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Culture Historique

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descriptionCulture Historique - Page 4 Empty11 Novembre 1918-2008

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Ainsi donc tous nos politiques vont se targuer de commémorer l’armistice du 11 Novembre 1918. Triste cérémonie qui rapporte à nos mémoires le sacrifice librement consenti de plusieurs générations de jeunes hommes pour une boucherie jamais égalée dans sa forme. La Première Guerre Mondiale n’est jamais que le prolongement Républicain de la Guerre Impériale de 1870, tout comme le sera celle de 1939-1945. Cette guerre contre les Allemands qu’ont toujours désiré les militaires Français pour prendre leur revanche contre leurs homologues d’outre-rhin. Une revanche approuvée par l’ensemble des Français. Et Jaurès ? Juste avant de se faire assassiner le leader Socialiste a écrit un texte où il se range du côté des bellicistes. L’histoire a voulu que l’écrit ne soit pas publié suite à sa mort. Le bourrage de crâne procédé sur tous les écoliers mâles de 1875 à 1914 a porté ses fruits et donné à nos généraux la possibilité d’utiliser à outrance une chaire à canon béate et volontaire.

S’il y a une victoire qui tient bien du miracle pour l’histoire de la France, c’est celle de la Marne. La première Guerre Mondiale a été encouragée et voulue en premier lieu par la France. Cela dans l’unique but d’effacer l’humiliation de la défaite de 1870. D’autres nations ont aussi trouvé leur compte dans l’état de tension du début du 20ème siècle : L’Autriche-Hongrie pour cimenter l’unité de son empire au conservatisme périmé, et aux peuples si disparates ; L’Allemagne afin d’asseoir le Pangermanisme, et ainsi dominer l’Europe. Il est quant même à noter que le Reich a, à plusieurs reprises, essayé d’éviter le conflit; La Russie qui, aux portes de la révolution, tente par la guerre de provoquer un regroupement autour du Tsar, symbole de l’Empire. Seule l’Angleterre, bien qu’ayant des accords avec la France resta pacifique, mais ses hésitations favoriseront aussi le déclenchement du conflit. Côté français, la stratégie mise en place est fort simple. Elle se borne à l’application du plan d’attaque n° XVII. Celui-ci est l’application des directives d’attaque du Colonel de Grandmaison : « l’attaque à outrance », qui selon lui correspond à l’esprit français. Foncer à travers les plaines d’Alsace et de Moselle pour arriver à une rencontre frontale avec l’armée allemande. Il faut bousculer l’ennemi, en obtenant une supériorité tactique en des endroits choisis, tout en opposant une résistance ferme sur d’autres points. « L’attaque à outrance » se fait au son du clairon, la fleur aux dents, les képis et les drapeaux au vent, les hommes en ligne et la baïonnette au canon. Coûteux en hommes, cette stratégie de submersion de l’ennemi par la masse est très sommaire : employée depuis la Guerre en Dentelle elle survit sous Napoléon et trouve encore sa place durant la Guerre de Sécession Américaine. Elle a peu à voir avec les notions d’art militaire que des généraux à l’esprit moderne tentèrent d’améliorer. Elle relève plutôt de l’antiquité, où les promesses de la victoire étaient dues au seul courage des combattants. Mais dans une guerre moderne, comme celle qui allait avoir lieu, est ce que “l’esprit individualiste français“ avait encore sa place ? Pour mettre en œuvre le plan XVII les rennes de l’armée française sont entre les mains d’un Général quasiment à la retraite : Joffre. Celui-ci a fait toute sa carrière militaire dans le Génie. Il a été basé en Outre-mer sur sa demande suite à un chagrin d’amour. N’accusant ni supériorité dans une matière, ni défaillance dans une autre, il est tout bonnement un administrateur hors paire. Il prend des postes aussi bien en Indochine, qu’en Afrique où à Madagascar avec le général Gallieni. Partout, il a donné satisfaction. Revenu en France, son passé militaire et sa bonhomie lui font aborder les “ hauts emplois “ de l’armée. Dès le début du conflit Joffre applique donc le plan n° XVII. Mais il lui apporte une variante : En fixant l’ennemi en Alsace-Moselle il cherche à le prendre de flanc en passant par les Ardennes et le Luxembourg avec une seule armée de débord. De leur côté les généraux allemands font passer par la Belgique toutes leurs armées. Il va sans dire qu’avec une pareille stratégie la bataille des frontières fut perdue, et la retraite inévitable. Joffre considéra la manœuvre allemande en Belgique comme un débordement limité, et il jeta dans la bataille d’Alsace ses 37 divisions territoriales de réserve, pour accentuer la pression sur les villes de Metz et Strasbourg. Pendant ce temps 200000 allemands passaient la Meuse.
Durant la Bataille des Frontières, Il y eut du coté français 300000 morts, et la retraite fut générale. Je dis bien retraite, car contrairement à 1940 il n’y eut pas de débâcle. Nulle part les armées françaises n’ont perdues de leur cohésion. Il n’y a aucune débandade. Les replis sont effectués en bon ordre, et le moral de la troupe n’est pas entamé. Les soldats n’ont nullement le sentiment d’être battus, et ne demandent qu’à retourner au combat. Il faut dire que 44 ans d’endoctrinement tourné vers la Ligne-Bleue des Vosges ça laisse des traces….Du coté de l’empire allemand, le plan stratégique mis en place est l’œuvre du Comte Von Schlieffen. Il est le petit neveu du vainqueur des conflits de 1862, 1866 et de 1870/1871, le général Von Moltke, qui dirige l’armée impériale. La carrière de Von Schlieffen a été toute tracée : compagnon de guillaume II, il a bénéficié de l’auréole prestigieuse attachée à son nom. Habitué aux bals, concerts et parades, il a une intelligence vive, mais manque de fermeté dans ses décisions. A 66 ans, il est plié à la volonté de l’empereur. Il sait cependant s’entourer d’hommes qui lui sont dévoués, tels que Von Tappen ou Von Hentsch. Ils ont des caractères qui lui sont proches dans la discipline hiérarchique, et le règlement militaire. Pour la réussite de son plan, Von Schlieffen avait toujours insisté pour que sa stratégie aboutisse à l’encerclement de l’armée française : un vaste mouvement tournant depuis l’ouest, en la fixant aux frontières. Elle ne devait en aucun cas la faire reculer pour quelle puisse s’échapper. Il fallait