt les preuves quelles qu’elles soient. L’élimination de Franco a été voulue par Hitler qui jugeait son homologue espagnol peut coopératif avec le Reich. Le Caudillo est remplacé à la tête de l’état ibérique par le général Augustin Munoz Grandes, ancien commandant de la Division Azul, et très apprécié par le Führer. Munoz Grandes est Generalleutnant de la Heer et Hitler l’a décoré lui-même de la croix de chevalier. C’est le général espagnol, Generalmajor de la Heer, Emilio Estéban-Infantes qui le remplace à la tête de “la division bleue“ et qui réordonne administrativement l’armée espagnole.
En Allemagne, les SS débloquent d’importants crédits pour le “projet Walhalla“ et le développement d’une bombe atomique. Dans le même laps de temps Werner Von Braun et Hermann Oberth font voler le premier V2 susceptible de transporter une charge explosive à même de bombarder la lointaine Oural où sont retranchées les dernières troupes de l’Armée rouge. Le 1er Janvier 1943, la 6ème armée du général Paulus atteint Omsk en Sibérie Centrale. Cette cité marque la fin de l’avance allemande en Asie, selon les accords secrets concernant l’occupation du territoire soviétique conclus entre allemands et japonais.
Le 2 Janvier 1943, les troupes japonaises de l’amiral Kurita bordées par la “Flotte Combinée“ commencent l’invasion de l’archipel d’Hawaï avec les fusillés marins de la 3ème force spéciale japonaise de débarquement. Le 6 Janvier, la “Flotte Combinée“ de l’amiral Nagano met à mal le ravitaillement américain de l’Archipel par le détachement naval spécial de l’Amiral Théobald déjà gêné par les sous-marins de l’Empire. L’Abwehr met à la disposition des japonais tous les renseignements glanés par l’espion “Cicéron“ en poste aux Etats-Unis. Celui-ci véritable “Œil de Berlin“ a réussi à s’introduire dans l’administration américaine et est au fait de tous les mouvements militaires des Alliés.

Le 8 Janvier, ce qui reste des institutions soviétiques se rendent au général Von Manstein lors de l’opération “Citadelle“ aux confins de la Sibérie. Le 10 Janvier coïncide avec la prise du port de Mourmansk par la 19ème armée allemande du général Falkenhorst et les troupes Finnoises de l’Arctique lors de l’opération “Koltso“. La Baltique et la Carélie sont sécurisées.

Le 13 Janvier 1943, les nippons s’emparent de Pearl Harbour et d’Honolulu après un assaut amphibie à la poussée irrésistible. La plupart des militaires américains et les civils locaux sont fusillés sur place après leur capture.

L’Afrique du Sud est sollicitée par les services secrets de l’Abwehr pour sortir de la Guerre : une place de choix sera réservée aux afrikaners pour la domination du Sud du continent africain.

Le 2 Mars 1943, la “Flotte Mobile“ de l’amiral Yamashina met en place un blocus à l’encontre de la côte Ouest américaine : tous les navires marchands sont coulés. La 6ème flotte de sous-marins du vice amiral Shimizu s’en prend à toute embarcation non identifiée. Le I-17 bombarde la raffinerie d’Ellwood. Des hydravions porteurs de bombes incendiaires procèdent à la mise à feu des forêts avoisinantes de Los Angeles et de Port Orford. Des sous-marins océaniques de type B1 porte-avions lancent leurs appareils sur plusieurs villes de l’Oregon. L’Us Air Force déploie alors 2 000 avions de combats pour sécuriser le ciel américain de la Californie.
Le 7 avril, les japonais déclenche l’opération “I“ : une attaque aéronavale simultanée de 180 avions contre San Francisco. Ce raid rend inutilisable le port de guerre américain, les aérodromes militaires ainsi que les appareils Us au sol, et répand la terreur parmi la population. Le 13 avril, Los Angeles subit la même attaque de la part de la flotte de l’Amiral Omori. Le 9 Février 1943, les dernières troupes américaines qui résistaient encore sur Oahu évacuent l’archipel Hawaïen. Le 27 Octobre, des éléments de marines japonais sous les ordres de l’amiral Nagumo se joignent aux allemands qui combattent les 30 000 GIs qui montent la gardent dans l’Isthme de Panama. Les troupes débarquées de la Garde Impériale contrôlent rapidement toute la périphérie de La Palma après de multiples combats contre des forces Us mal coordonnées. Le général Patton est tué au volant de sa jeep lors une embuscade.

