Histoire alternative. La Révolution Bolchevique Européenne.
Novembre 1918, Suite à la défaite des Puissances Centrales, la Pologne se reforme. Les alliés fixent la frontière orientale de celle-ci par la “Ligne Curzon“. Mais le général Pilsudski veut profiter du chaos de la guerre civile Russe pour former une grande fédération Lithuanienne, Ruthène et Ukrainienne sous la férule des Polonais en recréant l’ancien état Slave du 15ème siècle.
En avril 1919, l’Armée Polonaise, avec le matériel récupéré sur la Reichswehr, envahit la Russie Blanche (Belarus) et balaie les maigres forces Bolcheviques qui gardent la frontière. La ville de Minsk tombe rapidement. Dans le même lapse de temps le gros des forces Polonaises précédé par des régiments de cavalerie fonce à travers les plaines d’Ukraine. Le Pays est en proie au plus sombre des chaos : Les hommes de l’anarchiste Makhno y sévissent et font régner la “Terreur Noire“ sur l’ensemble de la région. Profitant des batailles qui opposent les révolutionnaires à l’Armée Blanche du général Wrangel, les Polonais conquièrent la ville de Kiev.
En 1920, les Russes Blancs sans coordination perdent pieds dans un conflit où seules les propres ambitions de leurs généraux les supportent. Dès Janvier 1920, les Armées Bolcheviques contre-attaquent sur tous les fronts : Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, organise entre Février et Mars l’Armée Rouge et reconquière le Golfe de Carélie, tenu jusque là par un corps expéditionnaire contre-révolutionnaire Anglo-américain. Le général Bolchevique Ordjozenike s’empare du Caucase en proie à des revendications nationalistes en Avril. Le Commissaire Politique Staline et le général Boudiény s’assurent de l’Oural et de la Sibérie où les Japonais ont fait des incursions en Mai. Pendant ce temps, depuis Smolensk, le général Kirov rassemble des volontaires regroupés en 20 divisions d’infanterie, 7 divisions de cavalerie et 1 division d’artillerie. A Kharkov, de son côté, le général Vorochilov met sur pieds 8 divisions d’infanterie et 3 de cavalerie. Lénine ordonne alors la reconquête des territoires de l’Ouest et de passer par les armes tous les opposants au régime.
En Juin 1920, Kirov lance son attaque avec la Première Armée Rouge : passant par la ville de Vilna ses troupes bousculent toutes les divisions Polonaises qui se débandent vers Varsovie. Les Russes débordent alors leurs adversaires et les annihilent dans de vastes mouvements tournant. Répondant à la panique qui s’empare du Maréchal-Président Polonais Pilsudski, les Alliés, sous la conduite du Maréchal Foch, dépêchent sur place 3 régiments Français d’infanterie, 1 cirque d’aviateurs Américains, 2 régiments d’infanterie Britannique et 1 brigade d’artillerie Anglaise. Le Corps Expéditionnaire prend position le long du fleuve Vistule, et réceptionne les restes de l’armée Polonaise en complète déconfiture. Vorochilov et la Deuxième Armée Rouge accrochent les troupes Polonaises qui approchent du Fleuve Dniepr. Le général Russe poursuit ses ennemis qui retraitent dans les plaines Ukrainiennes : Kiev est libérée. Les Bolcheviques remontent alors plein Nord sur Varsovie. Les Polonais harcelés tombent d’embuscades en guet-à-pans.
Le 16 Août 1920, l’armée de Kirov arrive dans les faubourgs de la capitale Polonaise. La population civile en proie à la panique quitte la ville. Foch concentre les forces alliées sur les pourtours de Varsovie pour éviter un débordement de l’agglomération. L’artillerie Anglaise pilonne les lignes Bolcheviques qui stationnent le long de la Vistule.
18 Août 1920, un impétueux raid de cavalerie cosaque perse le front au Nord de la ville de Modlin. Kirov y fait s’engouffrer toutes ses divisions en ne laissant face aux Polonais et Alliés qu’une maigre ligne de fantassins qui dissimule sa tactique. La supercherie fonctionne à plein. Vorochilov s’empare de la ville de Lvov et poursuit son avance sur la cité de Radom.
Le 19 Août 1920, la Première Armée Rouge encercle Varsovie. La ville est prise d’assaut, pillée et incendiée. Les alliés déconfis l’évacuent et se replient sur la cité de Plock.
A Plock, Foch espère rétablir un front continu des forces Alliées, mais le général Kirov ne reste pas l’arme aux pieds : ses divisions poursuivent sans relâche les fuyards. Ceux-ci retraitent sur Dantzig dans un foutoir absolu où trois croiseurs Anglais couvrent l’embarquement des troupes Occidentales pour Copenhague qui sert de base arrière.
Fin Août 1920, Trotski envahit les Pays Baltes et les soumet à la volonté des Soviets. Dans l’Est du Reich des Conseils d’ouvriers et d’anciens soldats révolutionnaires, portés par l’avance des Bolcheviques, enflamment les grandes villes : à Königsberg, Posen, Globau, Breslau, Hambourg, Liegnitz et Görlitz flotte le drapeau rouge. Les émeutes tournent au massacre des nantis et des bourgeois, parmi lesquels les Von Braun.
Le 1er Septembre 1920, le général Kirov entre dans la cité de Kustin et campe sur les rives de l’Oder. Vorochilov lance de grandes incursions en Galice et s’empare de Cracovie. Les Corps Francs nationalistes Allemands et la Landwehr combattent les Communistes Allemands à Stettin, Breslau et en Haute-Silésie : les combats de rues sont quotidiens. Seul le défaut de la logistique Russe empêche Kirov de poursuivre son avance. Mais cela n’empêche pas les Commissaires Politiques Bolcheviques de rentrer en contact avec les agitateurs Communistes Allemands. Partout dans l’Europe de l’Est se soulèvent des Forces Révolutionnaires : à Vienne, Budapest, Agram, Munich et surtout Berlin.
Fin 1920, Les affrontements entre Conservateurs et Communistes dégénèrent en guerre civile dans tout le Reich. Le chef de la Reichswehr, Von Seeckt, opère un regroupement de ses régiments à Hambourg pour la région Nord, et à Nuremberg pour le Sud. Plusieurs attaques ont lieu sur Lubeck et Parchim pour dégager les environs de Rostock tenue par les forces armées d’un puissant Conseil d’ouvriers. Dans les Pays Baltes et la Pologne la répression des Soviets est terrible : 30 000 personnes sont fusillées, dont des intellectuels et des politiques, et 60 000 personnes sont déportés en camps de concentration. 30% des femmes Baltes et Polonaises sont violées par les troupes Bolcheviques qui progressent vers l’Ouest. Les Russes forment plusieurs régiments de volontaires Allemands et Polonais enclins aux idées Progressistes : ils leurs fournissent armes et munitions, seuls les uniformes viennent à manquer mais rien d’entame la détermination des prolétaires. Le général conservateur Kapp tient Berlin avec ses troupes Nationalistes et fait un coup d’état. Face à cela les Communistes redoublent dans leurs actes de violence. Les exécutions sommaires se multiplient.