encercler les armées françaises et les faire capituler comme à Metz, à Sedan, ou Paris en 1870. Ce ne fut pas le cas en août 1914. Surpris par les troupes allemandes, qui étaient passées par le sud de la Hollande et la Belgique, les généraux français, qui avaient retenus la leçon de 1870, reculaient leurs armées afin de préserver leurs hommes en vue d’une contre- attaque, ou de parer à tout désordre révolutionnaire. Mais faute de plan de rechange, par rapport au plan N° XVII, ils ne savaient pas comment procéder. L’armée française allait reculer jusqu’aux alpes. Elle perdrait la guerre certes, mais resterait structurée et opérationnelle. Pour relancer « sa marche victorieuse » il lui manquait un tacticien, un intuitif dans l’action. Et cet homme là ce n’était pas Joffre. De leur coté les britanniques, entrés dans la guerre après le viole de la neutralité Belge, se faisait bravement étriller par les Prussiens. Ils étaient commandés par le médiocre général French : vétéran des guerres Boers et Zoulous. L’armée anglaise étant inexistante en 1914, le BEF n’avait pas reçut de mission de sacrifice sur le sol français. Afin d’éviter un désastre son action fut prudente. Les anglais cherchaient, avant tout, à protéger les ports de la Manche pour maintenir une liaison avec leur île. L’avance des 320000 hommes du général Von Kluck de la première armée allemande fit peser sur le BEF une réelle menace d’anéantissement. Toujours est il que du coté français, en 1914, l’état-major manquait désespérément d’idées pour renverser la situation. La population parisienne s’attendait à soutenir un long siège prolongé comme en 1871. De son coté Joffre travaillait avec méthode en suivant scrupuleusement les schémas et les plans, obsolètes, préétablis. Sa platitude sans imagination fut pour beaucoup sa plus grande qualité… Et aussi son plus grand défaut, car faute d’un plan de rechange pour relancer l’attaque, il resta sans ressource. En septembre 1914, à la poursuite des Anglo-français qui se dérobent devant eux, les soldats allemands marchent sans s’arrêter en faisant 40 KM par jour. Seule la certitude de la victoire prochaine soutient leurs nerfs, et fouette leur enthousiasme. Pour tenir le coup, les troupes allemandes sont alcoolisées à l’excès. Elles sont surmenées, fatiguées et poussées à bout par leurs officiers qui veulent à tout prix talonner leurs adversaires. Sans trêve, ni repos, les allemands ont la main lourde sur la population civile. Beaucoup de villages sont pillés de font en comble et brûlés. Il faut dire que les français leurs ont donné le bon exemple avec la guerre de 30 ans, et les guerres napoléoniennes (c’est le retour du bâton). Toujours est-il que de nombreux civils sont jetés sur les routes. Si il est inexacte de prétendre que les officiers ont encouragé les exactions (vols, violes, et pillages), il est vrai qu’ils les ont tolérés en proie à un orgueil Prussien porté à son comble. Progressant à la poursuite des armées françaises qui reculent, Von Kluck peut s’estimer le mieux placer pour apprécier la situation. En tout cas, bien mieux que son Haut-Etat-major resté au Luxembourg, loin du front. Ainsi, Von Kluck décide, seul, de ne pas encercler Paris et de ne pas s’emparer de la capitale de l’hexagone. C’est pour lui une prise inutile, nécessitant un long siège, et une perte de temps précieux pour pourchasser les troupes françaises. Il veut avoir une liberté totale de mouvement, sans avoir à fractionner son armée. Il décide donc de passer à l’est de Paris, et de talonner la cinquième armée française. Depuis le Luxembourg, Von Moltke désira se rendre compte de la situation sur le front. Pour se faire il dépêcha avec les pleins pouvoirs le Lieutenant-colonel Von Hentsch, secondé par le Capitaine Koenig. Les deux hommes prirent la direction des lignes de batailles, pour voir si le plan initial de l’attaque suivait son court. Arrivés sur le front, Von Hentsch et Koenig découvrent que les impétueux généraux, Von Kluck et Von Bullow, poursuivent, dans la plus grande allégresse, les armées françaises qui reculent. La poursuite engagée ne tient en aucun compte du plan Von Schlieffen. De plus Von Hensch apprend qu’une armée française, la sixième, s’est regroupée dans la région parisienne. Ces troupes françaises pourraient porter une attaque sur le flanc droit de la première armée impériale. Pour Von Hentsch s’en est trop. Il prend une décision irréfutable : les généraux du Kaiser doivent suivre les directives du plan Schlieffen. Il en est fini de leur liberté d’action. Les troupes impériales doivent se réaligner, conformément au plan initial, et repartir à l’attaque après s’être réorganisées. Le réalignement entraîne un repli très ordonné des troupes de Guillaume II. Elles prennent ainsi position dans la vallée de l’Aine, sur des positions retranchées et fortifiées. Avant de passer à la suite de cette bataille, gardons bien en tête que jusqu’à ce redéploiement stratégique les troupes allemandes bousculaient sans cesse, et sans danger, les maigres troupes que les français laissaient derrière eux pour couvrir leur fuite, et retarder l’ennemi. Faute d’un second plan les français reculaient, reculaient… Finissant par se rendre compte qu’elles n’étaient plus poursuivies les armées françaises furent tout d’abord surprises. Nos différents généraux, totalement dans l’expectative, demandèrent conseil à leur Etat-major tout aussi surpris. C’est par un heureux hasard que le général Joffre, sortant de son apathie, eut la lumineuse idée de réoccuper le terrain abandonné par l’ennemi. Quelle stratégie!!!...En tout cas elle ne permit pas aux allemands de repasser à l’attaque, une fois réalignés selon leur plan initial. Les armées impériales stoppées, par la rigidité d’une doctrine militaire périmée, perdirent l’initiative, et l’opportunité, de mettre à la république une pâtée mémorable, dont la France ne se serait pas relevée. Sans plan de rechange, comme l’armée française plutôt, les troupes allemandes se contentèrent alors de repousser les Anglo-français qui tentèrent de réoccuper le terrain. L’armée allemande s’est arrêtée d’avancer. Pour les généraux français cela ne peut-être que le résultat d’une victoire. Laquelle ? Peut importe, pour Joffre et les politiques la république est sauvée. Les lettres de félicitations sont envoyées aux armées.