Le 6 Novembre 1943, un détachement de blindés de l’Asiakorps conduite depuis la Perse par le général Knobelsdorff atteint la frontière Indienne. Le Leader Indien Chandra Bose forme une “Armée de libération Indienne“ au Pakistan : L’Azad Hind, avec les prisonniers de guerre Indiens anciennement au service des Britanniques et capturés pendant la Campagne d’Egypte. Himmler présente à Hitler la “division Azad Hind“ comme une force d’appoint pour la Wehrmacht, mais pour le Führer les Indiens ne sont que des coulis juste aptes à servir comme porteurs dans l’armée du train, pas des combattants. Néanmoins le Reichfürher SS qui veut contrebalancer la Wehrmacht en alignant des effectifs conséquents enrôle à tour de bras tout ce qui veut se battre pour l’Ordre Noir. Ainsi, Himmler crée t-il moult brigades et divisions de troupes non germaniques mais qui par leur nombre assoient son ambitieuse prétention à peser de tout son poids dans les décisions du Reich. Et puis surtout, le maitre de la SS veut supplanter l’influence qu’a la Wehrmacht sur le Führer. Himmler veut qu’Hitler ne puisse compter que sur ses troupes qui lui sont entièrement dévouées et sures. Des soldats-politiques qui voient dans le nazisme un idéal inébranlable.

A Hawaï, quartier-général de Yamamoto, l’amiral décide qu’il faut en finir avec les américains et les forcer à arrêter la guerre. L’Empereur l’autorise à mener une attaque amphibie ciblée sur les Usa afin d’inciter le gouvernement des Usa à reconnaitre la suprématie du Japon sur le Pacifique. Du 12 au 29 Mai 1943, 12 000 “Marines Japonais“ débarquent de part et d’autre de San Diégo depuis Honolulu, et se retranchent dans la ville après de durs combats contre les troupes de la 5ème division blindée et de la 7ème division d’infanterie du général Hodge. Six hydravions ayant décollés des sous-marins géants I-4000 et I-4001 bombardent la ville et sa périphérie. Du 21 Juin au 27 Août 1943, la “Flotte Combinée“ de l’amiral Nagumo harcèle toutes les installations militaires américaines de la côte Ouest par d’incessants raids aériens menés par plus de 200 appareils. Les dégâts causés aux infrastructures navales et routières sont considérables.
Le 22 Septembre 1943, des sapeurs épaulés par des commandos nippons établissent des aérodromes et des têtes de ponts sur l’île de Vancouver. L’aviation américaine tente tant bien que mal d’assurer une couverture aux troupes au sol canadiennes qui résistent, mais les vétérans de l’aéronavale nippone étrillent les novices américains. Aux Usa, la mobilisation armée devient générale pour repousser l’attaque ennemie et préserver le sol national. Plus de 5 millions d’hommes sont appelés sous les drapeaux. Les civils non enrégimentés se regroupent en milices civiles armées pour faire face à l’invasion. Les généraux Marshall à l’Ouest et Eisenhower à l’Est réorganisent l’Us Army avec 73 divisions de combats mises sur pieds. Mais les GIs manquent d’expérience et les japonais déclenchent alors l’opération “Vent de Guerre“, où des milliers de ballons gonflés à l’hydrogène et porteurs d’une bombe individuelle de faible puissance sont largués dans le ciel américain afin de détruire au hasard l’ennemi où qu’il soit. Les résultats sont peu probants. Ces ballons porteurs de bombes, ou Fusen Bakudan, ne sont armés que d’une improbable charge anti personnelle.