Janvier 1921, un corps d’armée anglais débarque à Wilhelmshaven. Il est composé de 3 brigades d’infanterie, de 2 brigades d’infanterie de marine, de 1 bataillon de chars, de 1 régiment d’artillerie lourde et de 2 régiments de génie. Les Anglais s’emparent du Holstein et du Slevig pour sécuriser les ports du Nord, et contrer les Communistes qui auraient des visées sur le Danemark. De leur côté les Français déploient 5 régiments coloniaux, 1 régiment d’artillerie lourde et 1 régiment d’artillerie de montagne dans le Wurtemberg. Les Belges sécurisent la Ruhr et se livrent à une sanglante répression policière contre les révolutionnaires.
Avril 1921, à l’annonce du putsch du général Kapp les Conseils d’ouvriers Communistes prennent le contrôle des principales grandes villes du Reich. Kapp et la Landwehr tentent à plusieurs reprises de dégager la ville de Dresde en proie à la folie insurrectionnelle. Les “assassinats“ de capitalistes se comptent par centaines. Après le meurtre de Haase, dirigeant du SPD parti socialiste allemand par des Nationalistes, les militants Socialistes qui craignent pour leur action politique et rejoignent les Communistes de Hoelz.
Le parti des Junkers et les milieux capitalistes se mettent à la disposition de l’ultra conservateur Comte Westrap, qui engage avec plusieurs corps francs des actions militaires contre les Communistes. Nobles et bourgeois lui fournissent l’argent nécessaire à l’achat d’armes afin de sécuriser les villes de Brême et de Hanovre où les Nationalistes sont rejoints par des éléments Britanniques. A Berlin, les Spartakistes ravagent la Capitale en de violents combats de rue meurtriers : ils proclament la République Démocratique Allemande, RDA ou DDR.
Mai 1921, Les généraux Lüttwitz et Ludendorff avec 6 000 hommes des corps francs du Baltikum encerclent Berlin pour en chasser les révolutionnaires. Les Communistes se replient sur Dresde, et le général Kapp reprend le contrôle de la ville en de sanglants combats de rues.
Juin 1921, les Français créent une République Rhénane qui comprend le Palatinat et le Wurtemberg où se réfugient les intellectuels aisés de gauche et les politiciens Allemands de droite. La Bavière devient le bastion des Nationalistes Allemands des DNVP et du NSDAP (Parti National Socialiste Allemand) qui comptent plus de 50 000 membres. Les Sociétés secrètes et les Corps Francs des anciens combattants du gouverneur local Von Kahr restent fidèles à la dynastie des Wittelsbach. Von Kahr s’octroie le titre de Gouverneur Général de l’Etat Bavarois. Le général Von Lossow se met à son service et ils organisent ensemble une division d’infanterie de 10 000 hommes armés et équipés avec du matériel de récupération.
Le 8 Novembre 1921, Les militaires se cherchent des alliés. Ludendorff et Hitler, Führer du NSDAP, rassemblent une partie des troupes Nationalistes et des activistes d’extrême droite stationnés en Bavière. Ils marchent sur Dresde pour en déloger les Communistes.
Le 9 Novembre 1921, Ludendorff et d’Hitler sont tués lors des combats de la ville de la Halle opposant les 20 000 ouvriers en armes de Hoelz à 4 000 soldats Conservateurs. Le leader Nationaliste Ernst Röhm rassemble ce qu’il reste des troupes du NSDAP et trouve refuge en Bavière. Trotski arrive en Allemagne. Grand organisateur devant l’éternel, il rassemble une armée d’ouvriers, de prolétaires et de paysans à Arnswalde au Nord-est de Berlin. Ils viennent s’ajouter aux 21 divisions d’infanterie, 3 divisions motorisées, 4 divisions de cavalerie et 1 régiment d’aviation de l’armée de Kirov, nouvellement reformée avec des troupes Asiatiques fraiches venues de Sibérie à qui l’on a promis le pillage de l’Europe.
Le 18 Novembre 1921, Kirov lance son attaque sur Berlin. La ville est submergée par les forces Bolcheviques qui se répandent dans ses artères telles des vagues d’assaut sans cesse renouvelées que rien ne peut arrêter. Aucune atrocité ne sera épargnée aux habitants de la cité : assassinats, vols, viols, pendaisons, exécutions sommaires. Les leaders Communistes Allemands et dirigeants Bolcheviques Russes se réunissent à Dresde et établissent un “Programme Commun de l’International Communiste“, qui verra son aboutissement dans la “Dictature du Prolétariat“ sur l’ensemble du continent. Ils forment le “Kominterm“. En Saxe et en Thuringe sont mises en place des Républiques des Conseils. 20 000 opposants sont passés par les armes et toutes les usines sont nationalisées.
Décembre 1921, L’Armée Rouge du général Kirov occupe le Reich et le coupe en deux, de la Bavière en suivant la Weser jusqu’au Danemark. Après la bataille de Lubeck, contre les Russes et les Communistes allemands, les Anglais évacuent le Holstein mais se maintiennent au Danemark pour éviter l’invasion du Pays. Vorochilov, impatient, lance une attaque mal préparée contre la Rhénanie : les Russes sont repoussés par l’Armée Française lors des batailles de Wurtzbourg et de Gundremmigen, où les troupes coloniales Françaises sont mises à forte contribution. Ainsi, la Rhénanie-Palatinat et le Bade-Wurtemberg sont préservés des frasques Soviétiques. L’Irlande, après des années de lutte armée et de négociations, accède à l’indépendance dans son face à face avec l’Angleterre.
1922, Faute de moyens logistiques les Armées Rouges stoppent leurs attaques, et selon une directive de Lénine les Soviets consolident la puissance militaire et économique de l’URSS, en vue de reprendre les combats. Hoelz devient Secrétaire Général de la République des Conseils d’Allemagne.
Comme il faut rétablir l’ordre en RDA : 300 000 personnes sont exécutées après avoir été sommairement jugées, pour collaboration avec les Forces Capitalistes, et 100 000 autres sont déportées en camps de travail, sous des prétextes fallacieux, pour relancer l’économie de l’Allemagne Communiste. Un “Rideau de Fer“ parsemé de tranchées et de miradors tombe entre la RDA et la Rhénanie, et scinde l’Allemagne en deux.
Trotski continue de mener la lutte armée sur tous les fronts : la Hongrie de Bella Kun devient Communiste à son tour. Les Nobles fuient en Autriche, ou sont fusillés.
Juin 1922, depuis la fin de la guerre l’Italie est secouée par un élan révolutionnaire : partis de Milan et de Turin les Socialistes et les Communistes marchent sur Rome.