descriptionCulture Historique - Page 4 Empty11 Novembre 1918-2008

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L’armée allemande s’est arrêtée d’avancer. Pour les généraux français cela ne peut-être que le résultat d’une victoire. Laquelle ? Peut importe, pour Joffre et les politiques la république est sauvée. Les lettres de félicitations sont envoyées aux armées. A Bordeaux, siège du gouvernement, on sable le champagne. Certains généraux arrivistes en profitent pour tirer à eux la gloire de cette relance de l’offensive: Ainsi, les termes de Foch «ma droite est enfoncée, ma gauche recule; situation excellente. J’attaque.» Sont une légende d’après-guerre faite pour auréoler le triple Maréchal (France, Angleterre, Pologne). Comment une situation pourrait être excellente avec des troupes allemandes qui refluent de partout tout en continuant à étriller les forces alliées. Car même dans son repli jamais l’aile droite allemande n’a été menacée. Von Kluck, qui voit ses rêves de victoire totale s’écrouler par l’intervention du Haut-conseil de la guerre impérial, inflige dans son repli des défaites significatives aux troupes du général Maunoury qui le poursuivent. La sixième armée française, dite armée de Paris, qui poursuit les allemands voit ses divisions N°55 et N°56 se faire décimer. C’est face à cette dernière situation précaire que, depuis Paris, le général Gallieni décide d’envoyer à leur secours des réserves le plus rapidement possible. Pour ce faire le général réquisitionne les taxis parisiens et leurs chauffeurs. Les réserves se composent de 4000 hommes répartis en cinq bataillons. Arrivés sur les bords du canal de l’Ourcq, les cinq bataillons furent jetés pêle-mêle dans la bataille avec l’illusion que la force des baïonnettes puisse faire la différence. De l’artifice de cette illusion il en résulta que les 4000 hommes furent écrasés par les prussiens, et durent se replier. Le gâchis, le sacrifice, le massacre de ces soldats n’eut aucune répercussion sur la suite de bataille stratégique. L’acheminement par taxis des «piou-pioux» n’a été marqué par aucun résultat. De plus, l’opération est plus à retenir comme une démonstration de la débrouillardise française, face à une situation désespérée, que comme une réelle volonté de progrès tactique grâce à des moyens autoportés. Si l’armée française a eu recours à cette opération automobile c’est quelle n’avait pas d’autre moyen pour acheminer ses troupes. La preuve: cette «tactique» resta sans lendemain. Il est remarquable de constater la médiocrité du commandement français dont les troupes, poursuivant un adversaire en plein recul, se firent étriller. A cette date, le dernier rempart pour protéger la capitale sont les fusiliers-marins de l’Amiral Ronar’ch, basés à Dugny près du Bourget. Revenons à la bataille stratégique proprement dite. A la surprise des troupes alliées l’ennemi a rompu le combat. Pour Joffre il faut tout de suite exploiter ce repli surprenant, et incompréhensible. Il ne faut pas laisser aux allemands le temps de se ressaisir. En fin de journée du 10 septembre 1914 les français se rendent compte que partout les troupes impériales ont abandonné le terrain. Pour le combattant de base Allier le demi-tour de l’ennemi, jusque-là victorieux, lui inspire une méfiance justifiée. Repartir en des assauts téméraires à la baïonnette lui inspire la prudence. Et c’est pourtant ce qui se produit. Comme un seul homme l’armée française fait un 180°, et repart au son du clairon, la baïonnette au fusil et les étendards au vent. C’est dans cet été torride que le second lieutenant Charles Péguy, qui a quitté sa boutique rue de la Sorbonne, se retrouve au milieu des hommes de la 19° compagnie du 260° régiment d’infanterie commandé par le capitaine Guérien. Quant Von Hentsch rentre au GQG du Luxembourg, et y fait son rapport, tout rentre dans l’ordre pour Von Moltke. Cependant, se rendant compte le 12 septembre que “ leur repli “ est l’une des plus grosses bévues de l’histoire militaire mondiale, les généraux prussiens interviennent l’un après l’autre auprès de l’empereur et de son entourage. Ceux-ci se rendent compte de l’énormité de la situation. Ils sont effarés par la totale incompétence d’improvisation de Von Moltke et de son état-major. Limogé il laisse sa place à Von Falkenhayn, l’instigateur de la percée sur Verdun en 1916. Pendant ce temps, les troupes allemandes désireuses de reprendre haleine, sans perdre le terrain conquis sur le nord de la France, ont aménagées des fortifications semi-permanentes: tranchées, réseaux de barbelés, nids de mitrailleuses et artillerie proche du front. Les allemands se sont retranchés dans la Vallée de l’Aine, après un repli de 80 km. Joffre, qui décide tout, tout seul, n’a pas perçu la volonté adverse de ne pas reculer d’avantage. Sur l’Aine l’armée impériale a retrouvée sa cohésion et l’agressivité quelle avait trois jours avant sa retraite. Pour les français la poursuite se solde par un coup d’arrêt brutal. Sur la Vallée de l’Aine se sont des Kms de fils de barbelés que les allemands ont tendu. Nulle part les allemands ne sont vaincus, ou tactiquement battus. Tous les combats tournent à leur avantage. Face à une aussi formidable résistance, sur des positions préparées, les généraux français perdent des milliers d’hommes pour rien, et leurs illusions de victoire. Si les allemands acceptent cette bataille, sur ce nouveau front statique, c’est que pour eux l’artillerie devient l’arme essentielle de toute attaque. Pour sortir de cette impasse toute une série de débordements, résumés à des affrontements locaux, auront lieu en direction de la Mer du Nord. Ils se répandent comme autant d’incendies, et prennent le nom de “Course à la Mer“. C’est la bataille des Flandres qui en marquera le terme. Du coté allier c’est le général Foch qui fut désigné pour coordonner les opérations. Cette partie encore mouvante des combats s’immobilisera à son tour et Guillaume II qui n’était pas entré dans Nancy, n’entrera pas plus triomphalement dans Calais. Les combats s’éteignent le 15 septembre 1914 sur l’Aine, et seules les attaques des Stosstroupen en 1918 relanceront pour les allemands l’opportunité de gagner la guerre: quatre ans plus tard, aux mêmes endroits, mais bien trop tard.
1915 ne sera qu’une suite d’offensives infructueuses où tout le manque de tactique et le dédain de la vie humaine de la part de nos généraux prendront leur essor sur les lignes de front. 1916, c’est Verdun. Désarmer les forts face à l’ennemi…. Quelle stratégie. Mobiliser toutes les armées françaises pour reprendre ces mêmes fortifications tombées aux mains de nos adversaires….C’est exemplaire. Il faudra alors un général de second plan à qui incombera une éventuelle défaite pour rétablir la situation : Pétain. 1917 : l’année de la honte où 1 soldat allemand sur 10 est fusillé dans les régiments contestataires, et où en France on muselle l’opprobre de notre état-major en exécutant de pauvres bougres qui refusent de se faire tués pour des planqués et des affairistes qui tirent partis de la guerre. Exemple : le pantalon rouge des armées françaises en 1914 découle du Second Empire où Napoléon III, pour faire honneur à la Reine Victoria en visite dans l’Hexagone, fait porter à nos armées le Rouge Britannique. Cette tenue militaire va perdurer jusqu’au début de la guerre bien que l’on sache que le pantalon rouge attire le regard de l’ennemi. Mais le fournisseur du dit pantalon est le beau-frère du Ministre de la Guerre qui perdrait de l’argent si on en changeait la couleur….

1918, L’année de la désillusion : les généraux allemands font porter à leurs hommes politiques toute la responsabilité de leur défaite. Du côté français, mise à part Pétain, aucun de nos généraux ne veut prendre la responsabilité de porter la guerre sur le sol allemand pour annihiler outre-rhin toute velléité postérieure au conflit. Rien ne sera retenu de ces années de misère et en 1939, après une humiliante défaite, la junte militaro-conservatrice s’enlisera dans la collaboration en faisant porter à la République le poids de sa propre défaillance. Les Guerres de Décolonisation n’apporteront aucune réponse à l’incompétence de nos états-majors. La Guerre du Golf fut un fiasco où sans force de projection notre armée n’a pu que monter, de bric et de broc, une brigade qui s’enorgueillit de s’être ensablée loin dans le désert Irakien. La guerre en Afghanistan nous démontre aujourd’hui encore les limites de nos forces terrestres, de notre couverture aérienne et de notre sens tactique. On se croirait revenu en 1927 durant la Guerre du Rif où de petits groupes d’hommes surveillent l’immensité d’un désert où rode le danger. Non, je ne remets jamais en cause la valeur de nos troupes et surtout le courage du soldat de base. C’est l’incompétence et le manque de discisions éclairées de la part de nos généraux qui me laisse dubitatif. Je ne rate jamais un défilé du 14 Juillet. Je suis pour une armée de conscription. J’ai fait mon service-militaire dans d’excellentes conditions, j’ai été gradé et en tire des très bons souvenirs, mais quand je pense à ces millions de jeunes hommes sacrifiés par une caste étoilée sous le couvert de prendre une revanche sur leurs propres erreurs, cela me dépite. Je pense à mon grand-oncle encadrant des Africains, sergent dans les Zouaves, que le commandement faisait charger dans les gaz allemands pour ne pas laisser le terrain libre d’accès à nos adversaires. Je pense à mon arrière-grand-père luttant pour sa survie dans la Somme sous le feu roulant de Nivelles et participants aux catastrophiques attaques de Mangin. Alors demain, en passant devant le monument aux morts, j’aurai effectivement une pensée mais elle ne sera que pour les sans grade qui pour avoir librement consenti au sacrifice collectif au nom de la République sont allés se faire tuer quelque part entre les Vosges et la Mer du Nord.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de se détendre

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Histoire de se détendre après le boulot.

http://www.1001-bieres.com/1001-bieres-tireuse.swf

Il faut savoir souffler.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de Rire

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Histoire de rire pour oublier cette crise qui a bon dos :

Une blonde consulte un médecin :
- Docteur, j'ai une diarrhée mentale !
- Et ça se traduit comment ?
- A chaque fois que j'ai une idée, c'est de la merde

Deux blondes sous la douche.
- Passe moi un autre shampooing, s'il te plaît.
- T'en as un à côté de toi....
- Je sais, mais celui là c'est pour cheveux secs et j'ai les cheveux mouillés.


C'est deux blondes qui font une balade à bicyclette.
L'une descend de sa bicyclette et se met à dégonfler ses deux pneus.
- Mais qu'est-ce que tu fabriques ? Demande sa copine.
- Mon siège est trop haut, lui répond l'autre.
Aussitôt, celle- ci descend de sa bicyclette, met son siège à la place de son guidon et son guidon à la place de son siège. Son amie lui demande à son tour :
- Et toi ? Que fais-tu ?
- Je retourne chez moi, t'es trop conne...

Une blonde est sur l'autoroute en train de pousser avec grand peine une superbe Porsche 911.
Un motard de la police l'aperçoit et lui propose son aide :
- Bonjour, vous êtes en panne ?
- Non, non, tout va bien, elle est toute neuve !
- Alors, pourquoi vous poussez votre voiture comme ça ?
- C'est le concessionnaire, il m'a dit : 50 en ville maximum et toutes les semaines, vous la poussez un peu sur l'autoroute....

Une blonde dans un rayon cosmétique interroge une vendeuse:
- Je recherche un déodorant pour homme
- Un déodorant à boule ? Demande la vendeuse
- Non, c'est pour les dessous de bras !