En Avril 1943, Le général Haushofer, un proche d’Hitler, organise l'expédition “Condor“ pour trouver au Tibet un passage vers un monde souterrain : une Terre Creuse où devraient vivre des hommes supérieurs à l'homo sapiens. Ces hommes supérieurs seraient partis, il y a des milliers d'années du désert de Gobie pour trouver refuge sous terre, dans la chaîne montagneuse de l’Himalaya, face à une terrible catastrophe : le déluge, une météorite géante ?
Plusieurs expéditions officielles avaient déjà eu lieu au Tibet dans les années 1930 sous la direction d’Ernst Schäfer, un explorateur, directeur de l'institut “Sven Hedin“, pour rassembler des données contenues dans des livres sur la population locale et ses pratiques culturelles. Cette expédition est régie par l'Ahnenerbe, une société sectaire et élitiste de recherche fondée sur l'héritage des ancêtres bien sûr chapeautée par Himmler : grand ordonnateur de toute la mystique du 3ème Reich, qui veut rompre avec l'église chrétienne découlant du judaïsme. Pour Haushofer le monde est lui-même une terre creuse et nous vivons sur sa croute intérieure. En son centre luit une boule de feu qui nous maintient par pression sur la paroi interne et un espace fantôme contenu autour de la Lune crée la nuit en passant devant le Soleil. Militairement la théorie de la “Terre Creuse“ se traduit par plusieurs applications : En 1942, le docteur Hans Fishar, avec un commandement SS, alla installer sur l'île de Rügen des radars dans le but de détecter les mouvements de la flotte anglaise ancrée au Canada : la réflexion des ondes radar sur la paroi rocheuse aurait ainsi localisé les navires britanniques. Sans conséquences. L'expédition fut jumelée avec la recherche d'un passage souterrain en Islande. Plusieurs autres expéditions secrètes suivirent celle de Rügen pour trouver le passage dont parle Jules Verne dans son “Voyage au Centre de la Terre“. Haushofer n’obtient pas les résultats escomptés mais continue ses recherches dans l’Himalaya avec des fonts privés et les deniers SS d’Himmler.

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Le 3 Mai 1943, le colonel Juan Perón soutenu par l’armée et l’Abwehr prend le pouvoir en Argentine suite à un coup d’état et établi un gouvernement pro-allemand. Le bras droit de Perón, le colonel Gonzales, passe plusieurs accords commerciaux avec le Reich : denrées alimentaires et matières premières Argentines contre fournitures militaires allemandes. L’amiral Donitz obtient la possibilité de faire mouiller ses U-boots dans les ports et les anses de Patagonie afin de surprendre les navires marchands Alliés qui croisent dans l’Atlantique Sud. “Inspirons nous d’Adolf Hitler dans la paix comme dans la guerre“ tel est l’adage de Perón. Von Ribbentrop, le ministre des affaires étrangères du Reich assure les colonels que l’Argentine aura une place de choix dans l’Amérique Latine d’après-guerre. Au Brésil le président Vargas reste rétif quand à un engagement de son pays aux côtés de l’Axe. Plusieurs accords diplomatiques sans conséquence sont passés avec l’Allemagne, mais cela s’arrête là. Hitler voit pourtant dans le Brésil la “Nouvelle Allemagne Latine“ et demande à Himmler de préparer une prise de pouvoir dans ce pays par des sympathisants. 400 000 allemands y résident. Une importante minorité germanique vit au Brésil et le Führer y voit l’opportunité de s’appuyer sur elle pour fomenter un coup d’état.
Dans les faits, les allemands ont besoin du sable des plages brésiliennes qui contient du Thurium pour la création de leur “bombe à désagrégation“.