Juillet 1922, à leur tour Naples et les Pouilles s’embrasent. Les Révolutionnaires Italiens renversent la Monarchie et prennent le pouvoir. Le Roi et les Fascistes fuient en Lybie et sur l’île de Rhodes. La Marine Italienne Loyaliste mouille à Tobrouk. Par le “Traité de Rapallo“ La RDA, l’URSS et l’Italie Communiste signent plusieurs conventions d’aides économiques et militaires qui sous la formule d’un “Axe“ Nord-Est Sud-Ouest a pour but de favoriser l’expansion du Marxisme dans le Monde entier.
Août 1922, les Communistes Russes organisèrent une grande famine dans les régions rebelles à leurs idées de la moyenne et basse Volga, et dans une partie du Kazakhstan. 30 millions de personnes sont touchées, et 5 millions meurent de faim. Cela sans compter les pogroms contre les juifs autour de Kiev et de Tchernoziom dus aux troupes anarchistes de Makhno et des Ukrainiens de Zeleny qui sévissent encore dans la région.
La Tcheka compte 285 mille agents de répression et instruit 62 milles dossiers. Suivant un schéma bien précis 2 691 prêtres, 1 962 moines et 3 447 nones sont tués. La répression militaire suit son cours dans le Caucase avec 12 578 exécutions officielles et l’écrasement des Tchétchènes à l’artillerie lourde dont le nombre de victimes reste inconnu.
1924, assurées du soutien de la France, de laquelle elles reçoivent des armes, la Tchécoslovaquie, la Grèce, la Bulgarie, la Yougoslavie et la Roumanie repoussent des troupes Prolétariennes Communistes désorganisées et mal préparées qui cherchaient à infiltrer leurs territoires. Ces Pays Conservateurs deviennent des refuges pour des minorités ethniques menacées par les Rouges : Allemands Nationalistes, Hongrois, Russes Blancs, Baltes, etc….
Février 1924, les Pays-Bas, la Belgique et la France signent des traités d’alliances militaires pour faire barrage au “Rot Front“ Germano-Soviétique. Face à la menace extérieure qui fait rage aux frontières, les militaires de l’Hexagone ne désarment pas et perfectionnent les tactiques de combats des dernières années de la Grande Guerre : plusieurs projets “d’Avions de Chasse“, et de “Chars de Combat“ voient le jour et débouchent sur la formation de régiments d’infanterie motorisés, d’unités blindées et d’artillerie portée.
Mai 1924, depuis la fin de la guerre l’Angleterre est confrontée à une forte crise économique. Portés par l’élan de la “Révolution Socialiste Continentale“ les Partis de Gauche Anglais entendent par tous les moyens faire aboutir leurs revendications. La grève générale qui paralyse le pays depuis le début de l’année dégénère en émeutes de rues : Le patronat prend peur face à l’ampleur que prennent les évènements, et ne veut rien lâcher comme a pu le faire le patronat Allemand. Les évènements d’Allemagne et l’angoisse de perdre leurs privilèges incitent les nantis, qui traitent la populace avec mépris, à ne rien céder face aux émeutiers car pour eux la situation et les revendications ne feraient qu’empirer la crise. Il faut tuer l’insurrection dans l’œuf : Les soldats de sa Gracieuse Majesté tirent sur les manifestants pour dispersée les travailleurs : d’anciens soldats de la Grande Guerre, qui bloquent les usines. La Masse Populaire écrasée par les impôts et crevant de faim n’a plus rien à perdre. La Révolution éclate et le Pays s’embrase : Les ouvriers prennent les armes et la confrontation entre les Forces de l’Ordre et les Forces Travaillistes dégénère en lutte armée. La Famille Royale très Conservatrice est prise en chasse. Elle fuit en Ecosse. La Navy va mouiller à Scapa Flow pour mettre la flotte à l’abri. Les marins contestataires sont débarqués. Le Pays sombre dans la guerre civile. Les Propriétés Bourgeoises sont prises d’assaut, les magasins pillés et tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à un Dandy est abattu sur place sans somation dans les rues de Londres. Buckingham Palace est incendié. A son tour la population Ecossaise revendique des droits sociaux et autonomistes. Les Irlandais très catholiques se mobilisent et s’arment face à un éventuel débordement des Marxiste Anglais sur leur île.
La Famille Royale en fuite part pour le Canada et la flotte va mouiller aux Bahamas pour ne pas tomber aux mains des révolutionnaires. En Irlande, les Nationalistes envahissent Belfast. Les Travaillistes Anglais prennent le pouvoir au cours de la “Deuxième Révolution Parlementaire“ où la République est proclamée. La plupart des Officiers de l’Armée et les ¾ des Tommies Loyalistes s’exilent dans les colonies sûres et loyales d’outre-mer : Australie, Canada, et Nouvelle-Zélande pour y maintenir le contrôle de la Couronne. Mais déjà le Condominium Anglais part en morceaux et chaque Pays, même si il reste loyal au Roi, se proclame indépendant vis-à-vis de la Métropole Rouge. Ottawa devient la capitale de la famille royale en exil.
Les Communistes Anglais ne contrôlant pas les Territoires de l’Empire appellent tous les Peuples des colonies à évincer les Compagnies Commerciales Anglaises et à s’autogérer. En Inde, les minorités ethniques entrent en conflit les unes avec les autres : les Autorités Royalistes Britanniques submergées par les émeutes et la guérilla urbaine sont dépassées et se retranchent sur Ceylan, et à Singapour où mouille la Flotte Pacifique.
En Egypte, les Anglais perdent pieds : soulevés par des activistes Communistes, les Arabes s’en prennent aux civiles Britanniques qui sont obligés de quitter le Pays. Les autorités Royales Egyptiennes se rapprochent alors des Italiens Royalistes basés en Lybie pour maintenir l’ordre : les Notables Egyptiens craignent une insurrection civile et préfèrent coopérer avec les Occidentaux pour parer tout soulèvement révolutionnaire Islamiste. Le peu de moyens des Italiens Royalistes n’empêche pas les arabes révoltés de prendre le pouvoir. Des navires russes passant le Bosphore viennent mouiller à Alexandrie. Déjà des débordements se produisent le long de la frontière Syrienne Française.
L’Afrique du Sud se déclare indépendante : les Boers rejettent les Anglais et se délient de la Couronne. Les Tommies Anglais encore sur place ne peuvent s’opposer aux revendications indépendantistes de la Bourgeoisie Sud-Africaine qui cultive une haine viscérale contre les Britanniques depuis 1904. Favorisée par les USA cette séparation se conclue par de nombreux contrats économiques et militaires entre Américains et Afrikaners. Les Australiens, ainsi que les Néo-Zélandais et les Canadiens restent les seuls Dominions fidèles au Roi en exil. Sir Oswald Moseley devient premier ministre du Gouvernement Royaliste basé dans les Bahamas à Nassau. La Royal Navy maintient son contrôle de l’Atlantique et sur les îles éparses de l’ex empire.