Une blonde rencontre une de ses copines blondes
- Je viens de passer un test de grossesse...
- C'était dur les questions ?

- Deux blondes en voiture, un oiseau chie sur le pare-brise.
L'une dit :
- Va falloir l'essuyer.
L'autre rétorque :
- Il est déjà trop loin

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyMéchant

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Quel genre de méchant êtes vous ? Comme je l'ai toujours dit : Pour faire un bon gentil il faut face à lui un excellent vilain. Ainsi dans les affreux qui jalonnent le chemin de James Bond je reviens invariablement sur le Docteur No à 70%. Mais mon préféré reste Emilio Largo.

http://www.swatch007villains.com/quiz

Et vous ?

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyMéchant.

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Hoops, j'ai refait le teste : à 87% je suis Hugo Drax. Bon, et bien je vais prendre quelques médicaments et me faire interner.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de rire

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Histoire de rire un peu.

http://www.leclipquidechire.com/index2.shtml

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyN°6

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Pour tous ceux qui sont des accros de la serie Le Prisonnier, une nouvelle série reprenant le thème est en cours de tournage aux Usa. J'ai bien peur d'être décu : le Prisoner (1967) est, bien que non dit pour des droits TV, la suite de Danger man ( Destination Danger, 1960-1966) où le N°6 est John Drake incarné par Patrick Mac Goohan : un agent secrêt britannique au service de l'Otan. Mac Goohan fut le premier contacté pour jouer de James Bond. Il refusa le rôle en argumentant que Bond n'avait rien de britannique dans sa façon d'appréhender les choses : trop de sexe et trop de violence. Ce ne fut pas le cas de ses partenaires de Danger man qui rejoignirent le production de Dr No : Bernard Lee devient M, et Loïs Maxwell joua Moneypenny.

De quelle suite cette nouvelle série va t elle découler ? Le N°6 sera joué par Jim Casaviel et le N°2 par Mac Kellen (Magnéto des X-Men). Et puis il y a un état d'esprit, il y a le village, une ambiance particulière.... Est ce que tout cela va être restitué ? Nous verons bien ( si cela est diffusé en France) : L'individu prime sur le groupe. L'individualisme prime sur la pensée unique. Le pire ennemi d'un Être humain doué de reflexion c'est lui même.

Bonjour chez Vous.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de Jouer

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Il trouve tout pour peu que vous soyez honnête,

http://www.akinator.com/aki_fr/mage.php?partner=1&id=16226450

Be Seeing You

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyN°6

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Patrick Mac Goohan est mort le 13 Janvier. Il s'est éteint à Los Angeles à l'âge de 80 ans. Bien sur il a interprété le fabuleux N°6, mais aussi John Drake dans Destination Danger, le directeur d'Alcatraz dans l'évadé du même nom, le command Cabot dans "un génie, deux associés et une cloche, 2 rôles d'assassins dans la série Colombo, le roi Edouard I dans "Braveheart", le médecin dans "Scanner" pour les plus connus et bien d'autres.... Au delà d'être un acteur ce fut un scénariste et un réalisateur de génie.

Bee Seeing You.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyNuméro Six

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Le dernier épisode du Prisonnier peut être dans son analyse interprété différemment en fonction de ce que chacun ressent. Un ressenti qui fait face à la pression de la collectivité et de la société.
Il n’y a pas une, mais des vérités : chaque être doit après un long cheminement intellectuel trouver un sens à sa vie, et avoir ainsi la sensation de se sentir libérer d’un poids, d’avoir réalisé quelque chose et d’avoir ainsi la sensation d’accéder à la liberté.
Patrick Mac Goohan est obsédé, comme il le dit lui-même, par l’emprisonnement de conscience moral auquel est astreint l’individu dans une société démocratique et libérale.
La communauté a sur l’individu une emprise qui le maintient dans le carcan des institutions et l’empêche de se révéler. Pour Patrick Mac Goohan ce sentiment est plus ressenti par les Anglo-saxons que par les Français. Ces derniers possédant, selon une caricature bien Anglaise, un sens inné de l’individualisme. Dans la société Anglo-saxonne l’individu doit se révéler dans une société idéalisée, et penser à l’ensemble avant lui-même.

Ma vision du dernier épisode est la suivante :

Le N° 6 a été un très bon élément des services secrets occidentaux. Il a eut accès à des dossiers ultra sensibles, et sa position au sein de l’organisation lui a même permis de fréquenter la fille : Janet, de son directeur. Au sein de ces services secrets existe un groupe d’individus qui aspire à évoluer dans l’ombre afin de former une élite des agents secrets. Cette élite veut prétendre à passer outre les rigueurs de l’administration classique et à tendre vers une excellence de travail. Sans bien sur avoir à rendre des comptes au premier fonctionnaire lambda de l’Otan. Ce groupe est composé d’individus très bien placés dans le service, ayant une haute opinion d’eux même. Les sociétés, les groupuscules, les confréries qui opèrent dans le plus grand secret tendent tous et toutes vers un élitisme de rigueur : Un élitisme social, de réflexion sur le monde ou de race qui sous la férule d'un ou de plusieurs leaders qui régissent la pensée, sinon la vie, communautaire du groupe n’accepte aucune compromission. La mise en place d'un système à forte autorité, oserai je dire fasciste, et accepté par tous les membres renforce l'implication de chacun dans des activités et des actes de soumissions de corps et d'esprit. Une soumission difficilement acceptable par tout un chacun dans une société démocratique, laïque et parlementaire. D'où le secret. Le N°6 aurait pu prétendre à entrer dans ce groupe d’ultra-agents-secrets mais il a démissionné. Pourquoi ? Parce que de retour d’une mission en Asie, via Singapour, il en a eu assez des magouilles et des entourloupes qui font que des innocents payent toujours pour une guerre qu’ils n’ont pas voulu, et dont ils ne connaissent même pas la teneur. La démission du N°6 a surpris les Ultras : eux qui pensaient l’intégrer à leur groupe ont ainsi la certitude qu’il a découvert leur activité secrète, qu’il les désavoue d’où sa démission, et qu’il va les dénoncer. Sa mise en quarantaine est donc décrétée au Village : un site réservé.
Le Village est apte à accueillir de vieux fonctionnaires tout simples, de vieux fonctionnaires très impliqués sur qui on veut garder un œil : histoire qu’ils n’aillent pas raconter ce qu’ils savent, et à qui l’on offre / assigne une retraite dorée. Le Village accueille aussi des espions adverses que les Ultras veulent faire parler, et des démissionnaires que l’on veut mettre sous clefs. Les Ultras travaillent aussi avec des agents doubles, Baltes par exemples, qui noyautent les communistes et viennent de temps en temps sur le site rendre des services. Le cas du N°6 est exemplaire : il a démissionné car fatigué par les astreintes de son travail sans même soupçonner l’existence des Ultras dont il a été le pion au quotidien. Comme ceux-ci le soupçonnent d’avoir tout éventé ils veulent connaitre ce que sait exactement le N°6. Mais mis à part avoir démissionné par lassitude il ne sait rien, et cela les Ultras sans rendent compte au fils de leurs interrogatoires et de leurs subterfuges. Cependant de son côté le N°6 finit par comprendre ce qui se trame. Au final les Ultras décident de le prendre en leur sein : ils lui proposent d’intégrer leur groupe d’élite. Mais le N°6 est avant out loyal et cohérent envers et avec lui-même : il travaille pour la démocratie, pour l’état, pour la sécurité du citoyen, et n’a que faire d’une organisation qui se veut être au-dessus des lois. Même pour le bien de tous. La loi et l’ordre d’accord. La Sécurité de l’état : oui. Un état sécuritaire : non. Sécurité / Sécuritaire : la limite est minime, mais les conséquences sont énormes. Le N°6 s’emploie donc à détruire le groupe des Ultras avec la complicité d’un Hippie : symbole de mouvement, de révolution et dévolution, et d’un N°2 mis au rebut : symbole de l’échec d’un système. Le Hippie est symbole dévolution, bonne ou mauvaise peu importe : il a le droit de se tromper et d’avoir un libre arbitre. Le majordome suit aussi le N°6 dans sa rébellion : il a déjà claqué la porte d’un N°2 agressif. S’il n’est qu’un domestique au service du groupe des Ultras il n’en a pas moins une certaine éthique et se rend compte au final du conservatisme sclérosé de ses maîtres : lui aussi dispose d’un libre arbitre et il sait reconnaitre dans le N°6 la notion de grandeur d’un individu loyal envers son idéal. Pour le Majordome le N°6 symbolise sa / la liberté. Être démocrate se n’est pas être faible : c’est accepter le débat, la différence et l’opinion des autres.
Le N°6, redevenu Monsieur, un anonyme, prend à la fin le volant de sa voiture (N° de moteur 28220TZ) et fonce vers la liberté. Sa liberté, dans une voiture qu’il a construit lui-même. Cette voiture symbolise son individualisme et sa joie personnelle qu’il ne partage avec personne.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyThe Prisoner