Le 18 Mai 1943, l’Armee Africa aux ordres du général Von Armin vainc les régiments britanniques du général Gort en Tanzanie. Le 24 Juin 1943, avec la capitulation de 150 000 soldats africains et britanniques du général Wavell et la prise de Nairobi en Juillet. Les sud-africains sortent de la guerre en Août et signent des accords avec le Reich. Un gouvernement afrikaner pro-allemand est mis en place à Pretoria avec le soutien de l’Abwehr. L’Afrique du Sud forme alors L’Union Sud Africaine avec les Rhodésies du Nord et du Sud et la Zambie.
L’Italie se taille un Empire Africain à la mesure de l’ambition du Duce : Libye, Egypte, le Soudan, la bande d’Ouassou, l’Uganda, Ruanda, Burundi, les Somalies, l’Abyssinie, l’Ethiopie et le Kenya. Le Tanganyika, l’île de Zanzibar, le Katanga, le Malawi, la Namibie, le Cameroun, le Togo et le Nigéria forment l’Afrique Allemande. La Mauritanie revient à l’Espagne, l’alliée fidèle. Le Portugal conserve ses colonies en prêtant allégeance au Reich. Les restes du Congo Belge et des colonies anglaises sont rattachés à l’Afrique Française.
En Juin 1943, la Reggia Aéronautica réussit un coup d’éclat lors de “l’Opération S“: le bombardier Piaggio P-23 R effectue un raid sur New-York, depuis Vigo en Espagne, en y larguant une bombe de 200 Kg. Le Duce exulte en prouvant à son superbe allié l’efficacité des “vols spéciaux“ italiens. Les allemands retiennent la leçon, et pensent déjà à des bombardiers à longue distance pouvant atteindre l’Amérique. La panique s’empare des civils américains de la côte Est qui se croyaient jusque là à l’abri de la guerre. Le gouvernement Us organise la protection de son littoral en y déployant des “gardes côtes“ susceptibles de détecter les attaques aériennes ennemies.
Le 22 Novembre 1943, a lieu la conférence du Caire présidée conjointement par Rudolph Hess et Mussolini. Sont présents Von Ribbentrop pour l’Allemagne, l’évêque Titus pour la Slovénie, le comte Ciano pour l’Italie, l’amiral Horthy et Szalasi pour la Hongrie, Munoz Grandes pour l’Espagne, Quisling pour la Norvège, Hans Franck Reichskommissar pour la Pologne et la Galicie, Degrelle pour la Wallonie, le général Antonescu pour la Roumanie, Staf De Clerq pour la Flandre, Sir Oswald Mosley pour l’Angleterre, Ante Pavelic pour la Croatie, Arthur-Seyss-Inquart Reichskommissar et Anton Mussert pour les Pays-Bas, Milan Nedic pour la Serbie, Erich Koch Reichskommissar pour l’Ukraine, l'amiral Argyropoulos pour la Grèce, le général Russe Vlassov pour la Russie, le premier ministre Scavénius pour le Danemark, le maréchal Mannerheim pour la Finlande, Konrad Henlein délégué pour les Sudètes, Le général Von Hagen Reichskommissar pour les Pays Baltes, Boris III pour la Bulgarie et Laval pour la France signent des accords sur la partition de l’Europe, de l’Afrique et les différentes sphères d’influences Européennes dans le Monde. C’est l’occasion pour le Duce de parader et de fanfaronner à son aise et de montrer plans à l’appui l’étendue de son empire.

A la conférence de Téhéran, le 28 Novembre 1943, Ribbentrop, le comte Ciano et le général Tojo pour le Japon signent des accords concernant les nouvelles zones d’influences politiques et économiques mondiales pour les trois nations dominantes. Les nippons entendent former plusieurs sphères de coprospérité sous leur contrôle : une dans l’Océan Indien, une dans le Pacifique Nord, une dans le Pacifique Sud et une sur le continent Asiatique.

Le 30 Novembre 1943, les japonais effectuent un nouveau raid aérien meurtrier sur San Francisco et sa périphérie. Dans l’Océan Indien, ils débarquent en Inde via l’île de Ceylan. Les troupes du général Terauchi s’emparent de Calcutta : Gandhi proclame l’indépendance de l’Inde et appelle les indiens à se soulever contre ce qu’il reste de l’autorité anglaise. Etranglée économiquement par un blocus maritime et continental la Chine ne peut plus soutenir son effort de guerre. Kumming est prise par les japonais le 03 Décembre 1943. Shang Kai-Chek s’enfuit aux Etats-Unis via un hydravion Catalina. Un gouvernement pro-nippon est de suite mis en place pour collaborer avec Tokyo.

A l’Est de l’Europe, 12 millions de “personnes indésirables“ sont déportées et mises à mort : sur place par des “régiments de réserve“ de la Heer, et dans des “camps de la mort“ gérés par les SS sous la férule de Rudolph Hoss. Les camps de concentration rapportent 18 milliards de Reichsmarks à l’Ordre Noir. Une partie des fonts est investie dans le projet “Walhalla“. La Gestapo d’Heinrich Muller a des ramifications dans tous les pays d’Europe et ratisse tous les opposants au régime nazi. Un mécanisme de l’horreur nazi mis en place par Reinhardt Hendricks quand il supervisait le processus de déportation.
En France, la “division Brehmer“, aidé par des supplétifs français traque les résistants de tous bords dans le Sud Ouest et le Centre. Les différents régimes des pays alliés ou occupés par le Reich mettent au service des Allemands différentes formations para militaires afin de faire taire les revendications libertaires. A Vichy, le Secrétaire d’état Joseph Darnand met sur pieds la “Milice“. Elle est armée par la SS sous la condition que les cadres miliciens entrent dans l’Ordre Noir pour se vassaliser à l’Allemagne. La Milice traque alors les résistants, les appréhende et les met à mort sans autre jugement.
Durant la Campagne d’Hiver 1943-1944, le général Staube chargé des opérations en Sibérie Occidentale engage plusieurs batailles dans l’Oural avec la 1ère armée de Panzer et la division Herman Göring pour en finir avec les poches de résistance communiste du général Sokolov.