1922-1937, Lénine et Trotski prônent la “Révolution Mondiale“ : c’est le début des Grandes Purges dans les Pays Soviétiques où Staline et les membres de “l’aile droite“ du Parti Communiste sont éliminés lors de procès arrangés. Les intellectuels et les grands noms de la science fuient la répression aux Etats-Unis. La mise aux pas des minorités ethniques par les Russes fait à nouveau 3 millions de morts en Ukraine, 50 000 victimes dans les Pays Baltes, 100 000 tués en Pologne et 60 000 en Europe Centrale. 2 millions de personnes sont déplacées depuis le Caucase jusqu’en Oural pour y travailler en camps de concentration. Entre 1930 et 1940, 4 millions de Juifs des différents Pays du “Pacte de Varsovie “sont déportés en Sibérie Orientale dans la région marécageuse de Birobidjan où la plupart meurent du typhus. Les Pays Communistes signent leurs adhérences au “Pacte de Varsovie“ : qui voit la mise en place d’une politique commune entre tous les Signataires. Trotski se réserve le droit d’intervention dans chaque “Pays Frère“ où les fondamentaux du Communisme seraient remis en cause. La Russie et l’Allemagne redéfinissent à leurs avantages les frontières Polonaises. La Galicie devient indépendante avec Cracovie comme Capitale.
1924, à la mort de Lénine, Trotski reste le seul maître de l’URSS. Dans l’ensemble du Monde la Stavka et les différents appareils des services secrets Soviétiques favorisent et financent les soulèvements sociaux, indépendantistes ainsi que les assassinats de personnalités bourgeoises. A partir de 1927 la Révolution Rouge se saigne elle-même avec la chasse aux Staliniens. Ceux-ci voulaient arrêter l’expansion de la Révolution Armée pour se concentrer sur le développement de la Nouvelle Russie. 30 proches du Commissaire Politique sont exécutés et 72 000 personnes fichées sont déportées en Sibérie. C’est “l’Opération Printemps“.
Les déportations d’opposants passent de 578 000 en 1926, à 709 000 en 1927, à 909 000 en 1928 et à 1 178000 en 1929. Pour peupler la région de Narym, 350 000 km² de taïga en Sibérie, Trotski approuve la dékoulakisation, ou déportation de tous les paysans aisés de Russie. Ainsi 2 000000 de personnes sont déportées. 300 000 meurent en cours de route, 30 000 trouvent la mort entre 1930 et 1931 : Morts dus à la famine et aux maladies inhérentes à la région. En 1932, les Communistes organisèrent contre les Ukrainiens une nouvelle grande famine au cours de laquelle 6 000000 de civils meurent. Des révoltes ont lieu qui sont réprimées par 25 245 exécutions. En 1933, 18 000 tsiganes sont déportés, ainsi qu’à nouveau 40 000 juifs dans la région de Birobidjan. Le but des Communistes est de créer un fictif “état national juif“ dévoué aux Soviets qui mettrait la région en valeur.
1925 en RDA, Hoelz fonde la “Loi de Programmation“. A cause de la fuite des devises vers les USA tout est à reconstruire. L’industrie, les usines et tous les moyens de production passent aux mains des Conseils. Les terres des gros propriétaires terriens sont redistribuées aux petits paysans. Ainsi, en 10 ans d’un plan économique imposé à tous et de la mise au travail du prolétariat, la RDA restaure toute son économie en s’appuyant sur ses usines de Saxe, et rationnalise l’économie Russe en lui fournissant du matériel industriel lourd et des ingénieurs.
La RDA finance en sous-main les “Révolutions Prolétariennes“ à travers le Monde, surtout en Amérique Latine, et s’offre des débouchés dans tous les Pays Communistes Européens. Pendant cette période de prospérité, 1 million de personnes contestataires sont déportées en camps de concentration où “le travail rend libre“. Conjointement avec les Russes, les Allemands restructurent leurs armées. Une tactique d’attaque fulgurante est mise au poing par les Généraux Allemands pour percer le front adverse en cas de guerre : l’infanterie, avec l’expérience des Stosstroupen, sera soutenue par l’aviation pour effectuer des “Actions Eclairs“ promptes à bousculer les centres de résistances de l’ennemi. Les blindés suivront alors l’avance des troupes pour servir d’appuis feu et consolider les acquis de terrain comme cela avait été préconisé à la fin de la Grande Guerre.
1929, La France devient, avec le Benelux, le seul rempart Occidental contre le Bolchevisme. Elle reçoit à cet effet des fonts privés des USA et du Gouvernement Canadien Loyaliste pour son effort de guerre qui craignent l’avancée du Communisme. Celui-ci est porté sur la production de Chars de Combats. Le Ministre Maginot fait mettre en place en Rhénanie toute une série de fortifications autour de points stratégiques comme les villes de Lörrach, Fribourg, Offenburg, Baden-Baden, Landau, Zweibrücken, Sarrelouis et Trêves. La petite Armée Allemande Rhénane est organisée en Troupes de Forteresses aptes à soutenir une attaque frontale de la part des Armées Communistes, et surtout à servir de rempart pour la France.
1930, malgré l’ampleur des fonds d’investissement la crise économique Américaine touche la France de plein fouet. Dans l’Hexagone les Communistes ne manquent pas d’appui : dans de nombreux départements du Centre et du Sud la population se montre ouvertement pro Soviétiques. 37 départements ont une majorité électorale de Gauche. Après d’âpres négociations, seule une coalition entre Conservateurs et Socialistes, qui redoutent une prise de pouvoir de l’Extrême Gauche, maintient le pouvoir Républicain en place. L’agitation Ouvrière terrorise la Bourgeoisie qui voit déjà poindre une nouvelle Révolution du type 1789, et la Terreur de 1793 avec son cortège d’assassinats.
1930-1940, en Union-Soviétique n’ayant aucune confiance dans les peuples de type asiatique ou arabe, les Communistes déportent 900 000 Tchétchènes, Ingouches, Tatares, Karatchaïs, Balkars, Kalmouks, 86 000 Turcs, kurdes, Khenchines, Arméniens et Grecs de Géorgie. 80 000 juifs sont de nouveau déportés dans l’Oural pour raison ethnique. Il y a en URSS 8 700 exécutions pour crimes politique. Le taux de mortalité dans les camps de concentration soviétiques est de 18% par mois. Tous les opposants au régime sont systématiquement déportés en Sibérie.