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Et quand est-il de la ressemblance du N°1 avec le N°6 ? Tous les membres du groupe des Ultras-Agents-Secrets portent une toge blanche symbolisant la pureté de leurs intentions. Ou tout du moins cette toge de Sainteté leurs donne telle l’illusion du bien fondé de leurs intentions. Néanmoins, les Ultras portent un masque Noir et Blanc. Quand penser ? Bien que prônant la justice (leur justice) impartiale de par le monde ils peuvent envisager des moyens néfastes et peu recommandables pour arriver à leurs fins. Ils le savent et en font montre à leur auditoire pour y lire la peur et l’angoisse. Le N°1 ? Pour troubler son monde il porte plusieurs masques : le Noir et Blanc, celui d’un Singe ou d’un Monstre, et un énième représentant le faciès du N°6 pour le déconcerter. Mais qui est-il vraiment ? Le père de Janet ? L’un des N°2 ? Ou bien s’agit-il d’un ancien confrère, jaloux, du N°6. Bien qu’étant d’égales valeurs avec le N°6 cet agent a suivi un parcours différent. Il a été séduit par l’esprit d’élite du groupe des Ultras. Les Ultras lui ont proposé le poste suprême. Mégalomane, il a accepté cette responsabilité. Sa démence graduelle la poussé à se faire refaire le visage, et bien sur il a choisi celui de son concurrent de travail. Ce N°6 avec qui il a toujours été en compétition. Il le hait. Il le hait de tant l’admirer, de tant désirer ce qu’il a, de tant vouloir être reconnu plus que lui. Cette haine le pousse à vouloir lui ressembler car le meilleur ne peut être qu’unique. Comme le N°6 ne sera jamais le N°1, et bien c’est le N°1 qui va devenir le N°6. Dans sa folie le N°1 oublie alors que s’il est à son poste c’est que les Ultras l’ont jugé plus apte pour cette fonction que le N°6. Mais rien n’y fait, et l’ambition qui le dévore lui fait perdre la raison. Cette folie se lit dans sa confrontation avec le N°6. Il finit par fuir à bord d’une fusée construite avec les fonts secrets du groupe des Ultras. Où va-t-il ? Sur la Lune comme la suggéré le N°6 ? Ou bien rejoint-il le bloc communiste où en échange de services passés il peut gagner l’exile.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyWalkyrie.

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Ainsi donc va sortir sur les écrans hexagonaux “Walkyrie“. Un film avec Tom Cruise, qui justement parle de l’Opération Walkyrie, et du fameux attentat du 20 juillet 1944 visant à éliminer Hitler. Quand est-il vraiment de ce sentiment antinazi de la part des militaires que l’on nous décrit contre le Führer ?
Déjà n’oublions pas une première chose : Hitler a été élu démocratiquement, et plébiscité, à la tête de l’état par plus de 99% des allemands. Seuls au sein de l’armée l’Amiral Canaris ou le général Hans Oster, en tant que personnages influant, sont des antinazis convaincus, et surtout ils sont contre la guerre. Dès 1938 ces deux hommes avertissent les Occidentaux des visées guerrières d’Hitler. Ils demandent une aide diplomatique pour le contrer. Cela restera lettre morte avec les accords de Munich : Hitler étant un rempart contre le communisme. Français et Anglais lui laissent les mains libres en Europe Centrale. Canaris et Oster vont donc tenter de se débrouiller seuls. Ainsi en 1940, Hitler en visite sur le front Belge va échapper à un premier attentat : la bombe glissée dans son avion qui n’explose pas. Il y aura en tout 9 attentats contre le maitre du Reich qui tous échoueront.
Et pour ce qui est des autres Officiers de la Wehrmacht ? Les Schenk Von Stauffenberg, Von Witzleben, Von Kluge, Von Beselager, Von Blomberg, Von Beck, Von Fritsch, Von Bock, Von Stüpnagel, Von Hoesslin, Henning Von tresckow ? Vous l’aurez remarqué tous ces hommes sont des Von...., une particule qui signe leur appartenance à l’aristocratie Prussienne.

On a beau jeu de mettre tous les crimes de guerres sur le dos des nazis et des SS, mais rappelons deux ou trois choses :

L’armée allemande a commis plus de crimes de guerre entre 1914 et 1918 sur le front de l’Ouest que de 1940 à 1944. On compte une dizaine d’Oradour-sur-Glane en Belgique et dans le Nord de la France.

Tous les Officiers allemands ont prêté le serment de servir Hitler et le Reich, sans contrainte.

Les Allemands ont un esprit de revanche, depuis la Guerre de 30 ans (XVII siècle), qui est inébranlable. Durant cette période 1 allemand sur 2 a été tué dans l’Empire par les Français, les Suédois, les Anglais, les Russes, les Espagnols, etc…. Par exemple : la ville de Mayence comptait 100 000 habitants. Après le passage des troupes de Richelieu il n’en reste que 10 000. Pillages, vols, viols et massacres des populations germaniques ont étayées le Reich. On comprend mieux certaines choses, même si on ne les cautionne pas.

Hitler n’a rien inventé ! Il n’ait que le produit d’une culture politique et militaire mise en place par le pouvoir Allemand depuis 1880. L’État-major du Reich date de 1860. C’est l’État-major Prussien qui a permis au Reich de battre les Danois, puis les Autrichiens et enfin les Français en 1870, pour assoir la domination germanique sur le continent Européen. Déjà en 1885 les Officiers du Kaiser se voyaient prendre le contrôle de l’Ukraine, de la Belgique et de la Hollande, de l’Egypte et de mettre à plat leurs différents avec les Anglais par voix diplomatique. Les autres pays comme la France, l’Italie ou l’Espagne étant traité comme des interlocuteurs mineurs : des Latins. Quels qu’ils soient les Officiers Allemands du 3° Reich ont cautionné la politique militariste et revancharde d’Hitler, puisque ce sont eux qui en sont à la base. Tout était étudié dans les écoles militaires. Tout et leurs applications. Hitler est simplement pour eux la clef qui leurs permet de mettre en fonction leur Marche à la Guerre. La République de Weimar, dont les chefs parlementaires étaient en parti juifs, était elle-même pour un réarmement et pour préparer la revanche sur la Pologne et la France.
Bien sûr certains d’entre eux, comme Henning Von Tresckow, sont de fervent catholiques et le génocide des juifs finit par les écœurer. 24 000 personnes tuées par jours.
De plus la conduite de la guerre est menée par Hitler, un politique populiste qui n’est pas de leur classe sociale : c’est une insulte pour eux même. Comment un petit caporal Bohémien pourrait-il commander à des Seigneurs de la Guerre issus de la plus haute noblesse ? Ca ils ne le supportent pas, car Hitler et sa cour commande tout. Le Führer les rabaissent plus bas que terre vis-à-vis de leurs craintes, et ses résultats militaires, ses victoires, lui donnent tous les droits. Il dénigre leur commandement dont il a eu à pâtir durant la Première Guerre Mondiale. C’est sa vision stratégique qui domine. Les Junkers en sont conscients et cela les mine.
Les premiers revers de la Heer leurs redonnent confiance dans leurs certitudes, et ils envisagent alors de renverser le Reichfürher pour s’octroyer le pouvoir. Ils chercheront à traité avec les Alliés pour sauver leur monde et ses privilèges. Les Junkers mettront sur le dos d’Hitler et de ses sbires tous les crimes de guerres. N’oublions pas que sans la Wehrmacht et la complicité des Officiers de la Heer jamais les SS n’auraient pu commettre leurs crimes et massacrer les populations de villages entiers. D’ailleurs l’armée de terre allemande a elle-même assassinée des milliers de civils en toute impunité. Elle a effectuée des rafles en France et fusillée des otages partout en Europe.
Et quand on nous dit : « Pour les camps de concentration : personne ne savait ». Les camps de concentration servaient de casernement pour les troupes du Reich et pour les Hongrois, Italiens, Roumains et Espagnols en partance pour le Front de l’Est. Les déportés eux-mêmes savaient quel était le final de leur partance. Dans le civil 1 médecin allemand sur 3 bénéficiait des recherches faites dans les camps. Ce sont des médecins Officiers de la Heer qui après la Bataille de Karkow ont prélevé de la peau sur 300 enfants Ukrainiens afin d’effectuer des greffes sur des soldats allemands.