L’amiral Donitz fait faire des raids à ses sous-marins dans les Caraïbes ainsi que dans le Golf du Mexique où croise la marine marchande américaine. Les restes de la flotte anglaise sont envoyés par le fond lors de la “Bataille Navale des Bahamas“. Le sous-marin U-511, prototype armé de râteliers lance-roquettes de type Nebelwerfer effectue un raid sur Norfolk en bombardant la ville américaine. Hitler en pleine euphorie décide alors détendre l’hégémonie allemande sur les pays Sud-américain. Le Reich en a les moyens matériels et le Führer ne veut surtout pas laisser les japonais s’emparer du sous-continent Latin. Ribbentrop prend plusieurs contacts avec des militaires d’Amérique Centrale dans l’éventualité d’un conflit ouvert sur le sol des Usa : des bases navales serviraient d’appui à l’Axe. De leur côté les italiens en coordination avec la Kriegsmarine organisent un raid contre New-York : des sous-marins de poche, des hommes-grenouilles et des torpilles pilotées du Groupe Gamma font sauter 10 cargos dans la rade. Pour se démarquer des allemands et leurs prouver la compétence de leur matériel et de leurs pilotes, les transalpins mettent au point “l’opération S II“ : des hydravions Cant Z-511 traversent l’Atlantique et larguent dans la Baie d’Hudson des vedettes rapides lance-torpilles qui coulent 3 destroyers US. Une fois la mission effectuée les vedettes sont abandonnées, les marins récupérés par les hydravions ravitaillés par des cargos, et ceux-ci reprennent leur vol vers l’Argentine alliée. Les allemands qui ne veulent pas en rester là organisent “l’Opération Pastorius“ où 8 saboteurs font sauter les centrales électriques et les réservoirs d’eau alimentant New-York. La psychose devient totale chez les civils américains qui voient des espions partout et commencent à s’en prendre à la population immigrée Italienne de Little Italia et d’Harlem Italia pourtant opposée à Mussolini. Des bastions urbains sont établis et transformés en camps retranchés.

Fin 1943, la Turquie isolée devient un satellite du Reich par la force des choses. Les Turcs jouant quand même sur la corde sensible en rappelant aux Allemands qu’ils étaient leurs alliés pendant la Grande Guerre.
Mussolini, qui entend former une Italie Antique, veut reprendre possession de Constantinople et implanter des bases italiennes à Smyrne et Bodrum. C’est chose faite lors de l’opération “Gertrude“ où des Brandebourgeois et des Bersaglieri s’emparent du gouvernement turc et mettent à sa place une junte militaire favorable aux prétentions de l’Axe. Les frontières turques sont redéfinies et le Duce obtient gain de cause. La Mer Egée est redevenue Romaine. Mussolini exulte.