La corruption qui mine l’Hexagone, les heurs et les provocations des Communistes Français attisent la peur d’une prise de pouvoir par les Rouges de Maurice Thorez. Les associations des anciens combattants marchent sur l’Assemblée Nationale afin de faire chanceler le régime parlementaire. Mais le Pouvoir Républicain tient bon : les meneurs fascisant sont interpelés et dans le même temps de nombreuses personnalités d’Extrême Gauche sont arrêtées et emprisonnées en camps d’internement dans la région de Pau. D’autres activistes de Gauche fuient en Espagne où ils rejoignent les membres du “Poum“.
L’Espagne devient démocratiquement Républicaine : les Socialistes et les Communistes prennent le pouvoir : les églises sont pillées et les persécutions contre les Libéraux entrainent leur exile en Amérique du Sud ou en Algérie Française. Le Général Franco est muté au Maroc. Il rassemble autour de lui une multitude de mécontents et fermante un plan de Coup d’Etat soutenu par les Anglais et les Italiens Nationalistes.
Poussée à bout et exaltée par la “Révolution Mondiale“ la Masse Ouvrière Française se soulève contre la main mise du Patronat sur la vie publique. Un ras–le–bol général entraine spontanément une série de mises en grève successives. D’importantes manifestations ouvrières ont lieu dans les grandes villes, et les manifestants les plus virulents établissent des barricades. Les activistes les plus acharnés se réclament des Communards de 1871 et lancent un programme “Fédéral“ pour une “République Socialiste“ dans l’Hexagone. Les revendications salariales et civiles des travailleurs suscitent l’étonnement, et l’incompréhension des Conservateurs. Des agents étrangers marxistes infiltrent l’hexagone pour y commettre des attentats et encadrer les émeutiers. La presse de tous bords, sauf l’Humanité, dénonce la collusion entre les Communistes Français et les Soviétiques Allemands.
Juin 1936, le “Front Populaire de la Défense des Libertés“ paralyse toute la France. Face au pouvoir Capitaliste la “Masse Salariale“ de toutes les institutions et de toute l’industrie est en grève. Les syndicats, pris de cours par cette formidable agitation sociale, tentent de récupérer le mouvement à leur profit. Les Communistes dressent des barricades et défient les Forces de l’Ordre en des affrontements sanglants. Léon Blum, Secrétaire Général du Parti Socialiste, passe plusieurs accords avec les financiers Français : il les rassure quand aux aboutissements des grèves. Il se dénie de toute compromission avec les Communistes pour retourner le Pays et le plonger dans la guerre civile. Le Patronat paniqué décide alors de soutenir les Socialistes et les Radicaux pour éviter des débordements extrémistes qui déstabiliseraient le Pays sans favoriser les investissements et le plongeraient dans le chaos.
Juillet 1936, ce qui se passe en Allemagne et en Angleterre : émeutes, meurtres, vols, viols, déportations, incite la majorité de population Française Ouvrière peut enclin à s’entretuer à négocier, au grand dam des syndicats en cheville avec les Communistes. Léon Blum devient Président du Conseil et entreprend des pourparlers avec les Syndicalistes pour sauver la République. Blum, tel un Lamartine, fait plusieurs discours où il appelle le peuple à la raison : les salariés obtiennent plusieurs avancées sociales : hausse des salaires, la semaine de 50 heures, une multitude de primes et 15 jours de congés payés. La République est sauvée. Les Communistes tentent bien de relancer la grève mais, mis à part dans les grandes villes où des sursauts insurrectionnels ont lieu, la population satisfaite et lassée par les appels à la furie révolutionnaire des Marxistes ne suit pas : la France reste très agricole et catholique, et la classe ouvrière ne pense qu’à une chose en cet été 1936 : profiter des premières vacances de son histoire qui lui sont gracieusement offertes. Les financiers rassurés restaurent l’économie, et l’armée veille aux frontières. Une insouciance bonne enfant s’instaure alors dans l’esprit des Français qui veulent oublier la crise mondiale et ses affres.
Août 1936, Thorez, dépité par l’échec de la Révolution manquée, est reçu à Moscou par Trotski. Plusieurs accords sont mis en place pour liquider les Bastions du Capitalisme en Europe : Belgique, Hollande, France, Rhénanie, Yougoslavie, Grèce, la Tchécoslovaquie, la Bulgarie, le Luxembourg et Roumanie. La Russie se chargera personnellement de la Finlande et de la Turquie.
Maurice Thorez assure Trotski de son entière collaboration en cas de guerre ouverte contre la France et l’assure que les Communistes Français collaboreront avec les “Forces de Libération Prolétariennes“ qui déferleront sur l’Occident pour écraser le Capitalisme. En province, dans le Limousin, plusieurs caches d’armes et dépôts de munitions clandestins Communistes sont installés pour répondre à l’appel de tout soulèvement.
En Espagne Socialistes, Communistes et Anarchistes se déchirent quand à savoir qui doit diriger le Pays : l’Espagne sombre dans la guerre civile où chaque Parti revendique le contrôle des institutions. Le général Franco profite du chaos pour débarquer en Europe avec ses troupes coloniales et revendiquer le pouvoir. Les Russes, les Italiens et les Allemands Soviétiques avec la Légion “Nibelungen“ envoient des armes, des chars, des avions et des soldats pour aider les Communistes à venir à bout de leurs opposants.
De son côté Franco reçoit de l’aide militaire et financière des Italiens Nationalistes du Général Badoglio, des Allemands Rhénans enrégimentés dans la Légion “Condor“ et des Français de la Légion “Jeanne d’Arc“.
En Asie, les Russes prennent le Contrôle de L’Afghanistan et de la Mongolie Extérieure, et Trotski apporte son aide au mouvement révolutionnaire de Mao Tsé Toung. Plusieurs délégués des Soviets sont envoyés dans les Pays colonisés d’Afrique et d’Asie pour fomenter des révoltes et des actes terroristes.
Partout en Occident les Commissaires Politiques Soviétiques formatent les mouvements des “Jeunesses Communistes“ afin de rendre leurs jeunes adhérents prodigues de leur sang lorsque le moment sera venu. Les armées des différents Pays du Pacte de Varsovie se préparent à un conflit majeur en vue de “libérer“ les Peuples opprimés par le “Grand Capital“ de par le Monde. Les usines Allemandes, Anglaises et Russes produisent en abondance des armes individuelles, des chars, des canons, des avions pour les “Divisions du Peuple“ dont les généraux mettent sur pieds des plans d’invasion pour l’Europe. Le général Toukhatchevski réorganise l’Armée Rouge pour que joue à plein la “Blitzkrieg“ qui doit pulvériser l’adversaire dans une bataille décisive. Le général Andrei Svietchine lui prépare des plans pour s’assurer de la victoire par des différences d’attrition en faveur des Russes. Le Commissaire du Peuple Khrouchtchev établit des “listes“ de personnes à appréhender et à liquider sur l’ensemble de l’Europe par des agents actifs et des troupes spécialisées dans “l’épuration sociale“.