Quels qu’ils soient tous les Officiers de l’Armée de Terre Allemande sont complices de la politique militariste du Reich. Tous ? Non, je le répète il y avait le réseau du chef de l’espionnage : l’Amiral canaris et le général Oster. Mais pour le reste : leur revirement de conscience ne débute qu’avec les revers.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyWalkyrie.

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Walkyrie suite :

Et quand est-il de Rommel ? Capitaine durant la Première Guerre il a capturé 500 Italiens avec 50 de ses soldats dans les Alpes. Un exploit qui lui vaut tous les honneurs. Baroudeur et militaire impétueux il se retrouve après-guerre à commander la Garde personnelle de Hitler qui décèle en lui un Officier soumis.

Après les "Campagnes de Pologne" et "de France", où il prend des risques liés à son tempérament, le Führer lui confit le Commandement de l’Africa korps. Avec ses troupes il déjoue les tactiques statiques Britanniques de généraux Anglais dépassés par la guerre de mouvement qui leurs est imposée. Mais la stratégie de Rommel fait long feu quand il se retrouve face à un adversaire plus têtu que lui : Montgomery. Le “Renard du Désert“ se retrouve alors avec 3 Panzers pour envahir l’Egypte. Ses nerfs lâchent, son estomac se noue, résultat : ulcère aggravé. Vu l’état de ses services, et parce que l’on a encore besoin d’Officiers loyaux et docile, il se retrouve affecté à la surveillance de la construction du Mur de l’Atlantique : quelle noble tache. Le Renard se fait Fennec. Dans un acte de lucidité il refuse à son fils son affectation dans les SS et le fait muté dans la Flak. Rommel ne prendra pas part au complot visant à tuer Hitler. Ses nerfs malades seront l’excuse à son manque d’engagement, mais sa non dénonciation de l’attentat causera sa perte. La légende de Rommel vient de Lindell-Hart, le grand historien Anglais, qui dénigre sans pudeur le comportement des Italiens pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il les traite de lâches et de traitres. Il oublie d’ailleurs dans l’un de ses commentaires qu’avec les 300 allemands qui se sont opposés aux 4500 Gis prêt de la Passe de Kasserine en Tunisie se trouvaient 3500 Italiens, et que sans ces derniers qui composaient à 95% l’Armee Africa Rommel n’aurait jamais atteint El Alamein.

Dietrich : Adjudant pendant la Première Guerre Mondiale, il ne gagne ses galons que par son engagement dans la Liebstandarte AdolfHitler, la division SS N°1. Va-en-Guerre il va gravir tous les échelons des grades SS. Bien que très proche d’Hitler il ne participera pas à “la Nuit des Longs-Couteaux“ (grosse colère du Führer) et ne fera rien pour contrer le complot de Juillet préférant lier son sort à celui des Junkers Prussiens. Pourtant nulle charge ne sera retenue contre lui. Il reprend donc du service et ses troupes, mis à part tuer des civiles, ne seront aucunement efficaces durant la Bataille des Ardennes, et se retrouveront empêtrées dans les combats de Hongrie autour du Lac Balaton. Dietrich est le parfait exemple de l’arriviste incompétent, mais fort en gueule, qui est parvenu à se hisser au sommet de la Hiérarchie.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyWalkyrie.

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Reinhard Heydrich. Déjà mort en 1944, des suites un attentat fomenté par des résistants Tchèques (parachutistes entrainés en Angleterre) le 27 Mai 1942. Il n’est pas mort sur le coup : Heydrich a reçu moult échardes de bois dans le corps. Grièvement blessé, et sonné, par la bombe qui lui était destinée, son sang s’est empoisonné par la putréfaction des morceaux de bois dans son corps. Himmler dépêcha sur place son propre médecin. Celui-ci n’arriva pas à sauver le Dauphin du Reichfürhrer SS, d’où une grosse colère du Maitre de l’Ordre Noir. Il en découla plusieurs recherches dans les camps de concentration : on incrustait à des prisonniers des morceaux de bois dans le corps pour voir l’évolution de leurs décompositions afin de pouvoir traiter les futurs allemands blessés par bois. Heydrich était d’origine Juive par ses grands-parents maternels. C’est pourtant lui qui à organisé la déportation des juifs, et réfléchi à leur extermination. C’est lui aussi qui planifie les assassinats des chefs de la SA. Ses Motifs ? Je pense qu’il s’enorgueillit d’appartenir à l’élite révolutionnaire de son pays. Si le pouvoir en fait mousser certains, il rend aussi stupide.

Et si l’Opération Walkyrie avait réussi ? Je ne rentre pas ici dans les détails de sa mise en œuvre ou dans les agissements des différents intervenants, par exemple : les missions d’arrestations incombant à l’Armée de Réserve. Quand aurait il été politiquement ? Les Junkers auraient tenté de négocier avec les alliés une cessation des hostilités sur le Front de l’Ouest pour pouvoir sauver le Reich et un peu d’espace vital à l’Est. Certains aiment à imaginer que dans un grand retournement de situation les USA se seraient alors alliés avec le Reich pour combattre le Communisme. Foutaise nauséabonde et connerie que tout cela. Anglais comme Américains auraient exigé l’arrêt immédiat des combats, et la capitulation sans conditions de l’Allemagne. Bien au-delà de ce que l’on peut croire c’est une lutte économique à mort à laquelle se livrent les Anglo-saxons contre le Monde Germanique : N’oublions pas que le Reich a voulu tout du long des années 1920-1930 s’implanter en Amérique du Sud et y supplanter les USA alors en plein isolationnisme. C’est le juste retour de bâton du mercantilisme Américain que de vouloir dominer le Monde Occidental, et Asiatique contre les Nippons, quitte à abandonner l’Europe Centrale aux Russes, histoire qu’ils rongent leur frein. L’animosité entre Soviétiques / Russes et Américains ne date que depuis 1955. L’Allemagne aurait été occupée quoi qu’il en ait coûté aux Alliés, et les Junkers seraient passés pour des traitres à la Patrie.

Et si les Alliés Occidentaux avaient décidés d’arrêter les combats sur le Front de l’Ouest ? Les Américains ont toujours été avars du sang de leurs Gis (sauf à Tarawa et Iwo Ijma). Une demande d’armistice n’aurait pu alors se concrétiser que par le retrait des Allemands du Sol Français, du Benelux et de Scandinavie. Les formations SS auraient été dissoutes. La République de Salo aurait elle survécu ? Les Anglais auraient exigé la reconnaissance d’une Pologne Libre et Indépendante. Les Russes, bons princes, en assurant la sécurité par une présence armée dévolue et redécoupant les frontières à leur avantage.
Churchill aurait fait débarquer des Tommies en Grèce et Yougoslavie pour contrer les Soviétiques dans les Balkans. Les Allemands se seraient maintenus en Hongrie et Bohème-Moravie y instaurant des régimes forts. Les Russes auraient ils continué la guerre sans les Occidentaux ? Se sentant quelque peu trahis, et ne voulant pas supporter le seul poids de la guerre ils auraient occupé la Roumanie et la Bulgarie : des “Républiques Sœurs“, et auraient fini par négocier une paix de circonstances avec le Reich. Les Pays Baltes seraient ils restés indépendants ? Et les Camps de Concentration ? Ils auraient disparu….hypocritement aux yeux de l’humanité. Des Historiens en auraient reparlé à un moment ou à un autre. Au-delà de leur négation, la responsabilité des crimes de guerre aurait été rejetée sur les nazis et les SS. Des nazis châtiés par l’aristocratie même si parmi cette dernière se trouvaient des antisémites convaincus….