Le 2 Janvier 1944, plusieurs commandos SS débarquent à Cuba et s’emparent de la base Us de Guantanamo. L’opération préparée par le général Heusinger, chef des opérations de la Heer, a été déclenchée depuis l’Archipel des Canaries. C’est un véritable “coup de poker“ auquel se livrent les allemands : Escorté par le Tirpitz, l’Amiral Hipper, le Scharnhorst et le Bismarck, un convoi de transports de troupes a débarqué la division Gross Deutschland au Sud-est de la grande île caraïbe. La couverture aérienne a été assurée par les Me 262 du porte-avions Peter Strabber. Passée inaperçue la force d’invasion a été aidée dans son débarquement par des partisans locaux connus sous le nom de “Werewolf“. Ils ont préparé de longue date des sites prompts à accueillir les troupes de l’Axe. Une prise de contact avec le dictateur Fulgencio Batista y Zaldívar permet de s’assurer son soutien dans l’éventualité d’une attaque sur les Usa par l’Atlantic-Flotte du Reich. Le port de la Havane servira d’attache aux navires allemands. Comme Batista cherche à jouer sur les deux tableaux en informant les autorités américaines des préparatifs de l’Allemagne, l’Abwehr décide de lui forcer la main : le 5 Janvier, Porto Rico City tombe entre les mains de Brandebourgeois qui depuis Aguada lancent un appel à la révolte contre le colonialisme américain. Les 30 000 GIs en garnison sur l’île sont pris à parti par des latinos chauffés à blanc encadrés par des agents de l’Abwehr. Porto Rico s’embrase alors : Les allemands y entretiennent une guérilla qui harcelle les américains retranchés dans les villes et leurs casernes.

Le 9 Janvier 1944, l’armée Kwantung qui opérait jusque là en Chine commence la conquête de la Sibérie Orientale et la prise de Vladivostok par les japonais est effective le 30 Janvier. Une attaque amphibie lancée depuis l’Archipel Japonais et soutenue par l’aviation enlève toute la côte au contrôle soviétique.

Au Grand Quartier Général de Berlin, Hitler décide de porter la guerre sur le sol des Etats Unis d’Amérique. L’amiral Donitz, et les généraux Model et Rommel qui ont toute sa confiance sont convoqués au “Nid d’Aigle“ pour lui exposer des plans qui amèneraient les Usa à sortir de la guerre. Les militaires se rendent compte de l’état de stress du Führer : Hitler tremble, il est en tension perpétuelle. Ses gestes ne sont plus surs. Le docteur Morell le soigne pour la maladie de parkinson qui le diminue chaque jour un peu plus.
Pour cacher sa déficience le Führer se lance devant ses séides dans de longs discours où il leurs expose ses vues pour un après-guerre radieux pour l’Allemagne. Des palabres qui n’en finissent pas au cours de repas végétariens pris au “Nid d’Aigle“ en compagnie de toute l’intelligentsia du Reich et d’artistes comme Arno Breker et Maria Schneider où la jeune Romie joue avec les enfants Goebbels et la fille d’Himmler.
Le 20 janvier 1944, l’Atlantic-Flotte effectue un bombardement aéronaval des Bahamas depuis les porte-avions Elbe, York et Graff Zeppelin. Durant cette campagne navale des Caraïbes, le cuirassé allemand Scharnhorst envoie par le fond plusieurs navires de guerres américains croisant au large de la Côte Est. Les avions à réaction embarqués Messerschmitt 263 “Komet“ et 262 “Schwalbe“ surclassent les avions Alliés P-51 Mustang venus à leur rencontre. Le 22 Janvier, l’Amérika Korps de Rommel, nouvellement promu maréchal, débarque à la Havane. Les autorités Cubaines prises en défaut ne peuvent encore s’opposer à l’arrivée des forces du Reich de la division Muncheberg du général Harpe. Des missiles balistiques V2 et des aires de lancement pour les ailes volantes V1 sont mises en place au Nord de l’île. Le général allemand Walter Dornberger commence des tirs de “rockets“ contre les proches états du Sud des Usa, dès le 27 Janvier. Ils sont effectués depuis des sites établis à l’avance par des sympathisants locaux encadrés par des Brandebourgeois. La 6ème armée de réserve du général Reichenau débarque en Islande, éradique la présence américaine sur l’île au cours de “l’Opération Haudegen“, et sécurise ainsi l’Atlantique Nord pour couvrir les mouvements de l’Axe.
Le 30 Janvier, les japonais, sur ordre de l’Amiral Yamamoto, amorce un assaut général contre la Californie. Le projet est gigantesque. L’état major nippon au sommet de sa mégalomanie veut croire en son destin. Les divisions de la Garde Impériale du général Hata débarquées dans l’euphorie, exaltées et alcoolisées à outrance lancent des pointes depuis les plages de San Diego jusque sur Las Vegas et Phoenix. Mal organisées et sans l’expérience du combat les troupes Us des milices civiles sont bousculées et débordées par les vétérans de la “Guerre Chinoise“. Cependant le général Marshall et ses GIs résistent toujours dans San Francisco. Depuis des sous-marins de type Sen-Toku I-400, des hydravions embarqués Aichi M6a1 attaquent les villes côtières. Une nouvelle opération de ballons-bombes, “Fugo“, est lancée contre les états de l’Ouest. L’unité 731 commandée par le général Masaji Kitano a mis au point des ballons FU porteurs des germes et virus de la peste, du typhus, du choléra sous forme liquide et de la peste bovine. 9 300 Fusen Bakudan sont ainsi lâchés dans le ciel depuis Honolulu pour contaminer l’Amérique. La population civile Us en est terrorisée.
Du 1er au 4 Février 1944, l’armée Kwantung, indépendante de ses mouvements lors de l’invasion de la Sibérie Soviétique par les japonais, atteint Pavlodar, limite de son avance en Asie Occidentale selon les accords passés avec l’Allemagne. La 12ème armée allemande du général Wenck les attend pour entériner les limites du partage et s’assurer de la nouvelle frontière du Reich.
Le 4 Février 1944, prise de Delhi par les japonais de la 15ème armée du général Ioda qui en terminent avec les forces britanniques présentes en Asie. Les prisonniers sont orientés vers les camps de concentration basés en Birmanie. Une scission a alors lieu entre musulmans et hindouistes : l’Inde devient politiquement pro-japonaise et le Pakistan pro-allemand. L’Ordre Noir enrégimente les hommes par milliers dans des brigades d’assaut.