10 Mai 1939, après de longues semaines de préparation la RDA et la Russie Soviétique attaquent la Bavière, la Rhénanie, l’Autriche, la Finlande et la Roumanie dans des actions fulgurantes : c’est la Blitzkrieg où l’aviation soutient l’avancée de l’infanterie légère qui fonce à travers les lignes ennemies sans prendre le temps de souffler et exploite directement le terrain. Les différentes armées des Nations attaquées sont pulvérisées par la surprise et la virulence de l’attaque des troupes Communistes. Cependant, les mouvements de mise en place des troupes Marxistes ne sont pas passées inaperçues aux yeux des services de renseignements Français. Ainsi, Les civiles sont évacués sans débâcle et les restes des Armées Allemandes Nationalistes trouvent refuge en France.
Sur mer, les U-Boats allemands sillonnent la Mer du Nord et compensent les flottes de surfaces dépassées et ancienne du Bloc de l’Est.
16 Juin 1939, Seule la forteresse Rhénane de Fribourg résiste à la déferlante de la Volksarmee. Les Armées Belges et Hollandaises sont rejointes par la 7ème Armée des généraux Giraud et Frère afin de protéger le Benelux d’un débordement. Le général Hollandais Winckelmann retranche son armée dans la “Forteresse Hollande“.
18 Juin 1939, La France se retranche à son tour derrière la “Ligne Bleue des Vosges“ et les rives du Rhin. Ces dernières ont été minées à outrance. Une contre-offensive est lancée avec la 1ère Armée du général Blanchard et la 9ème du général Corap dans la Sarre où d’âpres combats ont lieu autour de Kaiserslautern. Les réfugiés des départements du Nord affluent de toutes parts, et beaucoup trouvent refuge dans le Sud Ouest et le Bordelais où des camps de réfugiés sont préparés.
Les autorités Américaines et les Canadiennes mettent en placent un embargo maritime militaire pour rendre imperméables leurs Espaces Océaniques aux incursions des navires Marxistes. Déjà des Destroyers Communistes Anglais viennent croiser dans les Eaux Canadiennes et les incidents diplomatiques se multiplient. Les activistes communistes tentent de rallier à eux les Québécois avides d’indépendance, mais la loi “Cadenas“ mise en place par le ministre francophone Duplessis empêche tout débordement socialiste dans le territoire. Bien que restant dans une neutralité relative les USA sous la pression des industriels et de Roosevelt apportent tout leur soutien militaire et financier à la France. Les Américains s’ouvrent ainsi des marchés extérieurs qui boostent leur économie.
Juillet 1939, Les Japonais Impérialistes poussés par un orgueil démesuré attaquent l’URSS depuis la Mongolie pour étendre leur hégémonie sur la Sibérie et faire valoir leur statut de puissance mondiale. Les Soviétiques contre-attaquent dans la foulée avec leurs troupes Asiatiques, et le général Joukov annihile toutes les velléités Nippones dans la région en moins d’un mois. Le désarroi est total dans le camp des Nippons, et leur rêve de conquête continentale s’écroule pour se transformer en déroute.
Les Communistes Anglais, en concertation avec le polit-bureau de l’internationale Communiste, avec leur maigre flotte maritime s’emparent des îles Féroé, de l’Islande et de la Norvège. Depuis Narvik ils contrôlent tout l’Atlantique Nord et la Zone Arctique. Les Suédois mobilisent alors leur armée pour parer à toute invasion et en appellent à la France pour que celle-ci lui envoie des renforts en cas de conflit. Les combats entre Finnois et Russes se poursuivent dans le Golfe de Carélie où l’offensive des Soviets s’enlise. Des éléments Français soutenus par des destroyers, via le Danemark, débarquent à Helsinki pour sécuriser la Baltique. De durs combats s’en suivent autour de Vyborg.
Avril 1940, Grande Offensive Soviétique : les Armées Rouges Allemandes renouvellent leurs attaques et écrasent des régiments de Chasseurs Belges autour de Liège. Les armées Danoises et Hollandaises s’écroulent en 3 semaines face à la déferlante des vagues d’assauts irrésistibles de l’aviation et des chars de la Volksarmee. Les Communistes Hollandais et Belges collaborent d’entrée avec les envahisseurs et commettent plusieurs attentats qui visent les gouvernements et les Familles Royales. Maurice Thorez tente de s’emparer du pouvoir en appelant à Révolution au cours d’une manifestation armée dans les rue de Lille. Il manque de peu d’être arrêté et s’enfuit en RDA avec ses militants les plus proches. Le rocher de Gibraltar où stationnent des Tommies Royalistes est pris d’assaut par les troupes Anglaises Marxistes et les Espagnols Communistes. Ces derniers prennent possession du site et en fusillent tous les occupants qui n’ont pas pu fuir par la mer.
18 Juin 1940, la Guerre devient totale : Retenant les leçons des dernières années de la Grande Guerre l’Aviation Française est formée en Armée autonome. L’Armée Blindée sous la férule du Colonel De Gaulle et du Général Prételat est organisée en unités indépendantes qui soutenues par des régiments d’infanterie portée percent la ligne de front en direction de Stuttgart avec la 3ème Armée du général Besson. Les nouveaux chars lourds Renault G1 surclassent tous leurs adversaires. Plusieurs Généraux Allemands Rhénans: Von Lewinsky (Von Manstein), Guderian, Leeb, Kleist, Rommel et Steiner apportent tout leur soutien au général Georges avec leurs régiments Allemands Nationalistes équipés de matériel Américain.
De nombreux financiers et investisseurs Allemands Rhénans fuient la guerre en Afrique du Nord où les Français tentent de reformer des régiments de troupes Anglaises Royalistes sous le contrôle de l’Amiral Darlan à Mer el Kébir.
Les Russes et les Communistes Chinois, en poursuivant les troupes Japonaises en retraite, se lancent à la conquête de l’Asie. Les USA, en sous mains, financent l’Armée Nationaliste Chinoise et le Japon pour que ceux-ci poursuivent la lutte contre les Rouges. Pétrole et matières premières sont acheminées jusqu’à Tokyo via les îles Hawaïennes, Midway et Guam. La Flotte Combinée Japonaise lance plusieurs attaquent aéroportées contre Vladivostok et coule toute la marine Soviétique du Pacifique au cours de la “Bataille de Sakhaline“ où elle attaque son adversaire par surprise.