Be Seeing You.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de rigoler

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Bon, après tout ce sérieux, rions un peu:

Un évêque fait sa visite à un curé d'une paroisse très pauvre.

En visitant le presbytère, l'évêque s'aperçoit qu'il n'y a qu'un seul lit dans une seule chambre à coucher.

- Vous n'avez qu'une seule chambre à coucher?
- Oui, Monseigneur, nous sommes trop pauvres pour agrandir le presbytère.
- Mais votre servante, où est-ce qu'elle couche?
- Ici, mais vous savez, nous avons un gros chien bien dompté et il couche entre nous deux.
- Mais vous devez avoir des tentations... ?
- Qu'est-ce que vous faites alors?
- Quand ça m'arrive, je me lève, je vais dehors faire le tour du presbytère, ça passe et je reviens.
- Mais votre servante, elle doit avoir des tentations, elle aussi?
- Quand ça lui arrive, c'est elle qui se lève, qui va dehors faire le tour du presbytère et ça lui passe.
- Mais si ça vous arrive d'avoir une tentation tous les deux en même temps?
- Dans ce cas-là, Monseigneur, on envoie le chien faire le tour du presbytère...

Be Seeing You.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de rire

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Dimanche, 6 heures du matin : l'homme se lève sans faire de bruit pour ne pas réveiller son épouse.

Il prend un petit déjeuner rapide, sort de la maison sans bruit, charge son VTT sur la voiture, et s'en va. Arrivé sur son parcours favori, alors qu'il va s'élancer, il se met à tomber des trombes d'eau. Sa matinée sportive est foutue, il ne lui reste plus qu'à rentrer chez lui. Il est énervé et rumine sur le chemin du retour. En arrivant devant chez lui, il pense toutefois à son épouse qui dort encore et décide de ne pas rentrer la voiture dans le garage. Il pénètre sans bruit dans la maison et comme il est encore très tôt, il décide de se recoucher. Toujours sans bruit, il se déshabille et se glisse doucement dans les draps.A cet instant, son épouse qui lui tourne le dos, bouge légèrement.
Il s'approche tout près d'elle et lui chuchote à l'oreille :

- " Il pleut comme vache qui pisse......."

Sans se retourner, elle soupire langoureusement, se colle instantanément contre lui et répond :

- " Quand je pense à l'autre con en train de pédaler...."

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de voir.

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On demande à 4 hommes âgés respectivement de 15, 25, 55 et 85 ans de former chacun, une phrase avec le verbe "bander".

Le premier de 15 ans dit avec enthousiasme :

- "Je bande, même quand je ne veux pas. "

Celui de 25 ans fièrement déclare :

- " Moi, je bande quand je veux."

L'homme de 55 ans, timidement, affiche :

- " Je bande quand je peux."

Et celui de 85 ans les regarde tous et lance :

-" Bande de cons ! "

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de rigoler

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LE FERMIER, LE CHEVAL MALADE ET LE COCHON :

A la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan :
- " Je vais lui injecter un remède, mais si dans trois jours il n'est pas remis, il faudra l'abattre."

Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval:
- "Lève toi !"

Mais le cheval est trop fatigué.

Le deuxième jour le cochon dit:
- "Lève toi vite !"

Le cheval est toujours aussi fatigué.

Le troisième jour le cochon dit:
- "Lève toi sinon ils vont t'abattre !"

Alors dans un dernier effort, le cheval se lève.

Heureux, le paysan dit:
- "Faut fêter ça: on tue le cochon !"

Moralité : Toujours s'occuper de ses affaires, et fermer sa gueule.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptySection d'Assaut.

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Une bonne partie de Combats Historiques, quelque part en Normandie entre des éléments Allemands et Britaniques, entre Fredo "Panzer" Doudoune et moi-même. Arg, d'entrée de jeu "Panzer" Fredo m'explose un Tank Cromwel IV en train de franchir une rivière sur un pont avec un coup au but de son Tigre I. Je ne me laisse pas impressionné et le déborde par l'aile gauche en lui neutralisant son automitrailleuse, et par l'aile droite où ma piétaille enfonce ses Landser. Je m'approche du village tenu par la Wehrmacht, mais là son Hetzer sorti des bois et le Tigre me tiennent en respect et repoussent mes Tommies en immobilisant mes Shermans. Pour cette fois Falaise reste aux mains des Teutons mais déjà des renforts Alliés pointent leurs nez....

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire

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Redevenons un peu sérieux. Il est vrai que depuis quelques temps Histoire a dévié de sa vocation première, mais après tout…. Ce soir passe sur France 2 l’émission Infrarouge : Filles de ruines.

La guerre dans toute son horreur n’est pas simplement des hommes qui meurent sur le champ de bataille, c’est aussi des enfants qui sont ensevelis sous les gravats, des pillages, des assassinats, et des viols. Les exemples sont nombreux, et je ne rentrerais pas dans de scabreuses descriptions. Sachons tout de même que les Gis ont violés 25 000 femmes Italiennes, Allemandes, Françaises et Anglaises au cours de la guerre. Les Forces Françaises de la Libération ont outragées 17 000 femmes Allemandes et Françaises (Alsaciennes). On nous rapporte que les Soviétiques ont violés 2 millions de femmes Allemandes. C’est sans compter les Ukrainiennes, les Baltes, les Biélorusses, Polonaises, Roumaines, Bulgares, Hongroises, etc…. Le chiffre peut alors être sans exagération monté jusqu’à 7 millions de femmes violées sur le Front de l’Est par les Soviétiques. Quand est-il des Allemands ? Il y a là un vide historique encore incomblé. Comme passé sous silence. Mais n’en doutons pas la Wehrmacht au-delà de ses crimes de guerre s’est rendu coupable de bien des forfaits autres que le meurtre organisé.

Durant la reconquête de leur espace les Soviétiques ont pratiquement systématiquement violé toutes les femmes. Si la majorité des officiers étaient Russes (Blancs et blonds) la troupe était essentiellement composée d’Asiatiques. Des hommes sortis de leur contexte, endoctrinés, et armés. Des hommes jeunes. Ca ne vous rappelle rien ? Voir l’armée Française jusqu’en 1954. Ainsi donc fortement alcoolisés les soldats, encouragés par leurs chefs, se sont livrés aux pires des atrocités. Le paroxysme a été la prise de la ville de Koenigbourg en Prusse Orientale, où ses officiers ont été obligés d’abattre sur place certains de leurs hommes se livrant aux pires des exactions, et ne répondant plus à leurs injonctions. Beaucoup de femmes de territoires allant être libérés, mais encore occupés par les Allemands, se faisaient mettre enceinte par des soldats de la Wehrmacht sachant qu’elles allaient être dans tous les cas violées. Elles ne voulaient pas accoucher d’Ouraliens ou de Caucasiens. Des soldats du Reich ont ainsi vu des mères leurs donner, ou offrir, leurs filles à partir de 14 ans.

Enfin bref, ce soir en deuxième partie de soirée.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire de rire.