Entre le 4 et le 24 Février, les nippons s’engagent dans l’opération “Ha-Go“ : une attaque amphibie de la 2ème armée du général Teshima est lancée contre la ville et l’île de Vancouver et le littoral de la Colombie Britannique.

Du 16 au 19 Février 1944, selon la volonté du Führer, sur ordre de Rommel toujours prompt à l’initiative, 10 divisions allemandes : Panzer Lehr sous le commandement du général Bayerlein, 2ème Panzer, 1ère SS, 2ème SS, 9ème SS, 12ème SS, 17ème SS, 3ème Fallchirm, 265 et 275 d’infanterie du Groupe d’Armée B débarquent sur les plages de Miami depuis l’île de Cuba : préparée dans le plus grand secret l’audacieuse “Opération Colombus“ n’est cependant pas passée inaperçue à Washington. L’avance est paralysée par un raid réactif et massif de la VIII Air Force qui opère depuis Charleston et qui mitraille les plages du débarquement. Entre les 18 et 22 Février, les forces américaines : les 4, 8 et 9ème divisions d’infanterie Us et la 2ème division blindée, conduites par le général Eisenhower contre-attaquent sur toutes les têtes de pont de l’Axe. Le général américain peut compter sur les “Français Libres“ du général De Gaulle pour l’épauler. Les français conduit au combat par le général De Lattre se retranchent sur Augustine. Mais allemands comme nippons ne s’en laissent pas compter par les bleus de l’Us Army : le 1er Mars, les japonais brisent la ligne de défense américaine dans les Rocheuses et prennent la ville de Portland sur la côte Ouest. Le 8 Mars 1944, les villes de Raleigh et de Columbia occupées par la 30ème division Us subissent un bombardement par des missiles de type V2B longue portée tirés depuis Nassau dans l’archipel des Bahamas. Le 15 Mars, le Capitole de Washington est bombardé par une escadrille d’Arados 234B qui, plus rapides que les intercepteurs alliés P-47, ont une impunité de mission sans limite. L’opération est jumelée avec un assaut de commandos SS aérotransportés par des Dornier do 24 sur la Maison Blanche, sans conséquence, mais la portée psychologique est énorme sur la population américaine qui ne se sent plus en sécurité. Le 18 Mars 1943, les troupes du maréchal Rommel occupent le Sud de la Floride où se déroulent des combats de guérilla dans la jungle et les marécages. Des troupes allemandes venues en renfort : 3 Panzerdivision du général Von Schweppenburg sont ravitaillées par des hydravions Blohm und Voss 222A. Entre le 7 et le 18 Mars 1944, les soldats du 41ème régiment nippon débarquent au Pérou lors de l’opération “Hu-Go“ afin d’établir des bases d’appui en Amérique Latine où une importante communauté japonaise s’est établie et a noyauté l’économie locale et la politique du pays.

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