Juillet 1940, “la Royale“ en représailles aux attaques de commandos Communistes Italiens sur la Corse bombarde la ville de Gène et le littoral Ligurien. Sur ordre du gouvernement les troupes Alpines du général Altmayer passent le Col de Tende, longent le Pô. La 10ème Armée Française s’emparent de Turin et déboulent dans la vallée d’Aoste. Les Français sont accueillis comme des libérateurs face aux Forces Marxistes : l’Armée Italienne Communiste sous équipée ne peut s’opposer aux troupes d’élite Franco-anglaises Royalistes qui foncent sur la ville de Milan depuis Nice et Menton via San Remo. La Flotte Française, soutenue par la Royal Navy et les flottes Royale Serbes et Grecques, sillonne la Mer Méditerranée qui devient un “Lac Français“. Les Allemands Communistes passent le Col du Brenner pour porter secours à leurs Frères d’Armes Latins. Les belligérants se combattent en Toscane. Soutenus par des éléments locaux latins antimarxistes les Français retranchés tiennent bon autour de Rivoli. La Lombardie s’embrase en de furieux combats.
Août 1940, en Espagne les Forces du Général Franco prisent dans la tourmente de la guerre civile se regroupent à Benabarre et Pampelune. En France, les vieilles forteresses Pyrénéennes sont remises en service actif pour repousser toute tentative d’invasion méridionale Espagnole.
Le leader du Parti Ouvrier Espagnol d’Unification Marxiste : Andreu Nin, devient le dirigeant de la Républiques Socialiste Espagnole. Les autres chefs de parti ont été éliminés. Une répression sanglante à lieu contre les Basques et les Catalans qui cherchent à s’émanciper de l’unification Marxiste Ibérique : 90 000 personnes disparaissent dans les tueries.
Octobre 1940, les Hongrois dirigés par Ernö Gero s’emparent de la Slovaquie et de la Transylvanie. Les Polonais de Witold Pilecki se joignent aux armées Soviétiques du Commissaire Khrouchtchev qui combattent la guérilla Serbe et Croate dans les Balkans, et le long de la Côte Adriatique : 1 million de personnes sont tuées par les Marxistes.
Février 1941, Des éléments Italiens Nationalistes sous la protection de la marine Française, aidés par un Corps Blindé Anglais sous les ordres du général Gort débarquent en Sicile : Plusieurs affrontements ont lieu contre les Italiens Marxistes de Sélinonte jusqu’à Palerme. Des Régiments Allemands Communistes foncent à travers la péninsule Italique pour stopper les “Fascistes“ et installent des camps fortifiés sur un axe Rome-Naples-Brindisi.
De nombreux troubles indépendantistes éclatent dans tout le Moyen-Orient et au Maghreb où les leaders Arabes aidés par des subsides Soviétiques soulèvent les “Peuples Opprimés“ contre les Occidentaux, et appellent au Djihad. Les entrepreneurs Européens sont massacrés aux cours de manifestations populaires.
Mars 1941, les Armées Russes s’emparent des Balkans : La Roumanie, la Bulgarie et la Grèce sont submergées par la puissance de l’attaque des Armées Blindées Communistes du Général Timoshenko. Les monarques de ces différents pays sont exécutés. La Yougoslavie explose en une multitude d’états revendiquant leurs autonomies : la région s’embrase dans une guerre civile aussi brutale que sanglante. Les Grecs Nationalistes se regroupent en Crête où leur ravitaillement est assuré par la marine Française.
Février 1942, les Armées Russes du Général Yérémenko contrôlent les côtes de la Mer Noire et occupent la Turquie Européenne, s’ouvrant ainsi les “Détroits“ et permettent à la Flotte Rouge d’Odessa de naviguer en Méditerranée. Les troupes Soviétiques du général Yakovlev entrent en Syrie, repoussent les maigres troupes Françaises, et s’emparent du Moyen-Orient. Des Divisions Italiennes Nationalistes de “Chemises Noires“ parties de Tripoli par bateaux sous les ordres du Général Messe débarquent à Anzio et entrent dans Naples. Des Compagnies Anglaises Conservatrices transportées elles aussi par des navires français sous les ordres du général Wavell attaquent les forces Marxistes à Foggia et s’emparent des villes du Golfe de Tarente. Vorochilov, commissaire à la Défense Soviétique, ordonne un redéploiement des Forces Prolétariennes face à la résistance des peuples des Pays envahis. Partout la guérilla mène la vie dure aux occupants : Dans les Carpates, en Dalmatie, dans les Alpes Autrichiennes, dans l’ensemble de la Grèce, en Scandinavie et en Pannonie, les Forces Libres et Libérales (FLL) se battent contre les Rouges.
Mars-Mai 1942, les troupes de montagne de la 49ème division de la Volksarmee et de l’Armée du général Popov envahissent la Suisse pour rejoindre Turin et Milan, et couper ainsi la 10ème Armée Française de ses bases. Zurich et Berne sont pillées. L’Armée Helvète se retranche entre Genève et Lausanne. Les refuges souterrains dans lesquels se sont abriter les civiles pour échapper aux combats deviennent des tombeaux : Sans état d’âme les Soviets gazent systématiquement toutes les vallées alpines. Meurtres et viols se succèdent dans Berne en feu.
Depuis Bruxelles le général Russe Kirponos opère une violente attaque frontale comprise entre Hazebrouck et Maubeuge. Les chars Russes T-34/76 accompagnés par de l’infanterie portée font exploser le front Belgo-Français. Les Stosstroupen Communistes Allemands prolongent les combats jusqu’à Amiens, où les SA, Sturm Abteilung, d’Ernst Röhm sont casernés. Il s’en suit de durs combats de rue et sur les bords de la Somme entre Allemands Marxistes et Nationalistes. Le Colonel De Gaulle, pour contrer l’assaut Soviétique, lance une attaque de 500 chars B1 bis, Somua, R-35 et G1 bis dans les Ardennes sur les conseils du général Allemand Von Lewinsky Von Manstein qui reprend le plan du général Joffre de 1914. Partie de Signy-L’abbaye l’offensive Française atteint Chimay, Charleroi, Mons et Tournai et prend de flanc les troupes Communistes passées en France. En une semaine De Gaulle encercle 10 divisions ennemies et fait exploser l’attaque adverse. Le Front se stabilise entre Lille et Charleville-Mézières. L’armée Française contre attaque et atteint Courtrai et Gand. De Gaulle est nommé général.
Juillet 1942, le Pakistan se déclare indépendant et rejoint le Pacte de Varsovie. Les Armées Soviétiques envahissent alors la Perse, l’Irak et l’ensemble du Moyen-Orient : les Russes contrôlent ainsi “le Marché du Pétrole Arabe“. Les Compagnies Pétrolières Américaines spoliées de leur “ bien“ en appellent au gouvernement Américain dont l’isolationnisme commence à avoir d’importantes retombées négatives sur l’économie Américaine. Mais l’opinion publique rechigne encore à une entrée en guerre et à la lutte armée. L’Inde se déclare indépendante sous l’égide de Gandhi et de Chandra Bose.