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Ils sont marants au gouvernement : travailler plus, pour gagner plus. Ca veut dire rester plus longtemps au bureau. OK, il peut y avoir un complèment de salaire, mais il n'empêche que :

- 10 % des femmes ont eu un rapport sexuel dans l’heure qui a suivi leur première rencontre avec leur partenaire.
- 20 % des hommes ont déjà eu des rapports sexuels ailleurs que sur leur lieu de travail.
- 36 % des femmes sont plutôt pour le naturisme.
- 45 % des femmes préfèrent des hommes blonds aux yeux bleus.
- 46 % des femmes ont déjà testé la sodomie.
- 70 % des femmes apprécient plutôt leurs relations sexuelles le matin.
- 85 % des hommes n’ont pas encore eu de relation homosexuelle.
- 90 % des femmes ont déjà fait l’amour en forêt.
- 99 % des femmes n’ont encore jamais fait l’amour au bureau.

Conclusion :

Les statistiques le démontrent. Il est plus vraisemblable pour un homme de rencontrer une inconnue à poil dans la forêt tôt le matin, et de la prendre par derrière, que de vouloir faire l’amour à une collègue en fin de journée de travail au bureau.

Moralité : Jeunes hommes ne restez pas trop longtemps le soir au bureau. Question plaisir : Ca ne vous rapportera rien.

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Deux Lunes dans le Ciel d'été :

Le 27 Août prochain, à Minuit et 30 minutes, la planète Mars sera la plus brillante dans le ciel étoilé. Bien qu'étant comprise entre 60 000 000 et 55 000 000 Km de notre Terre elle sera très visible. Certains disent qu'elle paraitra aussi grosse que la Lune. Il ne faut pas exagérer, et cela relève du canular. Cependant il semble qu'elle soit vraiment bien visible. Les prochaines fois que cet événement se reproduira ce sera en 2287, 2650 et 2729 pour les dates les plus proches de nous. Autant dire que.... On fera peut-être du GN sur Mars.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire

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Un récent voyage aux USA me fait retravailler mes écrits sur la Conquète de l'Ouest.

descriptionCulture Historique - Page 4 EmptyHistoire

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Les Comanches :


1800, depuis de nombreuses années cinq tribus Comanches se partagent les plaines du Sud des USA. Entre autre celles du Texas.
En 1835, une enfant blanche de 9 ans du nom de Cynthia Ann Parker est enlevée par les Comanches Kwahadis. Les indiens ont tués ses parents qui tenaient une ferme isolée. Suite à cet acte les Texans créent le corps des Texas Rangers. Cette milice est chargée dès lors de protéger les ranchs.
En 1848, avec la ruée vers l’or de Californie de nombreux pionniers traversent le Texas. Certains sont malades et une épidémie de choléra se repend dans la région. La moitié des Comanches meure de maladie.

En 1860, à Durango des Comanches Kwahadis s’emparent d’un troupeau de chevaux. Les Texas Rangers du capitaine Sull Ross les pistent et retrouvent leurs traces près de Please River. Les indiens y ont monté leur campement. Les Texans attendent que les guerriers partent à la chasse et font irruptions au milieu des tepees. Dans le camp les Rangers massacrent les femmes et les enfants sans pitié. Ils découvrent aussi une squaw…. Blanche aux yeux bleus. C’est Cynthia Ann Parker. En 1845 elle a épousé Nokoni : le chef des Comanches Kwahadis. De lui elle a eu un fils : Quanah (le Parfumé) et une fille : Petite Fleur. Les Texans ramènent de force la mère et sa fille chez blancs où elles sont placées chez les grands-parents Parker. En 1864, Petite Fleur meure de maladie et Cynthia Ann, toujours retenue contre son gré, se laisse mourir de faim.

En 1866, Quanah devient le chef des Comanches Kwahadis. Il refuse de signer un traité de paix avec l’état fédéral us à Médecine Lodge au Kansas. La guerre entre indiens et tuniques bleues fait rage pendant des mois. Cependant, le 16 août 1867, 4 000 Comanches dont le chef Ten Bears signent la paix avec les blancs. Est ainsi ouverte la piste de Santa Fé à travers les territoires indiens. Quanah n’a pas signé la paix. Avec les Comanches Kwahadis et Kotsotekas, il attaque sans cesse les convois de pionniers. Le président Grant envoie alors dans la région le colonel Slidell Mackenzie pour rétablir l’ordre avec un régiment de tuniques bleues. Mackenzie est un vétéran de la guerre de sécession. Il était à Gettysburg.

Mackenzie décide d’attaquer les Comanches hostiles sur leurs terres du Llanos Estacado avec 600 cavaliers us. Lors d’une échauffourée le colonel reçoit une flèche dans l’épaule droite, tandis que les indiens s’emparent de 60 chevaux us qui paissaient près du camp des tuniques bleues. Le colonel ne se laisse pas abattre et lance ses hommes dans une guerre totale où femmes et enfants indiens sont abattus sans vergogne.

En 1868, les Comanches Kotsotekas se rendent aux fédéraux. Quanah reste seul avec ses guerriers pour faire la guerre aux hommes blancs.

En 1874, des chasseurs de bisons s’installent dans le comptoir commercial d’Adobe Walls. Avec le fusil Sharp ils abattent les bisons à 600 m de distance. Des milliers de bêtes sont tuées, dont les carcasses jonchent la prairie. Dans la nuit du 26 Juin 1874, 700 guerriers Comanches, Cheyennes et Kiowas menés par Quanah attaquent le comptoir d’Adobe Walls. Ils sont galvanisés par l’Homme-Médecine : Isa-Taï, qui a vu le sang des chasseurs blancs teinter le ciel comme lors du crépuscule. L’attaque est finalement repoussée et le jeune Bat Materson (qui deviendra l’un des plus fameux shérifs de l’Ouest) blesse Quanah. Les indiens abandonnent le siège du fort et se mettent à massacrer les blancs isolés du sud-ouest texan.
Le colonel Mackenzie, un temps absent, est de retour au Texas avec des renforts. Les tuniques bleues attaquent un camp Comanche à Palo Duro. Ils y raflent 1 000 chevaux indiens. Pourchassés et massacrés les tribus indiennes se rendent les unes après les autres. Découragé Quanah se rend finalement au colonel Mackenzie en 1875. Ce dernier eut égard à la valeur de son adversaire veille à ce que les Kwahadis soient traités avec respect.

Le 2 Juin 1875, les Comanches Kwahadis intègrent la réserve de Fort Sill. L’homme chargé des affaires indiennes se nomme Potts. Le chargé d’affaire est affable et les pionniers se mettent à traverser la réserve sans contre façon. Les cowboys qui mènent leurs troupeaux dans le Nord entament en terres indiennes de longues transhumances. Quanah qui ne peut empêcher cet état de fait se met d’accord avec les éleveurs de bétail. Ils payeront 1 dollar par tête de bœuf traversant la réserve, et les indiens ne les attaqueront pas. Cette nouvelle intrusion des blancs apporte la fortune aux indiens. Avec l’argent perçut les Comanches forment leurs propres troupeaux. L’un des éleveurs se nomme Burk Burnett. Il devient l’ami de Quanah qui prend le nom de Parker pour traiter les affaires économiques de sa tribu. Quanah Parker décide de faire entrer sa tribu dans une nouvelle ère de prospérité. Le chef des Comanches impose à tous de parler la langue des blancs. Il se fait construire un Ranch immense et loue les terres indiennes non utilisées aux agriculteurs blancs. Les indiens en profitent pour devenir eux-mêmes cultivateurs. Les Comanches deviennent des citoyens américains à part entière et sécurise la région conjointement avec les troupes us.

En 1886, le congrès américains vote un crédit de 1 000 dollars pour ramener le corps de Cynthia Ann sur les terres indiennes. Quanah Parker en profite pour rencontrer la famille blanche de sa mère et connaitre ses grands parents.

En 1892, Quanah Parker va à Washington pour défendre les droits des indiens car la réserve de Fort Sill finit par être morcelée du fait que certains indiens vendent leurs terres aux agriculteurs blancs pour s’enrichir sans travailler. Cela ne se fait pas en une fois et les fréquentes visites du chef indien lui valent l’amitié de Théodore Roosevelt. Ils chassent ensembles. Quanah Parker devient tour à tour shérif et juge au Texas. Une ville est construite en son honneur.
Quanah Parker meure en 1911. Il est enterré avec tous les honneurs dus à un chef de guerre indien.

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