Décembre 1942, aux Philippines a lieu une explosion dans les soutes du Cuirassé “Nevada“. Est-ce un fait de la CIA ? Un sabotage délibéré ? L’acte est imputé à des activistes Communistes. Le prétexte est tout trouvé par le Président Roosevelt pour faire entrer son pays dans la guerre par cet “acte d’infamie“. A partir de là rien ne peut plus stopper le développement de la Machine de Guerre Américaine liée aux profits de la guerre : Les porte-avions et les Task Forces Navales US sillonnent l’Atlantique et viennent à bout des maigres flottes ennemies qui croisent dans les Océans Atlantiques et Pacifiques.
1943, les Américains soutiennent financièrement et militairement la France et le Portugal, et la ligne de bataille se stabilise sur un front qui coupe en deux la Belgique et longe le Rhin. Un corps d’armée de GIs débarque à Brest et prend position dans les Ardennes face aux Russes. S’associant aux Australiens et aux Japonais, les USA mènent une Guerre “contrôlée“ en Asie, et y financent une guérilla sauvage mais encadrée au Viêt-Nam et au Laos contre les Rouges. Les USA associés aux Anglais Loyalistes, ainsi qu’aux Canadiens, contrôlent entièrement l’Océan Atlantique, et envisagent un débarquement en Terre Britannique. Le Président Roosevelt met un protectorat de fer sur l’ensemble du Continent Américain et cherche à porter la guerre au Moyen-Orient pour reprendre le contrôle du Pétrole Arabe. Le financement de groupes Islamistes terroristes antimarxistes est décrété. Après référendum, les Italiens de la Vallée d’Aoste réclament leur rattachement à la France. Celle-ci y construit toute une série de fortifications où s’implantent des troupes de Forteresse. Le long du Rhin les villes de Lörrach, Freiburg, Offenburg et Baden-Baden sont annexées à la République après référendum.
Les 6, 9 et 11 Août 1945, l’explosion de Trois Bombes Atomiques Américaines en Chine Communiste (Shanghai, Pékin et Nankin) stoppe l’expansion des Marxistes en Asie. Les Russes sont obligés de se retirer du littoral Chinois sous la menace de nouveaux bombardements nucléaires. En Europe, la ville emblématique du Communisme Allemand : Dresde, subi le même sort. Une bombe atomique rase les deux tiers de l’agglomération. Sans complaisance le gouvernement US décide d’en finir et de préserver la vie de ses Boys.
Sous la pression et la menace d’un bombardement sur Berlin ou Moscou, les troupes Marxistes refluent de Belgique, de Hollande, du Palatinat et du Württemberg. Elles se retranchent dans d’inexpugnables Forteresses qui jalonnent le Rideau de Fer et les kms d’un mur en béton qui isole les Pays du Pacte de Varsovie. Les états-prisons communistes sombrent alors dans l’austérité et la peur d’être envahis par les troupes capitalistes.
1946, En Amérique Latine, les Soviets en sous main financent des groupes d’extrêmes gauche, ce qui donne lieu à des “Chasse aux Sorcières“, des massacres et à une répression féroce de la CIA envers les activistes Communistes. L’Arabie, le Moyen-Orient et le Golfe Persique sombrent dans le chaos où s’affrontent milices islamistes, Chrétiennes, Royalistes Arabes et éléments séparatistes juifs. Les GIs y débarquent pour s’emparer des puits de pétrole Saoudiens et Koweitiens lors de l’opération “Tempête du Désert“. L’Afrique à son tour s’enflamme. Seule l’Afrique du Sud reste stable en lançant des actions armées contre ses voisins dont les différentes troupes osent des incursions sur son territoire. Le gouvernement de Pretoria annexe la Namibie, l’Angola et le Mozambique, et forme avec les Rhodésies l’Union Sud-africaine. Le tiers-monde est ravagé par de “sales guerres“ où rien n’est épargné aux civils : Exactions, meurtres, viols et exécutions sommaires.
Sous la menace d’un holocauste Atomique la guerre ouverte s’arrête. Le conflit continue néanmoins entre Communistes et Capitalistes, sous forme larvée, en Afrique et dans les Pays Arabes du Moyen-Orient. La France se maintient militairement dans ses anciennes colonies jusqu’en 1954, où sont mis en place des gouvernements d’opérette prompts à laisser la métropole exploiter leur matières premières. Toute opposition y est éliminée.
23 Juillet 1952, la Fédération Politique et Economique des Pays d’’Europe de l’Ouest est créée avec La France, la Belgique, les Pays-Bas, Les Pays Rhénans Allemands, Les Pays Scandinaves, la Navarre du Général Franco, le Portugal, Chypres, Malte, l’Archipel des Baléares, la République des Canaries, la République de Naples et des Deux-Siciles, l’Islande, l’état des îles Féroé, la République Grecque du Péloponnèse et la Dalmatie (Croatie et Albanie).En Chine méridionale, Chang Kaï Chek maintient un gouvernement Nationaliste à Kumming. Le Viêt-Nam devient indépendant dans le cadre de l’Union Française.
1962, L’Algérie devient un département à part en tiers de l’Union Française, et la République de Tunisie deviennent le refuge des Italiens Royalistes qui, faute de moyens, sont obligés de quitter la Lybie qui, comme l’Egypte, devient indépendante et pro Américaine. De par le monde, seul le Canada reconnait encore l’autorité de la Famille Royale Anglaise. L’Australie et la Nouvelle-Zélande se joignent aux Etats-Unis pour former de nouveaux états américains.
1975, La Guerre Indo-pakistanaise, qui déborde sur l’Afghanistan, se solde par un statut quo. Depuis la sortie de la guerre ouverte, les plans quinquennaux irréalistes Soviétiques enfoncent dans la misère les Pays du Pacte de Varsovie. Ceux-ci subissent moult famines.
1982, L’Espagne Communiste, souffrant d’un retard économique important et de disettes récurrentes ouvre des pourparlers diplomatiques avec la France et la Navarre. Des traités économiques sont conclus et l’Ibérie Marxiste pour sortir de son isolement, ne serait ce que géographique avec les autres Républiques Sœurs, devient une République Socialiste Parlementaire.
Jusqu’en 1992, la France devient, le sanctuaire des intellectuels Européens de tous poils et représente pour tous les peuples opprimés l’idéal de la Liberté. A cette date, un apaisement a lieu entre les deux blocs où des relations cordiales sont établies entre l’Amérique ultra libérale de George Bush et la Russie en pleine pérestroïka de Boris Eltsine.
En 1995, le Pacte de Varsovie explose dans une volonté ouverte des différentes Nations Soviétiques de sortir de la Révolution Prolétarienne et de s’ouvrir à l’économie de Marché. C’est la fin du Rideau de Fer, dont la Hongrie a été le premier état à rejeter le Communisme.
Mort en 1979, Trotski aura porté la Révolution Prolétarienne de par le Monde pendant 100 ans. Une Révolution avortée par l’arrêt de la Guerre, car seule celle-ci portait en elle le propre moteur de fonctionnement de la Révolution Internationale.